grandebleue

c'est exactement le sens de mon post
il faut absolument que vous compreniez chers canadiens, chers québécois que ça commence toujours comme ça, gentiment, légalement...ils sont pas c***! Nous autres espérons rejoindre vos rangs bientôt, mais en attendant nos RP puis citoyenneté, soyez attentifs vous d'abord
J'ose espérer que ce projet ne pourra pas être appliqué, sauf que les gens qui ont un "agenda" comme on dit en anglais, connaissent les lois, mais aussi leurs limites, ils sauront trouver les brèches pour s'infiltrer et avant même que vous vous rendez compte ils auront avancé de façon fulgurante et sournoise
d'où on conseil et je reprends le tien: faites bien attention, vous les verrez pas venir avec des barbes et des kalach (ça c'est le lot d'autres pays) mais ça veut pas dire que vous êtes immunisés...toujours faire attention, rester vigilant, défendre bec et ongle liberté et mode de vie. et ne vous trompez pas de cibles, les grandes polémiques se servent des petites pour se maquiller, sachez choisir vos combats, c'est pas un bout de tissu qu'il faut craindre le plus, c'est les gens malins et bourrés de fric donc de pouvoir comme ce Warda...je répète, ils ne sont pas c***!
et oui c'est parfaitement légitime ce que tu dis, y'en a qui méritent vraiment et attendent des années et y'en a qui depuis longtemps ont profité de critères moins difficiles de sélection pour se clouer là-bas et pourrir la société petit à petit
par pitié, nous autres n'avons pas envie de faire touuuuut ses efforts pour retrouver là-bas ce qu'on fuit ici, sinon à quoi bon ????

c'est quoi ce projet ??? je veux dire c'est quoi l’intérêt?? à quoi bon immigrer dans ce cas?? c'est quoi ces gens?? pourquoi ça me donne envie de vomir ???
 
excusez moi mais moi même je suis musulman et je trouve ça trop beurk

Pour faire court afin d'eviter des posts et reponses negatifs, nos enfants ont grandi, vont a l'universite et bientot ils seront autonomes. En les emmenant ici, le Canada leur a "offert la natonalite canadienne" et leur a donne un peu plus d'opportunites. Nous pensons avoir fait notre devoir de parents et maintenant nous reflichissant a une eventualite de retour en France pour nous deux.
 
En aucun cas ce n'est un problem d'integration, de manque d'amis ou d'emploi, puisque:
- nos enfants sont devenus canadiens,
- nous avons des "relatives" ici avec des week-ends bien charges par des repas et BBQ en ete
- tous les deux nous travaillons malgre l'approche de nos cinquantaine. 
 
Nous reflechissons tout simplement comme certain d'entre vous.
 
 
 
 

Bravo, combien d'immigrants ont ils fait l'effort de découvrir, de s'imprégner de toute la culture québécoise sous toutes ses formes ? Personnellement je pense que vous êtes un battant même si il existe des jours sombres vous finirez par aboutir à un emploi qui vous conviendra, vous vous lèverez le matin avec l'envie de travailler, sans doute faudrait il perfectionner cet anglais qui est un obstacle certes mais pas insurmontable au vu de ce que vous avez sûrement dépasser, je suis convaincu qu'une immigration réussie voire une intégration, est intimant lié à une stabilité professionnelle, vous semblez jeune ....alors accrochez vous!un éventuel retour  n'est pas la solution, nous changeons de pays par ce que nous y sommes malheureux à cause de toutes les raisons que nous seuls connaissons véritablement, nous n'avons plus ses repères,ses valeurs, ses principes,et cet appartenance à une société dans laquelle nous sommes étrangers. Notre amour inconditionnel pour notre pays,notre terre,ses paysages est une chose mais notre vie meurtrie face à la décadence en est une autre ,doublement lorsque l'on a des enfants à qui l'on apprend le respect de l'autre , la valeur de la liberté de pensée, la notion du travail bien fait etc...alors accrochez vous même si en visant la lune vous atterissez dans les étoiles c'est pas si mal......je vous souhaite le meilleur. 
 

Bravo, combien d'immigrants ont ils fait l'effort de découvrir, de s'imprégner de toute la culture québécoise sous toutes ses formes ? Personnellement je pense que vous êtes un battant même si il existe des jours sombres vous finirez par aboutir à un emploi qui vous conviendra, vous vous lèverez le matin avec l'envie de travailler, sans doute faudrait il perfectionner cet anglais qui est un obstacle certes mais pas insurmontable au vu de ce que vous avez sûrement dépasser, je suis convaincu qu'une immigration réussie voire une intégration, est intimant lié à une stabilité professionnelle, vous semblez jeune ....alors accrochez vous!un éventuel retour  n'est pas la solution, nous changeons de pays par ce que nous y sommes malheureux à cause de toutes les raisons que nous seuls connaissons véritablement, nous n'avons plus ses repères,ses valeurs, ses principes,et cet appartenance à une société dans laquelle nous sommes étrangers. Notre amour inconditionnel pour notre pays,notre terre,ses paysages est une chose mais notre vie meurtrie face à la décadence en est une autre ,doublement lorsque l'on a des enfants à qui l'on apprend le respect de l'autre , la valeur de la liberté de pensée, la notion du travail bien fait etc...alors accrochez vous même si en visant la lune vous atterissez dans les étoiles c'est pas si mal......je vous souhaite le meilleur. 
 

L'intégration, la vraie commence par le travail. La définition du travail diffère d'une personne a une autre, il y a ceux qui peuvent faire un travail de subsistance et être heureux de le faire et tant mieux sa prends aussi des gens de cette catégorie pour faire rouler l’économie. Ma définition du travail est comme celle que je réserve a l'amour d'une femme je dois l'aimer pour être heureux, il dois y avoir une chimie pour l'accepter par la suite le salaire est un accessoire qui s'améliore au cours d'une carrière.
Travailler au salaire minimum dans mon domaine ou mes domaines m'apporterai  surement une satisfaction, travailler au salaire minimum dans n'importe quel domaine ne me donne même pas envie de me levé le matin. Si l’intégration est d'accepter un travail sans l'aimer, alors je suis fière d'avoir raté mon intégration.  

Pour ceux qui est des centres commerciaux ou malls comme on les appelle ici, c'est vrai que ca n'a strictement rien a voir avec ceux qu'on trouve en France, et particulierement en region parisienne.
 
J'ai teste les 3 Fontaines, les 4 Temps, ce sont des centres commerciaux sombres et mal fames, mal agences, etc. Le forum des Halles en plein Paris, degueulasse et certaines zones sont des veritables coupes-gorges.
 
Ici tu trouves des centres commerciaux aeres, lumineux, avec une grande zone de restauration avec beaucoup de choix de nourriture, pas de problem de securite, et propres !
 
Essaie donc d'aller aux toilettes dans un centre commercial en France. Soit il y aura une queue de 100 personnes qui attend pour pisser, ou alors ce sera degueulasse, ou bien HS comme souvent.

Belzak précise bien qu'il est à Montréal et que ce sont ses remarques personnelles... et d'ailleurs pour la plupart, il a raison !
Donc, ce serait bien de lire avant de perdre son temps à tout contre-dire ! 
Pfuut, il y en a qui sont vraiment pénibles sur ce forum !

Belzak a bien dit qu'il livre "SES premières remarques personnelles" pas forçément ce qui existe partout a montréal. Il faut vraiment être "coincé" et de surcroit "un énergumène", pour essayer de démonter, un par un les tèmoignages vécus par quelqu'un. De grace,il est temps que tu cesses tes commentaires hostiles a tout bout de champs. Tu peux commenter un témoignage sans pour autant croire que té la seule a détenir le monopole de la vérité.
Merci belzak pour ce témoignage.

Toi, t'as un vrai problème...

Honnêtement je suis à Montréal depuis bientôt 9 mois (déjà ???), et question (in)sécurité, je vois vraiment la différence avec ma ville limitrophe de Paris... (qui commence par "Saint" et fini par "Denis"...)
 
En fait ce n'est pas franchement une question d'insécurité, mais plutôt de comportement des gens. Ici les gens ont plus de sens civique, ils sont plus disciplinés (ce qui n'empêche pas un certain égoïsme... le nombre de fois où j'ai failli me prendre une porte dans la figure en entrant/sortant d'un bâtiment ou du métro... Bref). La file pour monter dans le bus en est un exemple frappant, alors qu'à Paris c'est la foire d'empoigne... sans parler de la fraude avec les mecs qui montent par l'arrière du bus. Ici je n'en encore jamais vu.
 
Enfin tout ça pour dire que le soir en rentrant à la maison, je suis beaucoup plus zen qu'à Paris, je n'ai pas les nerfs à fleur de peau et des envies de meurtres envers les cracheurs et pisseurs dans la rue...

À mon humble avis le mieux serait de demander conseil à un avocat spécialiste en immigration ,maîtrisant la loi il pourrait vous dire quel peut être la meilleure option pour que votre fils ne soit pas léser ,ça coûtera une consultation mais vous serez fixé ☺

Et oui, la vie à l’étranger fait rêver, saliver, fantasmer, …
 
Pourtant l’expatriation est tout sauf facile, n’est pas si rose, et peut même mener à des déceptions, des désillusions, voire des dépressions.
Personnellement c’est cette phrase de Mark TWAIN qui a été mon déclic :
 


Je m’estime « ben chanceuse » (à lire avec l’accent Québécois) que ma vie au Canada et en Espagne se soient bien passées (l’une en couple, l’autre en famille). Pourquoi ? Parce-qu’à l’époque, personne de mon entourage n’a su me conseiller, m’épauler et me (PRÉ)PARER pour ma nouvelle vie.
 
Depuis le début de mon expatriation, je croise régulièrement des personnes (bien plus nombreuses que ce que l’on pourrait croire) qui ont malheureusement échoué dans cette aventure. Les raisons de cet échec semblaient différentes à première vue, mais je me suis rapidement aperçue qu’elles se comptaient sur les doigts de la main (d’un polydactyle***).
 
Si tu te prépares à franchir le pas de l’immigration, assure-toi d’éviter les 6 écueils suivants, qui pourraient transformer ton rêve en cauchemar.
1- Partir pour les mauvaises raisons.
Tu pars pour découvrir une autre culture, t’ouvrir l’esprit, sortir de ta zone de confort, te confronter à l’inconnu, parler une nouvelle langue, vivre une nouvelle aventure (seul, en couple ou en famille), changer (de vie, de travail, d’endroit) ? Ce sont de BONNES raisons : tu es sur la voie d’une expatriation réussie !
En revanche si tu pars pour FUIR, la réussite de ton expatriation me paraît plutôt compromise (hormis bien évidemment dans le cas de réfugiés politiques, ce billet s’adressant principalement à des lecteurs Français, Belges et Suisses…).
Quand je parle de fuite, je pense plutôt au refus d’affronter ses problèmes personnels et/ou psychologiques, de se remettre en question, de rejeter la société, etc. 9 fois sur 10, tes problèmes te rattraperont, même si tu vis à l’étranger.
Comme le dit Robert Louis Stevenson :
Je ne dis pas que c’est facile (je ne pense d’ailleurs pas en être capable, car personnellement je n’ai rien fui, SAUF, après mûre réflexion, ceux qui me demandaient : « Et toi, les bébés, c’est pour quand ? » ;) ) et j’anticipe des réactions de certains de mes compatriotes, mais la fuite est une mauvaise raison, selon mon humble avis… Et qui dit mauvaise raison dit foncer dans le mur…
2- Le refus de l’échec.

 
La peur et les doutes sont omniprésents avant le grand départ (sauf si tu es un super héros bien sûr). Ce sont des émotions normales, humaines, que l’inconnu réserve à tous : vais-je m’adapter, vais-je aimer ma nouvelle vie, vais-je trouver le boulot de mes rêves, mes enfants vont-ils s’intégrer, … ?
Mais de toutes les peurs, il y en a une que tu devras combattre, si tu veux réussir ta vie à l’international : la peur de l’échec. Une fois « là-bas », tu sentiras plus d’une fois le fantôme de l’échec planer lourdement au-dessus de ta tête… et il y a de fortes chances que tu ne réussisses pas du premier coup. Mais perdre une bataille ne signifie pas perdre la guerre.
L’important est d’en tirer un enseignement (et de l’humilité, ce qui ne fait de mal à personne, surtout si tu es Français ), de relever ta tête et tes manches, et de repartir au combat, en te disant : « C’est pas grave, cette fois ça n’a pas marché, la prochaine fois sera la bonne. »
Si tu capitules au premier obstacle, au premier refus, à la première défaite, ben… t’es mort tu ferais mieux de rentrer au bercail.
Personnellement, je me suis retrouvée à faire cuire des céréales à mon arrivée à Montréal dans un petit atelier, après avoir quitté un poste de direction à Paris pour Danone (avec la voiture et les €€€€€€ qui allaient avec… ). Mes enfants (alors âgés de 4 et 6 ans) n’ont maîtrisé l’espagnol qu’après plusieurs mois, alors qu’on m’avait garanti qu’en 1 mois, ils seraient bilingues. Mon conjoint n’avait toujours pas la sécurité sociale espagnole, après 2 ans à Valencia…
Et pourtant, ça roule ma poule ! Pourquoi ? Parce-qu’on reste confiant (même si la vie n’est pas rose tous les jours), qu’on ne regarde jamais en arrière, et qu’on se remet en question régulièrement… mais qu’est-ce que ça fatigue en revanche ! (Soupirs)
Je parle toujours de notre « petite étoile » à ceux qui m’interrogent sur notre avenir (encore incertain). Mais sincèrement, cette petite étoile, tu devras la nourrir tous les jours de positivisme et de confiance en l’avenir. Mais la récompense sera là, garanti !
 
Pour lire la suite : c'est par ici
 

Euh qu'est-ce que t'en sais qu'ils ne s’étaient pas préparés? C'est pas en 15 lignes de bilan sur un forum que l'on sait tout de la vie des gens.
Si après un an et demi, ils ont décidé qu'ils préféraient rentrer tant mieux pour eux. Au moins ils ont essayé...

Un peu d'ouverture d'esprit sur les différentes expériences de chacun ne fait pas de mal...

Bilan après 1 an et demi : On rentre

Voila notre petite histoire afin peut être d'éclairer et aider de futur famille, je vous propose de vous décrire notre arriver, notre budget et notre ressentie.

Nous sommes partie de France pour le Canada il y a environ 1 an et demi.
Aprés avoir passé 8 mois au Quebec et presque 1an a Vancouver voici un petit bilan de notre séjour.

Nous sommes arrivés avec 25000 $ en famille (couple + notre enfant de 3 ans) durant l'été 2013, j'ai eu la chance de trouver un emploi dans mon domaine au bout d'un mois 1/2 de recherche. A savoir : la durée moyenne pour trouver un emploi pour un immigrant est d'environs 6 à 8 mois.

J'ai du envoyer deux cents CV pour environ 4 RDV pour finalement avoir une proposition dans une entreprise Française. Mon salaire été de 50 000 $ par an soit 2560$ net par mois

Ma conjointe n'a pas eu la même chance, elle a cherche un emploi dans son domaine mais sans succès. Elle a participée aux fameux ateliers de bénévolat qui simule une première expérience québécoise. Au final ces ateliers servent peut être a occuper les nouveaux arrivants et les connecter a la vie québécoise et sans doute générer un rouage de plus pour le business de l’immigration. Il est peut etre plus intéressant de proposer vos services directement a une vrais entreprise avec une possible promesse d’embauche au bout d’un mois.
Ma conjointe a finalement décroché un job dans un call center pour 27 000 $ par an sois 1600$ par mois.

A moins d'avoir un domaine vraiment recherché, nous avons remarqué que les québécois ne font pas confiance aux expériences professionnelles non-québécoises.

Nous avons trouver un logement meublé dans le sud de Montreal (verdun) pour 1300 par mois. Nous payions 480 $ (avec les aides sinon 880$) par mois de crèche pour notre enfant + environ 1000$ par mois de nourriture et divers frais.

Concernant notre ressentie, voici d'abord les points positifs:
Les québecois sont relativement cool et sympa malgré une forme de peur et une méfiance de l'étranger surtout des nord africains et africains (il y a également de vrais racistes mais malheureusement c'est le lot de tout les pays), l'ambiance au travail est également plutôt décontracte avec une hiérarchie très souple. Pour ceux qui aiment les randos, il existe de jolies forêts dans les Laurentides. Autre point, les bières québecoise sont super bonnes.


Les points négatifs:
Nous trouvons l'été humide et l'hiver terriblement long. la vie est chère par rapport au salaire moyen québécois. Les routes sont dans un état affreux, on a l'impression de faire de la conduite de piste.
Le système médical ressemble au système Anglais (expéditif et précaire) certains de nos amis ont étés victimes d’erreurs médicales.
Egalement, la misère sociale du Québec est assez lourde, on ressent que beaucoup de gens on du mal à finir correctement leurs fin de mois.

L’éducation est a la fois souple dans l’approche éducative et cloisonnée, si votre enfant de rentre pas dans les critères de l’ecole, on vous conseil très rapidement d’amener votre enfant chez le psy et potentiellement lui donner du sirop magique pour le calmer ( en clair, on vous demande très gentiment de shooter votre enfant avec des calmants).
Aussi, d’après notre expérience du système Français , nous trouvons que le système éducatif québécois ne challenge et ne motive pas l’enfant.

Dernier point très chiant , le politiquement correct est très présent, du coup les gens disent rarement ce qu'ils pensent donc le débat, l’échange d’idées et la critique positive sont relativement limités


Pour conclusion, nous avons quitté le Québec pour aller vivre Sur Vancouver (ville et cadre de vie vraiment sympa)

Un fois arrivée en la Colombie Britannique nous avons vraiment découvert la culture Canadienne. Nous avons trouvé les gens beaucoup plus ouvert sur d’autres cultures. Vous ne vous sentez pas immigrés comme au Quebec, il ya moins de sectarisme communautaire et de racisme dissimulé. Les opportunités paraissent plus grandes en BC malgré la fameuse doctrine similaire qui est aussi d’avoir une première expérience en BC.

Les points négatifs sont :

Le coup de la vie et l’impossibilité d’acheter une maison (sinon a 40Km de Vancouver)
Le système médical canadien
Le système éducatif
La distance avec l’Europe

Malgré la beauté de la Colombie Britannique, nous avons décidé de renter en Europe car au fond de nous, nous savions que nous ne voulions pas rester éternellement au Canada et que plus les années passent plus il est difficile de se réintégrer en France. Donc pour éviter d être assis entre deux chaises dans 5 ou 10 ans nous préférons renter maintenant.


Voila, au final on ne regrette rien mais on rentre quand même avec une certaine tristesse.Une partie de notre cœur veut rester mais notre tête nous dit de partir.
Le Canada est un pays magnifique mais on y vie mieux avec beaucoup d’argent sinon la vie est dur et beaucoup plus précaire qu’en France (surtout en vieillissant)

Bonne année a tous

C'est toujours "triste" de lire que des personnes immigrées doivent prendre la décision de rentrer dans leur pays d'origine ou aller ailleurs car il n'ont pas trouvé ce dont ils espéraient mais cela fait partie de la vie. Il est évident que nous pouvons ressentir de la tristesse, de la déception mais au fond de tout cela vient une expérience de vie qui nous fait grandir que celle-ci soit positive ou négative. Sur ce forum, nous trouvons beaucoup de temoignages positifs de personnes qui ont trouvé leur place mais aussi des personnes pour qui cela est plus dûr. Retourner dans son pays ne veut pas forcément dire, ne jamais vouloir ou pouvoir revenir dans son pays d'adoption. Parfois, un simple retour de quelques mois suffit pour peut-être se rendre compte ou éclaircir certains détails.

En tout cas, je trouve très pertinent chaque retour d'expérience. Cela me permet d'en apprendre d'avoir sur ce qu'est l'immigration...

Mon experience ici au Québec est très positive et j'ai trouvé ma place mais ma vie reste des plus banales. L'objectif était de trouver ma place dans ce monde. L'objectif a tout simplement été atteint.

Bon retour dans votre pays si cela est finalement votre decision.

Bonjour,

voici un lien où vous pourrez trouver les formations professionnelles et les différents établissements, vous avez la possibilité de vous inscrire en ligne et de voir les sessions disponibles...

https://www.srafp.com/programmes.aspx

Moi par contre ton histoire m'a fait rappeler l'année dernière lorsque j'ai voulou réserver mon billet via Air Algérie (Montréal) afin de voir s'ils avaient de promotions durant le Ramadan et toutes sortes de détails liés à cet effet ...etc, Alors en appelant l'agence j'en suis resté à chaque fois plusieurs minutes en attente avec une bande musicale coupée par moments par un message qui vous dit que ..... votre appel est important pour nous ... sans pouvoir joindre personne, et ce en appelant plusieurs fois durant plusieurs jours.

J'ai appelé par la suite une agence à Montréal (marocaine), dont le directeur m'en a proposé une promotion (toujours pour le même vol recherché et chez la compagnie Air Algérie) durant la période désirée avec un tarif de presque 200 $ de rabais par rapport au tarif standard appliqué chez Air Algérie pour la même période, et en recevant sur le champs mon billet électronique sur mon e-mail, tout cela fait en 5 minutes.

Sinon toujours pour mon voyage, à l'aéroport de Trudeau quand je m'apprêtais un embarqué, je m'avais presque oublier en regardant la TV dans l'un de leur grands écrans TV dans le hall d'embarquement et le temps a passé très vite, alors qu'après les 8h30 de vol et en débarquant à l'aéroport Houari Boumediène, fallait garder encore une dose de patiente après ce périple et d'être arrivée le lendemain avec le décallage horaire pour patienter encore 2 bonnes heures d'attente à l'espace de récupération des bagages afin de voir enfin les valises qui commençaient à venir deux par deux!

Redbulldz ton analyse est très juste à mon avis et je suis entièrement d'accord avec toi, le facteur humain rencontre,réseautage étant un mélange de hasard et de chance laissons la vie faire les choses mais si déjà les questions citées sont réglés le projet d'immigration à toute les chances de réussir......bon courage à toi dans ton projet .
Le souci étant aussi ses personnes qui rentrent et regrettent mais là c'est un autre débat .
S’intégrer c'est apprivoisé l'autre et se laisser apprivoiser dans un échange de respect et d'humanisme et bien sur la réussite professionnelle est à mon avis le pivot de la réussite en immigration

C'est facile de décrire et d'imager quand il s'agit de vécu

bonjour,

J'aimerais apporter ma petite contribution au sujet. J'ai une expérience d'expatrié de 8 ans en France et d'environ 1 an au Canada anglophone et je suis actuellement en phase de dossier fédéral en préparation à l'immigration.

Je pense que les raisons qui poussent un algérien à rester ou à rentrer au pays dès les premiers mois peuvent se résumer dans la célèbre citation (un peu controversée chez nous) de Charles Darwin :


Mais attention, ne pas s'adapter n'est pas forcément un échec. Il faut y voir une information qui permet de prendre de meilleures décisions pour son avenir. L'adaptation n'est pas une question de force de caractère ou d'aisance financière ou même de compétence. C'est plus une question d'attentes, de priorités et de contexte socio-temporel.

Quand on quitte sa patrie et sa culture pour d'autres cieux, on sait que l'on doit changer sinon d'attitude en tout cas de comportement, car on sera confronté à un système de pensée plus ou moins différent du sien (demandez aux Français débarqués chez leur cousins Québécois le choc culturel qu'ils ont subit, pourtant ils parlent la même langue)

L'expatriation, sur le plan personnel, est l'occasion de se poser des questions sur ses priorités morales et même sa propre valeur d'être humain. Il y a des choses en soi que l'on accepte de changer pour s'intégrer dans sa nouvelle société et d'autres pas. Ainsi, certains se remettent en cause et voient qu'ils doivent changer leur comportement, ils s'adaptent et réussissent leur intégration. D'autre refusent de changer, parfois à tort et parfois à raison.

Sur le plan professionnel, le pragmatisme économique nord américain contraste très fortement avec le formalisme académique qui a cours en Algérie, formalisme hérité de la culture française. Certains s'adapteront ; en remettant en question leur propres compétences ; et feront l'effort de les ajuster aux coutumes locales en matière de travail. Ils grimperont l'échelle depuis la première marche et en sauteront éventuellement à mesure qu'ils acquerrons de l'expérience et de la confiance.

sur le plan social, les contacts se font moins rapidement qu'en Algérie. Au pays, le contact humain est très facile. au Canada, d'après ma petite expérience, ça l'est beaucoup moins, en tout cas il prend plus de temps à s'établir. Cela veut-il dire que les gens sont froids ou, pire, asociaux ? bien sûr que non. Cependant, un algérien habitué à plus de chaleur humaine et de contact au quart de tour pourrait bien y voir un signe d'hostilité... et, les fantasmes sur le pauvre migrant du tiers monde méprisé en occident aidant, finir par croire qu'il n'est pas le bien venu.

Enfin, parfois, faute de finances adéquates, on se trouve obligé de rentrer. La culture algérienne étant très axée sur les valeurs familiales, on rentre pour retrouver le soutien des siens, ce qui est une sorte d'assurance sociale, introuvable dans un pays où l'on n'a personne.

Bilan, chaque Algérien a ses raisons pour rester ou rentrer, chacun à ses valeurs, ses espoirs et ses priorités. S'adapter c'est réussir à trouver le bon équilibre pour suffisamment satisfaire ses paramètres-là. Parfois on se rend compte qu'on est beaucoup mieux adapté à l'Algérie, malgré les déboires quotidiens que l'on doit y vivre. S'en rendre compte c'est déjà réussir son intégration, quel que soit la terre où on vit.

Le retour n'est pas un échec en soi.

. J'aime beaucoup cette image.Elle est très "parlante"

Plusieurs raisons....si vous êtes:

1/ Pour les hommes: incapables de vous adapter aux changements de comportement de votre conjointe, vos filles ou vos soeurs au Canada, surtout: l'excès de liberté, l'utilisation de leurs propres noms de familles (pour les conjointes) et non pas du votre, le changement du code vestimentaire (plusieurs sont celles qui retirent leurs voiles ou qui s'habillent comme n'importe quelle autre femme occidentale), qui ne vous consultent plus pour des transactions bancaires ou des choix de carrières, qui ne partagent plus leurs salaires avec vous, qui vous exigent de faire des horaires supplémentaires pour payer une belle maison comme toute famille canadienne moyenne, qui vous lancent un regard du genre "on est réellement égaux mtn et je peux te quitter quand je veux", qui n'ont plus peurs de vous confronter, qui vous exigent de vous impliquer dans les activités scolaires et parascolaires des enfants....etc

2/ Pour les hommes aussi: Incapables de mettre votre "Fausse dignité ou redjla ou nif" de coté et d'aller percer tous les types d'emplois quand vos diplomes (soit disons supérieurs) sont dénigrés ici au canada

3/ Incapables de ne plus faire la comparaison entre le Canada et l'Algérie et s'adapter aux problèmes du Canada sans vous souvenir constament de votre paradis au Bled (du genre: moi j'avais une belle maison, j'avais ceci et cela....évidement, que des mensonges la plupart du temps...)

4/ Incapables de surveiller vos enfants h24!!! et arrêter de compter sur la société pour éduquer vos enfants! surveiller leurs fréquentations, leurs bulletins d'études et arrêter de croire que les écoles canadiennes c'est le paradis! il y'a plus de drogue et de sexe qui circulent dans les écoles secondaires québecoises que n'importe ou au bled!

5/ Incapables de faire des efforts pour apprendre à bien parler la langue française, a bien communiquer lors des entrevues de travail, a arrêter de juger les occidentaux et de glorifier la culture algérienne (qui disparrait au bled en passant!)

6/ Incapables de prendre vos valises et quitter le Qc pour le reste du Canada (puisque vous avez immigré au CANADA) quand vous ne trouvez pas de travail après 6mois à 1an de recherche intense (parceque le Qc est PAUVRE!) pour l'aventure vers le canada anglophone sans avoir une phobie de la langue anglaise!

7/ Incapables d'être des membres actifs parmis la communauté algérienne au Canada pour qu'on puisse enfin être respectés dans ce pays, au lieu de vous isoler et d'éviter vos compatriotes (j'ai honte parfois quand je vois la solidarité des tunisiens et marocains, vs nous les algériens, qui s'évitons constamment, sous pretexte qu'on n'est pas une bonne fréquentation...d'où la fameuse phrase que j'entend souvent: Ah ana mankhaletche la3reb! what the hell??!!

8/ Incapables de vivre sans le BS, les repas gratuits de la charité chrétienne montréalaise, compter sur les allocations familiales de vos enfants pour payer le loyer ou sur une misérable allocation d'emploi québec pour des formations que vous n'utiliserez même pas ou des projets imaginaires que vous ne concrétiserez même pas....

Donc voici quelques points.....si vous êtes incapables de faire des modifications dans vos vies qui concerneraient les 8 points mentionnés ci dessus, je pense que vous avez 100% de chance de retourner en Algérie après un court séjour au Canada.

Cordialement

ps: ce n'est pas des préjugés, c'est des situations réelles, si vous n'avez jamais été confrontés à de telles situations, tant mieux pour vous, vous êtes bien adaptés à ce pays, mais si elles ne s'appliquent pas à votre cas, SVP, ne pas m'attaquer pour me traiter de raciste ou tout autre caractère négatif.

Merci

Là tu parle de personnes déjà installés avec une certaine stabilité (financière entre autre, pour se permettre des allers-retours chaque trois mois). Moi je parle des nouveaux immigrants qui rebroussent le chemin au bout de quelques mois, et de la nécessité de se préparer, s'adapter, afin de trouver un juste équilibre entre sa nouvelle vie et l'ancienne. Il s'agit d'immigration, travailler 11 mois et avoir 4 semaines de vacances et non pas de commerce qu'on check chaque trois mois à l'autre bout du monde.