Habitués Mowgli Posté(e) 8 juin 2009 Habitués Posté(e) 8 juin 2009 Article paru dans le journal metro de ce matinimmigration et declin de la populationLa hausse immédiate du nombre dimmigrants ne permettra pas déviter le déclin de la population du Québec. Au contraire, elle pourrait même laccentuer. Cest du moins ce quaffirme Guillaume Marois dans son mémoire de maîtrise en démographie à lUniversité de Montréal.En 2006, le Québec a accueilli 45 000 immigrants, soit environ 50 % de plus quen 2000. Dans sa Planification triennale de limmigration 2008-2010, Yolande James, ministre de lImmigration et des Communautés culturelles, annonce de nouvelles augmentations : près de 50 000 nouveaux arrivants en 2008, et 55 000 en 2010. Cette augmentation, soutient la ministre, a pour but de retarder le déclin de la population. Une affirmation que conteste M. Marois.«Le critère le plus important en matière de remplacement de la population est lindice synthétique de fé-condité (ISF). On estime que chaque femme devrait donner naissance, en moyenne, à 2,1 enfants pour quune population se renouvelle delle-même. Or, le Québec affiche actuellement un ISF de seulement 1,6 enfant. À ce rythme, la population commencera à décroître vers 2035.»«Il est étonnant a priori dentendre dire que limmigration ne freinera pas le déclin démographique à long terme au Québec. Cest pourtant un fait, soutient pour sa part Jacques Légaré, directeur de recherche de Guillaume Marois. Dabord, lâge moyen des immigrants qui arrivent au Québec est si élevé [30 ans] quune bonne partie dentre eux nauront pas denfants. Ensuite, une grande proportion dimmigrants (jusquà 20 %, selon certaines estimations) choisissent de quitter le Québec une fois leur statut régularisé.»«En outre, plusieurs études mentionnent que les immigrants adoptent très vite les murs de leur pays daccueil en matière de natalité; ils ont donc moins denfants que sils étaient restés dans leur pays dorigine, poursuit-il. Résultat?: le taux de fécondité reste le même, avec ou sans immigration.»Limmigration peut-elle amplifier le déclin?La hausse du contingent dimmigrants contribuera à grossir la taille de la population durant une cinquantaine dannées, ce qui pourrait nuire à lobjectif fixé par lÉtat.«En accroissant les niveaux dimmigration dès maintenant, on aura besoin dencore plus dimmigrants demain pour remplacer les gens qui mourront ou qui partiront. Voilà pourquoi laugmentation du nombre dimmigrants cette année pourrait nous jouer des tours dans un avenir plus ou moins rapproché», explique M. Marois.Le jeune homme a élaboré deux scénarios visant à empêcher le déclin de la population.Le premier, prudent, suppose larrivée de 40 000 immigrants par année à partir de 2008; le second, de 60 000. Pour chacun des scénarios, dès que la population décroît, le nombre dimmigrants est ajusté en conséquence afin déviter ce déclin?: cest ce que lon appelle la migration de remplacement.Aussi étonnant que cela puisse paraître, le premier scénario apparaît beaucoup plus efficace que le second en regard de lobjectif défini. En effet, si lon accepte 40 000 immigrants dès cette année, le nombre devrait être haussé à environ 57 000 à partir de 2050 pour stopper le déclin de la population. Alors que si on reçoit 60 000 immigrants dès 2008, il faudrait hausser les niveaux à plus de 65 000 au cours de la deuxième moitié du siècle.Cela dit, reconnaît le jeune démographe, limmigration nest pas quune affaire de chiffres. Un pays comme le Canada a la responsabilité humanitaire douvrir ses portes à des citoyens de létranger. Et il le fait bien. Par rapport à la taille de sa population, à 40 000 immigrants annuellement, le Québec en accueille plus que la France et le Royaume-Uni, notamment.Une hypothèse qui tient la route, estiment des démographesLhypothèse selon laquelle plus on accepte dimmigrants aujourdhui, plus on accroîtra le déclin démographique du Québec demain tient la route. Cest ce que nous ont dit les quatre démographes auxquels nous avons fait lire notre article sur le mémoire de maîtrise de Guillaume Marois. Ils ont cependant quelques réserves.Par exemple, Richard Marcoux, professeur titulaire au Département de sociologie de lUniversité Laval, nest pas daccord lorsque M. Marois affirme que «ce nest pas la taille de la population qui importe, mais sa dynamique». «La taille de la population est cruciale, soutient M. Marcoux. Cest elle qui détermine le poids politique du Québec dans le Canada, les transferts gouvernementaux, la péréquation, etc. Tout ça est bien plus important quun lointain déclin de la population.»M. Marcoux fait remarquer, en faisant référence au graphique, que malgré un déclin de la population plus marqué avec le scénario A (immigration forte), le Qué-bec compterait près de450 000 habitants de plus vers 2050 quavec le scénario B (immigration modérée).Finalement, si M. Marcoux reconnaît que le Québec accepte proportionnellement plus dimmigrants que la France et le Royaume-Uni, il souligne que nous en acceptons sensiblement moins que lOntario, la Colombie-Britannique et bien dautres pays.Un niveau de fécondité intermédiairePlutôt que de dire comme M. Marois que «les immigrants adoptent très vite les moeurs de leur pays daccueil en matière de natalité», Jean-Michel Billette, démographe et analyste à Statistique Canada, préfère parler «dun niveau de fécondité intermédiaire entre celui de leur pays dorigine et celui du pays daccueil».Cela dit, M. Billette estime que «le scénario A de M. Marois est plus vraisemblable que le scénario B de la ministre de lImmigration, Yolande James».Par ailleurs, Hélène Vézina, professeure au Département des sciences humaines et chercheuse du Groupe de recherche interdisciplinaire en démographie et épidémiologie génétique de lUniversité du Québec à Chicoutimi (UQAC), et son collègue Marc Tremblay, démographe lui aussi, trouvent intéressants les travaux de M. Marois.«Si on accueille un nombre plus grand dimmigrants, la population augmentera, mais effectivement, si la fécondité de ces immigrants est sous le seuil de remplacement, comme le nôtre, ils contribueront éventuellement au déficit démographique», affirme Mme Vézina.«Cependant, il faut être prudent avec les projections sur plus de 50, ou même 30 ans, car elles reposent sur des hypothèses très fragiles, ajoute M. Tremblay. Par exemple, on fait des projections sur la fécondité de femmes qui ne sont même pas encore nées.»Commentaires ? Citer
Habitués Sarkos Posté(e) 8 juin 2009 Habitués Posté(e) 8 juin 2009 « A ce rythme, la population commencera à décroître vers 2035»est-ce qu'on s'en câlissss? La moitié des pays européens sont déjà sur le déclin. Est-ce qu'on en fait un plat? C'est quoi le foutu problème d'avoir moins de monde?Ce que l'article ne dit pas c'est que le Québec a une croissance démographique annuelle supérieure à tous les pays européens.Même à la France. Citer
Habitués sarbacan Posté(e) 8 juin 2009 Habitués Posté(e) 8 juin 2009 Moi la question que je me pose est la suivante :-comment peut-on agir sur l'indice de fécondité au Québec?En regardant un peu ce qui se passe en Europe , on se rend compte que l'indice de fécondité est le plus bas là où les femmes n'ont de choix qu'entre avoir des enfants et avoir une carrière sans qu'elles puissent faire les deux en mème temps , je pense à l'Allemagne, l'Espagne et l'Italie ; sans parler du Japon qui se trouve ailleurs ! Et dans ces pays la situation est plus catastrophique qu'au Québec puique l'indice de fécondité tourne autour de 1,2-1,4 enfants/femmeUn enfant c'est connu ça coute cher à élever, ça prend du temps et ça peut etre handicapant pour la carrière , pourquoi ne pas investir massivement dans les garderies , les crèches et tout ce qui a trait à la petite enfance; en plus ça permet de créer des emplois et de permettre aux parents qui en ont envie de faire 3 enfants au lieu de 2 ou 2 au lieu de 1 !-L'immigration est elle LA solution ?Je dirais que ça peut etre une partie de la solution mais une immigration aussi massive pose la question de sa digestion par la société d'accueil car qui dit immigration dit investissement en école, infrastructures et compagnie ;et puis la cible visée par le Québec ne fera de toute façon pas beaucoup d'enfants 2 tout au plus ! Y aura t'il du boulot pour ces immigrants quand on voit les difficultés qu'ont beaucoup d'immigrants à en trouver dans leur domaines ; ne risque t'on pas au contraire de créer des poches de rancunes et d'amertume avec d'un coté des immigrants qui auront l'impression d'avoir été berné et des autochtones qui auront l'impression d'etre envahis ! Citer
Habitués sarbacan Posté(e) 8 juin 2009 Habitués Posté(e) 8 juin 2009 « A ce rythme, la population commencera à décroître vers 2035»est-ce qu'on s'en câlissss? La moitié des pays européens sont déjà sur le déclin. Est-ce qu'on en fait un plat? C'est quoi le foutu problème d'avoir moins de monde?Ce que l'article ne dit pas c'est que le Québec a une croissance démographique annuelle supérieure à tous les pays européens.Même à la France.Au contraire tu devrais t'en calisser car quand ça commencera à se produire ça risque d'etre l'effet de massue !Quand il faudra payer 3 ou 4 retraités /actif que crois tu que les jeunes feront ?ils iront aux states ou au ROC et qui restera?les vieux qui crèveront dans des mourroirs faute d'argent ! Et alors adieu veaux vaches et cochons et adieu le Français et la société Québecoise ! Tous les efforts consentis pour garder son identité auront été consenti en vain !Alllez les Québecois faites l'amour et surtout pas de préservatifs , ni pilules ni vasectomie Citer
Habitués Sarkos Posté(e) 8 juin 2009 Habitués Posté(e) 8 juin 2009 « A ce rythme, la population commencera à décroître vers 2035»est-ce qu'on s'en câlissss? La moitié des pays européens sont déjà sur le déclin. Est-ce qu'on en fait un plat? C'est quoi le foutu problème d'avoir moins de monde?Ce que l'article ne dit pas c'est que le Québec a une croissance démographique annuelle supérieure à tous les pays européens.Même à la France.Au contraire tu devrais t'en calisser car quand ça commencera à se produire ça risque d'etre l'effet de massue !Quand il faudra payer 3 ou 4 retraités /actif que crois tu que les jeunes feront ?ils iront aux states ou au ROC et qui restera?les vieux qui crèveront dans des mourroirs faute d'argent ! Et alors adieu veaux vaches et cochons et adieu le Français et la société Québecoise ! Tous les efforts consentis pour garder son identité auront été consenti en vain !Alllez les Québecois faites l'amour et surtout pas de préservatifs , ni pilules ni vasectomie Ce sont des prédictions loufoques, surréalistes.Par exemple, quel va être le taux de participation des femmes au marché du travail en 2035?Jusqu'à quel âge les gens vont travailler?Vous changez juste un peu les chiffres, et sur 25 ans vous avez un tout autre résultat. Citer
Habitués Tinavire Posté(e) 8 juin 2009 Habitués Posté(e) 8 juin 2009 Je suggère que le Canada retire la citoyenneté sur les mêmes critères que ceux de la RP (règle des 183 jours), ne sélectionne que des couples et des familles avec des enfants en bas âge, et des travailleurs artisans, commerçants, techniciens seulement. Quant aux étudiants, assortir à leurs études et à leurs bourses éventuelles, une obligation de rester au pays et d'y travailler dans des conditions de durée à définir... Citer
Habitués Tinavire Posté(e) 8 juin 2009 Habitués Posté(e) 8 juin 2009 « A ce rythme, la population commencera à décroître vers 2035»est-ce qu'on s'en câlissss? La moitié des pays européens sont déjà sur le déclin. Est-ce qu'on en fait un plat? C'est quoi le foutu problème d'avoir moins de monde?Au contraire tu devrais t'en calisser car quand ça commencera à se produire ça risque d'etre l'effet de massue !Quand il faudra payer 3 ou 4 retraités /actif que crois tu que les jeunes feront ?(...) (...)Par exemple, quel va être le taux de participation des femmes au marché du travail en 2035?Jusqu'à quel âge les gens vont travailler?Vous changez juste un peu les chiffres, et sur 25 ans vous avez un tout autre résultat.Il devront travailler de plus en plus tard justement. En raison du manque de main d'oeuvre mais surtout parce que leur retraite ne sera plus suffisante pour leur assurer une vie décente ! Les enfants et les générations suivantes sont l'unique garantie....D'autre part, la participation des femmes sur le marché de l'emploi n'est pas lié au taux de fécondité. En France, il a augmenté alors que les femmes ne travaillent pas moins mais au contraire plus et sont plus présentes dans le monde du travail. C'est lié à l'évolution sociale de la femme et à sa participation dans la société "active". Il a fallu du temps avant d'en arriver là ou elles en sont aujourd'hui...Elles sont maintenant tout simplement capables de mieux gérer en même temps leurs rôles de maman, travailleuse et femme...Elles ont pris une sorte de rythme de croisière...(Alors que les hommes continuent de ne faire qu'une seule chose à la fois...) Et les politiques sociales en la matière ne sont pas non plus étrangères à ce succès. Le Québec, même si cela n'est pas parfait et que certains points méritent plus d'attention (crèches par exemple), en a une déjà une très "incitative" (allocations nombreuses et favorables aux familles de 2 enfants au contraire de la France ou c'est mieux d'en avoir 3...) Citer
Habitués smdich Posté(e) 8 juin 2009 Habitués Posté(e) 8 juin 2009 Beaucoup reste à faire pour résoudre ce problème épineux du déclin de la population au Québec. Citer
Habitués Mowgli Posté(e) 8 juin 2009 Auteur Habitués Posté(e) 8 juin 2009 Moi ce qui m'etonne, mais je ne connais pas trop le dossier, est qu'on parle de "mini baby boom" au Quebec depuis 2006 (les nouveaux conges parentaux y sont sans doute lies?). Baby boom tel qu'il serait aujourd'hui difficile de trouver un medecin pour faire son suivi de grossesse, du moins a Montreal... ce baby boom ne serait donc pas suffisant pour ameliorer le renouvellement de la population ? Est-ce qu'ils en tiennent compte dans leurs chiffres?enfin, j'avais mis ce lien car il me faisait penser a la discussion recente (et encore en cours) sur le taux de retention des immigrants. Citer
Habitués Tinavire Posté(e) 8 juin 2009 Habitués Posté(e) 8 juin 2009 Moi ce qui m'etonne, mais je ne connais pas trop le dossier, est qu'on parle de "mini baby boom" au Quebec depuis 2006 (les nouveaux conges parentaux y sont sans doute lies?). Baby boom tel qu'il serait aujourd'hui difficile de trouver un medecin pour faire son suivi de grossesse, du moins a Montreal... ce baby boom ne serait donc pas suffisant pour ameliorer le renouvellement de la population ? Est-ce qu'ils en tiennent compte dans leurs chiffres?enfin, j'avais mis ce lien car il me faisait penser a la discussion recente (et encore en cours) sur le taux de retention des immigrants.Il est certain que le système de santé doit concourir à freiner certaines ardeurs ( !)...mais surtout à décourager les immigrants de finir leurs vieux jours au Québec ! Citer
Habitués Sarkos Posté(e) 8 juin 2009 Habitués Posté(e) 8 juin 2009 La croissance démoraphique du Québec est de huit dixième d'un pourcent par année. 2008: 7 750 5042007: 7 686 03808/07= 0,83C'est énorme pour un pays industrialiséhttp://www.stat.gouv.qc.ca/donstat/societe...c_1971-2008.htmLa France, qui a la plus forte croissance en Europe (aidée par ses Domtom) est à 0,58http://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9mographie_de_la_FranceTaux d'accroissement naturel de la population (natalité moins mortalité): 0,35% (en 2003)La France a gagné 1,7 million d'habitants entre 1999 et 2004, soit une croissance moyenne de 0,58% par an sur cette période.La prochaine fois où quelqu'un vous parlera de la crise démographique au Québec, croulez de rire, parce qu'il n'y en a pas de crise.(à remarquer qu'ils font toujours des comparaisons avec l'Ontario, qui est un phénomène unique au monde, et jamais avec le Vermont ou l'Italie. Devinez pourquoi?) Citer
Habitués Kweli Posté(e) 8 juin 2009 Habitués Posté(e) 8 juin 2009 Moi ce qui m'etonne, mais je ne connais pas trop le dossier, est qu'on parle de "mini baby boom" au Quebec depuis 2006 (les nouveaux conges parentaux y sont sans doute lies?). Baby boom tel qu'il serait aujourd'hui difficile de trouver un medecin pour faire son suivi de grossesse, du moins a Montreal... ce baby boom ne serait donc pas suffisant pour ameliorer le renouvellement de la population ? Est-ce qu'ils en tiennent compte dans leurs chiffres?enfin, j'avais mis ce lien car il me faisait penser a la discussion recente (et encore en cours) sur le taux de retention des immigrants.En fait le problème démographique du Québec n'est pas le nombre de personnes en tant que telle. Il y a deux vrais problèmes interreliés: les finances publiques d'une part, et la main d'oeuvre d'autre part.Le Québec a une économie de moins en moins basée sur les ressources naturelles et la production et de plus en plus basée sur les services tertiaires. Ça prend une main d'oeuvre qualifiée pour soutenir la productivité des entreprises. La robotisation? Elle est bonne dans les services de production mais une économie comme celle du Québec, ça prend des mains agiles et des cerveaux. Les finances publiques sont interreliées avec ce problème. 3/4 des impôts et taxes sont payés par des particuliers et le reste par des entreprises. Donc, ce sont des gens qui travaillent, salariés ou travailleurs autonomes, qui font vivre l'État. Moins de travailleurs = moins d'impôts = moins de services. Or, avec le vieillissement de la population, la demande de service de santé ne cesse de croître. Conclusion: le chiffre en soi ne signifie rien, s'il n'est pas mis en contexte avec la pénurie de main d'oeuvre, les finances publiques et les responsabilités d'un État-Providence. Évidemment on peut y ajouter des considérations culturelles et se demander ce que deviendra la langue française aux mains de la génération C. Citer
Habitués sarbacan Posté(e) 8 juin 2009 Habitués Posté(e) 8 juin 2009 Moi ce qui m'etonne, mais je ne connais pas trop le dossier, est qu'on parle de "mini baby boom" au Quebec depuis 2006 (les nouveaux conges parentaux y sont sans doute lies?). Baby boom tel qu'il serait aujourd'hui difficile de trouver un medecin pour faire son suivi de grossesse, du moins a Montreal... ce baby boom ne serait donc pas suffisant pour ameliorer le renouvellement de la population ? Est-ce qu'ils en tiennent compte dans leurs chiffres?enfin, j'avais mis ce lien car il me faisait penser a la discussion recente (et encore en cours) sur le taux de retention des immigrants.En fait le problème démographique du Québec n'est pas le nombre de personnes en tant que telle. Il y a deux vrais problèmes interreliés: les finances publiques d'une part, et la main d'oeuvre d'autre part.Le Québec a une économie de moins en moins basée sur les ressources naturelles et la production et de plus en plus basée sur les services tertiaires. Ça prend une main d'oeuvre qualifiée pour soutenir la productivité des entreprises. La robotisation? Elle est bonne dans les services de production mais une économie comme celle du Québec, ça prend des mains agiles et des cerveaux. Les finances publiques sont interreliées avec ce problème. 3/4 des impôts et taxes sont payés par des particuliers et le reste par des entreprises. Donc, ce sont des gens qui travaillent, salariés ou travailleurs autonomes, qui font vivre l'État. Moins de travailleurs = moins d'impôts = moins de services. Or, avec le vieillissement de la population, la demande de service de santé ne cesse de croître. Conclusion: le chiffre en soi ne signifie rien, s'il n'est pas mis en contexte avec la pénurie de main d'oeuvre, les finances publiques et les responsabilités d'un État-Providence. Évidemment on peut y ajouter des considérations culturelles et se demander ce que deviendra la langue française aux mains de la génération C.Oui mais sans reconnaissance des diplomes ou certains diplomes , l'immigration ne sera qu'un puit sans fond qui ne résoudra pas les problèmes de pénurie de main d'oeuvre ! Concernant l'imposition , il existe aussi un impot sur les consommateur :le TVQ ! Citer
Habitués Silicon Posté(e) 9 juin 2009 Habitués Posté(e) 9 juin 2009 Les statistiques ne tiennent evidemment pas compte qu'on vit de plus en plus vieux et travaille de plus en plus longtemps aussi Citer
Habitués Éric70 Posté(e) 9 juin 2009 Habitués Posté(e) 9 juin 2009 Je trouve l'article intéressant. J'en déduis en gros que si vous augmentez l'immigration économique, vous diminuerez le taux de fécondité. C'est un peu le phénomène qui se produit en Ontario ou le taux de fécondité ne cesse de diminuer.Cependant je reste toujours perplexe devant les annonces catastrophique sur la diminution de la population Québécoise. Saviez-vous que les démographes annonçaient une décroissance de la population Québécoise en 2006 ??? Et bien au contraire, nous avons presque rejoint le taux de croissance Canadien. Les principaux facteurs sont que le taux de synthétique de fécondité n'est pas de 1.6, mais de 1.7 !!! Le taux de rétention des immigrants est de 80% http://www.micc.gouv.qc.ca/fr/recherches-s...immigrants.htmlOui le Québec aura besoin de main-d'oeuvre puisque le babyboom a été ici l'un des plus important au monde et que les générations suivantes ont eu peu d'enfants. Mais les immigrants choisis sont sur qualifiés. En gros nous n'avons pas besoin d'ingénieurs, mais de soudeurs !!! En plus nous ne reconnaissons même pas les diplômes étrangers !!! Et surtout nous aurons besoin de main-d'oeuvre autant à Amos, à Victoriaville ou à Saguenay qu'à Montréal, mais dans la formule actuelle 80% des immigrants s'installent à Montréal !!! Citer
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