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Pourquoi vouloir protéger le français au Québec si il est aussi mal mené par les Québécois eux-même ? unknw.gif

Je suis d'accord; je pense effectivement que si l'on veut protéger notre langue avant qu'elle ne se créolise, il faut d'abord et avant tout la respecter et bien la parler. C'est la moindre des choses.

Que voilà un jugement hautement moralisateur! blink.gif

La réalité historique est totalement à l'inverse: C'est parce qu'il y a des lois linguistiques pour protéger et promouvoir le français que la qualité s'en trouve meilleure, que les formulations les plus stigmatisées ont pris du recul, que se développe et se généralise un usage plus soutenu, etc.

Le français québécois était déjà largement "créolisé" pour reprendre ton expression qui fait bien joli sans être pour autant très juste. Il était moins une depuis longtemps...

En dépit de notre accent qui restera toujours, le qualité générale du français d'aujourd'hui au Québec est bien supérieure à celle d'il y a cinquante ans. L'avancée se poursuit inexorablement et nous nous rapprochons toujours un peu plus de la norme standardisée du français international.

La maîtrise langagière ne se réalise pas d'un simple coup de baguette magique. Au niveau sociétal, ce sont des changements qui s'effectuent sur plusieurs générations.

Et pour finir, je n'oserais jamais dire à mes voisins , ici à la campagne, ceux à l'accent si particulier, aux expressions colorées, aux discours émaillés d'anglicismes que ce serait la moindre des choses qu'ils respectent davantage la langue française.... Franchement, quel snobisme et quelle incompréhension de leurs histoires de vie. wacko.gif

Continuons de la protéger et elle sera de moins en moins malmenée.

Modifié par kobico
  • Habitués
Posté(e)

Plutôt révélateur de constater qu'il ne reprend pas son ami lorsque ce dernier déclare que le Québec est un trou en Amérique du Nord ou qu'il emploie l'expression "dialecte québécois" ou pire encore, le terme très péjoratif de "patois".

Quand j'avais désigné le dialecte québécois par le terme patois, il ne s'agissait pas d'un terme péjoratif mais c'est plutôt un terme réaliste.

Je m'explique:

En France, patois désigne les dialectes parlées dans les compagnes. Le dialecte québécois provient des anciens dialectes parlés au 18 eme siècle en Normandie d'où viennent les ancêtres des québécois.Ces dialectes ont quasi disparu de nos jours mais préservés au Québec vu l'isolement géographique, mais en se mélangeant avec l'anglais.

J'ai écouté une fois un extrait audio qui date des années 30 d'une pièce de théâtre en patois normand qui était encore parlé en France au début du 20 eme siècle et ca ressemble étrangement au Québécois.

  • Habitués
Posté(e)

Si l'immigration n'est pas la volonté des peuples occidentaux et que chacun doit rester chez choix j'aimerai bien savoir ce que ces peuples pensent de la modialisation et de la globalisation vous savez ces choses que les gouvernements occidentaux ont creé sans encore demander l'avis du peuple.

Y'aurait-il une relation de cause à effet entre l'immigration et la globalisation?

Quand au relativisme culturel occidental au profit de sous cultures c'est amusant comme argument mais tout aussi ridicule que les arguments sur l'envahissment de l'occident!!!

  • Habitués
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Quand j'avais désigné le dialecte québécois par le terme patois, il ne s'agissait pas d'un terme péjoratif mais c'est plutôt un terme réaliste.

Je n'appelle même pas ça du patois. C'est du français mal maîtrisé, et c'est pour ça qu'il ne faut pas parler de langue québécoise. En parlant de langue québécoise, et donc en créant une nouvelle langue avec ses propres régles, on rend légitime certaines fautes de français et anglicismes. On ne peut pas défendre le français au Québec si on accepte un français influencé et déformé par la langue anglaise. Au Québec, on parle français, c'est tout et il faut s'y tenir.

  • Habitués
Posté(e) (modifié)

Plutôt révélateur de constater qu'il ne reprend pas son ami lorsque ce dernier déclare que le Québec est un trou en Amérique du Nord ou qu'il emploie l'expression "dialecte québécois" ou pire encore, le terme très péjoratif de "patois".

Quand j'avais désigné le dialecte québécois par le terme patois, il ne s'agissait pas d'un terme péjoratif mais c'est plutôt un terme réaliste.

Je m'explique:

En France, patois désigne les dialectes parlées dans les compagnes. Le dialecte québécois provient des anciens dialectes parlés au 18 eme siècle en Normandie d'où viennent les ancêtres des québécois.Ces dialectes ont quasi disparu de nos jours mais préservés au Québec vu l'isolement géographique, mais en se mélangeant avec l'anglais.

J'ai écouté une fois un extrait audio qui date des années 30 d'une pièce de théâtre en patois normand qui était encore parlé en France au début du 20 eme siècle et ca ressemble étrangement au Québécois.

Le terme "patois" en est un essentiellement péjoratif , autant en France qu'au Québec.

On désigne péjorativement par patois les langues minoritaires en Belgique, en France, en Italie et en Suisse. Dans certaines régions du Canada, le même phénomène existe, mais le mot patois est rarement utilisé.

Ce sont généralement des parlers romans, relevant de la langue d'oïl, de la langue d'oc, du francoprovençal ou encore des parlers gallo-italiques. Plus rarement, on a utilisé le mot patois pour les langues bretonne, catalane, dans le but de les dévaloriser uniquement et sans que les locuteurs de ces langues n'adoptent généralement ce terme.[citation nécessaire]//

Un terme diversement accepté en linguistique

En linguistique (et notamment en sociolinguistique), le terme "patois" n'est pas usité par les linguistes qui préfèrent user d'appellations plus précises, car le terme "patois" a pris en France, au fil des siècles, une connotation péjorative (mais non systématique) dans le cadre d'une hiérarchie entre d'une part les langues (sous-entendu dignes d'être nommées ainsi) et d'autre part les "parlers locaux et limités" ne pouvant recevoir la noble appellation de "langue". Les linguistes préfèrent parler de "langues" et de leurs variétés locales qui sont les "dialectes", les "sous-dialectes" et, à très petite échelle, les "parlers", et d'une manière générale d'idiomes. Néanmoins, il existe des linguistes, souvent spécialisés de dialectologie, qui utilisent le terme "patois" pour désigner un parler local. Ainsi Henriette Walter ne condamne-t-elle pas l'utilisation du terme[1] :

« Le terme de patois en est arrivé progressivement à évoquer dans l'esprit des gens l'idée trop souvent répétée d'un langage rudimentaire []. Nous voilà loin de la définition des linguistes, pour qui un patois (roman) est au départ l'une des formes prises par le latin parlé dans une région donnée, sans y attacher le moindre jugement de valeur :
un patois, c'est une langue
. »

La linguiste précise dans quelles conditions sont nés les patois romans[1] :

« Le latin parlé en Gaule [] s'est diversifié au cours des siècles en parlers différents. [] Lorsque cette diversification a été telle que le parler d'un village ne s'est plus confondu avec celui du village voisin, les linguistes parlent plus précisément de
patois
. Mais, à leurs yeux, il n'y a aucune hiérarchie de valeur à établir entre langue, dialecte et patois. »

Le mot patois a d'ailleurs été emprunté par d'autres langues (exemple en anglais) pour désigner une forme locale de langue mais sans la conception dépréciative que comporte socialement le terme en France.

Dans sa 9ème édition, le Dictionnaire de l'Académie française donne une nouvelle définition qui diffère de celle de l'édition précédente : 8ème édition[2] : Variété d'un dialecte, idiome propre à une localité rurale ou à un groupe de localités rurales. 9e édition[3] : Variété d'un dialecte qui n'est parlée que dans une contrée de faible étendue, le plus souvent rurale.

Le mot patois ne peut donc s'appliquer aux langues régionales de France, qui ne sont pas des variétés de dialecte, et qui sont parlées dans des régions parfois très vastes comme l'Occitanie ou la Bretagne.

La relation entre français et patois

En France, le terme "patois" est dévalorisant : bien que souvent utilisé par les locuteurs des langues régionales eux-mêmes, le terme résulte en France d'une lente aliénation culturelle par laquelle les autorités voulurent faire croire aux Français parlant une langue autre que le français que leur langue n'en était pas une, qu'elle n'était qu'une déformation locale de la langue française. Ainsi en 1762 le dictionnaire de l'Académie française le définit ainsi ; « Langage rustique, grossier, comme est celui d'un paysan, ou du bas peuple ». Cette présentation est depuis plusieurs décennies dénoncée par la plupart des linguistes et des romanistes. Plusieurs observateurs et chercheurs estiment en effet que la désignation d'un parler en tant que "patois" relève d'une forme de discrimination (selon le facteur langue) ou de "linguicisme" (cf. liens externes), et non d'une analyse linguistique. Comme l'écrit Henriette Walter[1] :

« Il faut donc bien comprendre que non seulement les patois ne sont pas du français déformé, mais que
le français n'est qu'un patois qui a réussi
. »

Utilisé dans la vie politique et l'éducation pour dévaloriser toutes les langues locales, surtout (mais pas seulement) celles proches du français, ce mot a été un des facteurs qui ont permis au français de devenir la langue de référence sur le territoire de la république[4].

Du fait de sa connotation dévalorisante, le terme est aujourd'hui peu employé, et l'on trouve plus couramment les termes de "langue régionale" (seulement en France), de "langue minoritaire", de "langue minorisée" ou, encore mieux, de "langue subordonnée".

Le lien ICI

Je ne crois pas avoir besoin d'épiloguer longuement sur le sujet...innocent.gif

La deuxième partie de ton commentaire est également fausse. À ce propos, la lettre adressée par un linguiste et historien du québécois, Monsieur Jacques Leclerc, dénonçant l'affirmation que la Nouvelle-France fut essentiellement peuplée par des Normands:

J'ai consulté votre page sur le normand. Vous avez bien fait de rédiger cette page sur cette langue.

Toutefois, l'un de vos correspondants, Guillaume Normand, vous a écrit ce qui suit:

« La raison en est simple : la Nouvelle-France fut peuplée essentiellement de Normands. »

Je suis linguistique et historien de la langue, et je suis québécois et mon premier ancêtre était normand (Dieppe). Cette affirmation de G.N. ne correspond pas à la réalité. Dire que la Nouvelle-France fut peuplée «essentiellement de Normands» signifierait «avant tout» ou «principalement», c'est-à-dire peut-être 80 % ou encore davantage. Ce n'est pas le cas!

En effet, de 1608 à 1700, il est venu 4894 émigrants français au Canada (qui faisait partie de la Nouvelle-France au même titre que Terre-Neuve et l'Acadie et, plus tard, la Louisiane). De ce nombre, 958 venaient de la Normandie, ce qui correspond à 19,6 %, d'après les statistiques de l'historien Stanislas A. Lortie, qui portent sur tout le XVIIe siècle. Je n'ai rien contre les Normands, au contraire, mais 19,6 % n'a rien à voir avec un terme comme «essentiellement». Il faudrait dire plutôt «en partie».

Par ailleurs, en 1966, le Programme de recherche en démographie historique (PRDH) de l'Université de Montréal s'est donné comme mandat de reconstituer exhaustivement la population du «Québec ancien», depuis le début de la colonisation française au XVIIe siècle. Couvrant l'ensemble des XVIIe et XVIIIe siècles, la base de données du PRDH contient ainsi «l'histoire nominative» des ancêtres québécois de tous les Canadiens français. La base de données porte sur 8527 immigrants fondateurs couvrant la période du Régime français. Les résultats révèlent que les Normands constituaient 14,5 % des émigrants, soit 1111 sur un total de 8527.

Cela signifie que la majorité des émigrants avaient pour origine principale des régions côtières et des villes portuaires davantage tournées vers l'extérieur, ainsi que de la grande région parisienne. Ces régions comptaient naturellement de nombreux marins et de pêcheurs. Les villes françaises ont engendré cinq fois plus d'émigrants que les campagnes.

Il faut surtout remarquer que les Français qui ont émigré au Canada venaient de PLUSIEURS PROVINCES DE FRANCE (35 provinces au total), surtout, il est vrai, de la Normandie (14,5 %), de l'île-de-France (14,3 %), du Poitou (9,8 %), de l'Aunis (8,9 %), de la Bretagne (6 %), de la Saintonge (5,3 %), de la Guyenne (4,4 %), etc. Comme on peut le constater, aucune des provinces françaises n'a prédominé. Cela signifie aussi que le parler d'aucune ne s'est imposé, si ce n'est que certaines influences des parlers populaires de la Normandie, de Paris ainsi que du Poitou et de la Saintonge ont certainement laissé des traces. Cependant, aucun de ces parlers français régionaux n'a exercé une préséance sur les autres. On ne peut pas affirmer que le parler des Québécois est «essentiellement d'origine normande», ce qui est contraire à la réalité historique. Cependant, on peut affirmer que près de 80 % des Français arrivés au Canada provenaient des provinces du nord et de l'ouest de la France, une zone où l'on faisait usage des langues d'oïl.

Tout ce que nous pouvons dire de cette époque de la «Nouvelle-France», c'est que la langue française s'est imposée aussitôt dans la colonie canadienne. Et ce français ressemblait grandement à celui qui était parlé en France, sans nécessairement être celui de la région parisienne, ni aucune autre région en particulier. C'était essentiellement un français populaire et oral, très éloigné du français standard de l'époque, celui de la Cour! Déjà à la fin du Régime français, le vocabulaire commençait à diverger au point où certains voyageurs français pouvaient lui trouver une couleur «provinciale», sans pouvoir déceler une seule province. En somme, le français du Canada se comparait à celui parlé en France, même s'il était influencé par divers français régionaux populaires de France.

Le lien ICI

smile.gif

Modifié par kobico
  • Habitués
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Quand j'avais désigné le dialecte québécois par le terme patois, il ne s'agissait pas d'un terme péjoratif mais c'est plutôt un terme réaliste.

Je n'appelle même pas ça du patois. C'est du français mal maîtrisé, et c'est pour ça qu'il ne faut pas parler de langue québécoise. En parlant de langue québécoise, et donc en créant une nouvelle langue avec ses propres régles, on rend légitime certaines fautes de français et anglicismes. On ne peut pas défendre le français au Québec si on accepte un français influencé et déformé par la langue anglaise. Au Québec, on parle français, c'est tout et il faut s'y tenir.

Rien de plus faux....innocent.gif La norme du français standard au Québec n'est en rien une plébiscisation des usages incorrects et et des anglicismes. Il suffit de consulter le site de L'office de la langue française du Québec pour prendre la mesure du traval réalisé quant au bon usage et à la lutte contre l'emploi des anglicismes de toute nature.

Vraiment, sur ce coup, tu parles à travers ton chapeau!wacko.gif

  • Habitués
Posté(e)

Si l'immigration n'est pas la volonté des peuples occidentaux et que chacun doit rester chez choix j'aimerai bien savoir ce que ces peuples pensent de la modialisation et de la globalisation vous savez ces choses que les gouvernements occidentaux ont creé sans encore demander l'avis du peuple.

Y'aurait-il une relation de cause à effet entre l'immigration et la globalisation?

Quand au relativisme culturel occidental au profit de sous cultures c'est amusant comme argument mais tout aussi ridicule que les arguments sur l'envahissment de l'occident!!!

Bonjour Alphagamma,

Je trouve ton interrogation très pertinente. Pour l'instant, je ne saurais la commenter bien que j'ai le sentiment qu'il y a effectivement un lien.

  • Habitués
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Le terme "patois" en est un essentiellement péjoratif , autant en France qu'au Québec.

C'est souvent utilisé en France sans connotation péjorative.

Rien de plus faux....innocent.gif La norme du français standard au Québec n'est en rien une plébiscisation des usages incorrects et et des anglicismes. Il suffit de consulter le site de L'office de la langue française du Québec pour prendre la mesure du traval réalisé quant au bon usage et à la lutte contre l'emploi des anglicismes de toute nature.

Vraiment, sur ce coup, tu parles à travers ton chapeau!wacko.gif

D'ailleurs, ça s'appelle "l'Office québécois de la langue française" et non "l'Office québécois de la langue québécoise" :rolleyes: Et c'est une très bonne chose que ça existe. Je répéte encore ce qui te fais monter sur tes grands chevaux : Le québécois n'est pas une langue ^_^

Modifié par Jumanji
  • Habitués
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Le site de l'Office québécois de la langue française est très bien fait http://www.oqlf.gouv.qc.ca/ . D'ailleurs :

Formes à éviter : Canceller un appel

Formes à retenir : Annuler un appel

Formes à éviter : Céduler une réunion

Formes à retenir : Prévoir, fixer une réunion

Pour ceux qui disent que le québécois français se caractérise par ses anglicismes (suivez mon regard :innocent::lol: ), je dis non. Apprenez à parler français !

Modifié par Jumanji
  • Habitués
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Le terme "patois" en est un essentiellement péjoratif , autant en France qu'au Québec.

C'est souvent utilisé en France sans connotation péjorative.

Rien de plus faux....innocent.gif La norme du français standard au Québec n'est en rien une plébiscisation des usages incorrects et et des anglicismes. Il suffit de consulter le site de L'office de la langue française du Québec pour prendre la mesure du traval réalisé quant au bon usage et à la lutte contre l'emploi des anglicismes de toute nature.

Vraiment, sur ce coup, tu parles à travers ton chapeau!wacko.gif

D'ailleurs, ça s'appelle "l'Office québécois de la langue française" et non "l'Office québécois de la langue québécoise" rolleyes.gif Et c'est une très bonne chose que ça existe. Je répéte encore ce qui te fais monter sur tes grands chevaux : Le québécois n'est pas une langue happy.gif

Repeat after me: "Je n'ai jamais affirmé que le québécois est une langue à part entière". good.gif

À défaut de pouvoir argumenter intelligemment, tu cherches à discréditer le messager. Pitoyable...sleep.gif

  • Habitués
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Si l'immigration n'est pas la volonté des peuples occidentaux et que chacun doit rester chez choix j'aimerai bien savoir ce que ces peuples pensent de la modialisation et de la globalisation vous savez ces choses que les gouvernements occidentaux ont creé sans encore demander l'avis du peuple.

Y'aurait-il une relation de cause à effet entre l'immigration et la globalisation?

Quand au relativisme culturel occidental au profit de sous cultures c'est amusant comme argument mais tout aussi ridicule que les arguments sur l'envahissment de l'occident!!!

Bonjour Alphagamma,

Je trouve ton interrogation très pertinente. Pour l'instant, je ne saurais la commenter bien que j'ai le sentiment qu'il y a effectivement un lien.

Bonjour kobico

Moi je suis convaincu jusqu'à preuve du contraire qu'il y a bien une relation qui ne serait pas étrangère à ceux qui soutiennent la theorie d'un nouvel ordre mondial.

Pendant ce temps on nous (immigrants et peuples endogenes) jette un os à ronger entre pro ou contre le soidisant multiculturalisme ou relativisme culturel, pro ou contre............!!!

Demandez un avis au peuple j'espere que c'est une blague, mais bon on peut toujours rêver!

Modifié par alphagamma
  • Habitués
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Pour ceux qui disent que le québécois français se caractérise par ses anglicismes (suivez mon regard innocent.giflaugh.gif ), je dis non. Apprenez à parler français !

Ben oui, c'est malheureusement un constat fréquent . Le reconnaitre ne signifie pas qu'il faille avaliser cet état de fait.

Je dis, apprends donc à lire correctement!laugh.gif

  • Habitués
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Repeat after me: "Je n'ai jamais affirmé que le québécois est une langue à part entière". good.gif

À défaut de pouvoir argumenter intelligemment, tu cherches à discréditer le messager. Pitoyable...sleep.gif

Tu m'es tombé dessus parce que je disais que la langue au Québec est le français et non le Québecois :rolleyes: Tu t'en prends aussi à immigrant_1978 et à Ensaimada. Bref... on va dire que tu as raison si ça te fait plaisir :rolleyes:

  • Habitués
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Si l'immigration n'est pas la volonté des peuples occidentaux et que chacun doit rester chez choix j'aimerai bien savoir ce que ces peuples pensent de la modialisation et de la globalisation vous savez ces choses que les gouvernements occidentaux ont creé sans encore demander l'avis du peuple.

Y'aurait-il une relation de cause à effet entre l'immigration et la globalisation?

Quand au relativisme culturel occidental au profit de sous cultures c'est amusant comme argument mais tout aussi ridicule que les arguments sur l'envahissment de l'occident!!!

Bonjour Alphagamma,

Je trouve ton interrogation très pertinente. Pour l'instant, je ne saurais la commenter bien que j'ai le sentiment qu'il y a effectivement un lien.

Bonjour kobico

Moi je suis convaincu jusqu'à preuve du contraire qu'il y a bien une relation qui ne serait pas étrangère à ceux qui soutiennent la theorie d'un nouvel ordre mondial.

Pendant ce temps on nous (immigrants et peuples endogenes) jette un os à ronger entre pro ou contre le soidisant multiculturalisme ou relativisme culturel, pro ou contre............!!!

Demandez un avis au peuple j'espere que c'est une blague, mais bon on peut toujours rêver!

Je crois aussi que ce lien existe.

  • Habitués
Posté(e)

Repeat after me: "Je n'ai jamais affirmé que le québécois est une langue à part entière". good.gif

À défaut de pouvoir argumenter intelligemment, tu cherches à discréditer le messager. Pitoyable...sleep.gif

Tu m'es tombé dessus parce que je disais que la langue au Québec est le français et non le Québecois rolleyes.gif Tu t'en prends aussi à immigrant_1978 et à Ensaimada. Bref... on va dire que tu as raison si ça te fait plaisir rolleyes.gif

Tu n'avais pas bien compris mon point de vue. Par contre, je te lève mon chapeau de le reconnaitre même si c'est un peu à contre-coeur.

hi.gif

  • Habitués
Posté(e)

Plutôt révélateur de constater qu'il ne reprend pas son ami lorsque ce dernier déclare que le Québec est un trou en Amérique du Nord ou qu'il emploie l'expression "dialecte québécois" ou pire encore, le terme très péjoratif de "patois".

Quand j'avais désigné le dialecte québécois par le terme patois, il ne s'agissait pas d'un terme péjoratif mais c'est plutôt un terme réaliste.

Je m'explique:

En France, patois désigne les dialectes parlées dans les compagnes. Le dialecte québécois provient des anciens dialectes parlés au 18 eme siècle en Normandie d'où viennent les ancêtres des québécois.Ces dialectes ont quasi disparu de nos jours mais préservés au Québec vu l'isolement géographique, mais en se mélangeant avec l'anglais.

J'ai écouté une fois un extrait audio qui date des années 30 d'une pièce de théâtre en patois normand qui était encore parlé en France au début du 20 eme siècle et ca ressemble étrangement au Québécois.

Avec ce raisonnement on peut dire de meme du tunisien, c'est un patois de l'arabe. Une question: comment tu définies le tunisien, une langue, un dialecte, un patois ou meme une pataouete?

Posté(e)

Pourquoi vouloir protéger le français au Québec si il est aussi mal mené par les Québécois eux-même ? unknw.gif

Je suis d'accord; je pense effectivement que si l'on veut protéger notre langue avant qu'elle ne se créolise, il faut d'abord et avant tout la respecter et bien la parler. C'est la moindre des choses.

Que voilà un jugement hautement moralisateur! blink.gif

La réalité historique est totalement à l'inverse: C'est parce qu'il y a des lois linguistiques pour protéger et promouvoir le français que la qualité s'en trouve meilleure, que les formulations les plus stigmatisées ont pris du recul, que se développe et se généralise un usage plus soutenu, etc.

Le français québécois était déjà largement "créolisé" pour reprendre ton expression qui fait bien joli sans être pour autant très juste. Il était moins une depuis longtemps...

En dépit de notre accent qui restera toujours, le qualité générale du français d'aujourd'hui au Québec est bien supérieure à celle d'il y a cinquante ans. L'avancée se poursuit inexorablement et nous nous rapprochons toujours un peu plus de la norme standardisée du français international.

La maîtrise langagière ne se réalise pas d'un simple coup de baguette magique. Au niveau sociétal, ce sont des changements qui s'effectuent sur plusieurs générations.

Et pour finir, je n'oserais jamais dire à mes voisins , ici à la campagne, ceux à l'accent si particulier, aux expressions colorées, aux discours émaillés d'anglicismes que ce serait la moindre des choses qu'ils respectent davantage la langue française.... Franchement, quel snobisme et quelle incompréhension de leurs histoires de vie. wacko.gif

Continuons de la protéger et elle sera de moins en moins malmenée.

Oui, continuons de la protéger; c'est essentiel pour notre survie en tant que Québécois. Est-ce qu'elle sera moins malmenée pour autant ... il faudrait déjà que cela commence dans les écoles, auprès des jeunes. Je travaille à côté d'une polyvalente de près de 1600 élèves. Lorsque je fais ma petite marche de santé et qu'ils sont dehors au printemps ou à l'automne, dans 70% des cas, j'ai un mal fou à comprendre ce qu'ils racontent. D'accord, c'est un langage de jeunes, me direz-vous ... mais j'espère qu'ils ne mettront pas 50 ans à la maîtriser, car le marché du travail les attend et ils devront être capable de bien s'exprimer dans une entrevue.

Étant en RH, je peux vous dire que j'en vois de toutes les couleurs autant dans les CV que dans les tests de français. Il va falloir travailler fort ! On a du pain sur la planche. wink.gif

  • Habitués
Posté(e) (modifié)

Je travaille à côté d'une polyvalente de près de 1600 élèves. Lorsque je fais ma petite marche de santé et qu'ils sont dehors au printemps ou à l'automne, dans 70% des cas, j'ai un mal fou à comprendre ce qu'ils racontent.

Peut-être n'as-tu pas l'oreille suffisamment discriminante?unsure.gif

Sérieusement, cette perte de la maîtrise langagière, tant liée aux nouvelles technologies qui ne favorisent pas l'écriture in-extenso de type littéraire qu'à la mode en vigueur chez des jeunes de se créer un langage argotique, est observée dans tous les pays francophones et non pas seulement au Québec. Bien sûr, cela s'ajoute à nos difficultés spécifiques au long cours.

Un texte qui résume assez bien certains points soulevés dans cette discussion:

La qualité du français oral des jeunes Québécois : un mythe à démystifier?

par Hélène Cajolet-Laganière, professeure, Université de Sherbrooke

le 26 mars 2008

Les critiques sur le français parlé des Québécois sont toujours d'actualité : piètre qualité du français dans les médias, influence des nouvelles technologies sur la qualité du français, qualité du français des enseignants laissant à désirer, etc. Cependant, plus souvent qu'autrement, ce sont les jeunes qui défraient la manchette et qui sont pointés du doigt par leurs emprunts à l'anglais, leurs jargons et leurs phrases escamotées.

A-t-on de bonnes raisons de s'inquiéter du français oral de nos jeunes?

J'aimerais, dans un premier temps, faire état de deux enquêtes sociolinguistiques qui ont été menées dans la région de l'Estrie, l'une en 1970, l'autre en 1993. L'une des questions portait sur la perception des gens quant à la qualité de la langue orale des Québécois.

En 1970, les gens étaient extrêmement critiques et négatifs face à leur performance linguistique. En effet, plus de 77 % des personnes interrogées répondaient par la négative à la question : Considérez-vous que vous parlez bien? Ils invoquaient : la pauvreté du vocabulaire, la mauvaise prononciation et le manque d'instruction. À la question : Connaissez-vous des gens qui parlent bien? Plus de 90 % des répondants mentionnent des annonceurs, des animateurs ou des comédiens à la radio et à télévision. À la question, enfin : Qu'est-ce que bien parler signifie pour vous? Plus de 60 % mentionnent la prononciation et la diction (l'expression claire, l'absence de bafouillage) comme les éléments les plus importants. Dans un second temps viennent la richesse du vocabulaire, l'utilisation de termes justes, précis et français. Enfin le joual est perçu comme un usage à éviter.

En 1993, la perception des gens est au contraire beaucoup plus positive. Quelque

90 % des personnes interrogées sont d'avis qu'elles parlent bien ou assez bien et sans faire trop de fautes. Ces données rejoignent celles d'une enquête menée à la même époque par Crop-La Presse auprès de 300 étudiants et étudiantes de 14 à 18 ans.

Contrairement à ce qu'on avait recueilli en 1970, les répondants sont plus positifs quant à leur performance individuelle, tant à l'oral qu'à l'écrit. Ils reconnaissent toutefois des lacunes. De plus, leur perception entre leurs usages et ceux des locuteurs français est moins négative. Par ailleurs, ils sont plus critiques par rapport à la langue publique; ils distinguent les émissions, les comédiens, les animateurs qui parlent bien, moins bien ou mal.

Et je pense qu'il faut se réjouir de cette perception davantage positive de la part des Québécois, jeunes et moins jeunes. C'est le premier pas vers l'affirmation de soi et l'amélioration possible de la maîtrise de la langue.

Personnellement, je crois que l'usage de la langue française s'est amélioré depuis le début de la scolarisation obligatoire, depuis la mise en ondes d'émissions de qualité à la radio et à la télévision, depuis la francisation des entreprises et les exigences intellectuelles actuelles du milieu du travail, depuis que les contacts sont constants entre les francophones du monde entier, grâce à la télévision, au cinéma, à l'internet et aux nouvelles technologies, etc. Bien sûr, la situation est loin d'être parfaite.

Les médias font-ils si mauvaise figure auprès d'eux?

Je ne crois pas que les médias soient les seuls responsables de toutes les critiques que l'on adresse aux jeunes quant à la mauvaise qualité de leur langue orale.

On observe actuellement au Québec un emploi de plus en plus fréquent de la langue familière, voire très familière, au cinéma, dans les romans et téléromans, chez les humoristes et les chansonniers, les publicitaires, à la télévision et à la radio, dans nombre de circonstances, où auparavant, on n'aurait pas employé ce registre de langue. La langue familière est valorisée socialement. Cela dérange certains et plaît à d'autres. Mais cela envoie le message à une bonne partie de la population qu'elle n'a pas à modifier son usage de la langue française, et ce, dans n'importe quel contexte de communication, tant en ce qui a trait au vocabulaire, à la prononciation qu'à la syntaxe. Il s'agit là, à mon avis, d'un contexte dont il faut tenir compte et avec lequel il faut composer.

Quel est le rôle des enseignants et enseignantes dans l'acquisition d'un français oral de qualité?

Je ferai ici encore référence à certaines études qui arrivent sensiblement toutes aux mêmes conclusions.

L'étude de Ostiguy, Champagne, Gervais et Lebrun, portant sur la qualité de langue orale utilisée par les futurs enseignants lors de présentations orales dans le cadre de leurs cours, montre que les futurs enseignants font usage de variantes considérées comme familières dans presque 50 % des cas. Selon eux, on devrait amener les futurs enseignants à utiliser davantage de variantes soutenues (standard), dans la mesure où ils agiront comme modèles linguistiques auprès de leurs élèves. C'est à la même conclusion que sont arrivés Gervais et autres, en 2000, et Ostiguy et Gagné, en 2001, dans des études sur la langue parlée des futurs enseignants. Ostiguy est particulièrement sévère à l'endroit des futurs enseignants. Selon lui, une majorité de futurs enseignants ont une connaissance et une capacité à utiliser la langue standard trop limitée pour qu'ils puissent, en classe, assumer pleinement leur rôle de modèle linguistique par rapport à cette dimension de la maîtrise de la langue parlée.

De fait, pour bien jouer leur rôle, les enseignants doivent être bien informés des déficiences de la langue parlée au Québec, et qu'eux-mêmes utilisent la langue standard en classe, et que le choix de ce qui doit être amélioré chez les élèves soit bien connu et maîtrisé par les enseignants. Selon Ostiguy, il est devenu évident que dans les facultés d'éducation, un effort de sensibilisation et de formation au registre de langue soutenu devrait être consenti pour tous les futurs enseignants. Cette idée est aussi relevée dans l'étude de Baribeau et Lebrun (2001).

Mais surtout, à qui revient ce rôle : à l'enseignant de français ou à l'ensemble du corps enseignant?

Le français est un moyen d'expression riche et flexible qui a développé tout un éventail de ressources lui permettant de s'adapter à toutes les situations de communication, de répondre à tous les besoins d'expression. Étant donné cette richesse, le français offre souvent aux locuteurs et locutrices francophones plusieurs façons différentes de s'exprimer. Parmi ces variantes, il y en a qui peuvent convenir à la plupart des contextes, alors que d'autres ne conviennent qu'à certains contextes particuliers. Et c'est aux locuteurs et locutrices qu'il revient de faire les choix appropriés entre les variantes plus « neutres » de la première catégorie et les variantes plus « marquées » de la seconde. Les enseignants devraient donc se concentrer sur les types de variation que les élèves ont intérêt à maîtriser pour réussir socialement et devenir des francophones davantage en maîtrise de leurs usages linguistiques.

Tout enseignant, de français, ou de toute autre matière, doit donc informer ses élèves des contraintes d'emploi qui peuvent être associées à tel mot, à telle expression, à telle structure syntaxique, à telle prononciation, etc. Ils devraient être en mesure de leur expliquer que tel ou tel emploi est marqué socialement ou est mal perçu en dehors de telle situation de discours. Il ne s'agit pas de toujours condamner, mais plutôt de sensibiliser les élèves et les étudiants au fait que certains mots pourtant usuels sont parfois critiqués et qu'ils risquent d'être mal jugés par certains s'ils les utilisent dans des contextes formels. C'est là une ouverture vers une maîtrise éclairée de la variation linguistique de manière à faire comprendre toute la force et le pouvoir de ce formidable instrument qu'est la langue, ceci étant vrai non seulement pour les jeunes, mais également pour l'ensemble de la population.

Modifié par kobico
Posté(e)

Voilà un texte bigrement intéressant. Merci Kobico ! Et cette récente enquête est encourageante. Comme dirait une collègue : « Faut que les babines suivent les bottines » (ou le contraire laugh.gif )

  • Habitués
Posté(e)

Plutôt révélateur de constater qu'il ne reprend pas son ami lorsque ce dernier déclare que le Québec est un trou en Amérique du Nord ou qu'il emploie l'expression "dialecte québécois" ou pire encore, le terme très péjoratif de "patois".

Quand j'avais désigné le dialecte québécois par le terme patois, il ne s'agissait pas d'un terme péjoratif mais c'est plutôt un terme réaliste.

Je m'explique:

En France, patois désigne les dialectes parlées dans les compagnes. Le dialecte québécois provient des anciens dialectes parlés au 18 eme siècle en Normandie d'où viennent les ancêtres des québécois.Ces dialectes ont quasi disparu de nos jours mais préservés au Québec vu l'isolement géographique, mais en se mélangeant avec l'anglais.

J'ai écouté une fois un extrait audio qui date des années 30 d'une pièce de théâtre en patois normand qui était encore parlé en France au début du 20 eme siècle et ca ressemble étrangement au Québécois.

Avec ce raisonnement on peut dire de meme du tunisien, c'est un patois de l'arabe. Une question: comment tu définies le tunisien, une langue, un dialecte, un patois ou meme une pataouete?

Si tu avais pris la peine de lire mon message plus haut, tu vas voir que je reprochais le meme chose concernant la langue parlée au Maghreb, entre autres le mélange entre arabe et Français sans pour autant maitriser aucune des deux langue comme les moyen-orientaux et les français( de meme que les québécois ne maitrisent pas bien ni le français ni l'anglais) . Et J'avais dit que c'est un signe d'acculturation. Les moyen orientaux sont capables de tenir une conversation sans mélanger avec l'arabe et ont plus de facilités à exprimer leurs idées sans recours à des langues étrangères. De meme que la qualité du Français parlé et écrit de France ne peut pas être comparée à celle du Québec.

Le dialecte syrien est par exemple celui qui s'approche le plus de l'arabe standard et un syrien peut discuter oralement par exemple d'un sujet d'actualité en utilisant une langue très proche de celle écrite dans les journaux tout en parlant naturellement et restant plus proche de sa langue parlée.

Un maghrébin n'est pas capable faire la même chose ni en arabe, ni en Français (à l'exception d'une élite francophone).Et c'est bien un signe d'acculturation , la preuve c'est que les pas du moyen orient sont culturellement plus productifs et plus riches que les pays du Maghreb dont la culture est plus pauvre. La production culturelle d'un pays comme l'Égypte au niveau de la littérature, art, musique, cinéma ne peut pas être comparée à celle des pays maghrébins.

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