Habitués martina Posté(e) 14 mai 2009 Habitués Posté(e) 14 mai 2009 genial j espere pour emilie que son echantillon sera bon alors plus serieusement, emilie, je te souhaite bonne chance pour le w-e prochain Citer
Habitués fred 1 Posté(e) 14 mai 2009 Auteur Habitués Posté(e) 14 mai 2009 (modifié) j'espérais lire des commentaires intelligentsles français qui parlent de la langue québécoise, c'est des insultes et des ineptieslaissez donc les québécois penser à tout ça, il s'agit de leur identitéj'ai honte pour vousmais c'est ce que j'ai fait, j'ai rencontré l'un d'entre eux qui travaille la chose depuis 30 ans.......... il était trés heureux de venir confronté toutes ses années de travail avec d'autres, il n'avait l'air de ressentir de honte sur les commentaires qu'ils a eut ça et là de l'assemblée........... s'il y a bien un sujet ou l'on peut échanger comme francophone c'est bien la langue française qui nous unit et donne une identité dans le monde, y as tu déjà pensé, maintenant si les politiciens québécois décident d'instaurer une langue officielle, comme chaque loi, une partie de la population sera contre..........personnellement je en ressens aucune honte, au contraire une certaine fierté de parler français, que ce français vienne de france, de navarre, des Antilles ou du Québecoutre ton message, hier le journaliste a fait un constat ces derniéres années sur les lois telles qu'elles sont formulées de part et d'autres du continent, il a remarqué ceci:l'on trouve à s'y méprendre des textes de lois quasi identiques voir au mot pour mot, repris de chaque côté de l'atlantique, ces définitions viennent bien d'une même réflexion, pensée .............pourtant ces pensées, réflexion ne sont jamais croisées, elles ont pris forme d'une part sur un continent américain et d'une autre sur le continent européenla francophonie et sa compréhension, son origine, son évolution à travers le monde est passionnante, je vous encourage à en apprendre un peu plus surtout qu'en allant au quebec, on se pose des question que l'on ne se posait pas avant, et ne vous laisser pas intimider par des personnes pensant qu'un sujet n'est réservé qu'à une partie suprême de la nation.......... Modifié 14 mai 2009 par fred 1 Citer
Habitués fred 1 Posté(e) 14 mai 2009 Auteur Habitués Posté(e) 14 mai 2009 genial j espere pour emilie que son echantillon sera bon alors plus serieusement, emilie, je te souhaite bonne chance pour le w-e prochainça rigole bien dans le coin, là........... bon Émilie, t'es sur que tu ne veux pas demander à ta copine, au pire je peux t'en envoyer, j'ai réussit........... comme on dit jamais 3 sans 4.......c'est pas ça......bon ça va le devenir pour toi Citer
Habitués Sarkos Posté(e) 15 mai 2009 Habitués Posté(e) 15 mai 2009 C'est sûr qu'en france on en a beaucoup d'anglicismes, bien que je ne considère pas les marques comme des anglicismes. Et ils sont connus ici au Québec, c'est une des premières choses que m'a dit mon mari quand on s'est rencontrés: et parking, et chewing-gum, et week-end...Et là, je vais que Québec pour la première fois il y a 2 ans et v'là t'y pas que j'entends des: t'es cute/nice, c'est l'fun, une party, canceler un RDV, trop de loose, anyway, downloader une chanson, prépare ton lunch, plugger la prise, scraper, lui il est fucké... et alors le summum ça a été le jour où on a porté la voiture chez le garagiste, on en est sorti que j'avais toujours pas compris quel était son problème à cette voiture...Alors oui on en a beaucoup, au Québec c'est pas les mêmes que nous amis il y en a aussi!La faute classique: tu mélanges les fautes avec le québécois.canceler se dit bien sûr, mais c'est une faute. A l'école on apprend "annuler"lunch est le repas du mididownloader c'est téléchargeretcattention: la langue québécoise ce n'est pas ça. Ca c'est du mauvais français Citer
Habitués kobico Posté(e) 15 mai 2009 Habitués Posté(e) 15 mai 2009 Nos anglicismes sont différents des vôtres.La France et le Québec Les anglicismes critiqués du Québec ont peu de choses à voir avec les anglicismes que lon peut trouver en France. Les spécialistes vous diraient peut-être que les anglicismes du Québec avaient peu de choses à voir avec ceux qui ont cours en France, car la situation française change, mais nous nous en tiendrons ici à la première affirmation. En France, le sentiment de sécurité linguistique des gens qui parlent français est différent du nôtre, et on semble y pratiquer beaucoup plus lemprunt direct à langlais quau Québec. En France, on utilise couramment les termes shopping, parking, week-end, e-mail, etc., et ce, tant dans les conversations familières que dans les communications officielles. Au Québec, en revanche, tout emprunt direct à langlais est suspect. Dans les communications soignées, on tente déliminer tout mot à consonance anglaise, quitte à faire parfois des... fautes de français ou à se priver dun mot dont on a besoin pour parler clairement. Ainsi, pour désigner lensemble des marchandises dun magasin et éviter lemploi dun mot anglais, on parlera fautivement d*inventaire alors quil faudrait utiliser le nom stocks, linventaire ne désignant que « le dénombrement (darticles, de marchandises, etc.) et le document qui en résulte » (Multi, p. 808). Au Québec, on emprunte peu directement à langlais, mais davantage de façon inconsciente. On commet plutôt des anglicismes sémantiques et des anglicismes syntaxiques (voir le paragraphe sur les « Types danglicismes »), car la réalité linguistique québécoise est différente de la réalité linguistique française. Ainsi, tel dirigeant sera content de *nous introduire son épouse (au lieu de nous la présenter), telle chanteuse *sera sous limpression quelle avait la faveur du public (alors quelle devrait en avoir limpression), tel journaliste nous dira que les médecins sont *sur appel (alors quils sont de garde). Ces personnes croient, en toute bonne foi, parler un français correct, mais leur usage de cette langue subit, bien contre leur gré, la pression des structures anglaises sur les structures françaises.......................................................................................................................................................Anglicismes en transition Que ce soit en France ou au Québec, la langue évolue. Les anglicismes traités dans les exercices de cette section constituent des impropriétés. Cependant, quelques-unes de ces impropriétés se situent actuellement dans des zones dites de transition, en ce sens quelles sont maintenant consignées dans Le petit Larousse illustré, et à loccasion dans Le petit Robert, accompagnées de la remarque « emploi critiqué ». Comme dautres mots ou dautres sens de certains mots, certains de ces anglicismes pourraient un jour être pleinement acceptés dans le bon usage, et les lexicographes, cest-à-dire les auteurs de dictionnaire, laisseraient alors tomber le commentaire « emploi critiqué ». Cest le cas, par exemple, du verbe réaliser, passé maintenant dans lusage au sens de « se rendre compte, comprendre », sens quil navait pas avant. Ladjectif drastique, au sens de « draconien, radical », a aussi été récemment accepté par Larousse et par Robert. Il est décrit sans aucune mention, après avoir longtemps été précédé de lexpression « emploi critiqué ». Lusage a donc retenu ce nouveau sens. Vous pouvez ainsi vous amuser à suivre le sort de certains mots au fil des rééditions des dictionnaires. À surveiller : alternative (au sens de solution de rechange), initier (au sens de lancer, instaurer, entreprendre), etc.le lien de l'article au complet: ICIun autre lien sur le phénomène de l'emprunt linguistique au Québec: ICILes vrais cousins et les faux amisRegard comparatif sur les comportements et attitudesdes Français et des QuébécoisLes Québécois et les Français partagent la même langue maternelle, mais ils ont à son égard des attitudes parfois assez différentes. C'est sans doute vis-à-vis des emprunts lexicaux à l'anglo-américain que se marque le plus nettement cette divergence. Chaque touriste québécois rapporte de ses voyages en France au moins une anecdote centrée sur un anglicisme, vrai ou faux. Décor : un bistrot parisienLa Québécoise : Je vais prendre une salade de poulet.Le garçon : On n'a pas ça au menu.La Québécoise : Et qu'est-ce que vous croyez qu'il y a dans votre chicken salad ?Le garçon : Ah, moi j'en sais rien, je ne m'occupe pas de la cuisine, mais si vous croyez que c'est du poulet ... Indignation de la touriste québécoise. Quelles sont les raisons de ces petits heurts culturels qui se produisent constamment entre Français et Québécois ? Un jeune Français en séjour à Montréal disait ne rien comprendre à l'attitude d'amis québécois qui lui reprochaient son usage de toutes sortes de mots anglais alors qu'eux-mêmes en utilisaient pour leur part un bon nombre. Les raisons qui leur permettaient de condamner certains emplois et d'en admettre certains autres demeuraient, pour ce jeune homme, un insondable mystère. C'est fort naturel, car les « critères d'admission » de ces emprunts sont fondés sur leur valeur sociolinguistique et symbolique. Ce système de valeurs, une échelle de prestige, est propre à chaque communauté linguistique et ne saurait être assimilé que grâce à une longue fréquentation de celle-ci. Les emprunts lexicaux, comme tout autre élément linguistique, relèvent de ce système et sont soumis au même titre au jugement des locuteurs. Dans ces conditions, il est possible d'analyser ce système à partir du comportement des locuteurs et d'extraire les corrélations entre les variables linguistiques et sociales. Analyse du marché : qui emprunte ? La sociolinguistique a démontré que l'origine sociale d'une innovation linguistique déterminait en grande partie la signification sociale de cette innovation et sa capacité de diffusion dans la structure de la société. Une innovation qui est adoptée par la couche supérieure de la société, en signe particulier de distinction, devient rapidement un marqueur de prestige, est reprise, imitée, exagérée par les membres des classes moyennes. Elle peut finir par remplacer entièrement une forme anciennement prestigieuse. Inversement, une innovation dont l'origine n'est pas la classe dominante peut se voir bloquée dans sa progression, devenir un marqueur stigmatisé , éventuellement même disparaître. On doit absolument prendre ces phénomènes en compte lorsqu'on considère les emprunts lexicaux, qui sont des innovations. Qui sont, dans une communauté linguistique, les gens qui les premiers utilisent un mot d'une langue étrangère ? Voilà un premier plan où la France et le Québec se distinguent, et qui explique une partie des différences dans la réaction aux emprunts....la suite de cet article sur les différences France/Québec: ICI Citer
Habitués fred 1 Posté(e) 15 mai 2009 Auteur Habitués Posté(e) 15 mai 2009 pas mal kobico, j'aime bien cette manière d'expliquer ce qui est difficile en soi Citer
Habitués Jade Posté(e) 15 mai 2009 Habitués Posté(e) 15 mai 2009 Nos anglicismes sont différents des vôtres.La France et le Québec Les anglicismes critiqués du Québec ont peu de choses à voir avec les anglicismes que lon peut trouver en France. Les spécialistes vous diraient peut-être que les anglicismes du Québec avaient peu de choses à voir avec ceux qui ont cours en France, car la situation française change, mais nous nous en tiendrons ici à la première affirmation. En France, le sentiment de sécurité linguistique des gens qui parlent français est différent du nôtre, et on semble y pratiquer beaucoup plus lemprunt direct à langlais quau Québec. En France, on utilise couramment les termes shopping, parking, week-end, e-mail, etc., et ce, tant dans les conversations familières que dans les communications officielles. Au Québec, en revanche, tout emprunt direct à langlais est suspect. Dans les communications soignées, on tente déliminer tout mot à consonance anglaise, quitte à faire parfois des... fautes de français ou à se priver dun mot dont on a besoin pour parler clairement. Ainsi, pour désigner lensemble des marchandises dun magasin et éviter lemploi dun mot anglais, on parlera fautivement d*inventaire alors quil faudrait utiliser le nom stocks, linventaire ne désignant que « le dénombrement (darticles, de marchandises, etc.) et le document qui en résulte » (Multi, p. 808). Au Québec, on emprunte peu directement à langlais, mais davantage de façon inconsciente. On commet plutôt des anglicismes sémantiques et des anglicismes syntaxiques (voir le paragraphe sur les « Types danglicismes »), car la réalité linguistique québécoise est différente de la réalité linguistique française. Ainsi, tel dirigeant sera content de *nous introduire son épouse (au lieu de nous la présenter), telle chanteuse *sera sous limpression quelle avait la faveur du public (alors quelle devrait en avoir limpression), tel journaliste nous dira que les médecins sont *sur appel (alors quils sont de garde). Ces personnes croient, en toute bonne foi, parler un français correct, mais leur usage de cette langue subit, bien contre leur gré, la pression des structures anglaises sur les structures françaises.......................................................................................................................................................Anglicismes en transition Que ce soit en France ou au Québec, la langue évolue. Les anglicismes traités dans les exercices de cette section constituent des impropriétés. Cependant, quelques-unes de ces impropriétés se situent actuellement dans des zones dites de transition, en ce sens quelles sont maintenant consignées dans Le petit Larousse illustré, et à loccasion dans Le petit Robert, accompagnées de la remarque « emploi critiqué ». Comme dautres mots ou dautres sens de certains mots, certains de ces anglicismes pourraient un jour être pleinement acceptés dans le bon usage, et les lexicographes, cest-à-dire les auteurs de dictionnaire, laisseraient alors tomber le commentaire « emploi critiqué ». Cest le cas, par exemple, du verbe réaliser, passé maintenant dans lusage au sens de « se rendre compte, comprendre », sens quil navait pas avant. Ladjectif drastique, au sens de « draconien, radical », a aussi été récemment accepté par Larousse et par Robert. Il est décrit sans aucune mention, après avoir longtemps été précédé de lexpression « emploi critiqué ». Lusage a donc retenu ce nouveau sens. Vous pouvez ainsi vous amuser à suivre le sort de certains mots au fil des rééditions des dictionnaires. À surveiller : alternative (au sens de solution de rechange), initier (au sens de lancer, instaurer, entreprendre), etc.le lien de l'article au complet: ICIun autre lien sur le phénomène de l'emprunt linguistique au Québec: ICILes vrais cousins et les faux amisRegard comparatif sur les comportements et attitudesdes Français et des QuébécoisLes Québécois et les Français partagent la même langue maternelle, mais ils ont à son égard des attitudes parfois assez différentes. C'est sans doute vis-à-vis des emprunts lexicaux à l'anglo-américain que se marque le plus nettement cette divergence. Chaque touriste québécois rapporte de ses voyages en France au moins une anecdote centrée sur un anglicisme, vrai ou faux. Décor : un bistrot parisienLa Québécoise : Je vais prendre une salade de poulet.Le garçon : On n'a pas ça au menu.La Québécoise : Et qu'est-ce que vous croyez qu'il y a dans votre chicken salad ?Le garçon : Ah, moi j'en sais rien, je ne m'occupe pas de la cuisine, mais si vous croyez que c'est du poulet ... Indignation de la touriste québécoise. Quelles sont les raisons de ces petits heurts culturels qui se produisent constamment entre Français et Québécois ? Un jeune Français en séjour à Montréal disait ne rien comprendre à l'attitude d'amis québécois qui lui reprochaient son usage de toutes sortes de mots anglais alors qu'eux-mêmes en utilisaient pour leur part un bon nombre. Les raisons qui leur permettaient de condamner certains emplois et d'en admettre certains autres demeuraient, pour ce jeune homme, un insondable mystère. C'est fort naturel, car les « critères d'admission » de ces emprunts sont fondés sur leur valeur sociolinguistique et symbolique. Ce système de valeurs, une échelle de prestige, est propre à chaque communauté linguistique et ne saurait être assimilé que grâce à une longue fréquentation de celle-ci. Les emprunts lexicaux, comme tout autre élément linguistique, relèvent de ce système et sont soumis au même titre au jugement des locuteurs. Dans ces conditions, il est possible d'analyser ce système à partir du comportement des locuteurs et d'extraire les corrélations entre les variables linguistiques et sociales. Analyse du marché : qui emprunte ? La sociolinguistique a démontré que l'origine sociale d'une innovation linguistique déterminait en grande partie la signification sociale de cette innovation et sa capacité de diffusion dans la structure de la société. Une innovation qui est adoptée par la couche supérieure de la société, en signe particulier de distinction, devient rapidement un marqueur de prestige, est reprise, imitée, exagérée par les membres des classes moyennes. Elle peut finir par remplacer entièrement une forme anciennement prestigieuse. Inversement, une innovation dont l'origine n'est pas la classe dominante peut se voir bloquée dans sa progression, devenir un marqueur stigmatisé , éventuellement même disparaître. On doit absolument prendre ces phénomènes en compte lorsqu'on considère les emprunts lexicaux, qui sont des innovations. Qui sont, dans une communauté linguistique, les gens qui les premiers utilisent un mot d'une langue étrangère ? Voilà un premier plan où la France et le Québec se distinguent, et qui explique une partie des différences dans la réaction aux emprunts....la suite de cet article sur les différences France/Québec: ICIC'est superbement bien expliqué, vraiment intéressant et comme d'habitude, avec une recherche d'infos. Une chose est sûre, je vais garder au chaud, cet apport.Merci Kobico (Vu que je n'interviens pratiquement plus sur le forum, j'en profite pour te dire que j'apprécie tes interventions, sensées, enrichissantes et constructives avec en plus, une belle approche, tout en finesse.) Citer
Habitués fred 1 Posté(e) 15 mai 2009 Auteur Habitués Posté(e) 15 mai 2009 oui, c'est uun beau boulot kobico, les associations de francophonie ne t'intéressent pas? Citer
Habitués Weetabix Posté(e) 15 mai 2009 Habitués Posté(e) 15 mai 2009 Il n'empêche qu'on en utilise beaucoup plus ici qu'en France, quels qu'ils soient.On pourrait aussi parler des "fameuses" traductions littérales... Remarque, non, pas la peine. Citer
Habitués Tinavire Posté(e) 15 mai 2009 Habitués Posté(e) 15 mai 2009 On s'éloigne du sujet...qui évoque le projet de faire du Québécois, une langue à part entière.Est-ce bien raisonnâaable ? Citer
Habitués kobico Posté(e) 15 mai 2009 Habitués Posté(e) 15 mai 2009 Il n'empêche qu'on en utilise beaucoup plus ici qu'en France, quels qu'ils soient.On pourrait aussi parler des "fameuses" traductions littérales... Remarque, non, pas la peine.Pour ton information et répondre partiellement à émilie 66 qui a noté des anglicismes particulièrement en vogue chez les adolescents:Les Québécois-es, à cause historiquement de la Conquête anglaise et de la montée de l'anglais américain comme langue véhiculaire mondiale, sont obnubilés-es par les emprunts à l'anglais. « Tout important que soit le phénomène d'emprunt à l'anglais en français québécois, il faut se garder d'en exagérer l'ampleur (contrairement à certaines opinions répandues [...]) », écrit Robert Dubuc . « Dans tous les corpus étudiés, la proportion des anglicismes ne dépasse pas 1,8 % pour la France et 2,4 % pour le Québec. Sur un corpus d'un million de mots de textes tirés du français québécois parlé, des chercheurs ont calculé un taux de deux anglicismes lexicaux par 1 000 mots de texte suivi. » Dans le cas des anglicismes dits de mode, les plus spectaculaires et les plus alarmants pour bien des gens, la linguiste Chantal Bouchard rappelle avec justesse que « ce sont surtout les adolescents, plus sensibles que tout autre groupe social aux effets de mode, qui font ces emprunts. Or, les réalités qu'ils désignent passent souvent de mode aussi vite que la jeunesse elle-même, de sorte qu'ils disparaissent après 10 ou 15 ans d'usage au profit d'une nouvelle génération d'emprunts et d'adolescents. »le lien ICIBien loin du rapport 1 pour 20, n'est-ce pas? Citer
Habitués kobico Posté(e) 15 mai 2009 Habitués Posté(e) 15 mai 2009 C'est superbement bien expliqué, vraiment intéressant et comme d'habitude, avec une recherche d'infos. Une chose est sûre, je vais garder au chaud, cet apport.Merci Kobico (Vu que je n'interviens pratiquement plus sur le forum, j'en profite pour te dire que j'apprécie tes interventions, sensées, enrichissantes et constructives avec en plus, une belle approche, tout en finesse.)Bonjour Jade,Je te remercie pour ton commentaire, il m'a fait chaud au coeur ce matin. Je dois admettre que j'ai parfois de la misère, pardon, de la difficulté à conserver mon "self-control", pardon encore une fois, je voulais dire à conserver mon calme à la lecture de certaines interventions.... je "sublime" le tout en livrant de l'information, ô espoir! Merci à toi aussi, fred 1 le francophile qui respecte les différences. Par contre, j'ai pas trop compris ce que tu veux dire par "les associations de francophonie"... Bonne journée à tous! Citer
Habitués Weetabix Posté(e) 15 mai 2009 Habitués Posté(e) 15 mai 2009 « Dans tous les corpus étudiés, la proportion des anglicismes ne dépasse pas 1,8 % pour la France et 2,4 % pour le Québec.Bien loin du rapport 1 pour 20, n'est-ce pas? Et bien disons que dans ma vie de tous les jours, ici au Québec, je constate un tout autre ratio concernant le nombre d'anglicismes. Et je ne fréquente aucun ado.J'ai surtout remarqué que plus une personne utilise d'anglicismes, moins elle est "élevée" socialement... Question d'instruction et de culture générale probablement. Citer
Habitués Tinavire Posté(e) 15 mai 2009 Habitués Posté(e) 15 mai 2009 Anglicismes en transitionQue ce soit en France ou au Québec, la langue évolue. Les anglicismes traités dans les exercices de cette section constituent des impropriétés. Cependant, quelques-unes de ces impropriétés se situent actuellement dans des zones dites de transition, en ce sens qu'elles sont maintenant consignées dans Le petit Larousse illustré, et à l'occasion dans Le petit Robert, accompagnées de la remarque « emploi critiqué ».Comme d'autres mots ou d'autres sens de certains mots, certains de ces anglicismes pourraient un jour être pleinement acceptés dans le bon usage, et les lexicographes, c'est-à-dire les auteurs de dictionnaire, laisseraient alors tomber le commentaire « emploi critiqué ».C'est le cas, par exemple, du verbe réaliser, passé maintenant dans l'usage au sens de « se rendre compte, comprendre », sens qu'il n'avait pas avant. L'adjectif drastique, au sens de « draconien, radical », a aussi été récemment accepté par Larousse et par Robert. Il est décrit sans aucune mention, après avoir longtemps été précédé de l'expression « emploi critiqué ». L'usage a donc retenu ce nouveau sens.Vous pouvez ainsi vous amuser à suivre le sort de certains mots au fil des rééditions des dictionnaires. À surveiller : alternative (au sens de solution de rechange), initier (au sens de lancer, instaurer, entreprendre), etc.Un petit parenthèse en passant...Ne sont pas des anglicismes :(Je me suis replongé dans la sémantique, dans mon Larousse 2001 et dans mon encyclopédie Larousse du XXeme siècle, édition de 1932)Drastique : adjectif, du grec drastikos qui signifie énergique. Définition, qui est très rigoureux, draconien, du grec dracon (législateur grec qui a rédigé en son temps un code resté célèbre pour sa sévérité)Alternative : Signification et terme identiques dans les 2 langues. Pas d'objection pour initier ou réaliser. Cependant, notons qu'on parle ici d'anglicisme dans le sens (pour l'usage qui en est fait en bon français) et non sur la sémantique (la plupart ont des racines latines ou grecs). Alors que la grande majorité des anglicismes "québécois" est issue directement des mots anglais (exemple : canceller pour annuler) traduits littéralement...Ça fait une très nette différence ! Citer
Habitués Tinavire Posté(e) 15 mai 2009 Habitués Posté(e) 15 mai 2009 Il n'empêche qu'on en utilise beaucoup plus ici qu'en France, quels qu'ils soient.On pourrait aussi parler des "fameuses" traductions littérales... Remarque, non, pas la peine.le lien ICIBien loin du rapport 1 pour 20, n'est-ce pas? Ce lien tombe à point nommé pour conforter mon commentaire plus hautÀ quand donc, une Académie Québécoise ?! Tout cela me laisse songeur...Le Québec a déjà du mal à contenir le "retour" de l'anglais, alors de là à créer (ou valider) une nouvelle langue avec tout ce que cela implique !...Je pense au parallèle que nous pourrions faire avec l'évolution (passé, présent et avenir d'une "singularité" dans un océan de 60 millions de francophones) des langues "régionales" comme le breton, le basque, le corse, ou d'autres comme le patois, pour aider à une réflexion plus "mature" ? Il y a certainement des bons enseignement à en tirer.Et dans un autre registre, si on transpose la situation en France, faire du langage de la rue (de tous les jours), la langue officielle aurait-il du sens ?Ce projet se justifie-t-il sérieusement ? Est-il viable ?...Avec la position du français que nous connaissons ici, n'est-ce-pas mettre la charrue avant les boeufs, en quelque sorte ?Bref ! Même s'il y a des aspect intéressants qui sont évoqués ici, comme le fait que cela désarmorcerait certaines tensions dans les débats pour savoir qui parle bien, ou mieux que l'autre...C'est bien mince ! Et ce serait "ne pas voir plus loin que le bout de son nez" en plus d'ajouter à l'isolement du Québec en Amérique du Nord. Et pour "enfoncer le clou" en rappelant que le sujet n'est pas de savoir qui parle le mieux le français ou qui parle vraiment bon français (sur ce plan, on mettra jamais personne d'accord!), on peut lire ceci dans le lien cité en référence par Kobico :L'anglais comporte 80 % de vocabulaire d'origine latine ou française. C'est une bonne partie des dictionnaires anglais qui devraient créditer une source française... germanique ou italienne.Alors !!?? Et compte tenu de l'histoire des langues et de leur influence sur la société, doit-on donner du crédit à ceux qui veulent faire du Québécois une langue à part entière (c'est amusant de voir comment vous évitez le sujet et glissez sur les anglicismes - C'est vrai que cela est plus "amusant" et controversé). Sinon, alors la référence pour le français reste l'académie française...le "patois" (pas au sens péjoratif, bien entendu) québécois, n'est qu'un "patois" (parmi d'autres), pas le français officiel...Pas de survie sans unité (l'union fait la force), un pour tous et tous pour (moi..non pardon), UN ! Et...que sais-je encore ?!... Citer
Habitués blue dog Posté(e) 15 mai 2009 Habitués Posté(e) 15 mai 2009 , doit-on donner du crédit à ceux qui veulent faire du Québécois une langue à part entière je ne comprends pas comment tu te sens autorisé à juger de ça, ton attitude est condescendante, et c'est ça qui est insupportable pour un québécoisle parler québécois n'est pas et ne sera jamais un "patois" français Citer
Habitués Sarkos Posté(e) 15 mai 2009 Habitués Posté(e) 15 mai 2009 « Dans tous les corpus étudiés, la proportion des anglicismes ne dépasse pas 1,8 % pour la France et 2,4 % pour le Québec.Bien loin du rapport 1 pour 20, n'est-ce pas? Et bien disons que dans ma vie de tous les jours, ici au Québec, je constate un tout autre ratio concernant le nombre d'anglicismes. Et je ne fréquente aucun ado.J'ai surtout remarqué que plus une personne utilise d'anglicismes, moins elle est "élevée" socialement... Question d'instruction et de culture générale probablement.Pas à dire t'es vraiment fort! En France c'est le contraire, plus tu montes dans l'échelle plus on t'enligne anglicismes sur anglicismes. Plus tu descends dans le terroir, de le bon fromage, moins la langue est polluée par l'anglais.Au Québec, c'est l'urbanisation et travail dans des cies anglophones qui ont contaminé la langue. Un p'tit cours d'histoire du Québec peut-être? Citer
Habitués kobico Posté(e) 15 mai 2009 Habitués Posté(e) 15 mai 2009 (modifié) Alors !!?? Et compte tenu de l'histoire des langues et de leur influence sur la société, doit-on donner du crédit à ceux qui veulent faire du Québécois une langue à part entière (c'est amusant de voir comment vous évitez le sujet et glissez sur les anglicismes - C'est vrai que cela est plus "amusant" et controversé). Sinon, alors la référence pour le français reste l'académie française...le "patois" (pas au sens péjoratif, bien entendu) québécois, n'est qu'un "patois" (parmi d'autres), pas le français officiel...Pas de survie sans unité (l'union fait la force), un pour tous et tous pour (moi..non pardon), UN ! Et...que sais-je encore ?!... Tinavire, je ne glisse pas, je m'abstiens. On ne sait même pas de quoi on parle... Une rumeur quelconque rapportée de seconde main... Qu'en est-il de la nature et de la portée du projet? On va se prononcer pour ou contre sans savoir de quoi il en retourne? De toute façon, sache qu'il ne sera pas nécessaire d'avoir une Académie Québécoise, nous avons déjà le Conseil Supérieur de la Langue Française du Québec et l'Office de la Langue Française du Québec, ce qui me semble largement suffisamment, d'autant plus que l'OLFQ abat le même boulot que vos académiciens. Alors non, la référence québécoise n'est pas l'Académie Française, tout comme votre académie n'est pas la référence suprême pour d'autres pays francophones. Elle est la vôtre, certes la plus connue et la plus vénérée historiquement parlant mais aussi la plus archaïque... Parallèlement, il existe bon nombre d'organisations internationales préoccupées par l'essor de la francophonie et l'évolution de la langue française. Le Québec y participe et son expertise est reconnue mondialement. Il s'y est développée une notion de co-existence des normes et des usages, ce qui veut dire en clair que l'Académie Française ne jouit plus de sa traditionnelle hégémonie quant aux pratiques linguistiques hors de France.5 La coexistence des usages Un autre trait caractéristique de notre époque: la coexistence des normes et des usages français. Alors que jamais le nombre des locuteurs francophones n'a été aussi élevé et que jamais un aussi grand nombre d'États ne se sont intéressés au français, l'Autorité traditionnelle semble être morte. L'Académie française a perdu beaucoup de sa crédibilité et semble être devenue le vestige d'une époque révolue. Pensons à la réforme avortée de l'orthographe et à la position controversée sur la féminisation des titres. Aujourd'hui, les nouveaux «maîtres» de la langue sont davantage les médias et les publicitaires, dont l'influence est autrement plus considérable que celle des académiciens ou des terminologues. Dans ces conditions, les normes se modifient au gré des modes et des régions où l'on parle le français. Dans chaque région du monde où l'on parle le français, il s'est développé une prise de conscience de la langue comme instrument d'identification nationale. Les Wallons, les Suisses romands, les Québécois, les Acadiens, les Maghrébins, les Sénégalais, les Ivoiriens, les Antillais, etc., ne veulent pas parler exactement «comme les Français». Chaque pays, voire chaque région, a tendance à cultiver sa propre norme locale, c'est-à-dire une variété de français qui a conservé un certain nombre de traits originaux. Il existe des français régionaux un peu partout en France, mais aussi un français de Wallonie, un français bruxellois, un français québécois, un français acadien, un français néo-calédonien, etc. 5.1 Belgique, Suisse et QuébecLe français de Belgique constitue une variante régionale du français, et il est caractérisé par des belgicismes, des wallonismes, des termes bruxellois locaux (ou brusseleir) et un accent bien particulier. Il en est ainsi du français de Suisse caractérisé, outre un accent, par des helvétismes (ou des romandismes) et des germanismes. Le français du Québec se caractérise par ses archaïsmes, ses québécismes (ou acadianismes en Acadie) et ses anglicismes. Évidemment, les phénomènes liés au climat, au sol et à certaines réalités locales occasionnent souvent des régionalismes différents pour les Belges, les Suisses, les Québécois et les Français. Mentionnons des exemples connus en France, comme le repas du matin qui s'appelle le petit-déjeuner, celui du midi, le déjeuner et celui du soir, le dîner, alors qu'au Québec, en Belgique et en Suisse, on emploie respectivement déjeuner, dîner et souper. Rappelons qu'en Belgique et en Suisse, on dit septante (70) et nonante (90), tandis qu'en Suisse, on privilégiera huitante (au lieu de octante) dans les cantons de Vaud, du Valais et de Fribourg, mais quatre-vingts dans les autres cantons de Genève, de Neuchâtel, du Jura de Berne). Alors qu'on fait du shopping en France, on magasine au Québec, mais dans les deux cas on peut aussi «faire des courses». Si les Français «garent» leur voiture dans le parking, les Québécois «parquent» leur voiture dans le stationnement. Le scooter des neiges des Français devient une motoneige pour les Québécois, le portable des Français est toujours un cellulaire chez les Québécois. Si on mange des cacahuètes en France, on mange des arachides ou des peanuts au Québec. En réponse à un «merci», un Français dira «de rien», mais un Québécois répondra par «bienvenu» et un Belge par «s'il vous plaît». Enfin, on fait la queue en Belgique et au Québec, mais on fait la file en France! Et il serait possible d'aligner des centaines d'exemples du genre!Pour en apprendre davantage:ICI Alors voilà, il n'y a pas un français "officiel" et des patois... Modifié 15 mai 2009 par kobico Citer
Habitués AmiSimo Posté(e) 15 mai 2009 Habitués Posté(e) 15 mai 2009 Les Américains parlent l'américain, les Mexicains le mexicain et les Brésiliens le brésilien. Alors pourquoi les Québécois n'auraient pas le droit de parler le québécois et devraient s'incliner devant le français de France?Les Américains écrivent nite pour night et color pour colour. Est-ce qu'on en fait un drame? Ils disent French fries pour Chips et subway pour tube. So what?Ils parlent le français en France? Ils ne savent pas faire une phrase sans utiliser un anglicisme. Citer
Habitués fred 1 Posté(e) 15 mai 2009 Auteur Habitués Posté(e) 15 mai 2009 C'est superbement bien expliqué, vraiment intéressant et comme d'habitude, avec une recherche d'infos. Une chose est sûre, je vais garder au chaud, cet apport.Merci Kobico (Vu que je n'interviens pratiquement plus sur le forum, j'en profite pour te dire que j'apprécie tes interventions, sensées, enrichissantes et constructives avec en plus, une belle approche, tout en finesse.)Bonjour Jade,Je te remercie pour ton commentaire, il m'a fait chaud au coeur ce matin. Je dois admettre que j'ai parfois de la misère, pardon, de la difficulté à conserver mon "self-control", pardon encore une fois, je voulais dire à conserver mon calme à la lecture de certaines interventions.... je "sublime" le tout en livrant de l'information, ô espoir! Merci à toi aussi, fred 1 le francophile qui respecte les différences. Par contre, j'ai pas trop compris ce que tu veux dire par "les associations de francophonie"... Bonne journée à tous! en fait il existe des rencontres de francophiles, je fais partie d'une sorte de mixité franco /québécoise à paris ou des intellos et tout public se mélangent lors de rencontres, d'où partent des projets de loi comme peuvent l'être la loi 101 ou d'autres, ou désfois des choses moins connues, généralement ces mouvements essayent de comprendre ou d'expliquer d'ou vient le français et comment il a voyagé dans le temps et les valeurs qu'il véhicule. Moi je trouve ça passionnant, je pense que tu aimerais et serais trés intéressant à écouter ça et là, association est je pense plus utilsé en france pour parler de personnes qui se réunissent autour d'une même idée hors politique et permet d'avoir une identité morale.perso c'est une sorte de passion qui grandit chez moi et pourquoi pas m'impliquer un peu plus Citer
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