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Le PQ suggère d'appliquer la loi 101 aux cégeps


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Écoutez, je serais nouvel arrivant à Montréal, je regarderais les quartiers où ce serait mon rêve de vivre sur cet île. Où finirais-je par jeter mon dévolu ? Comparer deux minutes l'Est et l'Ouest sérieux ! Plus vite j'aurais l'occasion de passer du bord qui me plait le plus, le mieux ce serait non ? D'autant plus qu'il semblerait que la plupart des miens ont déjà fait ce choix tout à fait logique. Même que je connais certains de l'autre bord, les plus cultivés souvent, qui ont finit par faire comme moi.

C'est ça la "game" qui se joue à Montréal en ce moment. Avec notre démographie en dessous du seuil de renouvellement des générations, notre avenir s'y joue ! Certains ici s'en fichent éperdument, mais si cette ville tourne presque entièrement à l'anglais, ce ne prendra pas très longtemps que notre culture va tout simplement mourir. Et en tant que Québécois, je ne peux pas laisser passer ça.

C'est sur que de forcer le Cégep en français ne règlera pas tout. Mais trouver moi de meilleures idée pour que plus finissent par être "de notre bord". Et svp, laisser tomber le truc qu'on exclu les autres avec ce truc. Il n'y a rien qui me fait plus plaisir que de parler à un Vietnamien ou un arabe qui se plait ici et qui est bien intégré.

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Ce qui est chouette avec jimmy c'est que les Quebecois ecoute de la musique Americaine mais reste Quebecois Tandis que Wong et Théodorakis eux comprennent rien a rien et devraient etre presque interdit d'ecouter autre chose que Sheila ou Celine Dion...(je sais j'exagere)

Pour la petite histoire la seule personne que je connais qui envoie son fils a l'ecole anglaise (niveau primaire) c'est un quebecois.

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Posté(e) (modifié)

Ce qui est chouette avec jimmy c'est que les Quebecois ecoute de la musique Americaine mais reste Quebecois Tandis que Wong et Théodorakis eux comprennent rien a rien et devraient etre presque interdit d'ecouter autre chose que Sheila ou Celine Dion...(je sais j'exagere)

Pour la petite histoire la seule personne que je connais qui envoie son fils a l'ecole anglaise (niveau primaire) c'est un quebecois.

Misèricorde, c'est sûr que Jimmy sera toujours un monstre pour vous si vous n'essayez pas 2 petites minutes de comprendre ce qu'il dit.

Ce qu'il veut dire c'est que l'allophone n'a pas d'attirance particulière envers la langue anglaise ou française. Alors si vous le mettez en contact avec la langue anglaise, bien effectivement beaucoup s'intègreront davantage à l'anglais. Les francophones il est évident qu'ils sont dans leurs monde, si le francophone est dans une école anglaise, il est fort probable qu'en revenant chez-lui il parle en français avec sa mère. Mais le jeune qui parle mandarin avec sa mère et anglais à l'école ou même si il écoute de la musique uniquement en anglais risque probablement de devenir un anglophone.

Une chose est sûr il a plus de risque de se faire assimiler à l'anglais que le francophone au Québec. Au moins accorder cela à Jimmy, au lieu d'y tomber dessus comme si il serait le plus grand xénophobe du monde.

Vous pouvez être sûr que je souhaites de tout coeur moi aussi que mes filles s'exprimeront bien en anglais quand elles seront adulte. Mais tout ça est bien plus que nos désirs individuels, que notre liberté de choisir. C'est la société Francophone en Amérique qui est en jeu, tout ce que nous ferons comme lois ne sera pas parfait, mais nous devrons le faire. Si vous avez une meilleure idée dites-le, mais en attendant si c'est tout ce que nous pouvons faire pour amiliorer notre situation je ne vois pas pourquoi on s'en priverait !

Modifié par Éric70
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Lesdits Théodorakis, Wong (mes enfants aussi tiens!) auront passé 12 ans (en comptant aussi la maternelle) dans une scolarité en français. Pendant 12 ans, ils n'ont pas attrapé l'amour du français. Ils ne l'ont pas adopté.

Mon point est:

Pourquoi deux ou trois années de plus les feraient-ils changer d'avis? Et pourquoi pénaliser par la même occasion les Tremblay?

Si tu écoutes l'interview de Charles Castonguay tu verras que son étude démontre que les Tremblay et Gagnon lorsqu'ils sortent de 2-3 ans de Cegep anglos ne deviennent pas des anglos (a moins qu'ils désiraient devevnir des anglos au départ).

Par contre les Théodorakis et les Wong deviennent carrément des anglos.

Ce qui est chouette avec jimmy c'est que les Quebecois ecoute de la musique Americaine mais reste Quebecois Tandis que Wong et Théodorakis eux comprennent rien a rien et devraient etre presque interdit d'ecouter autre chose que Sheila ou Celine Dion...(je sais j'exagere)

Ben oui , qu'est-ce tu veux, statistiquement c'est vrai, ca n'a pas de conséquence qu'un Tremblay écoute de la musique américaine, mais un Wong oui. Ce n'est pas moi qui les fait les statistique tsé.

Cela m'amène tout a fait a la thèse que j'essaie de vous expliquer depuis le début. Vous êtes la a m'expliquer de long en large que c'est leur droit de faire ci de faire ca, d'envoyer leurs enfants ou ils veulent, d'écouter la musique qu'ils veulent etc... Tout ca est vrai, ce que je vous dit c'est qu'il se creuse un fossé gigantesque entre les Québécois et les immigrants parce que ce que la très grande majorité des Québécois se demande en voyant tout ca c'est : Qu'est-ce qui sont venus faire icitte crisse ? Il y a 9 provinces anglophone, 50 états américan anglos et une seule , rien qu'une seule petite province franco, quelle ostie de tabarnak d'idée qu'ils ont de venir ici s'ils veulent vivre en anglais ? Crisse :angry:

Modifié par jimmy
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Qu'est-ce qui sont venus faire icitte crisse ? Il y a 9 provinces anglophone, 50 états américan anglos et une seule , rien qu'une seule petite province franco, quelle ostie de tabarnak d'idée qu'ils ont de venir ici s'ils veulent vivre en anglais ? Crisse :angry:

La vie coûte moins chère ici que dans la plupart des autres grandes villes d'Amérique et ça peu être plus facile d'être accepté au Québec qu'ailleur ;) (même si je n'apprend rien à personne en disant cela)

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Lesdits Théodorakis, Wong (mes enfants aussi tiens!) auront passé 12 ans (en comptant aussi la maternelle) dans une scolarité en français. Pendant 12 ans, ils n'ont pas attrapé l'amour du français. Ils ne l'ont pas adopté.

Mon point est:

Pourquoi deux ou trois années de plus les feraient-ils changer d'avis? Et pourquoi pénaliser par la même occasion les Tremblay?

Si tu écoutes l'interview de Charles Castonguay tu verras que son étude démontre que les Tremblay et Gagnon lorsqu'ils sortent de 2-3 ans de Cegep anglos ne deviennent pas des anglos (a moins qu'ils désiraient devevnir des anglos au départ).

Par contre les Théodorakis et les Wong deviennent carrément des anglos.

Ce qui est chouette avec jimmy c'est que les Quebecois ecoute de la musique Americaine mais reste Quebecois Tandis que Wong et Théodorakis eux comprennent rien a rien et devraient etre presque interdit d'ecouter autre chose que Sheila ou Celine Dion...(je sais j'exagere)

Ben oui , qu'est-ce tu veux, statistiquement c'est vrai, ca n'a pas de conséquence qu'un Tremblay écoute de la musique américaine, mais un Wong oui. Ce n'est pas moi qui les fait les statistique tsé.

Cela m'amène tout a fait a la thèse que j'essaie de vous expliquer depuis le début. Vous êtes la a m'expliquer de long en large que c'est leur droit de faire ci de faire ca, d'envoyer leurs enfants ou ils veulent, d'écouter la musique qu'ils veulent etc... Tout ca est vrai, ce que je vous dit c'est qu'il se creuse un fossé gigantesque entre les Québécois et les immigrants parce que ce que la très grande majorité des Québécois se demande en voyant tout ca c'est : Qu'est-ce qui sont venus faire icitte crisse ? Il y a 9 provinces anglophone, 50 états américan anglos et une seule , rien qu'une seule petite province franco, quelle ostie de tabarnak d'idée qu'ils ont de venir ici s'ils veulent vivre en anglais ? Crisse :angry:

Je comprends ton point de vue, mais tu ne regardes qu'un coté de la medaille forcement j'ai envie d'aller voir derriere ce qu'il s'y passe.

Pour rassurer Eric70 je ne pense pas que Jimmy est xenophobe y a bien pire sur ce forum (le drame yc'est que certain ne s'en rendent meme pas compte).

Mais par contre c'est quoi ta solution Jimmy créé des camps d'éducation? comme en URSS?

Le Canada est une democratie les gens les quebecois ou immigrant a la finale il font comme bon leur semble. Et on ne peut pas créé 2 categorie de citoyens. si?

  • Habitués
Posté(e) (modifié)
Mais par contre c'est quoi ta solution Jimmy créé des camps d'éducation? comme en URSS?

Le Canada est une democratie les gens les quebecois ou immigrant a la finale il font comme bon leur semble. Et on ne peut pas créé 2 categorie de citoyens. si?

Il n'y a qu'une seule solution; l'indépendance.

Comme ca ce sera clair pour tout le monde, pour tout immigrant.

Mais je ne veux pas partir une discussion ici sur ce fil sur l'indépendance, ouvrons en un autre si vous voulez en discuter.

Bon puisque nous ne sommes pas indépendant, il faut examiner d'autres solutions.

Celle d'interdire le Cegep anglos aux immigrants en est une, ce qui est le sujet de ce fil.

Une autre solution est la citoyenneté Québécoise.

Pour l'obtenir un immigrant devrait satisfaire a certains critères (dont bien sur la langue)

Grâce a cette citoyenneté, l'immigrant aurait le droit de voter au Québec (provincial, minicipal, scolaire etc...)

Quoi ? Je vous entend grimper dans les rideaux, vous protestez, vous criez a l'injustice ?

C'est drôle, ce sont exactement les mêmes critères pour obtenir la citoyenneté Canadienne...et personne ne crie a l'injustice, a la xénophobie, au racisme, a dire que vous êtes des sous-citoyens.

Ben non ce n'est que lorsqu'il s'agit du Québec que tous ces gros mots la sortes.

Je vous invites a écouter Maka Kotto, immigrant , député du Parti Québécois, indépendantiste.

C'est pas long, 1m43...et ca dit tout.

Modifié par jimmy
  • Habitués
Posté(e)

Mais par contre c'est quoi ta solution Jimmy créé des camps d'éducation? comme en URSS?

Le Canada est une democratie les gens les quebecois ou immigrant a la finale il font comme bon leur semble. Et on ne peut pas créé 2 categorie de citoyens. si?

Il n'y a qu'une seule solution; l'indépendance.

Comme ca ce sera clair pour tout le monde, pour tout immigrant.

Mais je ne veux pas partir une discussion ici sur ce fil sur l'indépendance, ouvrons en un autre si vous voulez en discuter.

Bon puisque nous ne sommes pas indépendant, il faut examiner d'autres solutions.

Celle d'interdire le Cegep anglos aux immigrants en est une, ce qui est le sujet de ce fil.

Une autre solution est la citoyenneté Québécoise.

Pour l'obtenir un immigrant devrait satisfaire a certains critères (dont bien sur la langue)

Grâce a cette citoyenneté, l'immigrant aurait le droit de voter au Québec (provincial, minicipal, scolaire etc...)

Quoi ? Je vous entend grimper dans les rideaux, vous protestez, vous criez a l'injustice ?

C'est drôle, ce sont exactement les mêmes critères pour obtenir la citoyenneté Canadienne...et personne ne crie a l'injustice, a la xénophobie, au racisme, a dire que vous êtes des sous-citoyens.

Ben non ce n'est que lorsqu'il s'agit du Québec que tous ces gros mots la sortes.

Je vous invites a écouter Maka Kotto, immigrant , député du Parti Québécois, indépendantiste.

C'est pas long, 1m43...et ca dit tout.

Justement la est ton problème tu ne peux pas appliquer cette citoyenneté québecoise tant qu'il n'y aura pas d'indépendance car la il y aurai deux catégorie de citoyens...

  • Habitués
Posté(e)
Justement la est ton problème tu ne peux pas appliquer cette citoyenneté québecoise tant qu'il n'y aura pas d'indépendance car la il y aurai deux catégorie de citoyens...

Hein ? De qu'essé ?

Attend que je réfléchisse, appliquer la citoyenneté Québécoise c'est créer deux catégories de citoyens...mais appliquer la citoyenneté Canadienne (ou les droits et contraintes serait indentique a la Québécoise ) la ce n'est pas créer deux catégories de citoyens ?

Humm logique ton affaire :unsure:

T'as écouté Maka Kotto ou tu dis n'importe quoi la ? :mellow:

jimmy

  • Habitués
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Heu je ne sais pas si tu as réalisée encore cela Jimmy mais le Québec fais encore partie du Canada donc il n'y a qu'une forme de citoyenetée donc ne me parle pas de logique, je sais que dans ta tête le référendum a dis oui mais réveil toi mon vieux....

il n'y a pas de nationalité régional ou de province encore alors ne me parle pas de raconter de bêtise, donc à moins que tu es un pays je ne vois pas comment tu peux empêcher les gens qui ont la citoyenneté du PAYS en place de voter.

Modifié par tristan00
  • Habitués
Posté(e)

Heu je ne sais pas si tu as réalisée encore cela Jimmy mais le Québec fais encore partie du Canada donc il n'y a qu'une forme de citoyenetée donc ne me parle pas de logique, je sais que dans ta tête le référendum a dis oui mais réveil toi mon vieux....

il n'y a pas de nationalité régional ou de province encore alors ne me parle pas de raconter de bêtise, donc à moins que tu es un pays je ne vois pas comment tu peux empêcher les gens qui ont la citoyenneté du PAYS en place de voter.

L'Assemblée Nationale du Québec est souveraine mon beau, elle vote les lois qu'elle veut, quand elle veut et ou elle veut en autant que ces lois s'applique sur le territoire Québécois.

jimmy

  • Habitués
Posté(e) (modifié)

Tiens, comme complément d'information:

Citoyenneté interne - Les exemples scandinave, français, suisse et... canadien

Jean-François Lisée - Directeur exécutif du Centre d'études et de recherches internationales de l'Université de Montréal (CERIUM) (L'auteur favorise la création d'une citoyenneté québécoise interne depuis 2000 et a participé à l'élaboration de la récente proposition du Parti québécois en ce sens.) 23 octobre 2007 Pauline Marois a surpris, la semaine dernière, en proposant la création d'une citoyenneté québécoise interne, ajoutée à la citoyenneté canadienne, et qui conférerait des devoirs et des droits particuliers. Ceux qui n'obtiendraient pas cette citoyenneté c'est la nature de la proposition n'auraient pas ces droits.

Pour étonnante qu'elle soit, cette proposition n'est pas inédite en Occident. On trouve, en fait, des citoyennetés internes plus contraignantes que la proposition de Mme Marois en Finlande, en France, en Suisse et (roulement de tambour...) au Canada.

Finlande: les 27 000 habitants de l'archipel d'Aland, en Finlande, parlent le suédois. La Finlande accorde à cette province à l'identité et l'histoire singulière une citoyenneté interne. Pour l'obtenir, les habitants doivent avoir la citoyenneté finlandaise, avoir résidé pendant cinq ans à Aland et démontrer leur connaissance du suédois. Seuls ces citoyens peuvent se présenter ou voter aux élections locales et provinciales.

France: la France a reconnu en 1998 aux 230 000 habitants de Nouvelle-Calédonie une identité et une citoyenneté spécifique, cumulée à la citoyenneté française. Cette citoyenneté interne distingue entre la totalité des citoyens français qui peuvent voter aux élections nationales (présidentielles, législatives) et les citoyens résidant en Nouvelle Calédonie depuis plus de 20 ans, qui sont les seuls électeurs pour les élections locales et pour les consultations qui définissent le statut politique de la Nouvelle-Calédonie.

D'autres États souverains ont créé des citoyennetés internes sur la totalité de leur territoire. C'est le cas de la Suisse (on est citoyen d'abord de la municipalité, puis du canton, puis du pays) et des États-Unis. En effet, les Américains sont citoyens de leur État et du pays. Il n'y a cependant pas, dans ces cas, de différence de droit. Intéressant de noter tout de même que le concept de citoyenneté interne n'est pas anathème. Puerto Rico, également, émet depuis cette année des certificats de citoyenneté interne, de portée purement symbolique.

Chacun de ces cas est ancré dans une histoire, un contexte, une démographie et une géographie particulière. Mais chacun nous indique que des États de droit et de grande tradition démocratique n'ont pas hésité à créer une seconde citoyenneté, interne, pour respecter l'identité d'une minorité.

Et au Canada ?

Le cas le plus intéressant, et le plus lourd de sens pour le Québec, est celui du Canada. En 1999, le gouvernement libéral de Jean Chrétien a signé avec la nation Nisga'a, de Colombie-Britannique, un accord prévoyant la création d'une citoyenneté Nisga'a, cumulée à la citoyenneté canadienne. Aux termes de l'accord, seuls les citoyens Nisga'a ont la certitude d'avoir droit de vote et droit de se présenter lors de l'élection des membres du gouvernement Nisga'a.

Ce gouvernement, s'il le désire, peut accorder le droit de vote aux citoyens canadiens résidents de son territoire qui ne sont pas Nisga'a, mais il peut décider aussi de se contenter de les consulter. Les Nisga'a ne sont que 6000, mais leur gouvernement gère un espace de 2000 kilomètres carrés. La constitutionnalité de l'existence de ces deux niveaux de citoyenneté est actuellement contestée en cour, mais les gouvernements fédéral et de la Colombie-Britannique défendent sa constitutionnalité.

La proposition du Parti québécois est évidemment bien plus acceptable que celle défendue par le gouvernement fédéral en ce qui concerne les Nisga'a, car la citoyenneté québécoise s'acquerrait comme toute autre citoyenneté nationale et serait ouverte à l'immigration de toute origine. La citoyenneté Nisga'a, elle, est liée au sang.

Ce précédent fédéral canadien n'est pas la seule porte d'entrée juridique d'une citoyenneté interne québécoise qui restreindrait à ses seuls détenteurs le droit à l'éligibilité mais également, comme je le propose depuis 2000, le droit de vote. Il est vrai que la Charte fédérale des droits prévoit que tous les citoyens canadiens doivent être éligibles et avoir droit de vote aux élections législatives canadiennes et provinciales notons au passage que cela ne couvre pas les élections scolaires, municipales ou les référendums.

Mais une disposition restreignant aux seuls citoyens québécois les élections législatives québécoises, pour des raisons identitaires et de défense de la prédominance du français, pourrait être jugée constitutionnelle en vertu de l'article premier de la Charte, qui prévoit des «limites raisonnables» aux droits, dont à celui sur l'éligibilité et au droit de vote. L'exemple Nisga'a serait dans la balance. Les citoyens canadiens résidant au Québec devraient toujours, cela va de soi, voter aux élections fédérales (les listes électorales sont déjà distinctes).

Il faut savoir aussi que la Cour suprême permet déjà aux provinces d'appliquer des conditions au droit de vote: des conditions de résidence, qui varient fortement d'une province à l'autre. L'acquisition d'une citoyenneté interne serait une condition supplémentaire. Notons aussi que l'article conférant l'égalité aux personnes ne concerne pas la citoyenneté. Car il y a en effet deux catégories de résidents au Canada: ceux qui sont citoyens et le million de personnes (immigrants reçus) qui ne le sont pas, certains pour quelques années, certains pour toute leur vie. Signalons finalement que les articles portant sur les deux langues officielles canadiennes créent des obligation au gouvernement fédéral, pas à celui du Québec.

Une restriction raisonnable ?

Cela signifie-t-il qu'une Cour suprême interrogée par, disons, Brent Tyler, confirmerait la constitutionnalité d'une citoyenneté québécoise? Ce n'est pas certain. Mais il n'est pas certain non plus que l'inconstitutionnalité de la mesure coule de source.

Quel argument «raisonnable» le Québec pourrait-il invoquer pour convaincre la cour que cette nouvelle citoyenneté est nécessaire pour compléter le dispositif québécois visant à protéger la prédominance du français au Québec? L'argument est fourni par les documents de consultation sur l'immigration du gouvernement Charest, qui nous informe qu'au cours des dix dernières années, 180 000 immigrants totalement ignorants du français se sont établis au Québec. Avec l'augmentation prévue du nombre d'immigrants, et selon les prévisions officielles, au cours des dix prochaines années, ce seront 210 000 immigrants qui se présenteront au Québec sans connaissance du français. La nécessité de mieux soutenir l'apprentissage du français de ces centaines de milliers de futurs Québécois, couplée à l'envoi d'un signal fort, celui de l'acquisition d'une citoyenneté offrant des droits, dont le droit d'éligibilité et, selon moi, le droit de vote, est l'étape à laquelle la défense de la prédominance du français est maintenant arrivée.

La proposition de citoyenneté embrasse bien sûr d'autres impératifs. Les nouveaux citoyens feraient voeu de loyauté à des valeurs communes, démocratiques et québécoises. Elle répond aussi à la nécessité d'offrir une réponse forte aux inquiétudes identitaires qui troublent le Québec.

Mais les expériences de pays étrangers dont l'attachement aux valeurs démocratiques n'est pas en doute, l'avancée canadienne en faveur des Nisga'a, la singularité de la situation québécoise font en sorte que la proposition d'une citoyenneté québécoise, donc d'un renforcement durable de l'identité québécoise, est certes politiquement audacieuse, mais elle est socialement souhaitable et juridiquement crédible.

http://www.ledevoir....sse-et-canadien

Modifié par jimmy
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Pour rassurer Eric70 je ne pense pas que Jimmy est xenophobe y a bien pire sur ce forum (le drame yc'est que certain ne s'en rendent meme pas compte).

Hey, salut mon beau! En passant, moi, c'est Michel :B)

  • Habitués
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Écoutez, je serais nouvel arrivant à Montréal, je regarderais les quartiers où ce serait mon rêve de vivre sur cet île. Où finirais-je par jeter mon dévolu ? Comparer deux minutes l'Est et l'Ouest sérieux ! Plus vite j'aurais l'occasion de passer du bord qui me plait le plus, le mieux ce serait non ? D'autant plus qu'il semblerait que la plupart des miens ont déjà fait ce choix tout à fait logique. Même que je connais certains de l'autre bord, les plus cultivés souvent, qui ont finit par faire comme moi.

...

Et en tant que Québécois, je ne peux pas laisser passer ça.

C'est sur que de forcer le Cégep en français ne règlera pas tout. Mais trouver moi de meilleures idée pour que plus finissent par être "de notre bord". ...

J'espère au moins que tu te rends compte de la contradiction de ton propos?

D'ailleurs, trois Québécois sur ce fil ont dit qu'ils souhaiteraient que leurs enfants maîtrisent l'anglais. Pourquoi nous, on ne souhaiterait pas la même chose à nos enfants?

  • Habitués
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Pour rassurer Eric70 je ne pense pas que Jimmy est xenophobe y a bien pire sur ce forum (le drame yc'est que certain ne s'en rendent meme pas compte).

Hey, salut mon beau! En passant, moi, c'est Michel :B)

En écrivant ca je ne pensais pas à toi... moi c'est tartan :)

  • Habitués
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Si vous avez une meilleure idée dites-le, mais en attendant si c'est tout ce que nous pouvons faire pour amiliorer notre situation je ne vois pas pourquoi on s'en priverait !

De meilleures idées?

1) Faire en sorte qu'à 17-18 ans, les jeunes maîtrisent la langue française. Dans la plupart des pays du monde, l'enseignement postsecondaire vise à préparer à un métier, non pas à donner une éducation de base.

2) Créer un seul niveau collégial (proposition de grizzli dès le début du fil, ce que propose aussi Julius Grey).

3) Accorder aux cégeps des subventions en fonction de la langue officielle qui, aux dernières nouvelles, est le français. Si un cégep anglo reçoit un individu de langue maternelle française, il reçoit 1/3 de ce qu'il recevrait si l'étudiant était anglo. Les parents payent le reste. Si le cégep franco offre un programme entièrement en français aux anglos, il reçoit trois fois plus d'argent. Si un cégep anglo offre un programme dont 2/3 des cours sont en français, il reçoit plus d'argent. Et ainsi de suite.

4) Régionaliser l'immigration. Le ciel est tout aussi bleu à CDN, à Saint-Georges et sur la Côte nord. Il n'y a aucune raison qui fait que Montréal accueille 80% des immigrants.

5) Arrêter de faire de l'anglais une sorte de bonhomme sept-heures qui va bouffer la culture française en Amérique.

  • Habitués
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Heu je ne sais pas si tu as réalisée encore cela Jimmy mais le Québec fais encore partie du Canada donc il n'y a qu'une forme de citoyenetée donc ne me parle pas de logique, je sais que dans ta tête le référendum a dis oui mais réveil toi mon vieux....

il n'y a pas de nationalité régional ou de province encore alors ne me parle pas de raconter de bêtise, donc à moins que tu es un pays je ne vois pas comment tu peux empêcher les gens qui ont la citoyenneté du PAYS en place de voter.

L'Assemblée Nationale du Québec est souveraine mon beau, elle vote les lois qu'elle veut, quand elle veut et ou elle veut en autant que ces lois s'applique sur le territoire Québécois.

jimmy

Et oui mais pour cela il faut quand même des gens qui votent pour ceux qui le propose et tu te surprend qu'il y a 97% contre vous.

Et quand a tes exemples suivants les états unis sont très proche de lidée que je me fais pas de différence de droit entre citoyen états et pays.

Quand au Nisga'a, je ne pense pas qu'ils font de la pub pour attirer autant d'immigrant qu'au Québec.

Même si personnellement je trouve le concept assez farfelue mais cette fois cela ne concerne que moi.

Quand a la nouvelle Calédonie tu as en effet trouver un exemple démocratique ou il y a des règles très spécifique sur une autonomie de vote. Mais la encore l'immigration n'est pas légion, je ne pense pas que cela soit applicable au Québec mais la encore c'est mon avis.

Je trouve les solutions d'Angela bien plus pertinents.

  • Habitués
Posté(e)

Écoutez, je serais nouvel arrivant à Montréal, je regarderais les quartiers où ce serait mon rêve de vivre sur cet île. Où finirais-je par jeter mon dévolu ? Comparer deux minutes l'Est et l'Ouest sérieux ! Plus vite j'aurais l'occasion de passer du bord qui me plait le plus, le mieux ce serait non ? D'autant plus qu'il semblerait que la plupart des miens ont déjà fait ce choix tout à fait logique. Même que je connais certains de l'autre bord, les plus cultivés souvent, qui ont finit par faire comme moi.

...

Et en tant que Québécois, je ne peux pas laisser passer ça.

C'est sur que de forcer le Cégep en français ne règlera pas tout. Mais trouver moi de meilleures idée pour que plus finissent par être "de notre bord". ...

J'espère au moins que tu te rends compte de la contradiction de ton propos?

D'ailleurs, trois Québécois sur ce fil ont dit qu'ils souhaiteraient que leurs enfants maîtrisent l'anglais. Pourquoi nous, on ne souhaiterait pas la même chose à nos enfants?

Je m'en rend totalement compte oui. Je n'ai pas tenté de modifié ma perception des choses pour que ça cadre de façon cohérente en fonction d'une idée qui irait forcément dans mon sens. La vie ne vas jamais que dans un sens de toute façon.

L'immigrant, tout comme n'importe qui veut la vie qui lui semblera la meilleure et c'est à fait louable. Ce n'est pas parce qu'on comprend ses motivations personnelles que l'on doit laisser faire si cela va contre la survit de notre culture.

Je sais que j'ai parlé de Québécois qui sont passé de l'autre bord. Je voulais désigner par là ceux qui ne veulent même plus se parler en français entre eux puisque ça leurs semble la langue des perdants. Je suis au courant que ce n'est pas tous ceux qui ont fait leur cégep en anglais qui deviennent ainsi. Mais oui, la menace touche aussi les "de souche"

Moi-même, je voudrais que mes enfants parlent mieux anglais que moi. Je serais pour augmenter de beaucoup le niveau lors de toute la scolarité, afin que tous soit fonctionnel dans cette langue. Après ça, la nécessité de passer par l'école strictement anglaise pour se débrouiller serait moindre. Ça n'empêche pas que je serais quand même pour la loi discuté dans cette discution.

  • Habitués
Posté(e)

Si vous avez une meilleure idée dites-le, mais en attendant si c'est tout ce que nous pouvons faire pour amiliorer notre situation je ne vois pas pourquoi on s'en priverait !

De meilleures idées?

1) Faire en sorte qu'à 17-18 ans, les jeunes maîtrisent la langue française. Dans la plupart des pays du monde, l'enseignement postsecondaire vise à préparer à un métier, non pas à donner une éducation de base.

Bienvenue en Amérique Angela !!! Oui il y a un problème particulièrement au Québec, mais ce n'est pas une idée, c'est un constat. Le problème c'est que dit comme tu le fais ce n'est pas constructif, c'est perçut comme du chialage.

2) Créer un seul niveau collégial (proposition de grizzli dès le début du fil, ce que propose aussi Julius Grey).

Je ne suis pas convaincu, mais je veux bien qu'on essaie de me convaincre.

3) Accorder aux cégeps des subventions en fonction de la langue officielle qui, aux dernières nouvelles, est le français. Si un cégep anglo reçoit un individu de langue maternelle française, il reçoit 1/3 de ce qu'il recevrait si l'étudiant était anglo. Les parents payent le reste. Si le cégep franco offre un programme entièrement en français aux anglos, il reçoit trois fois plus d'argent. Si un cégep anglo offre un programme dont 2/3 des cours sont en français, il reçoit plus d'argent. Et ainsi de suite.

J'aime un peu compliqué, mais j'aime bien. Cependant si la loi 101 s'applique au CEGEP, mais que l'on permet à tout le monde de s'inscrire au CEGEP qu'il veut à la condition que les parents paient pour un CEGEP anglophone. Il n'y a presque pas de différence avec ta proposition.

4) Régionaliser l'immigration. Le ciel est tout aussi bleu à CDN, à Saint-Georges et sur la Côte nord. Il n'y a aucune raison qui fait que Montréal accueille 80% des immigrants.

Fantastique... Ton plan c'est quoi ?

5) Arrêter de faire de l'anglais une sorte de bonhomme sept-heures qui va bouffer la culture française en Amérique.

Tu n'es pas obligé d'écouter ceux qui sont négatifs, cependant il faut être réaliste encore aujourd'hui 40% des Allophones adoptent la langue anglaise comme langue d'usage au Québec. C'est un problème pour la survit de la langue française, il va falloir que l'on trouve des solutions !!!

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Bonjour à tous et à toutes,

Je me permets une petite immixtion dans cette discussion.

Dire que si le français recule à Montréal, c'est de la faute des immigrants, c'est une conclusion un peu hâtive et je dirais même de mauvaise foi. Combien d'immigrants francophones (pour la plupart des immigrants économiques) débarquent au Québec chaque année en quête d'un mieux-être? Des milliers me répondrez-vous.

Par ailleurs, la plupart des offres d'emploi pour des postes qualifiés exigent un parfait bilinguisme qu'ils ne possèdent pas toujours hélas. Aussi sont-ils confinés à exercer des "petits boulots" dits jobs alimentaires sous-qualifiés pour pouvoir subvenir à leurs besoins essentiels, en attendant sans doute que la chance leur sourit un jour.

Il n'est un secret pour personne que dans bien des entreprises à Montréal (région où s'installent plus de la moitié des immigrants), la langue de travail ne soit pas le français, mais l'anglais. cette dernière est aussi la langue des affaires, de la promotion et de la réussite sociale n'en déplaisent à certains. Cet état de choses tient pour l'essentiel à des raisons économiques (les USA étant le plus important partenaire du Canada et donc par ricochets du Québec).

Selon l'observation que j'ai faite (je précise que je ne m'appuie sur aucune étude scientifique), tant que la langue de travail à Montréal ne sera pas le français, ce dernier sera toujours en perte de vitesse face à l'anglais et j'ajouterais même qu'il va continuer ainsi à s'étioler au file des années. Pour ma part, toutes les mesures comme les Cégep en français, ne serviront strictement à rien pour endiguer le phénomène. Je persiste donc à croire qu'il vaut mieux être unilingue anglophone et baragouiner quelques mots de français pour trouver un emploi qualifié à Montréal, plutôt qu'être unilingue francophone avec quelques notions d'anglais.

Aussi, les immigrants suivent-ils cette tendance, guider par leurs intérêts (la réussite sociale, le mieux-être...) et je dirais un certains pragmatisme. Pour combien de temps encore, allez-vous les blâmer pour cela? Qu'auriez-vous fait à leur place? Je vous suggère fortement de commencer à imposer votre langue dans toutes les sphères de la vie en société (le quotidien, le travail...), avant de jeter l'anathème sur les immigrants.

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