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schumarette

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  1. J'aime
    schumarette a reçu une réaction de Jay first dans 15 ans plus tard   
    Cela fait 15 ans aujourd'hui que nous avons immigré.
     
    Je nous revois débarquer tous les 7, moi, mon mari et nos 5 enfants, par -20 degrés avec nos 14 valises et le chien. C’est comme si c’était hier. Toute une aventure!
     
    Après une nuit épique dans un motel dont je ne veux même plus me rappeler le nom, nous avons pris la route vers Chicoutimi, ville que nous avions choisi pour nous installer. Dans le mois qui a suivi, mon mari et moi avons trouvé des emplois alimentaires qui n'avaient rien à voir avec nos formations, mais qui nous ont permis de faire bouillir la marmite, même si nous étions tous les deux au salaire minimum (8$ à l'époque), de nous faire une expérience canadienne, tout en faisant des connaissances. Un an plus tard, je décidais de retourner aux études, choix que je n’ai jamais regretté puisque, à peine mon diplôme en poche, j’ai tout de suite décroché un emploi dans ma branche avec le salaire qui suivait.
     
    Seulement, mes trois plus grands enfants (20 ans - 18 ans et 16 ans) demeuraient isolés et sans amis car les jeunes Saguenéens restaient en gang, avec les jeunes qu’ils connaissaient depuis toujours, alors après 3 ans et demi à Chicoutimi, nous avons choisi que quitter le Québec pour tenter l’aventure ailleurs, car à  la base, nous étions surtout venus au Canada pour leur apporter un monde meilleur. Et une fois qu'on a franchi le cap d'immigrer, un nouveau déménagement ne fait plus peur, même s'il se trouve à un autre 7 000 kms.
     
    Direction le Yukon, où nous passâmes deux superbes années. Nous avons adoré les paysages, les journées d’été interminables, les splendides aurores boréales, la faune animalière incroyable, mais détesté la noirceur de l’hiver et surtout sa longueur. Et puis vivre dans un environnement anglais, ce n’était pas pour nous. Nous aimions trop notre langue, notre culture, donc nous avons pensé revenir au Québec.  Durant notre réflexion, un jour, une amie acadienne m’a dit : « vous êtes fait pour vivre en Acadie : allez donc y faire un tour », et comme nous n’avions rien à perdre, nous nous sommes dits : allons voir. Si on trouve un job, on y reste, sinon on ira s’installer dans la belle ville de Québec, comme initialement prévu. Mais dans le mois suivant notre arrivée, mon mari et mes deux fils ont trouvé une job, ma fille aînée le mois suivant. Moi, celui d’après et dix ans plus tard, je travaille toujours dans la plus grande université francophone, hors Québec.
     
    La vie a passé bien vite. Les enfants ont grandi, les plus grands se sont mariés : un avec une petite Acadienne et j’ai la joie d’être la mamie de deux amours de franco-canadiens-acadiens Mon aînée a choisi un Français et ma plus jeune un Ontarien. 
     
    15 ans plus tard, nous ne regrettons absolument pas notre choix et nous savons que nous finirons nos vieux jours ici. Pas question pour nous d'un retour en France, car nous aimons notre vie ici et, tout comme nous, nos enfants sont heureux au Canada. Un seul d'entre eux a tenté un retour d’un an en mère patrie, mais il est revenu en trouvant que la vie était bien plus douce de ce côté de la flaque.
     
    Bien sûr, comme tout le monde, nous avons connu de gros chagrins en perdant nos parents et nous avons dû faire nos deuils à 7 000 kms. Ce n’est pas facile, mais grâce à la webcam, aux cellulaires et à tous ces logiciels qui permettent de nous voir et de nous parler, nous restons en contact les uns avec les autres. 
     
    Je lis parfois sur ce forum que, pour certains, le Nouveau-Brunswick n’est  qu’un « trou », mais pour moi, c’est une province où vivent des gens formidables, gentils et accueillants, une province où j’apprécie de revenir après un séjour à Québec, Montréal ou Ottawa. Les grands centres, c’est bien, mais à petites doses, et ce n’est pas pour moi.
  2. J'aime
    schumarette a réagi à Pokoala dans 15 ans plus tard   
    Bonjour, merci pour ce touchant témoignage! Ça fait plaisir de lire que l'immigration fonctionne pour certaines personnes :-) Je me posais une question concernant votre expérience. Je lis que vous aviez repris des études... En tant qu'immigré(e), les études sont-elles abordables? Il me semble avoir déjà lu (il y a un bout de temps) que les études étaient assez chères quand la personne n'était pas de nationalité canadienne. Est-ce vrai?
  3. J'aime
    schumarette a réagi à immigrer.com dans 15 ans plus tard   
    Wow Schumarette, cela nous fait plaisir de te lire sur le forum après toutes ces années !  Merci de ce beau bilan, il a été publié sur la page d'accueil du site si tu avais manqué. Merci encore beaucoup et à une prochaine j'espère.
     
    PS: ah oui, y'a aussi des commentaires sur ton beau à ne pas manquer via la page d'accueil.
  4. J'aime
    schumarette a reçu une réaction de isatis dans 15 ans plus tard   
    Cela fait 15 ans aujourd'hui que nous avons immigré.
     
    Je nous revois débarquer tous les 7, moi, mon mari et nos 5 enfants, par -20 degrés avec nos 14 valises et le chien. C’est comme si c’était hier. Toute une aventure!
     
    Après une nuit épique dans un motel dont je ne veux même plus me rappeler le nom, nous avons pris la route vers Chicoutimi, ville que nous avions choisi pour nous installer. Dans le mois qui a suivi, mon mari et moi avons trouvé des emplois alimentaires qui n'avaient rien à voir avec nos formations, mais qui nous ont permis de faire bouillir la marmite, même si nous étions tous les deux au salaire minimum (8$ à l'époque), de nous faire une expérience canadienne, tout en faisant des connaissances. Un an plus tard, je décidais de retourner aux études, choix que je n’ai jamais regretté puisque, à peine mon diplôme en poche, j’ai tout de suite décroché un emploi dans ma branche avec le salaire qui suivait.
     
    Seulement, mes trois plus grands enfants (20 ans - 18 ans et 16 ans) demeuraient isolés et sans amis car les jeunes Saguenéens restaient en gang, avec les jeunes qu’ils connaissaient depuis toujours, alors après 3 ans et demi à Chicoutimi, nous avons choisi que quitter le Québec pour tenter l’aventure ailleurs, car à  la base, nous étions surtout venus au Canada pour leur apporter un monde meilleur. Et une fois qu'on a franchi le cap d'immigrer, un nouveau déménagement ne fait plus peur, même s'il se trouve à un autre 7 000 kms.
     
    Direction le Yukon, où nous passâmes deux superbes années. Nous avons adoré les paysages, les journées d’été interminables, les splendides aurores boréales, la faune animalière incroyable, mais détesté la noirceur de l’hiver et surtout sa longueur. Et puis vivre dans un environnement anglais, ce n’était pas pour nous. Nous aimions trop notre langue, notre culture, donc nous avons pensé revenir au Québec.  Durant notre réflexion, un jour, une amie acadienne m’a dit : « vous êtes fait pour vivre en Acadie : allez donc y faire un tour », et comme nous n’avions rien à perdre, nous nous sommes dits : allons voir. Si on trouve un job, on y reste, sinon on ira s’installer dans la belle ville de Québec, comme initialement prévu. Mais dans le mois suivant notre arrivée, mon mari et mes deux fils ont trouvé une job, ma fille aînée le mois suivant. Moi, celui d’après et dix ans plus tard, je travaille toujours dans la plus grande université francophone, hors Québec.
     
    La vie a passé bien vite. Les enfants ont grandi, les plus grands se sont mariés : un avec une petite Acadienne et j’ai la joie d’être la mamie de deux amours de franco-canadiens-acadiens Mon aînée a choisi un Français et ma plus jeune un Ontarien. 
     
    15 ans plus tard, nous ne regrettons absolument pas notre choix et nous savons que nous finirons nos vieux jours ici. Pas question pour nous d'un retour en France, car nous aimons notre vie ici et, tout comme nous, nos enfants sont heureux au Canada. Un seul d'entre eux a tenté un retour d’un an en mère patrie, mais il est revenu en trouvant que la vie était bien plus douce de ce côté de la flaque.
     
    Bien sûr, comme tout le monde, nous avons connu de gros chagrins en perdant nos parents et nous avons dû faire nos deuils à 7 000 kms. Ce n’est pas facile, mais grâce à la webcam, aux cellulaires et à tous ces logiciels qui permettent de nous voir et de nous parler, nous restons en contact les uns avec les autres. 
     
    Je lis parfois sur ce forum que, pour certains, le Nouveau-Brunswick n’est  qu’un « trou », mais pour moi, c’est une province où vivent des gens formidables, gentils et accueillants, une province où j’apprécie de revenir après un séjour à Québec, Montréal ou Ottawa. Les grands centres, c’est bien, mais à petites doses, et ce n’est pas pour moi.
  5. J'aime
    schumarette a reçu une réaction de CélineOnline dans 15 ans plus tard   
    Cela fait 15 ans aujourd'hui que nous avons immigré.
     
    Je nous revois débarquer tous les 7, moi, mon mari et nos 5 enfants, par -20 degrés avec nos 14 valises et le chien. C’est comme si c’était hier. Toute une aventure!
     
    Après une nuit épique dans un motel dont je ne veux même plus me rappeler le nom, nous avons pris la route vers Chicoutimi, ville que nous avions choisi pour nous installer. Dans le mois qui a suivi, mon mari et moi avons trouvé des emplois alimentaires qui n'avaient rien à voir avec nos formations, mais qui nous ont permis de faire bouillir la marmite, même si nous étions tous les deux au salaire minimum (8$ à l'époque), de nous faire une expérience canadienne, tout en faisant des connaissances. Un an plus tard, je décidais de retourner aux études, choix que je n’ai jamais regretté puisque, à peine mon diplôme en poche, j’ai tout de suite décroché un emploi dans ma branche avec le salaire qui suivait.
     
    Seulement, mes trois plus grands enfants (20 ans - 18 ans et 16 ans) demeuraient isolés et sans amis car les jeunes Saguenéens restaient en gang, avec les jeunes qu’ils connaissaient depuis toujours, alors après 3 ans et demi à Chicoutimi, nous avons choisi que quitter le Québec pour tenter l’aventure ailleurs, car à  la base, nous étions surtout venus au Canada pour leur apporter un monde meilleur. Et une fois qu'on a franchi le cap d'immigrer, un nouveau déménagement ne fait plus peur, même s'il se trouve à un autre 7 000 kms.
     
    Direction le Yukon, où nous passâmes deux superbes années. Nous avons adoré les paysages, les journées d’été interminables, les splendides aurores boréales, la faune animalière incroyable, mais détesté la noirceur de l’hiver et surtout sa longueur. Et puis vivre dans un environnement anglais, ce n’était pas pour nous. Nous aimions trop notre langue, notre culture, donc nous avons pensé revenir au Québec.  Durant notre réflexion, un jour, une amie acadienne m’a dit : « vous êtes fait pour vivre en Acadie : allez donc y faire un tour », et comme nous n’avions rien à perdre, nous nous sommes dits : allons voir. Si on trouve un job, on y reste, sinon on ira s’installer dans la belle ville de Québec, comme initialement prévu. Mais dans le mois suivant notre arrivée, mon mari et mes deux fils ont trouvé une job, ma fille aînée le mois suivant. Moi, celui d’après et dix ans plus tard, je travaille toujours dans la plus grande université francophone, hors Québec.
     
    La vie a passé bien vite. Les enfants ont grandi, les plus grands se sont mariés : un avec une petite Acadienne et j’ai la joie d’être la mamie de deux amours de franco-canadiens-acadiens Mon aînée a choisi un Français et ma plus jeune un Ontarien. 
     
    15 ans plus tard, nous ne regrettons absolument pas notre choix et nous savons que nous finirons nos vieux jours ici. Pas question pour nous d'un retour en France, car nous aimons notre vie ici et, tout comme nous, nos enfants sont heureux au Canada. Un seul d'entre eux a tenté un retour d’un an en mère patrie, mais il est revenu en trouvant que la vie était bien plus douce de ce côté de la flaque.
     
    Bien sûr, comme tout le monde, nous avons connu de gros chagrins en perdant nos parents et nous avons dû faire nos deuils à 7 000 kms. Ce n’est pas facile, mais grâce à la webcam, aux cellulaires et à tous ces logiciels qui permettent de nous voir et de nous parler, nous restons en contact les uns avec les autres. 
     
    Je lis parfois sur ce forum que, pour certains, le Nouveau-Brunswick n’est  qu’un « trou », mais pour moi, c’est une province où vivent des gens formidables, gentils et accueillants, une province où j’apprécie de revenir après un séjour à Québec, Montréal ou Ottawa. Les grands centres, c’est bien, mais à petites doses, et ce n’est pas pour moi.
  6. J'aime
    schumarette a reçu une réaction de Khal53 dans 15 ans plus tard   
    Cela fait 15 ans aujourd'hui que nous avons immigré.
     
    Je nous revois débarquer tous les 7, moi, mon mari et nos 5 enfants, par -20 degrés avec nos 14 valises et le chien. C’est comme si c’était hier. Toute une aventure!
     
    Après une nuit épique dans un motel dont je ne veux même plus me rappeler le nom, nous avons pris la route vers Chicoutimi, ville que nous avions choisi pour nous installer. Dans le mois qui a suivi, mon mari et moi avons trouvé des emplois alimentaires qui n'avaient rien à voir avec nos formations, mais qui nous ont permis de faire bouillir la marmite, même si nous étions tous les deux au salaire minimum (8$ à l'époque), de nous faire une expérience canadienne, tout en faisant des connaissances. Un an plus tard, je décidais de retourner aux études, choix que je n’ai jamais regretté puisque, à peine mon diplôme en poche, j’ai tout de suite décroché un emploi dans ma branche avec le salaire qui suivait.
     
    Seulement, mes trois plus grands enfants (20 ans - 18 ans et 16 ans) demeuraient isolés et sans amis car les jeunes Saguenéens restaient en gang, avec les jeunes qu’ils connaissaient depuis toujours, alors après 3 ans et demi à Chicoutimi, nous avons choisi que quitter le Québec pour tenter l’aventure ailleurs, car à  la base, nous étions surtout venus au Canada pour leur apporter un monde meilleur. Et une fois qu'on a franchi le cap d'immigrer, un nouveau déménagement ne fait plus peur, même s'il se trouve à un autre 7 000 kms.
     
    Direction le Yukon, où nous passâmes deux superbes années. Nous avons adoré les paysages, les journées d’été interminables, les splendides aurores boréales, la faune animalière incroyable, mais détesté la noirceur de l’hiver et surtout sa longueur. Et puis vivre dans un environnement anglais, ce n’était pas pour nous. Nous aimions trop notre langue, notre culture, donc nous avons pensé revenir au Québec.  Durant notre réflexion, un jour, une amie acadienne m’a dit : « vous êtes fait pour vivre en Acadie : allez donc y faire un tour », et comme nous n’avions rien à perdre, nous nous sommes dits : allons voir. Si on trouve un job, on y reste, sinon on ira s’installer dans la belle ville de Québec, comme initialement prévu. Mais dans le mois suivant notre arrivée, mon mari et mes deux fils ont trouvé une job, ma fille aînée le mois suivant. Moi, celui d’après et dix ans plus tard, je travaille toujours dans la plus grande université francophone, hors Québec.
     
    La vie a passé bien vite. Les enfants ont grandi, les plus grands se sont mariés : un avec une petite Acadienne et j’ai la joie d’être la mamie de deux amours de franco-canadiens-acadiens Mon aînée a choisi un Français et ma plus jeune un Ontarien. 
     
    15 ans plus tard, nous ne regrettons absolument pas notre choix et nous savons que nous finirons nos vieux jours ici. Pas question pour nous d'un retour en France, car nous aimons notre vie ici et, tout comme nous, nos enfants sont heureux au Canada. Un seul d'entre eux a tenté un retour d’un an en mère patrie, mais il est revenu en trouvant que la vie était bien plus douce de ce côté de la flaque.
     
    Bien sûr, comme tout le monde, nous avons connu de gros chagrins en perdant nos parents et nous avons dû faire nos deuils à 7 000 kms. Ce n’est pas facile, mais grâce à la webcam, aux cellulaires et à tous ces logiciels qui permettent de nous voir et de nous parler, nous restons en contact les uns avec les autres. 
     
    Je lis parfois sur ce forum que, pour certains, le Nouveau-Brunswick n’est  qu’un « trou », mais pour moi, c’est une province où vivent des gens formidables, gentils et accueillants, une province où j’apprécie de revenir après un séjour à Québec, Montréal ou Ottawa. Les grands centres, c’est bien, mais à petites doses, et ce n’est pas pour moi.
  7. J'aime
    schumarette a reçu une réaction de immigrer.com dans 15 ans plus tard   
    Cela fait 15 ans aujourd'hui que nous avons immigré.
     
    Je nous revois débarquer tous les 7, moi, mon mari et nos 5 enfants, par -20 degrés avec nos 14 valises et le chien. C’est comme si c’était hier. Toute une aventure!
     
    Après une nuit épique dans un motel dont je ne veux même plus me rappeler le nom, nous avons pris la route vers Chicoutimi, ville que nous avions choisi pour nous installer. Dans le mois qui a suivi, mon mari et moi avons trouvé des emplois alimentaires qui n'avaient rien à voir avec nos formations, mais qui nous ont permis de faire bouillir la marmite, même si nous étions tous les deux au salaire minimum (8$ à l'époque), de nous faire une expérience canadienne, tout en faisant des connaissances. Un an plus tard, je décidais de retourner aux études, choix que je n’ai jamais regretté puisque, à peine mon diplôme en poche, j’ai tout de suite décroché un emploi dans ma branche avec le salaire qui suivait.
     
    Seulement, mes trois plus grands enfants (20 ans - 18 ans et 16 ans) demeuraient isolés et sans amis car les jeunes Saguenéens restaient en gang, avec les jeunes qu’ils connaissaient depuis toujours, alors après 3 ans et demi à Chicoutimi, nous avons choisi que quitter le Québec pour tenter l’aventure ailleurs, car à  la base, nous étions surtout venus au Canada pour leur apporter un monde meilleur. Et une fois qu'on a franchi le cap d'immigrer, un nouveau déménagement ne fait plus peur, même s'il se trouve à un autre 7 000 kms.
     
    Direction le Yukon, où nous passâmes deux superbes années. Nous avons adoré les paysages, les journées d’été interminables, les splendides aurores boréales, la faune animalière incroyable, mais détesté la noirceur de l’hiver et surtout sa longueur. Et puis vivre dans un environnement anglais, ce n’était pas pour nous. Nous aimions trop notre langue, notre culture, donc nous avons pensé revenir au Québec.  Durant notre réflexion, un jour, une amie acadienne m’a dit : « vous êtes fait pour vivre en Acadie : allez donc y faire un tour », et comme nous n’avions rien à perdre, nous nous sommes dits : allons voir. Si on trouve un job, on y reste, sinon on ira s’installer dans la belle ville de Québec, comme initialement prévu. Mais dans le mois suivant notre arrivée, mon mari et mes deux fils ont trouvé une job, ma fille aînée le mois suivant. Moi, celui d’après et dix ans plus tard, je travaille toujours dans la plus grande université francophone, hors Québec.
     
    La vie a passé bien vite. Les enfants ont grandi, les plus grands se sont mariés : un avec une petite Acadienne et j’ai la joie d’être la mamie de deux amours de franco-canadiens-acadiens Mon aînée a choisi un Français et ma plus jeune un Ontarien. 
     
    15 ans plus tard, nous ne regrettons absolument pas notre choix et nous savons que nous finirons nos vieux jours ici. Pas question pour nous d'un retour en France, car nous aimons notre vie ici et, tout comme nous, nos enfants sont heureux au Canada. Un seul d'entre eux a tenté un retour d’un an en mère patrie, mais il est revenu en trouvant que la vie était bien plus douce de ce côté de la flaque.
     
    Bien sûr, comme tout le monde, nous avons connu de gros chagrins en perdant nos parents et nous avons dû faire nos deuils à 7 000 kms. Ce n’est pas facile, mais grâce à la webcam, aux cellulaires et à tous ces logiciels qui permettent de nous voir et de nous parler, nous restons en contact les uns avec les autres. 
     
    Je lis parfois sur ce forum que, pour certains, le Nouveau-Brunswick n’est  qu’un « trou », mais pour moi, c’est une province où vivent des gens formidables, gentils et accueillants, une province où j’apprécie de revenir après un séjour à Québec, Montréal ou Ottawa. Les grands centres, c’est bien, mais à petites doses, et ce n’est pas pour moi.
  8. J'aime
    schumarette a réagi à Kweli dans 15 ans plus tard   
    Bravo Schumarette! 
     
    Que le temps passe donc vite! Me semble qu'hier encore nous parlions de nos enfants au secondaire 
     
     
  9. Merci
    schumarette a reçu une réaction de Cellonauta dans 15 ans plus tard   
    Comme ça fait plaisir d'avoir de vos nouvelles aussi, Zemida, Séraphin et Ourson Joyeux ! Eh oui, on a continué notre petit bonhomme de chemin et je vois que vous aussi.
     
    Cellonauta, nous étions à Whitehorse.
  10. J'aime
    schumarette a réagi à Cellonauta dans 15 ans plus tard   
    Super!
    personnellement, nous avons commencé en BC et maintenant nous sommes en Acadie, et la BC nous manque, spécialement a ma fille aînée, l’école francophone y était géniale.
    ou étiez vous au Yukon? 
     
  11. J'aime
    schumarette a réagi à seraphin dans 15 ans plus tard   
    Content d'avoir des nouvelles de vos périples. Heureux pour vous que vous ayez trouvé votre bonheur en Acadie ! Dire qu'on s'est croisé y'a presque 14 ans à Chicoutimi ! 
  12. J'aime
    schumarette a réagi à vista dans 15 ans plus tard   
    Allo Schumarette!
     
    J'avais perdu votre trace après le Yukon. Salut à vous! J'ai souvent eu envie d'aller vitre au N-B que j'ai adoré pour les vacances. Mais maintenant ma vie est à Québec.
     
    Yann (Oursonjoyeux dans une autre vie)
  13. J'aime
    schumarette a reçu une réaction de Zemida dans Voilà, c'est fini le Québec, retour en France   
    Kikou Zelda et Grizzli,
     
    Moi non plus, je n'avais pas réalisé que c'était vous! Zelda, je suis bien désolée d'apprendre tes ennuis de santé. J'espère que tout ceci est derrière toi à présent et que tu es bien prise en charge, en France. Moi non plus, je ne pensais pas que vous retourneriez un jour en mère patrie, mais bon, comme tu le dis, tout arrive et des événements peuvent faire changer nos objectifs de vie. Je te souhaite de guérir bien vite et je vous envoie, à toi, à Grizzli et à tes enfants beaucoup de bonheur. 
  14. J'aime
    schumarette a reçu une réaction de Valimate dans 15 ans plus tard   
    Cela fait 15 ans aujourd'hui que nous avons immigré.
     
    Je nous revois débarquer tous les 7, moi, mon mari et nos 5 enfants, par -20 degrés avec nos 14 valises et le chien. C’est comme si c’était hier. Toute une aventure!
     
    Après une nuit épique dans un motel dont je ne veux même plus me rappeler le nom, nous avons pris la route vers Chicoutimi, ville que nous avions choisi pour nous installer. Dans le mois qui a suivi, mon mari et moi avons trouvé des emplois alimentaires qui n'avaient rien à voir avec nos formations, mais qui nous ont permis de faire bouillir la marmite, même si nous étions tous les deux au salaire minimum (8$ à l'époque), de nous faire une expérience canadienne, tout en faisant des connaissances. Un an plus tard, je décidais de retourner aux études, choix que je n’ai jamais regretté puisque, à peine mon diplôme en poche, j’ai tout de suite décroché un emploi dans ma branche avec le salaire qui suivait.
     
    Seulement, mes trois plus grands enfants (20 ans - 18 ans et 16 ans) demeuraient isolés et sans amis car les jeunes Saguenéens restaient en gang, avec les jeunes qu’ils connaissaient depuis toujours, alors après 3 ans et demi à Chicoutimi, nous avons choisi que quitter le Québec pour tenter l’aventure ailleurs, car à  la base, nous étions surtout venus au Canada pour leur apporter un monde meilleur. Et une fois qu'on a franchi le cap d'immigrer, un nouveau déménagement ne fait plus peur, même s'il se trouve à un autre 7 000 kms.
     
    Direction le Yukon, où nous passâmes deux superbes années. Nous avons adoré les paysages, les journées d’été interminables, les splendides aurores boréales, la faune animalière incroyable, mais détesté la noirceur de l’hiver et surtout sa longueur. Et puis vivre dans un environnement anglais, ce n’était pas pour nous. Nous aimions trop notre langue, notre culture, donc nous avons pensé revenir au Québec.  Durant notre réflexion, un jour, une amie acadienne m’a dit : « vous êtes fait pour vivre en Acadie : allez donc y faire un tour », et comme nous n’avions rien à perdre, nous nous sommes dits : allons voir. Si on trouve un job, on y reste, sinon on ira s’installer dans la belle ville de Québec, comme initialement prévu. Mais dans le mois suivant notre arrivée, mon mari et mes deux fils ont trouvé une job, ma fille aînée le mois suivant. Moi, celui d’après et dix ans plus tard, je travaille toujours dans la plus grande université francophone, hors Québec.
     
    La vie a passé bien vite. Les enfants ont grandi, les plus grands se sont mariés : un avec une petite Acadienne et j’ai la joie d’être la mamie de deux amours de franco-canadiens-acadiens Mon aînée a choisi un Français et ma plus jeune un Ontarien. 
     
    15 ans plus tard, nous ne regrettons absolument pas notre choix et nous savons que nous finirons nos vieux jours ici. Pas question pour nous d'un retour en France, car nous aimons notre vie ici et, tout comme nous, nos enfants sont heureux au Canada. Un seul d'entre eux a tenté un retour d’un an en mère patrie, mais il est revenu en trouvant que la vie était bien plus douce de ce côté de la flaque.
     
    Bien sûr, comme tout le monde, nous avons connu de gros chagrins en perdant nos parents et nous avons dû faire nos deuils à 7 000 kms. Ce n’est pas facile, mais grâce à la webcam, aux cellulaires et à tous ces logiciels qui permettent de nous voir et de nous parler, nous restons en contact les uns avec les autres. 
     
    Je lis parfois sur ce forum que, pour certains, le Nouveau-Brunswick n’est  qu’un « trou », mais pour moi, c’est une province où vivent des gens formidables, gentils et accueillants, une province où j’apprécie de revenir après un séjour à Québec, Montréal ou Ottawa. Les grands centres, c’est bien, mais à petites doses, et ce n’est pas pour moi.
  15. J'aime
    schumarette a reçu une réaction de Mark-Beaubien dans 15 ans plus tard   
    Cela fait 15 ans aujourd'hui que nous avons immigré.
     
    Je nous revois débarquer tous les 7, moi, mon mari et nos 5 enfants, par -20 degrés avec nos 14 valises et le chien. C’est comme si c’était hier. Toute une aventure!
     
    Après une nuit épique dans un motel dont je ne veux même plus me rappeler le nom, nous avons pris la route vers Chicoutimi, ville que nous avions choisi pour nous installer. Dans le mois qui a suivi, mon mari et moi avons trouvé des emplois alimentaires qui n'avaient rien à voir avec nos formations, mais qui nous ont permis de faire bouillir la marmite, même si nous étions tous les deux au salaire minimum (8$ à l'époque), de nous faire une expérience canadienne, tout en faisant des connaissances. Un an plus tard, je décidais de retourner aux études, choix que je n’ai jamais regretté puisque, à peine mon diplôme en poche, j’ai tout de suite décroché un emploi dans ma branche avec le salaire qui suivait.
     
    Seulement, mes trois plus grands enfants (20 ans - 18 ans et 16 ans) demeuraient isolés et sans amis car les jeunes Saguenéens restaient en gang, avec les jeunes qu’ils connaissaient depuis toujours, alors après 3 ans et demi à Chicoutimi, nous avons choisi que quitter le Québec pour tenter l’aventure ailleurs, car à  la base, nous étions surtout venus au Canada pour leur apporter un monde meilleur. Et une fois qu'on a franchi le cap d'immigrer, un nouveau déménagement ne fait plus peur, même s'il se trouve à un autre 7 000 kms.
     
    Direction le Yukon, où nous passâmes deux superbes années. Nous avons adoré les paysages, les journées d’été interminables, les splendides aurores boréales, la faune animalière incroyable, mais détesté la noirceur de l’hiver et surtout sa longueur. Et puis vivre dans un environnement anglais, ce n’était pas pour nous. Nous aimions trop notre langue, notre culture, donc nous avons pensé revenir au Québec.  Durant notre réflexion, un jour, une amie acadienne m’a dit : « vous êtes fait pour vivre en Acadie : allez donc y faire un tour », et comme nous n’avions rien à perdre, nous nous sommes dits : allons voir. Si on trouve un job, on y reste, sinon on ira s’installer dans la belle ville de Québec, comme initialement prévu. Mais dans le mois suivant notre arrivée, mon mari et mes deux fils ont trouvé une job, ma fille aînée le mois suivant. Moi, celui d’après et dix ans plus tard, je travaille toujours dans la plus grande université francophone, hors Québec.
     
    La vie a passé bien vite. Les enfants ont grandi, les plus grands se sont mariés : un avec une petite Acadienne et j’ai la joie d’être la mamie de deux amours de franco-canadiens-acadiens Mon aînée a choisi un Français et ma plus jeune un Ontarien. 
     
    15 ans plus tard, nous ne regrettons absolument pas notre choix et nous savons que nous finirons nos vieux jours ici. Pas question pour nous d'un retour en France, car nous aimons notre vie ici et, tout comme nous, nos enfants sont heureux au Canada. Un seul d'entre eux a tenté un retour d’un an en mère patrie, mais il est revenu en trouvant que la vie était bien plus douce de ce côté de la flaque.
     
    Bien sûr, comme tout le monde, nous avons connu de gros chagrins en perdant nos parents et nous avons dû faire nos deuils à 7 000 kms. Ce n’est pas facile, mais grâce à la webcam, aux cellulaires et à tous ces logiciels qui permettent de nous voir et de nous parler, nous restons en contact les uns avec les autres. 
     
    Je lis parfois sur ce forum que, pour certains, le Nouveau-Brunswick n’est  qu’un « trou », mais pour moi, c’est une province où vivent des gens formidables, gentils et accueillants, une province où j’apprécie de revenir après un séjour à Québec, Montréal ou Ottawa. Les grands centres, c’est bien, mais à petites doses, et ce n’est pas pour moi.
  16. J'aime
    schumarette a reçu une réaction de enricle dans 15 ans plus tard   
    Cela fait 15 ans aujourd'hui que nous avons immigré.
     
    Je nous revois débarquer tous les 7, moi, mon mari et nos 5 enfants, par -20 degrés avec nos 14 valises et le chien. C’est comme si c’était hier. Toute une aventure!
     
    Après une nuit épique dans un motel dont je ne veux même plus me rappeler le nom, nous avons pris la route vers Chicoutimi, ville que nous avions choisi pour nous installer. Dans le mois qui a suivi, mon mari et moi avons trouvé des emplois alimentaires qui n'avaient rien à voir avec nos formations, mais qui nous ont permis de faire bouillir la marmite, même si nous étions tous les deux au salaire minimum (8$ à l'époque), de nous faire une expérience canadienne, tout en faisant des connaissances. Un an plus tard, je décidais de retourner aux études, choix que je n’ai jamais regretté puisque, à peine mon diplôme en poche, j’ai tout de suite décroché un emploi dans ma branche avec le salaire qui suivait.
     
    Seulement, mes trois plus grands enfants (20 ans - 18 ans et 16 ans) demeuraient isolés et sans amis car les jeunes Saguenéens restaient en gang, avec les jeunes qu’ils connaissaient depuis toujours, alors après 3 ans et demi à Chicoutimi, nous avons choisi que quitter le Québec pour tenter l’aventure ailleurs, car à  la base, nous étions surtout venus au Canada pour leur apporter un monde meilleur. Et une fois qu'on a franchi le cap d'immigrer, un nouveau déménagement ne fait plus peur, même s'il se trouve à un autre 7 000 kms.
     
    Direction le Yukon, où nous passâmes deux superbes années. Nous avons adoré les paysages, les journées d’été interminables, les splendides aurores boréales, la faune animalière incroyable, mais détesté la noirceur de l’hiver et surtout sa longueur. Et puis vivre dans un environnement anglais, ce n’était pas pour nous. Nous aimions trop notre langue, notre culture, donc nous avons pensé revenir au Québec.  Durant notre réflexion, un jour, une amie acadienne m’a dit : « vous êtes fait pour vivre en Acadie : allez donc y faire un tour », et comme nous n’avions rien à perdre, nous nous sommes dits : allons voir. Si on trouve un job, on y reste, sinon on ira s’installer dans la belle ville de Québec, comme initialement prévu. Mais dans le mois suivant notre arrivée, mon mari et mes deux fils ont trouvé une job, ma fille aînée le mois suivant. Moi, celui d’après et dix ans plus tard, je travaille toujours dans la plus grande université francophone, hors Québec.
     
    La vie a passé bien vite. Les enfants ont grandi, les plus grands se sont mariés : un avec une petite Acadienne et j’ai la joie d’être la mamie de deux amours de franco-canadiens-acadiens Mon aînée a choisi un Français et ma plus jeune un Ontarien. 
     
    15 ans plus tard, nous ne regrettons absolument pas notre choix et nous savons que nous finirons nos vieux jours ici. Pas question pour nous d'un retour en France, car nous aimons notre vie ici et, tout comme nous, nos enfants sont heureux au Canada. Un seul d'entre eux a tenté un retour d’un an en mère patrie, mais il est revenu en trouvant que la vie était bien plus douce de ce côté de la flaque.
     
    Bien sûr, comme tout le monde, nous avons connu de gros chagrins en perdant nos parents et nous avons dû faire nos deuils à 7 000 kms. Ce n’est pas facile, mais grâce à la webcam, aux cellulaires et à tous ces logiciels qui permettent de nous voir et de nous parler, nous restons en contact les uns avec les autres. 
     
    Je lis parfois sur ce forum que, pour certains, le Nouveau-Brunswick n’est  qu’un « trou », mais pour moi, c’est une province où vivent des gens formidables, gentils et accueillants, une province où j’apprécie de revenir après un séjour à Québec, Montréal ou Ottawa. Les grands centres, c’est bien, mais à petites doses, et ce n’est pas pour moi.
  17. J'aime
    schumarette a reçu une réaction de PACAtoQC dans Voilà, c'est fini le Québec, retour en France   
    Kikou Zelda et Grizzli,
     
    Moi non plus, je n'avais pas réalisé que c'était vous! Zelda, je suis bien désolée d'apprendre tes ennuis de santé. J'espère que tout ceci est derrière toi à présent et que tu es bien prise en charge, en France. Moi non plus, je ne pensais pas que vous retourneriez un jour en mère patrie, mais bon, comme tu le dis, tout arrive et des événements peuvent faire changer nos objectifs de vie. Je te souhaite de guérir bien vite et je vous envoie, à toi, à Grizzli et à tes enfants beaucoup de bonheur. 
  18. J'aime
    schumarette a reçu une réaction de Zemida dans 15 ans plus tard   
    Cela fait 15 ans aujourd'hui que nous avons immigré.
     
    Je nous revois débarquer tous les 7, moi, mon mari et nos 5 enfants, par -20 degrés avec nos 14 valises et le chien. C’est comme si c’était hier. Toute une aventure!
     
    Après une nuit épique dans un motel dont je ne veux même plus me rappeler le nom, nous avons pris la route vers Chicoutimi, ville que nous avions choisi pour nous installer. Dans le mois qui a suivi, mon mari et moi avons trouvé des emplois alimentaires qui n'avaient rien à voir avec nos formations, mais qui nous ont permis de faire bouillir la marmite, même si nous étions tous les deux au salaire minimum (8$ à l'époque), de nous faire une expérience canadienne, tout en faisant des connaissances. Un an plus tard, je décidais de retourner aux études, choix que je n’ai jamais regretté puisque, à peine mon diplôme en poche, j’ai tout de suite décroché un emploi dans ma branche avec le salaire qui suivait.
     
    Seulement, mes trois plus grands enfants (20 ans - 18 ans et 16 ans) demeuraient isolés et sans amis car les jeunes Saguenéens restaient en gang, avec les jeunes qu’ils connaissaient depuis toujours, alors après 3 ans et demi à Chicoutimi, nous avons choisi que quitter le Québec pour tenter l’aventure ailleurs, car à  la base, nous étions surtout venus au Canada pour leur apporter un monde meilleur. Et une fois qu'on a franchi le cap d'immigrer, un nouveau déménagement ne fait plus peur, même s'il se trouve à un autre 7 000 kms.
     
    Direction le Yukon, où nous passâmes deux superbes années. Nous avons adoré les paysages, les journées d’été interminables, les splendides aurores boréales, la faune animalière incroyable, mais détesté la noirceur de l’hiver et surtout sa longueur. Et puis vivre dans un environnement anglais, ce n’était pas pour nous. Nous aimions trop notre langue, notre culture, donc nous avons pensé revenir au Québec.  Durant notre réflexion, un jour, une amie acadienne m’a dit : « vous êtes fait pour vivre en Acadie : allez donc y faire un tour », et comme nous n’avions rien à perdre, nous nous sommes dits : allons voir. Si on trouve un job, on y reste, sinon on ira s’installer dans la belle ville de Québec, comme initialement prévu. Mais dans le mois suivant notre arrivée, mon mari et mes deux fils ont trouvé une job, ma fille aînée le mois suivant. Moi, celui d’après et dix ans plus tard, je travaille toujours dans la plus grande université francophone, hors Québec.
     
    La vie a passé bien vite. Les enfants ont grandi, les plus grands se sont mariés : un avec une petite Acadienne et j’ai la joie d’être la mamie de deux amours de franco-canadiens-acadiens Mon aînée a choisi un Français et ma plus jeune un Ontarien. 
     
    15 ans plus tard, nous ne regrettons absolument pas notre choix et nous savons que nous finirons nos vieux jours ici. Pas question pour nous d'un retour en France, car nous aimons notre vie ici et, tout comme nous, nos enfants sont heureux au Canada. Un seul d'entre eux a tenté un retour d’un an en mère patrie, mais il est revenu en trouvant que la vie était bien plus douce de ce côté de la flaque.
     
    Bien sûr, comme tout le monde, nous avons connu de gros chagrins en perdant nos parents et nous avons dû faire nos deuils à 7 000 kms. Ce n’est pas facile, mais grâce à la webcam, aux cellulaires et à tous ces logiciels qui permettent de nous voir et de nous parler, nous restons en contact les uns avec les autres. 
     
    Je lis parfois sur ce forum que, pour certains, le Nouveau-Brunswick n’est  qu’un « trou », mais pour moi, c’est une province où vivent des gens formidables, gentils et accueillants, une province où j’apprécie de revenir après un séjour à Québec, Montréal ou Ottawa. Les grands centres, c’est bien, mais à petites doses, et ce n’est pas pour moi.
  19. J'aime
    schumarette a réagi à jimmy dans 15 ans plus tard   
    ah bon, qui dit ca ? 
     
    L'important c'est que vous soyez heureux la ou vous êtes
     
    merci pour ce beau témoignage 
     
    jimmy
     
     
     
  20. J'aime
    schumarette a réagi à Lilideslacs dans 15 ans plus tard   
    Quel beau témoignage !!!
     
    Je pense que le maitre mot de votre réussite est votre capacité d'adaptation et votre courage.
     
    Bravo et longue vie au Nouveau Brunswick  
     
    Moi je ne trouve pas que c'est un trou.  J'ai des amis qui viennent de la bas et qui sont vraiment agréables et formidables
  21. J'aime
    schumarette a reçu une réaction de chsava dans 15 ans plus tard   
    Cela fait 15 ans aujourd'hui que nous avons immigré.
     
    Je nous revois débarquer tous les 7, moi, mon mari et nos 5 enfants, par -20 degrés avec nos 14 valises et le chien. C’est comme si c’était hier. Toute une aventure!
     
    Après une nuit épique dans un motel dont je ne veux même plus me rappeler le nom, nous avons pris la route vers Chicoutimi, ville que nous avions choisi pour nous installer. Dans le mois qui a suivi, mon mari et moi avons trouvé des emplois alimentaires qui n'avaient rien à voir avec nos formations, mais qui nous ont permis de faire bouillir la marmite, même si nous étions tous les deux au salaire minimum (8$ à l'époque), de nous faire une expérience canadienne, tout en faisant des connaissances. Un an plus tard, je décidais de retourner aux études, choix que je n’ai jamais regretté puisque, à peine mon diplôme en poche, j’ai tout de suite décroché un emploi dans ma branche avec le salaire qui suivait.
     
    Seulement, mes trois plus grands enfants (20 ans - 18 ans et 16 ans) demeuraient isolés et sans amis car les jeunes Saguenéens restaient en gang, avec les jeunes qu’ils connaissaient depuis toujours, alors après 3 ans et demi à Chicoutimi, nous avons choisi que quitter le Québec pour tenter l’aventure ailleurs, car à  la base, nous étions surtout venus au Canada pour leur apporter un monde meilleur. Et une fois qu'on a franchi le cap d'immigrer, un nouveau déménagement ne fait plus peur, même s'il se trouve à un autre 7 000 kms.
     
    Direction le Yukon, où nous passâmes deux superbes années. Nous avons adoré les paysages, les journées d’été interminables, les splendides aurores boréales, la faune animalière incroyable, mais détesté la noirceur de l’hiver et surtout sa longueur. Et puis vivre dans un environnement anglais, ce n’était pas pour nous. Nous aimions trop notre langue, notre culture, donc nous avons pensé revenir au Québec.  Durant notre réflexion, un jour, une amie acadienne m’a dit : « vous êtes fait pour vivre en Acadie : allez donc y faire un tour », et comme nous n’avions rien à perdre, nous nous sommes dits : allons voir. Si on trouve un job, on y reste, sinon on ira s’installer dans la belle ville de Québec, comme initialement prévu. Mais dans le mois suivant notre arrivée, mon mari et mes deux fils ont trouvé une job, ma fille aînée le mois suivant. Moi, celui d’après et dix ans plus tard, je travaille toujours dans la plus grande université francophone, hors Québec.
     
    La vie a passé bien vite. Les enfants ont grandi, les plus grands se sont mariés : un avec une petite Acadienne et j’ai la joie d’être la mamie de deux amours de franco-canadiens-acadiens Mon aînée a choisi un Français et ma plus jeune un Ontarien. 
     
    15 ans plus tard, nous ne regrettons absolument pas notre choix et nous savons que nous finirons nos vieux jours ici. Pas question pour nous d'un retour en France, car nous aimons notre vie ici et, tout comme nous, nos enfants sont heureux au Canada. Un seul d'entre eux a tenté un retour d’un an en mère patrie, mais il est revenu en trouvant que la vie était bien plus douce de ce côté de la flaque.
     
    Bien sûr, comme tout le monde, nous avons connu de gros chagrins en perdant nos parents et nous avons dû faire nos deuils à 7 000 kms. Ce n’est pas facile, mais grâce à la webcam, aux cellulaires et à tous ces logiciels qui permettent de nous voir et de nous parler, nous restons en contact les uns avec les autres. 
     
    Je lis parfois sur ce forum que, pour certains, le Nouveau-Brunswick n’est  qu’un « trou », mais pour moi, c’est une province où vivent des gens formidables, gentils et accueillants, une province où j’apprécie de revenir après un séjour à Québec, Montréal ou Ottawa. Les grands centres, c’est bien, mais à petites doses, et ce n’est pas pour moi.
  22. J'aime
    schumarette a reçu une réaction de Laurent dans 15 ans plus tard   
    Cela fait 15 ans aujourd'hui que nous avons immigré.
     
    Je nous revois débarquer tous les 7, moi, mon mari et nos 5 enfants, par -20 degrés avec nos 14 valises et le chien. C’est comme si c’était hier. Toute une aventure!
     
    Après une nuit épique dans un motel dont je ne veux même plus me rappeler le nom, nous avons pris la route vers Chicoutimi, ville que nous avions choisi pour nous installer. Dans le mois qui a suivi, mon mari et moi avons trouvé des emplois alimentaires qui n'avaient rien à voir avec nos formations, mais qui nous ont permis de faire bouillir la marmite, même si nous étions tous les deux au salaire minimum (8$ à l'époque), de nous faire une expérience canadienne, tout en faisant des connaissances. Un an plus tard, je décidais de retourner aux études, choix que je n’ai jamais regretté puisque, à peine mon diplôme en poche, j’ai tout de suite décroché un emploi dans ma branche avec le salaire qui suivait.
     
    Seulement, mes trois plus grands enfants (20 ans - 18 ans et 16 ans) demeuraient isolés et sans amis car les jeunes Saguenéens restaient en gang, avec les jeunes qu’ils connaissaient depuis toujours, alors après 3 ans et demi à Chicoutimi, nous avons choisi que quitter le Québec pour tenter l’aventure ailleurs, car à  la base, nous étions surtout venus au Canada pour leur apporter un monde meilleur. Et une fois qu'on a franchi le cap d'immigrer, un nouveau déménagement ne fait plus peur, même s'il se trouve à un autre 7 000 kms.
     
    Direction le Yukon, où nous passâmes deux superbes années. Nous avons adoré les paysages, les journées d’été interminables, les splendides aurores boréales, la faune animalière incroyable, mais détesté la noirceur de l’hiver et surtout sa longueur. Et puis vivre dans un environnement anglais, ce n’était pas pour nous. Nous aimions trop notre langue, notre culture, donc nous avons pensé revenir au Québec.  Durant notre réflexion, un jour, une amie acadienne m’a dit : « vous êtes fait pour vivre en Acadie : allez donc y faire un tour », et comme nous n’avions rien à perdre, nous nous sommes dits : allons voir. Si on trouve un job, on y reste, sinon on ira s’installer dans la belle ville de Québec, comme initialement prévu. Mais dans le mois suivant notre arrivée, mon mari et mes deux fils ont trouvé une job, ma fille aînée le mois suivant. Moi, celui d’après et dix ans plus tard, je travaille toujours dans la plus grande université francophone, hors Québec.
     
    La vie a passé bien vite. Les enfants ont grandi, les plus grands se sont mariés : un avec une petite Acadienne et j’ai la joie d’être la mamie de deux amours de franco-canadiens-acadiens Mon aînée a choisi un Français et ma plus jeune un Ontarien. 
     
    15 ans plus tard, nous ne regrettons absolument pas notre choix et nous savons que nous finirons nos vieux jours ici. Pas question pour nous d'un retour en France, car nous aimons notre vie ici et, tout comme nous, nos enfants sont heureux au Canada. Un seul d'entre eux a tenté un retour d’un an en mère patrie, mais il est revenu en trouvant que la vie était bien plus douce de ce côté de la flaque.
     
    Bien sûr, comme tout le monde, nous avons connu de gros chagrins en perdant nos parents et nous avons dû faire nos deuils à 7 000 kms. Ce n’est pas facile, mais grâce à la webcam, aux cellulaires et à tous ces logiciels qui permettent de nous voir et de nous parler, nous restons en contact les uns avec les autres. 
     
    Je lis parfois sur ce forum que, pour certains, le Nouveau-Brunswick n’est  qu’un « trou », mais pour moi, c’est une province où vivent des gens formidables, gentils et accueillants, une province où j’apprécie de revenir après un séjour à Québec, Montréal ou Ottawa. Les grands centres, c’est bien, mais à petites doses, et ce n’est pas pour moi.
  23. J'aime
    schumarette a reçu une réaction de lorelai dans 15 ans plus tard   
    Cela fait 15 ans aujourd'hui que nous avons immigré.
     
    Je nous revois débarquer tous les 7, moi, mon mari et nos 5 enfants, par -20 degrés avec nos 14 valises et le chien. C’est comme si c’était hier. Toute une aventure!
     
    Après une nuit épique dans un motel dont je ne veux même plus me rappeler le nom, nous avons pris la route vers Chicoutimi, ville que nous avions choisi pour nous installer. Dans le mois qui a suivi, mon mari et moi avons trouvé des emplois alimentaires qui n'avaient rien à voir avec nos formations, mais qui nous ont permis de faire bouillir la marmite, même si nous étions tous les deux au salaire minimum (8$ à l'époque), de nous faire une expérience canadienne, tout en faisant des connaissances. Un an plus tard, je décidais de retourner aux études, choix que je n’ai jamais regretté puisque, à peine mon diplôme en poche, j’ai tout de suite décroché un emploi dans ma branche avec le salaire qui suivait.
     
    Seulement, mes trois plus grands enfants (20 ans - 18 ans et 16 ans) demeuraient isolés et sans amis car les jeunes Saguenéens restaient en gang, avec les jeunes qu’ils connaissaient depuis toujours, alors après 3 ans et demi à Chicoutimi, nous avons choisi que quitter le Québec pour tenter l’aventure ailleurs, car à  la base, nous étions surtout venus au Canada pour leur apporter un monde meilleur. Et une fois qu'on a franchi le cap d'immigrer, un nouveau déménagement ne fait plus peur, même s'il se trouve à un autre 7 000 kms.
     
    Direction le Yukon, où nous passâmes deux superbes années. Nous avons adoré les paysages, les journées d’été interminables, les splendides aurores boréales, la faune animalière incroyable, mais détesté la noirceur de l’hiver et surtout sa longueur. Et puis vivre dans un environnement anglais, ce n’était pas pour nous. Nous aimions trop notre langue, notre culture, donc nous avons pensé revenir au Québec.  Durant notre réflexion, un jour, une amie acadienne m’a dit : « vous êtes fait pour vivre en Acadie : allez donc y faire un tour », et comme nous n’avions rien à perdre, nous nous sommes dits : allons voir. Si on trouve un job, on y reste, sinon on ira s’installer dans la belle ville de Québec, comme initialement prévu. Mais dans le mois suivant notre arrivée, mon mari et mes deux fils ont trouvé une job, ma fille aînée le mois suivant. Moi, celui d’après et dix ans plus tard, je travaille toujours dans la plus grande université francophone, hors Québec.
     
    La vie a passé bien vite. Les enfants ont grandi, les plus grands se sont mariés : un avec une petite Acadienne et j’ai la joie d’être la mamie de deux amours de franco-canadiens-acadiens Mon aînée a choisi un Français et ma plus jeune un Ontarien. 
     
    15 ans plus tard, nous ne regrettons absolument pas notre choix et nous savons que nous finirons nos vieux jours ici. Pas question pour nous d'un retour en France, car nous aimons notre vie ici et, tout comme nous, nos enfants sont heureux au Canada. Un seul d'entre eux a tenté un retour d’un an en mère patrie, mais il est revenu en trouvant que la vie était bien plus douce de ce côté de la flaque.
     
    Bien sûr, comme tout le monde, nous avons connu de gros chagrins en perdant nos parents et nous avons dû faire nos deuils à 7 000 kms. Ce n’est pas facile, mais grâce à la webcam, aux cellulaires et à tous ces logiciels qui permettent de nous voir et de nous parler, nous restons en contact les uns avec les autres. 
     
    Je lis parfois sur ce forum que, pour certains, le Nouveau-Brunswick n’est  qu’un « trou », mais pour moi, c’est une province où vivent des gens formidables, gentils et accueillants, une province où j’apprécie de revenir après un séjour à Québec, Montréal ou Ottawa. Les grands centres, c’est bien, mais à petites doses, et ce n’est pas pour moi.
  24. J'aime
    schumarette a reçu une réaction de CélineOnline dans Immigration au Nouveau-Brunswick : Quand le rêve tourne au cauchemar   
    Eh oui, plein de gens ne s'informent pas. Ils veulent juste arriver au Canada, et comme le Québec sature, ils tentent des procédures ailleurs, c'est tout ! Et après, on vient chialer sur le système d'immigration.
     
    Attention, je ne dis pas qu'ici, tout est rose, et beau, et merveilleux. C'est comme partout. J'ai lu sur un bilan qu'une femme ne trouvait pas d'emploi au Québec parce qu'elle n'habitait pas près de Montréal, donc le manque d'emploi, c'est partout, mais là encore, il faut savoir ce que l'on veut. J'ai un couple de connaissance qui a fait deux procédures d'immigration : une première au Québec, il y a 15 ans, comme nous, et eux, après deux mois à Chicoutimi, ils sont retournés en France car il ne trouvait pas l'emploi qu'il voulait, c'est à dire bien payé. Quand on immigre, il faut savoir que la majorité devra se contenter d'un petit job, voire une jobine, pour subvenir à ses besoins. Et pour te répondre, quand je suis arrivée, il y a 15 ans, seuls mon  mari et moi travaillons, nos 5 enfants étaient soit trop jeune, soit aux études, et on se faisait un salaire de 8 $ de l'heure, ce qui était le minimum à l'époque. Mais c'est un choix : soit je retournais chez moi pour redevenir la fonctionnaire que j'étais, avec un salaire correct, mais par contre retrouver tout ce que je n'aimais pas dans mon pays, soit on mangeait pas mal de pates, mais on réalisait notre rêve.
     
    Quand je parle du Nouveau-Brunswick, cinq ans plus tard, mes trois grands travaillaient, mais ils gardaient leur salaire, ce n'était pas un fond commun. Ils faisaient juste une épicerie par mois, ce qui me convenait tout à fait.
     
    Tu es infirmière? Tu n'as pas à t'en faire pour ton salaire. Ma fille a gradué en mai, elle a tout de suite décrocher un emploi dans un des deux hôpitaux de Moncton (elle a choisi le francophone, mais elle avait le choix des deux) et crois-moi, j'aimerais bien son salaire, moi aussi, bien que je ne me plaigne pas : des 8 $ de l'heure en 2003, j'ai plus que triplé mon salaire.
     
    Pour les amis dont je parlais plus haut, regrettant fortement leur choix du retour en France, ils ont refait une procédure pour le NB, mais là encore, Monsieur voulait tout de suite un salaire bien confortable, Madame ne voulait pas travailler et résultat : retour en France après 4 mois à Moncton... Conclusion : Celui qui veut vraiment y arriver s'accroche pour atteindre ses objectifs. 
  25. Merci
    schumarette a reçu une réaction de voix_off dans Immigration au Nouveau-Brunswick : Quand le rêve tourne au cauchemar   
    Kikou Kabi,
     
    Moi aussi, je suis bien heureuse de te lire 
     
    Bon courage pour ton premier hiver, Voix-Off ! Tu vas voir, tu vas t'y faire très vite.
     
     
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