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  1. Hello à tous ! J'espère que vous allez bien Je vous propose que nous nous partagions nos délais respectifs d'avancement de nos dossiers de CSQ si vous le souhaitez ! Il existe un sujet dédié ARRIMA, cependant il date de 2018 et dispose de déjà plus de 800 pages haha. Pensez-vous qu'il est préférable de créer une feuille Gsheet pour y mettre chacun nos dates (comme cela était fait dans le passé pour le traitement fédéral et la citoyenneté ?) ou alors, on continue de remplir ici au fil de la conversation Voici mon avancement pour 2023 : J'applique pour un PRTQ - Certificat de Sélection du Québec 24/10/2022 - Test de français (TEF Canada passé à Paris) 23/11/2022 - Test d'anglais (IELTS passé à Montréal UQAM) 28/11/2022 - Dépôt de la DI 15/12/2022 - Invitation reçue pour le CSQ 02/02/2023 - Demande validée en ligne et frais (869 $ CAD) payés 03/02/2023 - Liste de documents personnalisée à fournir reçue 03/02/2023 - Obtention de l'attestation des valeurs démocratiques et des valeurs québécoises 20/02/2023 - Envoi par DHL du dossier (Île-de-France -> Montréal) arrivé le 22/02/2023 28/02/2023 - Accusé de réception des documents par le MIFI reçu sur le portail -> Attente de la réponse CSQ (déjà 2 mois et 1 semaine à ce jour)
  2. Bonjour à vous, Petite explication de ma situation : Cela fait 7 ans que vis au Québec, d'abord venus pour les études et maintenant je travaille ici. Après mes études il y a environ 3 ans, j'avais pu décrocher un travail bien payé, dans les 70 000$. Mais avec cela et des erreurs de jeunesse j'ai accumulé près de 26 000$ de dettes, (14 000$ avec Desjardins et 12 000$ avec Amex). Malheureusement au bout de deux ans j'avais perdu mon emploi. Après 6 mois de chômage, j'avais pu retrouver un emploi mais payé peu, comparé à mon ancien travail (40 000$). Bien que mes dettes soient consolidés j'ai l'impression de ne pas pouvoir faire face à celle-ci car je ne vois pas ces dettes descendre du fait des intérêts assez élevés bien que cela fait un an que j'ai mes ententes de paiements. Je me suis bien fait piégé par ce système mais aussi bien évidemment par mon comportement enfantin et idiot qui m'ont mené dans ce gouffre financier. De plus avec les pressions au niveau de l'immigration (mon permis post diplome se finit en avril prochain et avec le moratoire en cours je ne peux faire de résidence permanente) j'entrevois la possibilité de retourner en France afin d'avoir un nouveau départ. De plus, via une accumulation de plusieurs choses que ce soit au niveau personnel et professionnel je ne me sens plus à l'aise ici. Enfin mes questions sont là : Que risquerais-je si je pars du Canada sans payer mes dettes ? Pourrais-je me faire poursuivre en France ? J'espère que vous pourrez m'éclairer sur ces questions sans jugements morales.
  3. Bonjour, J'ai entamé une procédure de parrainage de mes parents cette année 2024 Je recherche des témoignages de personnes qui sont dans la même situation que moi Pour infos: Résidence: Québéc lettre d'invitation reçue: Avril 2024 Dossier envoyé: Juillet 2024 Merci de partager votre vécu ici avec moi
  4. Nous, candidats à l'immigration au Québec en provenance de l'Afrique de l'Ouest, sommes confrontés à une situation de plus en plus inquiétante. En effet, les entrevues de sélection pour le Certificat de Sélection du Québec (CSQ), prévues à Abidjan pour les candidats de la Côte d'Ivoire, du Togo, du Mali, du Burkina Faso et du Bénin, ont été annulées en juin 2024. Depuis, cela fait bientôt trois mois que nous n'avons reçu aucune communication de la part du Ministère de l'Immigration, de la Francisation et de l'Intégration (MIFI), ce qui ajoute à notre anxiété et notre frustration. Ce qui est encore plus frustrant, c'est de constater que, malgré cette situation, les tirages continuent normalement chaque semaine et que les convocations d'entrevues ont repris en août 2024 pour le Cameroun. De plus, les candidats invités en mai, juin et juillet 2024 reçoivent leurs CSQ en moins d'un mois, ce qui montre une disparité flagrante dans le traitement des dossiers. Nous ne pouvons nous empêcher de ressentir que cette situation traduit une forme de discrimination basée sur notre origine géographique. Le manque de communication et l'absence de transparence de la part du MIFI contribuent à un sentiment d'injustice parmi les candidats de l'Afrique de l'Ouest. Nous demandons une clarification urgente de la situation et une égalité de traitement pour tous les candidats, quelle que soit leur origine. Nous espérons que les autorités prendront les mesures nécessaires pour rétablir une procédure juste et transparente, et que nos préoccupations seront entendues et adressées dans les plus brefs délais.
  5. Bonjour J'ai fait la demande de parrainage au fédéral depuis 1mois et demi, et rien ne semble changer au niveau de ma demande. Ca prend combien de temps approximativement pour qu'un agent puisse ouvrir mon dossier. Merci.
  6. Bonjour Je voudrai savoir s'il il y'a parmi vous ceux qui ont obtenu une équivalence de leurs diplômes d'architectes obtenus a l'extérieur du Canada auprès du CCCA ? Je suis actuellement en Algérie, j'ai obtenu mon diplôme a l'école polytechnique d'architecture et d'urbanisme et je voudrai avoir votre feedback, afin que je puisse entamer mes propres démarches, Merci.
  7. Bonjour, J'ai reçu une invitation après ma déclaration d'intérêt. Cependant, en remplissant cette dernière, j'ai indiqué les dates suivantes : Études commencées le : 2015-02-16 et études réussies le : 2017-12-21. Le 2017-12-21 est la date à laquelle les études se sont terminées. En regardant mes papiers, j'ai vu que la date de début est en fait le 2015-03-06 et que les études ont été réussies le 2018-08-09, qui est la date à laquelle j'ai reçu mon diplôme. Pour la date de fin de travail, j'ai mis 2021-08-31, ce qui est correct. Ma question est la suivante : 1. Est-ce que je peux mettre les dates correctes quand je remplirai mon projet Québec ou dois-je refuser l'invitation et refaire une nouvelle déclaration ? 2. Est-ce que cela va causer un problème en comparant ma déclaration d'intérêt et les informations que je vais fournir sur mon projet Québec ? Merci
  8. Bonjour, bonsoir, Je suis actuellement en étude de pharmacie en France, en 3ème année. Je n'ai donc pas encore de spécialisation (par là, j'entends que je ne suis pas dans les filières d'officine, d'industries et recherches, ou hospitalière). Je pensais m'orienter vers pharmacien biologiste, hospitalier ou en officine. Les rencontres de la vie ont fait que je suis en relation à distance avec un québécois depuis quelques années. J'ai donc le rêve, peut-être un peu naïf, d'obtenir mon doctorat en pharmacie, et de venir au Québec, voulant vivre décemment de mon métier (que j'espère pouvoir pratiquer avec éthique), et avec la personne avec qui je veux finir ma vie. Je voulais donc savoir si des expatriés (ou des québécois qui auraient par exemple connu un expatrié tentant ce projet), pharmaciens, pourraient me parler un peu de leur expérience, et notamment de l'obtention de l'équivalence au Québec . Je tiens à préciser que même si je me suis renseigné déjà un peu sur le sujet, via le site de l'Ordre, je trouve les informations peu claires, et je souhaite vraiment avoir l'expérience concrète de la chose, et non pas le théorique. De ce que j'ai compris, un titre de résident permanent semble nécessaire à l'obtention du diplôme, et dépendant de l'option choisi pour réaliser l'équivalence, cela peut prendre de 4 à 8 mois, jusqu'à 2 ans. Je voudrais donc savoir quel serait la meilleure option, les conseils associés, les difficultés rencontrées que cela soit sur les options (QeP, ou l'examen d'aptitudes), le titre de résident permanent ou encore sur la vie en tant que pharmacien, une fois l'équivalence obtenue. Merci d'avance pour vos retours ! PS : Idéalement si je fais de l'officine, je souhaiterais être titulaire. Si vous avez une expérience de titulaire, cela m'intéresse aussi d'avoir vos retours.
  9. Pour l’animateur de télévision, l’accent québécois fait « débander ». En 2001, le sort qu’il fait subir à l’autrice lors de son passage à l’émission «Tout le monde en parle» a tout à voir avec le bâillonnement, témoigne l’écrivaine Martine Delvaux. Mon souvenir est vif : une très jeune Nelly Arcan est invitée sur le plateau de Tout le monde en parle. Elle est reçue par Thierry Ardisson à qui on doit le concept « Pour faire passer Easton Ellis, Tom Wolfe ou Houellebecq, il faut des bimbos, de la lumière, de la musique ». Manière, explique l’animateur, de rendre la culture digeste au lieu qu’elle soit punitive. Ça a lieu le 29 septembre 2001, un an après le passage de Christine Angot, deux semaines après les attentats du 11 Septembre. Nelly Arcan vient de publier son premier roman, Putain, aux éditions du Seuil. C’est l’histoire d’une escort girl, dit l’animateur. Ce n’est pas un témoignage, dit l’écrivaine, c’est de la littérature. Il est question du sexe des hommes Après une série de questions sur les hommes et la sexualité, après avoir bien confondu la narratrice et celle qui l’a inventée, c’est l’interview up and down pour clore le segment, on ne bouge pas pendant le gingle. L’animateur demande : «Qu’est-ce que vous avez de moins sexy ?» Entre étonnement et malaise, l’écrivaine ne sait pas quoi répondre. «Moi je sais, dit-il, mais je ne dirai pas.» Puis il quitte son podium pour venir lui chuchoter fort à l’oreille : «Il faut perdre cet accent canadien.» Un accent qu’elle doit perdre, dit-il, à l’aide de cours donnés en France, par exemple, «parce que c’est terrible, cet accent, je vous jure. On ne parle plus comme ça depuis le XVIIIe siècle». Dans cette émission de « Tout le monde en parle » de 2001, l'animateur Thierry Ardisson a fait des commentaires dépréciatifs sur l'accent québécois de Nelly Arcan, affirmant que cet accent faisait « débander ». Ce jour-là, le concept d'Ardisson était de rendre la culture « digeste » par l'ajout de divertissements superficiels. Arcan y présentait son premier roman, Putain, qu'elle définit non comme un témoignage, mais comme une œuvre littéraire. En mars 2024, lors d'une entrevue avec Dominic Tardif de La Presse, Ardisson a réaffirmé son aversion pour l'accent québécois, sans exprimer de regret pour ses paroles passées. Il a fait ces remarques dans le contexte de l'enregistrement du 500e épisode de la version québécoise de « Tout le monde en parle ». La critique de l'accent de Nelly Arcan, et par extension de celui de millions de Québécoises, est perçue comme une forme de répression : une injonction à être belle et silencieuse. Cet incident souligne une attente sociale où certaines caractéristiques féminines sont marginalisées. Peu avant sa mort, Nelly Arcan avait écrit sur le manque de justice à la télévision, un média qui, selon elle, ne reflétait pas la réalité ni l'équité. Suite et source : Libération
  10. Je suis étudiant en troisième cycle d'étude médicale, spécialité radiologie diagnostic à la faculté de médecine de Monastir en Tunisie. En 2025 j'aurais terminé mes 60 mois de formation post doctoral en Tunisie et j'aurais obtenu mon diplôme de spécialiste en imagerie médicale diagnostic. Je compte faire l'équivalence de mon diplôme de spécialiste au canada. Pour ce faire je dois commencer par obtenir l'équivalence de mon diplôme de docteur en médecine au prés du CMQ. Je suis conscient des étapes nécessaires et des examens à passer. J'écris pour me renseigner sur l'étape suivante qui est l'obtention de la reconnaissance de ma formation post doctorale en tant que médecin spécialiste en imagerie diagnostic. Je suis déja conscient que cette demande ce fait au prés du bureau de coopération inter universitaire (BCI) via le contingent particulier. Ma question est la suivante est ce que le faite que je suis déteneur d'un diplôme de spécialiste en radiologie diagnostic hors du canada va améliorer mes chances pour devenir radiologue au canada ? Où bien mes chances de devenir radiologue au canada dépendent seulement des mes résultats aux examens d'évaluation du CMC et de l'EACMC partie 1. Merci pour votre compréhension. Votre réponse m'aidera énormément dans mon projet d'immigration. Cordialement
  11. Bonjour à tous, Concernant le marché du travail : y-a-t-il des différences entre la RP et le PMI+ ? Par exemple, est-ce qu'il est plus facile d'obtenir un emploi avec l'un ou l'autre, ou bien peu importe ? Est-ce que les recruteurs ont une préférence ? Est-ce que certains d'entre vous ont des retours d'expériences à partager, positifs ou négatifs ? Pour donner plus de contexte personnel : je travaille dans l'IT et je souhaite arriver à Montréal. Comme j'ai récemment eu mon CSQ, je me demande si ça vaut le coup d'arriver avec un PMI+ et d'engager la RP sur place, ou si ça va poser des problèmes pour trouver un travail. Merci par avance pour vos retours !
  12. Bonjour, J'ai été invitée à faire une demande de CSQ mais je n'ai pas de statut valable actuellement dans le pays où je vis (Belgique) où j'étais étudiante étrangère, puis travailleur temporaire post-études. Je n'arrive pas à remplir l'historique des statuts car je ne sais pas quoi mettre pour ma situation actuelle. Rien ne correspond. Et n'ayant pas de titre de séjour actuellement je ne sais pas mettre de délai d'expiration du titre. J'ai pensé en dernier recours à mettre mon pays de nationalité et mettre citoyen comme statut. Là ça ne me demande pas de délai de validité, mais cela sous entend que je suis dans ce pays là actuellement alors que je suis toujours en Belgique. Ma demande sera t'elle refusée d'office? Puis-je joindre une lettre explicative dans le dossier lors de l'envoi de manière proactive pour expliquer pourquoi j'ai dû mettre mon pays d'origine? Et que c'est parce que je n'avais pas d'autre moyen de remplir cette partie là? P.s: je ne peux pas sortir de la Belgique pour le moment pour introduire la demande dans mon pays d'origine car je vais introduire sous peu une demande de régularisation sur place en parallèle à mes procédures d'immigration au Canada. Pour ceux qui auraient des pistes, merci d'avance.
  13. Bonjour , après être recruté d'un événement international quebecentete et être d'arriver le mois de novembre je suis surpris la semaine dernière mon employeur m’a envoyé un avis 15 jours pour arête mon contrat svp quelle sont mes droits au Québec en tant que travailleur étranger avec permis travaille fermé ? est ce que mon employeur a le droit d'arrêter ce contrat sans cause ? que dit la loi ici Quelles sont les options que j'ai pour permis travail ouvert . RP... Est-ce que je suis éligible pour assurance d'emploi ? si vous avez des suggestions pour moi svp j'ai vraiment besoin de vos aides et je compte sur vous pour avoir l'information merci beaucoup
  14. Bonjour, J’envisage l’expatriation permanent pour le Canada (Québec) , je suis d’ailleurs en plein processus administratif ! Je me permets donc de vous soumettre (si jamais il y a des employeurs sur le forum) ma candidature pour un poste dans l’administration, télé conseiller ou autres . Je suis diplômé d’un BEP Métiers services administratif et d’un baccalauréat professionnel de comptabilité. Je ne sais pas ce que cela vaut pour le moment au Québec mais je suis entrain de faire les démarche nécessaires. J’aimerais avoir la possibilité d’échanger avec des employeurs du Québec … Je suis vraiment très motivée c’est une démarche que je fais avec mes enfants et mon mari qui lui aussi recherche un poste de travail …
  15. Je suis arrivée au Canada en juillet 2011, pleins d’idées et de motivations pour profiter au maximum de mon expérience PVT, en pensant rester quelques années uniquement. Au départ, mon projet était de m’installer en Colombie Britannique, mais au vu des prix très élevés, j’ai atterri tout d’abord à Montréal, pensant trouvé un emploi rapidement et ensuite pouvoir continuer mes projets vers l’ouest. En 2023, j’arrive a 12 ans d’expatriation, avec, dans quelques mois, un retour en France prévu. On a tous en nous, expatriés, la nostalgie du pays. On passe par des hauts et des bas constamment : la famille qui nous manque, les amis, la culture, les codes sociaux et juste parfois la facilité de ne pas devoir tout analyser sous un angle ‘’ajustée’’ car nous vivons dans une société à l’ opposé de nos habitudes. Je tiens à souligner que mon témoignage est personnel, ce n’est pas la réalité vécue par tout le monde. Vous en ferez ce que bon vous semble. Nous n’arrivons pas toujours dans les mêmes conditions, ni avec le même bagage carrière et études et n’avons pas le même parcours sur place non plus. J’entends et je vois passer des témoignages pleins de positifs, mais que je trouve peu réalistes pour ma part. (Est-ce la volonté de censure et de promotion de l’expérience Québécoise qui explique le manque de nuances dans les récits d’expérience?). C’est pourquoi, même si tout semble rose pour certains, j’aimerais vous partager aussi ma réalité, que vivent aussi beaucoup de français je le sais. Pourquoi le départ? En France, sortie des études en 2007, j’avais déjà 4 ans d’expériences cumulées dans mon domaine. Je n’y arrivais tout simplement pas. Même après avoir fait 4 ans d’Université, 4 ans de travail, mon salaire me permettait seulement de survivre et non pas d’avoir des projets concrets pour l’avenir. Fin 2010, ma compagnie fusionne avec une autre, des postes sont coupés et je me suis donc portée volontaire pour partir avec une prime de rupture. Un tremplin vers un nouveau projet : le canada. J’obtiens donc mon PVT en 2011 et pars quelques mois plus tard. Motivée par les informations de l’époque prônant la liberté, la facilité de trouver un emploi, les prix qui sont bien moins chers et les témoignages tellement positifs, ma décision était prise. Les belles choses du Québec : Je vais parler uniquement du Québec, car au final, j’y suis restée 12 ans. La mobilité et la flexibilité du marché du travail m’ont de suite vraiment plu : si tu n’aimes pas ton travail ou ton entreprise, tu changes en 2 semaines pour autre chose, c’est facile. L’ambiance de travail est beaucoup plus relax et beaucoup moins hiérarchisée aussi. Je me souviens encore du blocage que j’avais dans ma tête à tutoyer mon boss et de le savoir accessible s’il y avait quoi que ce soit. Il y a aussi en général des possibilités d’évolution rapides. Le marché est dirigé par les employés et non les employeurs donc l’entreprise veut te garder et a beaucoup de programmes pour faire en sorte que tu avances. Les discussions salaires et épanouissement sont très ouvertes aussi, il y a moins de tabous ou de procédures à suivre. Le revers de la médaille : il faut savoir que ton expérience passée en France compte pour zéro au Québec. Tout emploi te demande des références locales dans 99% des cas de toute façon. On parle de l’expérience québécoise. Les emplois publiés sont pour la plupart du temps « fictifs » et déjà pourvus à cause de l’obligation de publication pour des entreprises après une certaine taille. D’autres sont aussi juste pour remplir des bases de données des agences de recrutemetn. Le réseau est l’endroit où tu vas trouver un travail ici. L’accès a beaucoup d’emplois est aussi barré par le fait que, si tu n’as pas une évaluation de diplômes du Québec (encore un 250$ il me semble), tu ne seras pas considéré pour postuler. On peut penser que l’équivalence existe. Ce n’est pas le cas forcément. 4 ans d’universités pour moi étaient apparemment équivalent à un DEC professionnel (car j’avais opté pour l’alternance emploi-études pour payer mes études mais ceci n’est pas reconnu ici). J’ai finalement repris une certification à HEC pour contourner ce problème et avoir un diplôme d’ici et me permettre d’être enfin payée au prix du marché. Les logements sont très accessibles aussi. Il n’y a pas de cautions ou de frais à payer normalement. Pour le même prix qu’en France, on a souvent le double de la superficie. Un bail de un an est souvent exigé et il y a uniquement certaines conditions qui te permettent d’y mettre fin. Ceci dit, tu peux trouver quelqu’un qui prend le relai et c’est réglé. Tout le monde en général a un bail qui finit au 1er juillet. Une aberration pour avoir des prix fous au niveau des capacités et frais de déménagement. Au Québec, l’eau ne se paie pas, c’est une ressource nationale qui n’est pas facturée. L’électricité coute aussi 2-3 fois moins cher qu’en France donc même en hiver avec le chauffage, cela reste tout à fait raisonnable, considérant que la température en moyenne est de -20C sur quelques mois quand même. Par contre, les logements en général sont de bien moins bonne qualité pour l’isolation. Quand il fait froid l’hiver, il fait vraiment chaud l’été. Tout le monde est à la climatisation. Les volets sont aussi inexistants. Donc il faut investir dans des bons rideaux anti lumières si tu veux dormir. Le salaire offert, même pour des petits jobs, te permet en général de couvrir tes dépenses de base et de vivre décemment. Même avec un job avec un salaire bas, je n’ai jamais du compter mon argent en fin de mois et faire des choix sur ce que je mange, ce qui n’était pas le cas en France. Par contre, Les formalités pour les visas, cela fut vraiment un long chemin d’embuches. Je suis passée de PVT à Jeunes pro, fait ma résidence permanente via le PEQ mais ça a pris plus de 3 ans et donc entre temps, j’ai du faire deux visas fermés avec l’entreprise de l’époque. A chaque fois c’est déboursé entre 200-800$. Je n’ai pas calculé en détail mais en tout il me semble que cela avoisinait les 5000$ de processus. Et je ne parle même pas du fameux test de français ou tu paies dans les 300$ pour prouver que tu parles ta langue maternelle officiellement. 80% de francophones de toute façon, c’est un business pour faire rentrer de l’argent tout simplement. Je suis devenue citoyenne en 2019. Au final, on sent que la course et le stress finit en bout de ligne, c’est un soulagement. Dans ce parcours, la période la plus dure était de devoir subir une entreprise à cause de mon visa fermé, dont le travail 6 mois de l’année avoisinait les 60h par semaine. Cela a duré 3 ans à ce rythme, ou tu n’as juste que le temps d’être dans les transports (1.45h par jour de transport = j’ai du investir dans une voiture au final) et de rentrer le soir chez toi et d’aller dormir. Le weekend est finalement juste pour récupérer et faire les corvées usuelles que de profiter de la vie. Le salaire était convenable mais au prix d’une qualité de vie pitoyable. Les entreprises paient en général toutes les heures supplémentaires (du moment où c’est accordé quelles sont nécessaires). La loi du travail donne le droit aussi à ton employeur de t’en imposer, jusqu’à un certaine limite légale. Sous la table, la limite n’est pas forcement là. La santé, la santé, la santé…que dire? Le système est équivalent à celui d’un pays du tiers monde. J’exagère peut-être, mais pas vraiment. Ce n’est pas une chose à laquelle je pensais quand je suis venue car je suis toujours en bonne santé, je n’ai jamais vraiment besoin de consulter. J’ai eu ma première expérience du système en allant à l’hôpital avec un ami après une chute de vélo. Il s’était ouvert le crane et se vidait littéralement de son sang. On en voyait l’os. On nous a fait attendre déjà 45min avant de nous enregistrer au départ, puis après 1h pour avoir ce qu’ils appellent le triage. Pendant ce temps, rien n’est donné pour retenir le sang. Jai du aller acheter des compresses a la pharmacie pour ça. La chute aurait pu mener à un traumatisme crânien ou autre mais il n’y a eu aucune vérification à ce niveau. Nous avons attendu 18h au total, mon ami ayant juste eu une consultation basique avec un médecin, ils lui ont fait 6 points et l’ont renvoyé à la maison. De mon côté, je n’ai vu aucun médecin de 2011 à 2017. Avoir un médecin de famille prend 5 ans en moyenne ici, beaucoup de québécois n’en ont même pas. Donc la majorité sont réduits à aller aux cliniques sans rdv (ou il faut se batailler pour avoir une place) ou à l’hôpital pour tout et n’importe quoi. En 2017, j’ai eu un problème de santé qui m’a fait rester au lit pendant presque trois mois. J’ai fait 4 cliniques différentes pour être finalement diagnostiquer correctement et enfin me remettre sur pied avec le bon traitement. Ma condition nécessitait un suivi donc j’ai eu la chance que le dernier médecin m’a proposé de devenir mon médecin de famille. Oui, j’utilise le mot ‘’chance’’. J’ai attendu 4 mois pour avoir une consultation en ORL qui était pourtant urgente. J’ai demandé aussi une consultation en gynécologie pour un suivi en 2020. En mai 2023, j’ai reçu un texto pour savoir si j’ai encore besoin de cette consultation, 3 ans après. (J’en rie jaune). Certaines femmes n’arrivent même pas à être suivies pour leur vérification de premier trimestre ici quand elles sont enceintes. Pour être traité, tu te retrouves a devoir aller dans une autre province pour un accès rapide, je trouve cela limite (oui, ça met arriver de me faire conduire à Ottawa pour pouvoir avoir un RDV médical urgent, suite au conseil d’une collègue québécoise). Au final, j’étais rendue à retourner en France pour avoir accès a des suivis en tout genre. Le réseau transport à Montréal est assez développé sur l’ile. Le métro emmène rapidement d’un point à l’autre. Au-delà de la région de Montréal, les transports sont très inadéquats, même entre rive nord et rive sud vers Montréal. Je prends en exemple le travail que j’avais ou en transport j’avais 50 min en général et en voiture 10min. De ce fait, la plupart des gens sont donc dépendants de leur voiture. Plus la ville a grossi en 10 ans, plus il y a eu de circulation, parfois pour un trajet qui prenait 15min devient un parcours du combattant de 1h. La métropole ne s’est pas développée au niveau des transports en commun au même rythme que son expansion. Des investissements sont faits et cela va dans le bon sens avec le développement du REM qui se met en place. Du fait que la majorité des gens ont une voiture, les routes sont complètement défoncées la plupart du temps. Le nid de poule est en fait une réalité de tous les jours, parfois de la taille d’une piscine pour enfant et le véhicule souffre énormément. Les municipalités sont toujours dans l’optique de payer le moins cher possible et ne voit pas la vision et l’investissement long terme (ce qui est en général la mentalité en Amérique du nord). Les transports en commun sont presque inexistants pour sortir visiter le Quebec. On se sent vite otage de la ville. J’ai repris des études ici à Montréal pour obtenir une certification dans mon domaine. Je me disais que ce serait un bon investissement de refaire une mise à niveau vu que cela faisait déjà 10 ans que j’avais quitté l’Université et que dans mon travail, les pratiques et façon de faire changent constamment. J’ai trouvé les enseignements très pratiques et terre à terre. Les professeurs étaient en grande majorité des gens dans le vif du sujet, ayant un travail à temps plein et partageant leurs connaissances avec les futurs de la relève. Ils étaient approchables aussi dans la discussion et l’échange d’idées. Néanmoins, le niveau était tellement bas (que j’estime peut être seconde ou terminal en France) que je me suis posée la question si investir vraiment 6000$ en valait la peine, a part pour acheter l’étampe québécoise sur mon CV, qui semblait indispensable pour accéder à des postes normaux (et non dans les entreprises ou les québécois ne veulent pas travailler). Ceci n’était vraiment pas le niveau universitaire auquel je m’attendais. J’ai eu ma certification en 2019. Ce fut réellement un boost pour trouver un emploi et c’est la que je me suis rendue compte vraiment que avoir un papier d’ici faisait toute la différence (aussi une forme déguisée de discrimination?). En attirant l’immigration au Québec, ce que l’on ne nous dit pas forcement est qu’il faudra réinvestir du temps et de l’argent pour tout recommencer. Quand je vois le nombre de chauffeurs Uber qui étaient dans leurs pays professeurs universitaires, doctorants, médecins et ici se trouvent finalement bloqués à des jobs alimentaires, ça fait peur. Ce que je conseillerais à chacun est de bien se renseigner sur les équivalences dans leurs domaines avant de venir. Mais l’origine de ton diplôme va compter, je ne le cacherai pas (même avec équivalence) et influencera ton salaire d’environ 30% dans mon cas. Un sujet duquel j’ai du mal à parler encore à ce jour est le racisme déguisé ou flagrant que j’ai pu noter, à mon encontre ou celles de mes amis aussi. On parle de faire l’apogée de la langue française mais si tu ne parles pas impeccablement le français (ET sans accent), on te regardera bête et on te répondra « sèchement » en anglais plutôt. Et je passe sur l’histoire de ma 2eme entreprise ici, ou ma collègue québécoise au téléphone en face de moi parle avec son amie et dit « si la française elle n’est pas contente, elle a qu’à rentrer chez elle ». Ou bien du recruteur qui présente mon cv et me répond finalement : « tu devrais enlever ton expérience en France, ça passerait mieux » pour se faire dire au final que, sur le marché, on « n’aime pas trop les français » et que nous sommes les derniers sur la pyramide de la désirabilité des employeurs. Je me dis au final, c’est la non acceptation de la diversité, et non juste une histoire de la protection de la langue française qui fait mal au Québec. Je n’en dirai pas plus car le racisme existe partout. Et les pires histoires ne sont pas les miennes et ce n’est pas ma place de les partager ici aujourd’hui. Je travaille dans un domaine qui est en pénurie de main d’œuvre. J’ai eu la chance de ne jamais vraiment être au chômage depuis mon arrivée. La face cachée de l’histoire? C’est trois dernières années ont été les pires que j’ai vécu : pression des entreprises à rendre les objectifs, avec des équipes à moitié de ce qui devrait être, dans une situation des plus dramatiques avec des demandes toujours plus grandissantes. Entre harcèlement pour la performance et tout simplement la pression constante et abominable de certains gestionnaires, je retombe dans un rythme auquel je me suis promis de ne jamais retourner quelques années auparavant: le 50-65h par semaine. Je commence à rêver de la job la nuit, me lever, mettre des notes sur Keep pour des choses que j’ai oublié et qui me poursuivent dans mon sommeil. Je me vois retourner à faire un 7h – 19h tous les jours, souvent pas le temps de manger, du harcèlement constant de messages sur Teams d’une multitude de personnes de toute part, du harcèlement entre deux portes en allant au bureau, la pause craquage de nerfs dans les toilettes pour se cacher (ou pleurer et lâcher les nerfs) ou tout simplement pour pouvoir souffler 5 minutes. Je suis lessivée, je ne sors plus, je n’en ai plus la force, je ne vois plus vraiment les amis non plus. Je ne parle pas ici d’une situation isolée mais d’une culture générale d’entreprise (une des entreprises les plus renommées dans son domaine). J’ai dû me battre pour avoir 6 jours de congés après 9 mois à l’emploi. Je retourne en France, j’ai passé une semaine à dormir littéralement, j’ai à peine parlé à ma famille. Je reviens, j’essaie de parler aux RH et les portes me sont fermées au nez. J’ai eu par contre la chance dans cette épreuve de connaitre des collègues formidables avec lesquels on a pu s’épauler et survivre. Un mois après mon retour, je décide que, bien que le nom soit fantastique sur le CV, je ne continuerai pas dans cette situation. Je démissionne, peu importe le cout et si je perds mon bonus ou autre. Je dois reprendre le contrôle. De ma démission, trois autres suivront en l’espace d’un mois. (Nous étions 5 dans l’équipe). Je retrouve un emploi par la suite, je prends trois semaines de pause avant de commencer (Qui n’ont finalement pas suffit à éliminer un burnout sous-jacent). Encore un beau nom reconnu sur le CV, ça commence bien, l’équipe est totalement différente en attitude et culture. Au bout de deux mois, l’histoire se répète de nouveau comme si la malchance me poursuit : les départs ne sont pas remplacés, on est de nouveau en mode survie, à moitié des effectifs qu’on devrait. En parallèle, je prends l’initiative de consulter mon réseau, nous sommes tous dans la même situation. J’aurai persévérée et y suis restée 1 an et demi, moi qui restais dans les emplois 4-5 ans auparavant. La conclusion de cette histoire est que, un marché en pénurie est une bonne chose, mais le revers de la médaille, c’est que tu seras toujours un pompier à éteindre des feux quand on te donnera trois jobs à faire pour le prix d’une, tu n’auras aucune place pour avancer et t’épanouir ou simplement prendre le temps de discuter avec tes collègues autour d’un café. Cette situation est l’une des principales qui expliquera mon retour en France. J’aime mon métier mais je ne veux pas arriver au point de non-retour. Comme marqué précédemment, j’ai du me battre pour pouvoir prendre mes congés dument gagnés (et ce, dans la plupart des jobs que j’ai eu ici a Montréal), et je ne parle pas de sans solde mais bien des deux-trois petites semaines qu’on te donne en Amérique du nord (le basique du basique). La culture ici est le travail et toujours le travail. Les gens se définissent par ce qu’ils font dans la vie, le statut social en première ligne (grosse voiture, grosse maison, vivre à crédit mais l’image de réussite est plus importante, quitte à s’endetter). Énormément de gens, à ma grande surprise, ne veulent même pas prendre leurs congés. « Ils ne savent pas quoi en faire ». Si tu prends des congés, c’est une préparation comme si tu partais au front. On est aussi étonnée que tu ne sois pas joignable pendant cette période et on te le demande de façon intense aussi... Tu ne déconnectes jamais au final. Je vois tous les jours des annonces Linkedin de recruteurs entre 2 continents essayant d’attirer les talents de l’autre côté de l’atlantique pour des professions très ciblées comme la mienne. Et souvent j’ai juste envie de sonner l’alerte du bon sens : ne te fais pas avoir, l’herbe n’est aucunement plus verte ici, tu ne sais pas pourquoi tu vas vraiment signer car on te montre juste un coté de la médaille. Et la vérité est que, l’argent ne fait pas tout, surtout quand tu n’as aucun moment pour le dépenser ou en profiter. Étant immigrante, ma plus grande frustration est de toujours devoir choisir entre aller voir la famille ou voyager pour mes envies personnelles. On fait souvent le choix de la famille, au détriment de suivre ses envies de dépaysement. Tu veux aussi partir faire un weekend à New York, les prix pour te rendre sont juste insensés. Ce n’est clairement pas l’Europe avec un vol Easyjet à 60 euros aller-retour. Un aller-retour a NY va te couter un 300$ min. en bus 150$ et en train env. 200$ il me semble. Tu es finalement bloquée car rien n’est accessible sans avoir du temps devant toi, sans avoir une voiture à disposition. Les distances sont longues et il te faudra bien 3h minimum de route pour voir des choses qui en vaillent la peine. Tu te sens vite emprisonnée dans la ville. Si tu sors et fais 3h de route, le paysage est toujours le même, sur des routes bétonnées qui ressemblent a un gruyère tellement c’est magané. Je me souviens au départ : me retrouver dans les rues de Montréal me donnait cette sensation de grand et majestueux, les grands buildings partout qui te font sentir un peu l’état d’âme nord-américain propagandé par tous les films et séries américaines depuis notre enfance à la télé. Puis au final ce sentiment se déprécie car tu vois la laideur des bâtiments très rapidement. Tout se ressemble, tout est gris, tout manque d’histoire et de vécu. Tu cherches tant soit peu la sensation au Vieux Port ou le plaisir d’aller à Québec. Tu cherches un semblant de réalité qui t’est familière. Et puis tu retournes en France et d’un seul coup, tu te rends compte d’une chose : l’appréciation que tu peux avoir des choses qui te semblaient invisibles auparavant, le caractère et le charmes des belles villes. Je me souviens encore la première fois ou je suis partie faire mon épicerie et la désorientation que j’ai vécu, ne savant plus comment et quoi manger au final. Les aliments transformés à bas prix contre les aliments de premières nécessités à des prix affolants. J’hallucinais juste de voir un litre de lait à 2$, plus cher qu’un paquet de chips. Mais c’est surtout le manque de choix et de ne pas trouver au départ les endroits où je trouvais de la nourriture qui était normale pour moi. Cela m’a pris plusieurs années avant de trouver mes marques. Moi qui mangeais souvent à l’extérieur, sandwich sur le pouce ou restaurant entre amis, ici j’ai finalement appris à cuisiner pour pouvoir manger normalement. Néanmoins, les aliments ne goutent toujours rien, même fades en prenant du biologique. Au final, tu peux bien manger mais tu as tout le temps faim. Et on se le dira, c’est LE point qui dérange car on a toujours connu mieux au final. La différence est encore plus flagrante. Tu t’en rends compte quand tu retournes au pays aussi. Les dernières années sont devenus un parcours du combattant pour pouvoir avoir des prix raisonnables suite à l’inflation (ou à l’entente sur les prix des grandes épiceries? A vous de choisir)… Puis vient le temps de parler de l’immobilier. Tu as un salaire moyen, ton loyer augmente drastiquement depuis 2019, le prix de l’immobilier aussi flambe. Tu te retrouves bloquée avec un loyer bien au-delà de ce que ça devrait couter, qui ne te permet pas d’économiser vraiment si tu veux changer ta situation. Au final, on n’a pas tous un 100k$ pour un apport achat en 2023. Les projets s’arrêtent au final. Quand on arrive, on a tous en tête de s’adapter, de s’intégrer. Le nombre de fois que j’ai refusé de me joindre à des groupes de français car j’avais peur de tomber dans le piège de rester dans le confort du pays au détriment de mon adaptation au Québec. Puis les jours passent avec des tentatives amicales au travail de faire des liens, puis les semaines, puis les mois et finalement tu te sens bien seule et la, tu déchantes. Malgré tes efforts, aucune invitation ne vient vraiment pour aller prendre un verre à la sortie du travail, pas d’invitation de BBQ ou autre. Tu invites et les gens te répondent qu’ils viendront pour faire bonne figure, et finalement ne se pointeront jamais, et ceci sans prévenir. Comme on dit ici, c’est bien plat. Ton cercle s’avère se constituer finalement que d’immigrants dans la même situation, a la recherche de points de repères et de relations humaines. J’avais vécu dans le passé dans d’autres pays avant de venir et n’avait jamais fait face à des problèmes pour faire des liens avec les autres. Ici, c’est l’incompréhension. Et puis l’explication se dessine au fur et à mesure. Les gens ne sont pas curieux, se contentent de ce qu’ils connaissent depuis toujours, leur cercle d’amis depuis le secondaire est suffisant. Malgré tout, j’ai rencontré des gens formidables sur mon chemin et j’en suis reconnaissante. Mais Les relations sociales resteront ma plus grande déception en ces 12 ans de vie à Montréal. Et avec le temps, on se rend compte que les gens viennent et s’en vont comme un moulin, on doit refaire son cercle d’amis au 3-4 ans, étant finalement la prochaine sur cette liste à partir.
  16. Bonjour à tous! J'ai une opportunité de télétravailler pour une entreprise du Québec à partir du Portugal. Lors du processus d'embauche les RH m'ont mentionné avoir l'opportunité de changé mon contrat d'employée au Québec pour un contrat en tant que Consultante de comptes à l'international. Est-ce que quelqu'un d'entre vous est au courant de comment cela se passe pour les déductions? Dois-je payer des déductions au Canada/Québec et au Portugal? Ou uniquement déclarer mes revenus dans le pays ou j'habite? Avez-vous déjà vécu quelque chose de semblable? À préciser que je détiens la citoyenneté canadienne et portugaise, donc je ne serait pas en situation d'illégalité. Merci beaucoup pour votre aide!
  17. Bonjour à toutes et tous, J'aimerais savoir s'il y a des personnes qui travaillent pour un employeur québécois, mais depuis la France en effet nous aimerions rentrer en France j'en ai parlé à mon employeur et il aimerait me garder comme employé j'ai vu que c'était tout à fait possible pour lui en s'inscrivant à l'URSSAF mais j'ai bien l'impression que les cotisations sociales française sont bien plus importante qu'au Québec et j'aimerais savoir dans quelle mesure elles le sont donc si vous avez de l'expérience avec ça j'aimerais beaucouop en parler avec vous !! Encore merci et très belle journée à tout le monde
  18. Bonjour à toutes et à tous, C'est mon premier message sur ce forum. J'aurais besoin de quelques renseignements concernant les délais d'immigration au Québec. J'habite en France. Je viens de signer un contrat permanent de professeur dans une université québécoise. L'université a fait une demande de validation de l'offre d'emploi auprès du MIDI fin janvier. Je devrais commencer le travail au 1er août. Pourriez-vous me donner des informations concernant les délais : pour avoir la validation de l'offre d'emploi permanent ; pour avoir le CSQ ; pour avoir la RP. Pensez-vous possible de pouvoir tout faire en 7 mois? Je reste optimiste... ? Merci par avance de vos réponses. Michelle
  19. Bonjour Je suis Canadien d'origine, la question ici me concerne de biais. Ma conjointe es présentement en processus d'immigration en parrainage (putain je ne m'attendais pas à ce prossecus de fou). Elle est arrivée ici en 2016 pour études à l'université et, par la suite, as décider de s'installer ici. Jusqu'à présent, à part la folie des 12 travaux d'asterix et le formulaire A51, tout vas bien. Son frère, malien, cherche depuis plusieurs années à venir s'installer au Canada. Après 2 refus de la part du consul/ambassade canadien, il as décider de s'adresser à une agence pour immigration au Canada. On parle ici de l'agence AOF immigration Canada, une agence indépendante du gouvernement canadien. Lien: https://www.aofimmigrationcanada.com/ Les fais qu'ils demandent pour que l'on s'occupe des dossiers sont quand même dispendieux, mais l'on jugeais raisonnable le fais de pouvoir payer par étapes d'évolution de dossier. Dernièrement, nous avons reçu comme message que nous devions maintenant payer la totalité des du pour que les dossiers soient traités, ou du moin priorisés. Cela nous jettes un froid comme résident car ça commence à sentir l'arnaque à mon avis. De la ma question. Y as t'il, ici, des gens qui sont passés pas AOF immigration Canada et que leurs dossiers ont fonctionné et qui résident maintenant au Canada? Merci
  20. Salut je m'appelle Lassana Cisse et je suis Malien, je suis presentement en plein procedure de demande de permis de permis d'etude( en attente de demande de passeport) et j'aimerais savoir si c'est possible de voyager sur le territoire avant le debut de la session d'etude, c'est a dire en juin ? et si une fois arrive, si je peux me diriger dans une autre ville (torronto) dans laquelle vit un oncle outre ma destination normale( Quebec) avant le debut de la session, dans le but d'apprendre l'anglais ?
  21. Les amis bonjour ? j’espère que vous allez bien … y a qlqs jours j’ai obtenu mon visa et copr. Je suis fsw-o. Ma destination est l Ottawa sauf que une connaissance qui vit à ottawa m a dit de rester à Montréal pour les premiers mois comme c facile de trouver un logement là bas et c moins cher qu ottawa et je peux faire des formations gratuites et avoir une bourse etc .. le problème qu’il m’a mis dans une situation de doute en plus je sais pas si je peux s’installer au Québec pour qlqs mois alors que j ai obtenu ma RP grâce au programme EE qui exclut le Québec. je serais ravi d’avoir vos avis merci
  22. Bonjour à tous, Je suis nouvelle sur ce site et il me semble qu'il n'y a pas de "thread" dédié au personnes qui parrainent leurs parents avec le nouveau système du premier arrivé/ premier servi de 2019. Donc je suis en processus de parrainage de ma mère qui a été sélectionnée par ce nouveau système. Voici les dates: - Le 28 janvier 2019: demande reçue par CIC - le 24 avril 2019 : CIC me demande de présenter une demande de parrainage - le 12 juillet 2019 : CIC me confirme que ma demande a été acceptée. En date d'aujourd'hui, j'attend toujours leur courriel pour présenter une demande de CSQ (j'habite au Québec). Je voudrais échanger d'autres personnes dans la même situation et connaitre leurs dates aussi. Bonne chance à tous!
  23. Bonjour, j'aimerais avoir des témoignages de personnes qui sont passé par entrée express ou par un visa pour Québec (travail ou etude) avec un Master en contrôle de gestion et audit. Les métiers relié sont généralement soumis à des ordres professionnels. Je dois effectuer un choix d'étude, mon but est de pouvoir immigré au Canada par la suite. Y a t il des personnes qui ont réussi à immigré avec des Masters dans les domaines du contrôle de gestion, audit ou de la compta ? Si oui est ce que cela a été assez facile ou plutôt compliqué ? Plutôt a Québec ou au Canada ? Ceux qui sont passé par EE, avez vous été tiré du bassin avec des difficultés ou assez facilement ? Quels sont vos profils. En vous remerciant d'avance
  24. Bonjour à toutes et à tous, ce sujet est destiné à toutes les personnes qui souhaitent immigrer au QUEBEC par la voie du CSQ. Les gens qui ont déjà eu leurs CSQ sont les bienvenus, ou ceux qui ont déjà commencé la procédure de DCSQ le sont aussi. Le midi a jusqu'au 31 mars 2018 pour annoncer la période de sélection
  25. source : http://quebec.huffingtonpost.ca/2016/07/02/le-quebec-peine-a-retenir-ses-immigrants-francophones_n_10782906.html Le couple Sibileau-Brossas, originaire de France, a immigré il y a quelques mois à Mississauga, la banlieue de Toronto. L'entreprise de Thomas Brossas a déménagé ses activités aéroportuaires vers l'aéroport international Pearson de Toronto, le plus important au pays. Et son épouse, Marine, l'a accompagné. « Toronto est la ville de plein de communautés alors que le Québec est aux Québécois de souche », déplore-t-elle. Des emplois difficiles à trouver Une récente étude de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) abonde dans le même sens. Même s'il y a deux fois moins d'immigrants à Montréal qu'à Toronto, où ils représentent plus de 46 % de la population, ils ne trouvent pas d'emploi à leur mesure ou, pire, pas d'emploi du tout, constatent ses auteurs. Cette « métropole de talent », notent-ils, est pourtant une ville francophone, jeune, universitaire, innovatrice et culturellement vivante. Un paradoxe, conclut l'étude de l'OCDE. Selon l'OCDE, le taux de chômage des immigrants arrivés à Montréal il y a moins de cinq ans dépasse 18 %, alors qu'il se situe à un peu plus de 14 % chez ceux qui se sont établis dans la Ville Reine. Après 10 ans, les immigrants torontois ont cependant un taux de chômage comparable à l'ensemble de la population montréalaise. Statistique Canada fait par ailleurs état de disparités linguistiques : 16 % des immigrants unilingues anglophones récemment arrivés au Québec sont chômeurs, un chiffre qui grimpe à 23 % chez ceux qui ne parlent que le français. Un « francoboom » tout près de Toronto À Mississauga, l'école primaire catholique Saint-Jean-Baptiste vit un véritable « francoboom ». Sur ses terrains, de grands espaces ont été bétonnés pour accueillir six classes mobiles qui répondront aux nouvelles inscriptions. Les élèves proviennent autant des familles anglophones-francophones mixtes que de celles des nouveaux immigrants désireux de voir leurs enfants apprendre le français, un net avantage en Ontario. C'est là que Patrick Bertolin, un Camerounais d'origine sélectionné par le gouvernement du Québec, a trouvé un emploi à la hauteur de ses compétences. Une expérience qu'il n'a pas vécue au Québec. « Si j'avais eu un emploi à ma mesure ou qu'on m'avait appelé ne serait-ce que pour une ou deux entrevues, je serais resté en me disant qu'un jour je vais avoir ma chance », regrette l'enseignant. « C'est triste, conclut-il. Le gouvernement québécois devrait réaliser qu'il y a un problème. » Au total, près du quart des immigrants québécois partent vers d'autres provinces canadiennes, principalement l'Ontario.
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