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Le mythe de l'immigration - Le Remède imaginaire


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  • Habitués
Posté(e) (modifié)

Merci Laurent d'avoir posté cette vidéo. L'auteur aurait pu poursuivre sur le taux de fécondité des Québécoises et celui des immigrantes... qui est nettement moins élevé qu'on le pense. En fait, il s'approche de celui des Québécoises et les filles d'immigrantes font moins d'enfants que leurs mères. Donc, il n'y a pas de renouvellement, même avec l'immigration. D'ailleurs, parmi tous les tableaux qui parsèment le livre, celui qui a été montré dans la vidéo est l'un des plus percutants.

@ Cherrybee : quand je me procure un livre, c'est parce qu'il m'intéresse, pas parce qu'il est à la mode ou que tout le monde en parle. ;)

J'ai beaucoup apprécié que tu veuilles te faire ta propre opinion sur le livre, comme tu l'avais fait pour le livre Ils sont fous ces Québécois

Modifié par Feribest
Posté(e)

- Le français? (la grande majorité des sélectionnés parlent bien français, mais c'est pas le cas des parrainés. Alors on dit aussi aux sélectionnés qui doivent épouser?).

Excuse moi d'être une parrainée et de bien parler français dry.gif

Sur un autre fil, tu dis que les parrainés sont des ratés de la société et là encore excuse moi d'avoir deux maîtrises dans deux domaines différents

Cela fait un peu trop -beaucoup- de préjugés non?!

Quant à ton cas, ça doit être une exception, sûrement!

  • Habitués
Posté(e) (modifié)

- Le français? (la grande majorité des sélectionnés parlent bien français, mais c'est pas le cas des parrainés. Alors on dit aussi aux sélectionnés qui doivent épouser?).

Excuse moi d'être une parrainée et de bien parler français dry.gif

Sur un autre fil, tu dis que les parrainés sont des ratés de la société et là encore excuse moi d'avoir deux maîtrises dans deux domaines différents

Cela fait un peu trop -beaucoup- de préjugés non?!

Quant à ton cas, ça doit être une exception, sûrement!

Ouh, quelle piètre opinion as-tu donc des parrainé(e)s (maghrébin(e)s?!

Depuis que je suis ici, j'en ai rencontré plein et je peux t'assurer qu'on était à chaque à fois majoritaires à être diplômé(e)s avec expériences professionnelles, qu'en dis-tu?!

Modifié par Feribest
Posté(e)

- Le français? (la grande majorité des sélectionnés parlent bien français, mais c'est pas le cas des parrainés. Alors on dit aussi aux sélectionnés qui doivent épouser?).

Excuse moi d'être une parrainée et de bien parler français dry.gif

Sur un autre fil, tu dis que les parrainés sont des ratés de la société et là encore excuse moi d'avoir deux maîtrises dans deux domaines différents

Cela fait un peu trop -beaucoup- de préjugés non?!

Quant à ton cas, ça doit être une exception, sûrement!

Ouh, quelle piètre opinion as-tu donc des parrainé(e)s (maghrébin(e)s?!

Depuis que je suis ici, j'en ai rencontré plein et je peux t'assurer qu'on était à chaque à fois majoritaires à être diplômé(e)s avec expériences professionnelles, qu'en dis-tu?!

Oh, cela pourrait bien m'étonner. La prochaine fois, je t'apporterai des chiffres (et même des lettres si tu veux); eux seuls pourront te parler mieux que moi...

  • Habitués
Posté(e)

Merci Laurent d'avoir posté cette vidéo. L'auteur aurait pu poursuivre sur le taux de fécondité des Québécoises et celui des immigrantes... qui est nettement moins élevé qu'on le pense. En fait, il s'approche de celui des Québécoises et les filles d'immigrantes font moins d'enfants que leurs mères. Donc, il n'y a pas de renouvellement, même avec l'immigration. D'ailleurs, parmi tous les tableaux qui parsèment le livre, celui qui a été montré dans la vidéo est l'un des plus percutants.

@ Cherrybee : quand je me procure un livre, c'est parce qu'il m'intéresse, pas parce qu'il est à la mode ou que tout le monde en parle. ;)

Oups.... Ensaimada je crois que tu t'es trompée d'endroit :)

Non, non ... lorsque j'ai mentionné que j'avais acheté le livre et allais me faire une opinion par moi-même, elle a dit que les auteurs avaient atteint leur but (faire vendre - comme si tous les auteurs ne voulaient PAS être vendus :rolleyes: ).

Mon Dieu Ensa! J'aimerais bien, une fois pour toutes que tu ne prennes pas ce que j'écris sur ce forum comme des attaques qui sont personnellement dirigées vers toi. Comme toi, je donne mon avis. Toi tu as le droit de t'exprimer et moi non? Pour mémoire, je ne t'ai pas attendue pour réagir à ce fil car dans mon message N° 7, bien avant que tu sois intervenue, j'écrivais déjà: " Deux gamins, quoi ! .... Mais deux gamins qui ont appris, comme beaucoup ici, à se vendre".

Et je pense comme Grizzly que ce n'est pas le fait (honorable en soi) qu'il ait fait des études longues comme le bras qui doit lui donner la légitimité de son statut.

Oui, je sais Wikipédia dit qu'un philosophe est quelqu'un qui étudie la philosophie, mais pour moi, on ne devient philosophe qu'après de longues années de pratique et de réflexion. Quand je pense qu'un Benoit Dubreuil, qui doit tout juste friser la trentaine est mis sur un pied d'égalité avec Socrate, Platon, Sénèque, Kant ou Sartre, ça me fait bondir.

Et oui, je le répète, l'Amérique du Nord est une contrée où on apprend fort bien à se vendre quoiqu'on ait à vendre.

C'est mon avis et je le partage!

  • Habitués
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Mon Dieu Ensa! J'aimerais bien, une fois pour toutes que tu ne prennes pas ce que j'écris sur ce forum comme des attaques qui sont personnellement dirigées vers toi. Comme toi, je donne mon avis. Toi tu as le droit de t'exprimer et moi non? Pour mémoire, je ne t'ai pas attendue pour réagir à ce fil car dans mon message N° 7, bien avant que tu sois intervenue, j'écrivais déjà: " Deux gamins, quoi ! .... Mais deux gamins qui ont appris, comme beaucoup ici, à se vendre".

Et je pense comme Grizzly que ce n'est pas le fait (honorable en soi) qu'il ait fait des études longues comme le bras qui doit lui donner la légitimité de son statut.

Oui, je sais Wikipédia dit qu'un philosophe est quelqu'un qui étudie la philosophie, mais pour moi, on ne devient philosophe qu'après de longues années de pratique et de réflexion. Quand je pense qu'un Benoit Dubreuil, qui doit tout juste friser la trentaine est mis sur un pied d'égalité avec Socrate, Platon, Sénèque, Kant ou Sartre, ça me fait bondir.

Et oui, je le répète, l'Amérique du Nord est une contrée où on apprend fort bien à se vendre quoiqu'on ait à vendre.

C'est mon avis et je le partage!

Ben voyons donc!:wacko: Si je te nomme des poètes québécois tels que Anne-Marie Alonzo, Lucien Francoeur ou même Gaston Miron, vas-tu systématiquement les comparer aux grands poètes de l'histoire? Vas-tu leur dénier le titre parce qu'ils n'arrivent pas à la cheville de Beaudelaire ou Rimbaud?

Je ne comprends pas non plus tes commentaires sur leur jeunesse (comme si on ne peut pas être jeune et écrire un bouquin intéressant) et sur l'art de vendre n'importe quoi en Amérique. M'enfin...^_^

  • Habitués
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Mon Dieu Ensa! J'aimerais bien, une fois pour toutes que tu ne prennes pas ce que j'écris sur ce forum comme des attaques qui sont personnellement dirigées vers toi. Comme toi, je donne mon avis. Toi tu as le droit de t'exprimer et moi non? Pour mémoire, je ne t'ai pas attendue pour réagir à ce fil car dans mon message N° 7, bien avant que tu sois intervenue, j'écrivais déjà: " Deux gamins, quoi ! .... Mais deux gamins qui ont appris, comme beaucoup ici, à se vendre".

Et je pense comme Grizzly que ce n'est pas le fait (honorable en soi) qu'il ait fait des études longues comme le bras qui doit lui donner la légitimité de son statut.

Oui, je sais Wikipédia dit qu'un philosophe est quelqu'un qui étudie la philosophie, mais pour moi, on ne devient philosophe qu'après de longues années de pratique et de réflexion. Quand je pense qu'un Benoit Dubreuil, qui doit tout juste friser la trentaine est mis sur un pied d'égalité avec Socrate, Platon, Sénèque, Kant ou Sartre, ça me fait bondir.

Et oui, je le répète, l'Amérique du Nord est une contrée où on apprend fort bien à se vendre quoiqu'on ait à vendre.

C'est mon avis et je le partage!

Ben voyons donc!:wacko: Si je te nomme des poètes québécois tels que Anne-Marie Alonzo, Lucien Francoeur ou même Gaston Miron, vas-tu systématiquement les comparer aux grands poètes de l'histoire? Vas-tu leur dénier le titre parce qu'ils n'arrivent pas à la cheville de Beaudelaire ou Rimbaud?

Je ne comprends pas non plus tes commentaires sur leur jeunesse (comme si on ne peut pas être jeune et écrire un bouquin intéressant) et sur l'art de vendre n'importe quoi en Amérique. M'enfin...^_^

Je suis d'accord avec ça, j'ajouterai que le génie n'a pas d'âge :innocent:, même en philosophie...

Sartre que Cherrybee cite était pourtant un précoce dans son domaine, et c'est le même qui a refusé un Nobel plus tard...

Modifié par Feribest
  • Habitués
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Je suis d'accord avec ça, j'ajouterai que le génie n'a pas d'âge :innocent:, même en philosophie...

Sartre que Cherrybee cite était pourtant un précoce dans son domaine, et c'est le même qui a refusé un Nobel plus tard...

Kateb Yacine aussi :wub: (tu vois? Je ne suis pas chauvin moé :P)

  • Habitués
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Mon Dieu Ensa! J'aimerais bien, une fois pour toutes que tu ne prennes pas ce que j'écris sur ce forum comme des attaques qui sont personnellement dirigées vers toi. Comme toi, je donne mon avis. Toi tu as le droit de t'exprimer et moi non? Pour mémoire, je ne t'ai pas attendue pour réagir à ce fil car dans mon message N° 7, bien avant que tu sois intervenue, j'écrivais déjà: " Deux gamins, quoi ! .... Mais deux gamins qui ont appris, comme beaucoup ici, à se vendre".

Et je pense comme Grizzly que ce n'est pas le fait (honorable en soi) qu'il ait fait des études longues comme le bras qui doit lui donner la légitimité de son statut.

Oui, je sais Wikipédia dit qu'un philosophe est quelqu'un qui étudie la philosophie, mais pour moi, on ne devient philosophe qu'après de longues années de pratique et de réflexion. Quand je pense qu'un Benoit Dubreuil, qui doit tout juste friser la trentaine est mis sur un pied d'égalité avec Socrate, Platon, Sénèque, Kant ou Sartre, ça me fait bondir.

Et oui, je le répète, l'Amérique du Nord est une contrée où on apprend fort bien à se vendre quoiqu'on ait à vendre.

C'est mon avis et je le partage!

Ben voyons donc!:wacko: Si je te nomme des poètes québécois tels que Anne-Marie Alonzo, Lucien Francoeur ou même Gaston Miron, vas-tu systématiquement les comparer aux grands poètes de l'histoire? Vas-tu leur dénier le titre parce qu'ils n'arrivent pas à la cheville de Beaudelaire ou Rimbaud?

Je ne comprends pas non plus tes commentaires sur leur jeunesse (comme si on ne peut pas être jeune et écrire un bouquin intéressant) et sur l'art de vendre n'importe quoi en Amérique. M'enfin...^_^

Je suis d'accord avec ça, j'ajouterai que le génie n'a pas d'âge :innocent:, même en philosophie...

Sartre que Cherrybee cite était pourtant un précoce dans son domaine, et c'est le même qui a refusé un Nobel plus tard...

J'ai juste précisé que c'était mon avis. Vous avez tout à fait le droit de ne pas le partager. Heureusement, d'ailleurs. :rolleyes:

Mais comme je suis là pour longtemps, je vais surveiller son parcours au petit génie. (pour ma culture personnelle)

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Excellent résumé de Louis Cornellier dans Le Devoir d'aujourd'hui.

Essais québécois - Immigration: dégonfler les mythes

Louis Cornellier 19 mars 2011 Livres image.jpg Photo : Jacques Nadeau - Le DevoirAu Québec, le taux dactivité des immigrants est plus bas que celui des natifs et le taux de chômage, plus élevé.

À retenir

  • Le remède imaginaire
    Pourquoi l'immigration ne sauvera pas le Québec
    Benoît Dubreuil et Guillaume Marois
    Boréal
    Montréal, 2011, 320 pages

«LE livre de la rentrée 2011», écrit Jean-François Lisée sur son blogue. «Une des contributions au débat public les plus sérieuses, salutaires et décapantes depuis longtemps», renchérit Joseph Facal dans sa chronique du Journal de Montréal. Il est vrai que Le Remède imaginaire. Pourquoi l'immigration ne sauvera pas le Québec, du philosophe Benoît Dubreuil et du démographe Guillaume Marois, est un essai-choc, solidement argumenté, qui ébranle une idée reçue à peu près unanimement partagée.

Ainsi, selon cette idée, une hausse de l'immigration au Québec serait absolument nécessaire pour contrer les effets du vieillissement de la population, pour combler une pénurie de main-d'oeuvre et «pour soulager le fardeau grandissant sur les finances publiques du Québec». À gauche comme à droite, dans les milieux journalistiques et politiques, syndicaux comme patronaux, cette vision des choses fait à peu près consensus. Or, répliquent Dubreuil et Marois, elle ne tient tout simplement pas la route.

Les auteurs sont bien conscients que «l'immigration n'est pas un thème comme les autres» et que quiconque remet en question sa nécessité s'expose à être traité en ennemi de la diversité, surtout si, comme eux, il appartient à la mouvance nationaliste. Aussi, ils tiennent à circonscrire clairement leur propos. «Nous souhaitons éviter à tout prix, écrivent-ils, que l'on nous comprenne mal: il existe des raisons nombreuses et légitimes d'accroître ou de réduire l'immigration qui n'ont rien à voir avec l'économie ou la démographie.» Or, puisque l'argumentaire actuel en faveur d'une hausse de l'immigration repose essentiellement sur ces deux dernières, il importe, selon les auteurs, de faire une analyse objective du phénomène à partir de ces angles.

Depuis 1971, le Québec, au prorata de sa population, accueille moins d'immigrants (30 000, en moyenne) que le Canada ou l'Australie, mais plus que les États-Unis ou la France. Cela, bien sûr, a contribué à l'augmentation de sa population totale (900 000), mais n'a pas modifié significativement sa structure par âge. L'immigration, par exemple, n'a presque pas abaissé l'âge moyen de la population (40 ans au lieu de 41) puisque «le nom-bre d'immigrants reçus et l'écart entre l'âge moyen des Québécois et celui des immigrants ne sont pas suffisamment grands pour que cette influence soit significative». Seule une hausse de la fécondité pourrait renverser la tendance au vieillissement de la population.

L'immigration, pour autant, n'est pas sans conséquence. Elle change la composition de la population: augmentation de la proportion d'immigrants, essor des langues non officielles, augmentation du poids démographique de Montréal par rapport aux régions et, on l'a dit, augmentation de la population totale. On peut penser ce qu'on veut de ces effets, mais on ne peut les nier. Au sujet du dernier, Dubreuil et Marois précisent deux choses: «le niveau de vie des habitants d'un pays n'est pas lié à la taille de sa population» et le maintien du poids politique du Québec au sein du Canada est certes un enjeu important, mais il ne faut pas oublier «que l'immigration, en accroissant le poids relatif du Québec au sein du Canada, vient du même coup réduire le poids relatif du français au Québec». Ce n'est pas en taisant ces enjeux, au nom de la rectitude politique, qu'on respectera la complexité du débat.

L'intégration économique

Après avoir dégonflé le mythe selon lequel il y aurait des centaines de milliers de postes à pourvoir au Québec, Dubreuil et Marois se penchent sur l'impact économique de l'immigration au Québec. Leur thèse est claire: si l'intégration économique des immigrants est bonne, l'impact peut être positif. Or, depuis la fin des années 1970, cette intégration est en panne.

Au Québec, le taux d'activité des immigrants est plus bas que celui des natifs et le taux de chômage, plus élevé. Au Canada, ces indicateurs sont plus favorables aux immigrants, mais les salaires obtenus par ces derniers ne sont pas meilleurs que ceux de leurs homologues québécois. En comparant la situation dans plusieurs pays, Dubreuil et Marois en viennent à la conclusion que, «dans un système où la protection sociale est faible, les gens dont l'intégration au marché du travail est plus problématique sont tout de même obligés de travailler». Le Québec, à cet égard, est dans la même situation que les pays scandinaves, avec pour résultat que les immigrants y reçoivent davantage de transferts fiscaux qu'ils ne paient d'impôts.

Ces difficultés d'intégration sont souvent mises sur le compte d'un corporatif abusif, d'un dédain pour les diplômes étrangers, d'une francisation défaillante et d'une discrimination à l'embauche. Dubreuil et Marois démontrent que ces explications sont simplistes et qu'il «n'existe aucune raison de penser que le capital humain acquis dans un tel contexte culturel et institutionnel doive être transférable à un autre».

Dans des pages détaillées et très informées, les auteurs démontrent aussi que la grille de sélection du Québec en matière d'immigration est une vraie passoire («55 % des candidats sélectionnés atteignent à peine le seuil d'acceptation») pleine de critères arbitraires, que la catégorie des immigrants investisseurs est une invitation à l'arnaque (ce que vous apprendrez dans ce livre à ce sujet est renversant) et que le programme de recrutement des aides familiales résidantes (des domestiques) est «une source de travail à bon marché pour les familles fortunées du Québec» qui contribue à «angliciser Montréal».

Dubreuil et Marois insistent: ils ne sont pas contre l'immigration. Ils constatent toutefois, sur la base des faits, que l'immigration est un remède imaginaire au vieillissement de la population, à la pénurie de main-d'oeuvre et au renflouement des finances publiques. «Économiquement et démographiquement, concluent-ils, le Québec n'a pas besoin d'immigration.» Cela ne signifie pas qu'il a besoin de ne pas en avoir. On peut, par exemple, être favorable à l'immigration pour des raisons morales, sociales et culturelles. Cela veut simplement dire que les mythes débouchent rarement sur de bonnes politiques.

***

http://www.ledevoir.com/culture/livres/319108/essais-quebecois-immigration-degonfler-les-mythes

Posté(e)

«LE livre de la rentrée 2011», écrit Jean-François Lisée sur son blogue. «Une des contributions au débat public les plus sérieuses, salutaires et décapantes depuis longtemps», renchérit Joseph Facal dans sa chronique du Journal de Montréal. Il est vrai que Le Remède imaginaire. Pourquoi l'immigration ne sauvera pas le Québec, du philosophe Benoît Dubreuil et du démographe Guillaume Marois, est un essai-choc, solidement argumenté, qui ébranle une idée reçue à peu près unanimement partagée.

Ces difficultés d'intégration sont souvent mises sur le compte d'un corporatif abusif, d'un dédain pour les diplômes étrangers, d'une francisation défaillante et d'une discrimination à l'embauche. Dubreuil et Marois démontrent que ces explications sont simplistes et qu'il «n'existe aucune raison de penser que le capital humain acquis dans un tel contexte culturel et institutionnel doive être transférable à un autre».

On cite encore et toujours Lisée et Facal, alors que le biais dans leur analyse est flagrant...

Et puis pour la question d'intérgation, je vois que ces Messieurs ne connaissant pas vraiment le terrain! Ils sont là en train de parler des choses qu'ils ne maîtrisent même pas...

On parle de cette contribution décapante et salutaire au débat public, je n'ai encore rien vu de tout cela! Personne n'en parle, sauf qques journalistes de la maison ou de la famille..

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«LE livre de la rentrée 2011», écrit Jean-François Lisée sur son blogue. «Une des contributions au débat public les plus sérieuses, salutaires et décapantes depuis longtemps», renchérit Joseph Facal dans sa chronique du Journal de Montréal. Il est vrai que Le Remède imaginaire. Pourquoi l'immigration ne sauvera pas le Québec, du philosophe Benoît Dubreuil et du démographe Guillaume Marois, est un essai-choc, solidement argumenté, qui ébranle une idée reçue à peu près unanimement partagée.

Ces difficultés d'intégration sont souvent mises sur le compte d'un corporatif abusif, d'un dédain pour les diplômes étrangers, d'une francisation défaillante et d'une discrimination à l'embauche. Dubreuil et Marois démontrent que ces explications sont simplistes et qu'il «n'existe aucune raison de penser que le capital humain acquis dans un tel contexte culturel et institutionnel doive être transférable à un autre».

On cite encore et toujours Lisée et Facal, alors que le biais dans leur analyse est flagrant...

Et puis pour la question d'intérgation, je vois que ces Messieurs ne connaissant pas vraiment le terrain! Ils sont là en train de parler des choses qu'ils ne maîtrisent même pas...

On parle de cette contribution décapante et salutaire au débat public, je n'ai encore rien vu de tout cela! Personne n'en parle, sauf qques journalistes de la maison ou de la famille..

Bonjour Saam ! Tu peux faire une recherche sur Google (Web ou Actualités) et tu verras que le sujet a été abondamment discuté, que ce soit par André Pratte, Facal, Lisée, Mathieu Bock-Côté... Tous les journaux ont repris le sujet et même des journaux européens.

Posté(e)

Bonjour Saam ! Tu peux faire une recherche sur Google (Web ou Actualités) et tu verras que le sujet a été abondamment discuté, que ce soit par André Pratte, Facal, Lisée, Mathieu Bock-Côté... Tous les journaux ont repris le sujet et même des journaux européens.

Bonsoir Ensaimada. Oui j'aimerais bien savoir ce qu'en pensent les journaux européens comme Le Monde, Le Parisien, Le Nouvel Observateur, Al Pais, et d'autres...

Je vais me faire une petite recherche pour en faire une petite idée.

  • Habitués
Posté(e)

De toute façon si le gouvernement du Québec décide de stopper l'immigration, parce que c'est dans l'intérêt du Québec, personne ne peut l'en empêcher.

  • Habitués
Posté(e)

«LE livre de la rentrée 2011», écrit Jean-François Lisée sur son blogue. «Une des contributions au débat public les plus sérieuses, salutaires et décapantes depuis longtemps», renchérit Joseph Facal dans sa chronique du Journal de Montréal. Il est vrai que Le Remède imaginaire. Pourquoi l'immigration ne sauvera pas le Québec, du philosophe Benoît Dubreuil et du démographe Guillaume Marois, est un essai-choc, solidement argumenté, qui ébranle une idée reçue à peu près unanimement partagée.

Ces difficultés d'intégration sont souvent mises sur le compte d'un corporatif abusif, d'un dédain pour les diplômes étrangers, d'une francisation défaillante et d'une discrimination à l'embauche. Dubreuil et Marois démontrent que ces explications sont simplistes et qu'il «n'existe aucune raison de penser que le capital humain acquis dans un tel contexte culturel et institutionnel doive être transférable à un autre».

On cite encore et toujours Lisée et Facal, alors que le biais dans leur analyse est flagrant...

Et puis pour la question d'intérgation, je vois que ces Messieurs ne connaissant pas vraiment le terrain! Ils sont là en train de parler des choses qu'ils ne maîtrisent même pas...

On parle de cette contribution décapante et salutaire au débat public, je n'ai encore rien vu de tout cela! Personne n'en parle, sauf qques journalistes de la maison ou de la famille..

Tu ignores sûrement que Joseph Facal, en plus d'être lui-même un immigrant, a été ministre des Relations avec les citoyens et de l'Immigration (ancien nom du MICC) en plus de détenir un doctorat en sociologie de l'Université Paris-Sorbonne... :whistlingb:

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On cite encore et toujours Lisée et Facal, alors que le biais dans leur analyse est flagrant...

Et puis pour la question d'intérgation, je vois que ces Messieurs ne connaissant pas vraiment le terrain! Ils sont là en train de parler des choses qu'ils ne maîtrisent même pas...

On parle de cette contribution décapante et salutaire au débat public, je n'ai encore rien vu de tout cela! Personne n'en parle, sauf qques journalistes de la maison ou de la famille..

Tu ignores sûrement que Joseph Facal, en plus d'être lui-même un immigrant, a été ministre des Relations avec les citoyens et de l'Immigration (ancien nom du MICC) en plus de détenir un doctorat en sociologie de l'Université Paris-Sorbonne... :whistlingb:

Mais non, tout ça, je le sais! Et J'ai bien lu sa biographie que tu as mise sur ce fil...

Le fait que Facal et les auteurs font partie de la même maison, ça ne fait pas de lui un homme impartial. Autrement dit, ses dires sont toatalement biaisés :whistlingb:

Modifié par Saam
  • Habitués
Posté(e)

On cite encore et toujours Lisée et Facal, alors que le biais dans leur analyse est flagrant...

Et puis pour la question d'intérgation, je vois que ces Messieurs ne connaissant pas vraiment le terrain! Ils sont là en train de parler des choses qu'ils ne maîtrisent même pas...

On parle de cette contribution décapante et salutaire au débat public, je n'ai encore rien vu de tout cela! Personne n'en parle, sauf qques journalistes de la maison ou de la famille..

Tu ignores sûrement que Joseph Facal, en plus d'être lui-même un immigrant, a été ministre des Relations avec les citoyens et de l'Immigration (ancien nom du MICC) en plus de détenir un doctorat en sociologie de l'Université Paris-Sorbonne... :whistlingb:

Mais non, tout ça, je le sais! Et J'ai bien lu sa biographie que tu as mise sur ce fil...

Le fait que Facal et les auteurs font partie de la même maison, ça ne fait pas de lui un homme impartial. Autrement dit, ses dires sont toatalement biaisés :whistlingb:

La quête de l'impartialité absolue est comme celle du Graäl.... Une opinion n'est jamais impartiale, suffit de connaître les références idéologiques pour remettre les opinions en perspective. Quand tu auras trouvé quelqu'un d'impartial, tu me le diras....:rolleyes:

Posté(e)

La quête de l'impartialité absolue est comme celle du Graäl.... Une opinion n'est jamais impartiale, suffit de connaître les références idéologiques pour remettre les opinions en perspective. Quand tu auras trouvé quelqu'un d'impartial, tu me le diras....:rolleyes:

Beh quoi, tu veux que j'aille l'embrasser pour tout ça? Oui c'est clair, aucune opinion n'est totalement impartiale. Comme ce livre se veut plus scientifique et objectif, le Monsieur n'a qu'à dire ce qu'il en pense réellement et objectivement.

Seulement, je veux pas paraître inutile pour la société, et pis c'est tout :pardon:

  • Habitués
Posté(e)

La quête de l'impartialité absolue est comme celle du Graäl.... Une opinion n'est jamais impartiale, suffit de connaître les références idéologiques pour remettre les opinions en perspective. Quand tu auras trouvé quelqu'un d'impartial, tu me le diras....:rolleyes:

Beh quoi, tu veux que j'aille l'embrasser pour tout ça? Oui c'est clair, aucune opinion n'est totalement impartiale. Comme ce livre se veut plus scientifique et objectif, le Monsieur n'a qu'à dire ce qu'il en pense réellement et objectivement.

Seulement, je veux pas paraître inutile pour la société, et pis c'est tout :pardon:

Je ne comprends pas ta réaction.

Ces auteurs analysent l'immigration en tant que PHÉNOMÈNE et s'interrogent sur son incidence en fonction des besoins de la société québécoise. Ils vérifient si le PHÉNOMÈNE de l'immigration répond adéquatement à ce pourquoi cette politique a été mise en place. Ce n'est pas un jugement sur les immigrants en tant qu'individu.

C'est pareil, si je critique l'impérialisme américain, cela ne veut pas dire que je déteste tous les américains individuellement.

Mais bon, je peux comprendre que le sujet est sensible...

Posté(e)

La quête de l'impartialité absolue est comme celle du Graäl.... Une opinion n'est jamais impartiale, suffit de connaître les références idéologiques pour remettre les opinions en perspective. Quand tu auras trouvé quelqu'un d'impartial, tu me le diras....:rolleyes:

Beh quoi, tu veux que j'aille l'embrasser pour tout ça? Oui c'est clair, aucune opinion n'est totalement impartiale. Comme ce livre se veut plus scientifique et objectif, le Monsieur n'a qu'à dire ce qu'il en pense réellement et objectivement.

Seulement, je veux pas paraître inutile pour la société, et pis c'est tout :pardon:

Je ne comprends pas ta réaction.

Ces auteurs analysent l'immigration en tant que PHÉNOMÈNE et s'interrogent sur son incidence en fonction des besoins de la société québécoise. Ils vérifient si le PHÉNOMÈNE de l'immigration répond adéquatement à ce pourquoi cette politique a été mise en place. Ce n'est pas un jugement sur les immigrants en tant qu'individu.

C'est pareil, si je critique l'impérialisme américain, cela ne veut pas dire que je déteste tous les américains individuellement.

Mais bon, je peux comprendre que le sujet est sensible...

Voilà, c'est tout à fait ça ! Les deux auteurs ne sont pas contre l'immigration, bien au contraire. Ils analysent, à l'aide de beaucoup d'études qui ont été faites, de comparaisons avec ce qui s'est fait et se fait ailleurs, les retombées de l'immigration du point de vue économique, démographique et aussi culturel. Comme le dit Kobico, ils étudient le phénomène de l'immigration. Celle-ci ayant tendance à augmenter, dans un contexte économique qui est un peu instable au Québec (sans être catastrophique, loin de là ... mais les effets de la crise se font encore sentir), cette réflexion me paraît tout à fait justifiée.

Et encore là, Saam, ne pense pas que le livre attaque les immigrants. Ce n'est pas du tout le cas. :flowers:

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