Habitués Kweli Posté(e) 13 mai 2010 Auteur Habitués Posté(e) 13 mai 2010 En effet. Cela pourrait bien être 80% de candidats Européens ou Chinois ou Sud-Américains retenus et 10% de candidats Maghrébins. Il faut avoir une base solide en math pour comprendre ça... :lol: Maci, on peut être traducteur ET savoir calculer Bon, récapitulons. Mettons que le BIQ de Paris reçoit 60 000 demandes, dont la moitié vient des Français et l'autre des Africains. Sur 30000 demandes de Français, la moitié concerne des PVT, 10000 des permis de travail temporaires et des étudiants. 5000 seulement sont des demandes de CSQ pour résidence permanente. À 80%, ce sont 4000 nouveaux résidents français que le Québec accueillera et 1000 refusés. Pour les 30000 autres venant d'Afrique, ce sont tous des demandes de CSQ (ils ne sont pas éligibles au PVT de toute façon et rares sont ceux qui appliqueraient au CAQ pour travail temporaire). Si 3000 personnes obtiennent leur CAQ dans l'année, c'est 10% de demandeurs. Les 27 000 autres attendront ... ou seront refusés. Le nombre d'immigrants ne reflètent donc pas le nombre de demandes traités. Citer
Habitués Volvic Posté(e) 13 mai 2010 Habitués Posté(e) 13 mai 2010 Le nombre d'immigrants ne reflètent donc pas le nombre de demandes traités. Personne ne prétend le contraire, pas besoin d'inventer des chiffres qui sont faux. Le Québec sélectionne ses immigrants et actuellement équilibre les origines et octroi à peu près les mêmes ressources pour les différentes régions du monde. C'est équitable. Citer
Habitués Volvic Posté(e) 13 mai 2010 Habitués Posté(e) 13 mai 2010 Pour corriger les âneries et donner de vrais chiffres. Le Bureau d'Immigration se fixe des objectifs de sélection selon la région : Pour 2010, sélection des travailleurs qualifiés : Afrique : de 18300 à 19200 Amérique : de 6100 à 6300 Asie : de 7500 à 7900 Europe : de 11100 à 11600 Total : de 43000 à 45000 Les admissions planifiées pour 2010 se répartissent, selon le continent de dernière résidence, comme suit : Afrique 34 %; Amérique 20 %; Asie 26 %; Europe 19 %. Source : http://www.micc.gouv.qc.ca/publications/fr/planification/Plan-immigration-2010.pdf tartan a réagi à ceci 1 Citer
Invité Posté(e) 14 mai 2010 Posté(e) 14 mai 2010 Ce n'est pas tout à fait le même sujet, mais ça s'y apparente tout de même. Et ça fait réfléchir « en titi » http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/economie/quebec/201005/12/01-4279549-travaillants-les-quebecois.php Travaillants, les Québécois document.write(publicatioin_date("2010-05-12 06:52:05.000", "2010-05-12 06:54:00.000"));Publié le 12 mai 2010 à 06h52 | Mis à jour le 12 mai 2010 à 06h54 La Presse(Montréal) «La bonne nouvelle, c'est qu'on n'est pas des paresseux, quoi qu'en pense M. Bouchard!» La boutade touchant l'ancien premier ministre québécois vient d'André Grenier, coordonnateur de l'analyse du marché du travail à Emploi Québec. En examinant la participation au marché du travail dans différentes juridictions, il arrive à la conclusion que le Québec est dans le peloton de tête des grandes économies. Ainsi, le taux d'activité - qui comprend les travailleurs et chômeurs sur la population des 15 à 64 ans - était de 77,3 au Québec en 2008. Des pays du G7, seul le Canada fait mieux, avec 78,6%. Derrière le Québec, on retrouve le Royaume-Uni (76,8%, même si là, la population active est calculée à partir de 16 ans, comme aux États-Unis); l'Allemagne, deuxième exportateur mondial, arrive à 75,9%, suivie des États-Unis, à 75,3%. Le cancre du G7 est définitivement l'Italie, avec 63% de taux d'activité. La moyenne des pays de l'Organisation de coopération et de développement économique (OCDE) est de 70,8%, soit 6,5 points derrière le Québec. Le taux d'activité «devrait plafonner à près de 80% dans la seconde moitié de la présente décennie, une limite que les pays les plus avancés peinent à franchir», a indiqué M. Grenier hier matin, dans le cadre d'un colloque sur la main-d'oeuvre organisé par l'IREC, l'Institut de recherche en économie contemporaine. «Chez les moins de 55 ans, le Québec a rattrapé le Canada», a-t-il souligné, se basant cette fois-ci sur des données de 2009. Dans le groupe d'âge des 55-64 ans, le taux d'activité au Canada est toutefois de 6 points plus élevé qu'au Québec. Il souligne que le marché du travail québécois va atteindre en 2018 «la limite de sa capacité de création d'emplois». Il devra donc, s'il veut continuer à prospérer, augmenter sa productivité. Et l'immigration? Dans une autre présentation, le démographe Marc Termote a tenté de dégonfler l'idée selon laquelle l'immigration est une clé de cette prospérité future. «L'immigration fait baisser le niveau d'activité», a-t-il dit. La raison: les immigrants sont moins présents sur le marché du travail que les Québécois qui sont nés au Canada. Au mieux, a-t-il reconnu, les nouveaux arrivants peuvent avoir un impact économique au niveau des villes, comme Montréal, Toronto ou Vancouver, qui en reçoivent plus que le reste du territoire. Dans l'ensemble, l'immigration ne serait donc pas la panacée annoncée par certains. «L'impact sur le PIB (produit intérieur brut) par habitant est nul», dit le démographe. Ce qui signifie aussi, a-t-il précisé, qu'«on ne peut pas avancer que les immigrants volent nos jobs». Citer
Habitués E-Logisticien Posté(e) 14 mai 2010 Habitués Posté(e) 14 mai 2010 Volvic Ton argumentaire n'est pas fondé, si on joue toujours avec les chiffres, le BIQ veut d'abord une immigration francophone n'est ce pas ? quel est le continent qui heberge plus de francophones au monde ? à ma connaissance c'est l'Afrique, à moins que tu ne me prouves le contraire et pourquoi pas un bureau BIQ aussi en Afrique là où il y'a la majorité de francophones au monde ? Ne se voilons pas la face, le Quebec et le Canada ont le droits de choisir qu'ils veulent sur leur territoire, je me desole quand je vois le délai pour avoir un CSQ quand on vit en Algerie, Tunisie, le Maroc ou encore l'Egypte (Maghreb) 3 ans minimum pour avoir un CSQ c'est quoi si ce n'est la politique du pourrissement ? Avec le developpement des TI ces délais sont inacceptables. A propos et les PVT ? je pense que les pays moins industrialisés n'y ont pas droits n'est ce pas ? Quels sont les critères d'attribution des PVT à un pays ? Citer
Habitués Volvic Posté(e) 14 mai 2010 Habitués Posté(e) 14 mai 2010 Volvic Ton argumentaire n'est pas fondé, si on joue toujours avec les chiffres, le BIQ veut d'abord une immigration francophone n'est ce pas ? quel est le continent qui heberge plus de francophones au monde ? à ma connaissance c'est l'Afrique, à moins que tu ne me prouves le contraire et pourquoi pas un bureau BIQ aussi en Afrique là où il y'a la majorité de francophones au monde ? Ne se voilons pas la face, le Quebec et le Canada ont le droits de choisir qu'ils veulent sur leur territoire, je me desole quand je vois le délai pour avoir un CSQ quand on vit en Algerie, Tunisie, le Maroc ou encore l'Egypte (Maghreb) 3 ans minimum pour avoir un CSQ c'est quoi si ce n'est la politique du pourrissement ? Avec le developpement des TI ces délais sont inacceptables. A propos et les PVT ? je pense que les pays moins industrialisés n'y ont pas droits n'est ce pas ? Quels sont les critères d'attribution des PVT à un pays ? Le BIQ a des objectifs qui sont publiés, et gére ses ressources pour atteindre ses objectifs. Leur but n'est pas d'accepter un maximum de personnes. Si les délais sont si longs, c'est dû au nombre de demandes bien supérieur dans ces pays, et non une volonté du BIQ de pourrir la situation. Peut être faudrait-il mettre en place une sorte de loterie comme aux Etats-Unis ? C'est une autre solution, pas forcément meilleure. Concernant le PVT, il s'agit d'ententes entre des pays. Pas certains que les pays Africains soient d'accord avec ce genre d'échanges. Citer
Habitués E-Logisticien Posté(e) 14 mai 2010 Habitués Posté(e) 14 mai 2010 Concernant le PVT, il s'agit d'ententes entre des pays. Pas certains que les pays Africains soient d'accord avec ce genre d'échanges. Tu es sûr de ce que tu avances ? Je pense ces échanges favoriseraient plus l'Afrique que le Canada alors pourquoi ils ne seraient pas d'accord ? Citer
Habitués Volvic Posté(e) 14 mai 2010 Habitués Posté(e) 14 mai 2010 (modifié) Tu es sûr de ce que tu avances ? Je pense ces échanges favoriseraient plus l'Afrique que le Canada alors pourquoi ils ne seraient pas d'accord ? Un immigrant africain qui part en PVT au Canada aura tendance à ne pas revenir. Je n'ai pas de source pour le confirmer mais juste le bon sens. C'est même déjà le cas avec les visas touristiques d'où les refus quasi systématiques de visa de tourisme pour les Maghrébins. C'est dommage mais ce n'est pas la faute du Canada. Je ne suis pas certains non plus qu'il y ait suffisamment de Québecois pour vouloir aller en Afrique pour faire l'échange de PVT. Modifié 14 mai 2010 par Volvic Citer
Invité Posté(e) 16 mai 2010 Posté(e) 16 mai 2010 Pour alimenter la discussion et la réflexion. C'est moi qui ai souligné certains passages en gras. Offrir des stages en entreprises pour les immigrants serait une excellente façon de leur permettre d'acquérir cette expérience québécoise qu'ils n'ont pas et n'auront jamais si personne ne leur donne une chance. Et parfois, un stage peut se conclure ... par une embauche aussi. Comme je l'avais souvent mentionné, au-delà des foires de l'emploi, il y a un sérieux travail de sensibilisation à faire auprès des employeurs. http://www.cyberpresse.ca/chroniqueurs/rima-elkouri/201005/14/01-4280685-ces-immigrants-que-lon-choisit-mal.php document.write(publicatioin_date("2010-05-15 05:00:00.000", "2010-05-15 05:00:00.000"));Publié le 15 mai 2010 à 05h00 | Mis à jour le 15 mai 2010 à 05h00 Ces immigrants que l'on choisit mal Employeurs |Immigration et émigration |Immigration |Embauche et Contrat |Recherche d'emploi |Vie au travailtagsLiensBoitesReg("meme","theme_4280685",8); tagsLiensBoitesReg("meme","auteur_4280685",5);=author%3ARima+Elkouri&sort=recent]Rima Elkouri La Presse Le Québec choisit-il mal ses immigrants? À lire le rapport du vérificateur général, on pourrait en conclure que si le taux de chômage des nouveaux arrivants est si élevé, cela tient essentiellement à un problème d'arrimage entre la sélection des travailleurs étrangers et les besoins du marché du travail. Seulement 9% des immigrants accueillis entre 2006 et 2008 ont un profil qui répond aux exigences du marché du travail, note le vérificateur général. Les autres pourtant officiellement accueillis dans la catégorie des travailleurs «qualifiés» finissent trop souvent par se qualifier pour un rêve brisé: le chômage, le déclassement professionnel et la désillusion. On pourrait en déduire que si une proportion importante de nouveaux arrivants s'adaptent mal au marché du travail, ce n'est pas parce qu'on les intègre mal, mais parce qu'au départ, on les a mal choisis. Ce serait oublier que cette conclusion, sans être tout à fait fausse, ne révèle qu'une partie de l'équation. Le travail du ministère de l'Immigration comporte trois volets: la sélection, la francisation et l'intégration. Le vérificateur général n'a choisi d'évaluer que le premier de ces trois volets, sans quoi la bouchée aurait été trop grosse, me dit-on. Mais il va sans dire que, si l'on veut obtenir un diagnostic complet et trouver les remèdes appropriés, il faut absolument tenir compte aussi des deux autres aspects - le Vérificateur n'exclut d'ailleurs pas la possibilité d'y revenir, ce qui serait une excellente idée. Depuis 2006, le Québec a une grille de sélection qui vise un meilleur arrimage entre le marché de l'emploi et le profil des candidats à l'immigration. Ainsi, selon la nouvelle grille, un boucher obtient plus de points bonis qu'un médecin au critère «domaine de formation», pour la simple et bonne raison qu'il a plus de chances de décrocher un emploi qui corresponde à son profil. Toutefois, comme l'a bien démontré le Vérificateur général, l'efficacité de la grille du Ministère, que même ses fonctionnaires ont du mal à interpréter, est pour le moins limitée. Dans certains pays, comme en Australie, la candidature d'un travailleur qualifié n'est examinée que si sa profession figure sur la liste des professions en demande, rappelle le Vérificateur. Cette mesure a permis d'améliorer l'intégration économique des immigrants dans ce pays. Est-ce un modèle dont le Québec devrait s'inspirer? Ce n'est pas aussi simple que cela, note Marie-Thérèse Chicha, professeure à l'École des relations industrielles de l'Université de Montréal. «C'est une très bonne pratique. Mais je ne crois pas que l'on puisse s'appuyer uniquement là-dessus pour faire la sélection. On aurait beaucoup moins de demandeurs.» L'Australie, contrairement au Québec, a accès à un vaste bassin de travailleurs anglophones qualifiés, provenant notamment de l'Asie. Les candidats francophones sont beaucoup moins nombreux. Faudrait-il donc, pour être réaliste, diminuer les volumes d'immigration? Ce serait une solution simpliste et à courte vue, croit Brahim Boudarbat, professeur d'économie à l'Université de Montréal et coauteur d'une étude récente du CIRANO sur l'intégration des immigrants au marché du travail. «À long terme, il n'y a que des bénéfices à l'immigration», dit le chercheur qui énumère quatre bonnes raisons de ne pas y mettre un frein. Première raison: si le Québec accueille moins d'immigrants, son poids sera moindre au sein du Canada, ce qui entraîne des conséquences politiques importantes. Deuxième raison: compte tenu de l'importance des réseaux d'entraide, plus il y a d'immigrants dans une société, meilleures sont les possibilités d'intégration. Troisième raison: si les cinq premières années de l'expérience migratoire sont souvent difficiles, on observe qu'avec le temps, la situation s'améliore. Quatrième raison: les enfants d'immigrants, ceux qui arrivent très jeunes ou qui sont nés ici, s'intègrent en général très bien et réussissent parfois mieux que la moyenne. À long terme, ils participent donc très bien à la croissance économique du Québec. Ce qui ne veut bien sûr pas dire que tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes. Le ministère de l'Immigration dit vouloir privilégier la «voie de l'équilibre» entre un modèle de sélection pointu qui ne recrute que des spécialistes en demande sur le marché du travail et un modèle plus ouvert en quête de généralistes ayant de bonnes capacités d'adaptation. Pour l'heure, si l'on se fie au rapport accablant du vérificateur général, le Ministère semble avoir choisi non pas la voie de l'équilibre, mais la voie du n'importe comment. Plus de rigueur et de cohérence sont donc de mise. Comment améliorer la sélection? Pour le professeur Boudarbat, Québec aurait tout intérêt à miser sur la candidature des immigrants qui ont les meilleures capacités d'adaptation, notamment les étudiants étrangers et les jeunes. «Les études montrent que les gens qui arrivent après 30 ans ont plus de problèmes d'adaptation.» En ce moment, Québec favorise les candidatures des 18-35 ans, mais pour le chercheur, favoriser les gens de moins de 25 ans serait encore mieux. Cela dit, on aura beau choisir les candidats les plus jeunes, les plus qualifiés et les plus déterminés à se réinventer, cela ne suffit pas. Les employeurs ont aussi un rôle à jouer dans leur intégration. Le problème de reconnaissance des compétences reste entier. «Même les immigrants qui satisfont à la grille de sélection ont du mal à trouver du travail», observe Marie-Thérèse Chicha. Elle me cite l'exemple d'un informaticien du Sénégal, très qualifié, très compétent, qui a frappé à toutes les portes, en vain. «Il n'a pu trouver aucun emploi. Finalement, il a eu une offre de la Banque mondiale comme informaticien, aux conditions qu'il voulait. Il est parti. La Banque mondiale n'embauche pas n'importe qui. Comment se fait-il qu'aucun employeur du Québec n'a voulu de lui?» Des responsables de ressources humaines qui ont l'ordre de leur employeur de n'embaucher aucun immigré, cela existe malheureusement, note Marie-Thérèse Chicha. Même si on trouve des employeurs très ouverts, la majorité reste frileuse par rapport aux immigrants, a-t-elle constaté au cours de ses recherches. «Ils ont parfois peur qu'ils réclament des accommodements ou que les collègues n'en veulent pas.» Dans ce contexte, au-delà des bonnes intentions et des campagnes de sensibilisation, il faudrait peut-être songer à des mesures plus musclées, comme des programmes d'accès à l'égalité ou un éventail plus large de stages subventionnés. Cela permettrait à des immigrants que l'on croit mal choisis mais qui ne le sont pas d'obtenir cette première expérience de travail que tous les employeurs leur réclament sans vouloir la leur offrir. Citer
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