Habitués Petit-Prince Posté(e) 6 mars 2004 Habitués Posté(e) 6 mars 2004 Salut !7%... c'est la moyenne canadienne hors Québec des anglophones bilingues non ? Il me semble en tout cas. Puis comme le hockey a commencé, ça me tente pas de chercher ! hihihiMoins de 4% de francophones, oui c'est vraiment une goutte d'eau ! Je pensais très sincèrement qu'ils étaient plus nombreux en lisant les textes de Kroston. Quand je relis certains textes, on a dans l'idée qu'ils sont toute une armée ! Bon, finalement, je vais continuer à regarder RBO ! Ça donne une meilleure idée. De 1996 à 2001, le nombre total de francophones est resté stable passant à 1125. Par contre, le pourcentage de francophone par rapport à la population totale du Yukon est monté de 3,64% à 3,92%. Ceci représente une augmentation de son poids relatif de 7,7%, car il y a sensiblement le même nombre de franco-yukonnais et franco-yukonnaises dans un Yukon moins peuplé.Ca aussi c'est très intéressant ! ... Ca montre juste que si la proportion des francophones à augmenté, c'est uniquement dû au déficit migratoire du Yukon (plus de gens qui partent que de gens qui entrent). Mais ça montre aussi que les francophones sont plus résistants : proportionnellement, ils quittent le Yukon en moins grand nombre que les anglophones. À ce rythme, en 2140, la proportion devrait avoisiner les 10% ! À plus ! Jean-Philippe Citer
Habitués Petit-Prince Posté(e) 6 mars 2004 Habitués Posté(e) 6 mars 2004 Dans mes recherches pour connaître la proportion canadienne d'anglophones parlant le français, je suis tombé là-dessus :Chiffres du recensement 2001Je ne sais pas trop où tu as eu tes chiffres Kroston, mais sur le site de Statistiques Canada j'en trouve des différents... surtout si tu vas dans "langues parlées à la maison", qui est généralement la référence. Dans ce tableau : langues parlées à la maison au Yukon les chiffres sont assez significatifs.J'avoue donc ne pas savoir quoi penser... car je ne retrouve vraiment pas les mêmes chiffres. Pourtant, j'ai regardé tous les tableaux. À moins que quelqu'un ici soit plus chanceux que moi.À plus ! PS : en passant, je suis très étonné que tu me parles du recensement 2001, car lorsque j'avais sorti, il y a quelques temps, certains des chiffres de ce même recensement... j'avais mangé un paquet de marde ! Je suis tout de même content que tu ne prennes plus les recensements comme de simples "sondages". Citer
Habitués kroston Posté(e) 6 mars 2004 Habitués Posté(e) 6 mars 2004 Re-re-re!Bon... vous avez réussi à énerver ma blonde, qui d'habitude s'en fout... Tirez les conclusions que vous voulez de ces chiffres, mais ne me donnez pas des propos que je nai jamais tenus. Je pense quil y a ici une confusion, les petits amis! Et si vous avez mal interprété certains de mes propos, je men excuse humblement et je tiens ici à remettre les choses au clair. Je nai jamais prétendu que le Yukon nétait pas un territoire officiellement et majoritairement anglophone, comme je nai jamais non plus forcé, ni encouragé quiconque à immigrer au Yukon (j'ai les meilleurs copains du monde ici!). Jai affirmé quil était bilingue dans les faits, et cerise sur le gâteau, extrêmement francophile. Je le re-redit. Mais ça, je peux difficilement vous donner des chiffres pour vous le montrer... Nous sommes francophones, cest quand même quelque chose que nous ressentons. Si je ne la vivais pas cette francophonie depuis que je suis arrivé, je naurais dailleurs aucune raison den parler. Parlez-en aussi aux nombreux québécois qui viennent ici pour apprendre l'anglais et se plaignent après quelques mois de ne pas avoir assez d'occasion de le pratiquer... excepté à l'épicerie quand on leur demande "paper or platic ?" (type de sac)Moins de 4% de francophones, oui c'est vraiment une goutte d'eau ! Je pensais très sincèrement qu'ils étaient plus nombreux en lisant les textes de Kroston. Quand je relis certains textes, on a dans l'idée qu'ils sont toute une armée !Croyez-moi, venant de Vancouver, je vois la différence, et sincèrement, lorsque je me suis installé ici, même si cela ressemble à une caricature, jai eu aussi cette idée quils étaient toute une armée! Riez si vous voulez, jen ai assez rigolé détonnement avec ma blonde! On sest remis à parler français avec tout le monde... Jai voulu acheter une voiture, la personne qui me la vendue était dorigine québécoise (je lui ai même dit quelle avait un accent gaspésien et cétait vrai!), jai cherché un logement provisoire, le gars était francophone (de B.C.), ma proprio est aussi québécoise, j'ai voulu ouvrir un compte en banque, le gérant est québécois, jai dû me présenter en urgence chez le dentiste : je suis tombé sur un arracheur de dents québécois, j'ai voulu acheté des pneus dans un garage, le patron était québécois, j'ai essayé de les commander au Canadian Tire, ils nous ont rappelé chez nous par téléphone en français, et dans les bars c'est difficile de tomber sur une serveuse qui n'est pas francophone(... ce ne sont que quelques exemples qui me passent par la tête... ah oui, de nombreux anglophones ne veulent pas parler autre chose que le français avec les francos... au magasin, à la boulangerie, quand on se promène sur Main, ou à la piscine... on entend des gens partout autour de nous qui parlent français. Cela surprend toujours aussi les québécois qui arrivent... et qui étaient loin d'imaginer cette ambiance francophone avant de venir, depuis leur grande ville, à 6000 km et 2 jours davion dici... (surtout s'ils s'en étaient fait une idée avec les fausses légendes admirablement bien entretenues par des gens qui ne sont jamais venus).Je parle ici de la région de Whitehorse... et évidemment, à Old Crow ou à Beaver Creek, lambiance est nettement moins francophone! Cependant, 1200 résidents francophones dans la capitale, hé bien, au Yukon, ça se remarque...! Sans compter quen été, viennent aussi sajouter les nombreux travailleurs saisonniers et les touristes, parmi lesquels de nombreux francophones qui arrivent de partout. De plus, le déploiement et le nombre de services qui existent pour permettre aux gens de ne vivre rien quen français sils le désirent (jinsiste) mépatent tous les jours...Outre les nombreux services, les parents ont aussi le choix de choisir lécole de leurs enfants : en anglais ou en français! C'est-y pas beau, ça?... Non? ah bon... La francophonie au Yukon est comme ailleurs au Canada hors QC et N-B, une goutte d'eau.Et alors, si même cétait le cas (ce que je ne pense pas)... devrait-on la faire disparaître? Ou rapatrier et parker tous les francophones au Québec? Selon toi, quelle est la meilleure solution?Et non, Redflag, je ne fais pas de francisation, heureusement! Ce mot aurait même tendance à me donner de lurticaire, surtout après avoir lu le message de Monika.Petit Prince... si je fonctionnais avec des chiffres, jaurais sûrement fait comptable.Bon... au dodo! Ouaaa... les journées s'allongent !!!! Déjà 12 h de clareté, y'a de nouveau plein de lumière pour faire des trucs en plein air le soir! On a passé le cap. Citer
Habitués Colonel Higgins Posté(e) 6 mars 2004 Auteur Habitués Posté(e) 6 mars 2004 Ouah les amis,En tout cas C super intéressant de vous lire tous !!Les avis sont partagés, les interprétations aussi, mais les arguments sont là et chacun y va de sa petite histoire personnelle... toujours authentique par définition !En tout cas, moi le newbie de l'immigration, je ne saurais plus quoi penser... si je n'avais pas eu d'aussi encourageants résultats (professionnels et linguistiques)dans mes primes démarchages au Yukon... et ce... sans l'aide de personne ici : cela me permet de garder - bien au chaud - ma première impression à l'abri de toute influence Merci à tutti !!JB - trappeur à moto Citer
Invité Posté(e) 3 décembre 2006 Posté(e) 3 décembre 2006 Salut !Il y a qques semaines Eve (mon épouse) et moi nous sommes définitivement décidés à nous installer... dans le Grand Ouest Canadien !Je dis "définitivement" car les destinations ainsi que la décision finale de partir ont été dures à prendre, et suite à de looongues recherches, hésitations, et renseignements on a trouvé.Alors je voudrais ici expliquer les raisons de notre choix et mon sentiment - qui est tout à fait subjectif.N'y voyez pas la moindre prétention car c'est seulement un témoignage... et si je le livre c'est parceque c'est le genre de choses que j'appréciais beaucoup de lire il y a encore pas longtemps : C juste du grain à moudre dans les mérangeoises de celles et ceux qui s'interrogeraient encore, faites-en ce que vous voudrez.Au départ nous hésitions entre Nunavut, Québec ou Territoire du Yukon... avec une nette préférence pour le Québec d'une part pour la langue, d'autre part parceque j'y étais déjà allé et pour la part de rêve que la Belle Province véhicule.Ensuite le Nunavut c'est quand même faire preuve de grandNordisme extrêmiste... puis le Yukon... ça paraîssait un peu loin, un peu "inaccessible"... en plus on est pas des bêtes en anglais... bref... les idées reçues...Et bien finalement nous voilà partis pour aller nous installer au Yukon.Pourquoi ?Et bien disons que vu d'ici... concernant le Québec nous avons eu des désillusions avant même de partir.Alors je préviens les esprits chatouilleux qui ne supportent pas d'entendre des avis négatifs sur leur petit paradis : ce sont mes propres impressions, je peux dire ce qui m'a déçu dans mes recherches, c'est pas une condamnation et votre paradis reste toujours un paradis.Je m'explique donc :D'une part en ce qui concerne notre profession, l'ergothérapie. Il faut savoir que le Québec est en manque d'ergothérapeutes, nous avons été jusqu'à trouver 2 chefs d'établissements de rééducation qui voulaient nous embaucher (une bénédiction pour eux comme pour nous)... mais l'Ordre y a opposé un veto aveugle, ne nous laissant d'autre choix que de faire 1an 1/2 à temps plein à l'université de Montréal pour obtenir le droit qu'on examine notre dossier.Nickel ! surtout qu'on est riches comme Crésus ça tombe très bien ! GRR.Encore, il y aurait eu un programme adapté qui permet de gagner sa vie en même temps, de la formation professionnelle avec un statut temporaire... ou autre chose, mais là c'est non et c'est définitif.Dans le reste du Canada ? Et bien figurez-vous que tout le reste du Canada n'impose qu'un examen de passage (du moment qu'on a une formation reconnue par la fédération mondiale des ergo), un QCM, certes sûrement pas facile, mais au moins on nous propose de tenter notre chance sans mettre de barrière financière conséquente à la base de toute entente.Ensuite, le second point négatif, c'est l'attitude anglophobe protectionniste et suffisante qu'affichent ceux qui parlent plus fort que les autres au Québec...Plus ça va plus on a l'impression qu'en arrivant au Québec on va alimenter en chair humaine un ghetto dans lequel les francophones s'enferment en clamant haut et fort que les anglais sont des envahisseurs, que Montréal est le centre de la terre... etc... bref... c'est une caricature, mais voilà, on a pas envie d'élever notre petite qui va arriver dans une ambiance pareille.Je sais bien que ça n'est pas une généralité, mais voilà NOTRE impression.Ce que j'aime au Canada, entre autres choses, c'est cette dualité, le fait que le pays ait 2 langues officielles... C'est sympa je trouve et je suis bien heureux qu'on y parle anglois !!Et cela me fait rebondir sur la suite : le français EST une des 2 langues officielles !!!! et pas seulement au Québec !!! Dans tout le Canada !Voilà C évident mais ça a été un peu une révélation pour moi quand j'ai conçu ce que cela impliquait...Partout au Canada on aura besoin ("besoin" je m'entends) de francophones !!!Et mon raisonnement je l'ai poussé jusqu'à me dire que mais c'est bien sûr ! au Québec on s'en fiche que tu parles français, TOUT LE MONDE parle français !! Tandis qu'ailleurs... la maîtrise de cette langue pourrait bien constituer un atout de taille !!!C bête ce que je dis là, mais je trouve ça hyper important comme concept B) Voilà donc que je m'intéresse au Yukon (et aussi à la Colombie Britannique) de plus près, et là, accrochez-vous, la différence est énorme, c'est un gouffre, que dis-je des années-lumières de différence !!!!Déjà on parle français très bien, et le français est en NETTE progression... (au Yukon) marrant non !?La seule école à Whitehorse qui voit ses effectifs augmenter d'année en année... c'est l'école francophone... héhé... comme quoi y'a pas forcément besoin de se battre comme des acharnés contre un ennemi fabriqué de toutes pièces pour vivre en bonne entente et progresser Mmm ?Au Québec j'ai quasiment toujours reçu des fins de non-reçevoir à tous mes courriels, à une exception près (ceci sans parler du Forum ben entendu).Au Yukon tous mes contacts sans la moindre exception, sans la moindre exception j'insiste, ont pris la peine de me répondre... (et j'enj ai harcelé du monde).J'ai trouvé des gens affables, d'une gentillesse incoyable, prêts à nous aider, mais vraiment quoi, me réécrivant pour prendre des nouvelles de notre projet... enfin l'hallucination totale, à se dire que ça cachait qquechose de louche !!! Je pourrais vous raconter l'histoire de la préposée au service des permis de conduire... à qui j'ai écris en anglais (elle a dû rigoler...) et qui me répond dans un français avec pas mal de fautes, je suppose donc qu'elle ne maîtrisait pas très bien la langue mais elle a fait cet effort qui m'a touché, en disant qu'elle voudrait mon adresse en France pour m'envoyer de la doc.Ou encore celle d'un directeur des services francophones de l'hôpital qui me réécrit régulièrement pour savoir où en est notre projet et si mon épouse enceinte se porte bien...Impensable... une autre planète... ?Bref, voilà, j'ai rencontré une gentillesse, un accueil... et donc une motivation pour partir que je n'ai même pas entr'apperçu dans la province du Québec qui pourtant m'attirait très fortement au départ.Mais ça... j'ai conscience que j'ai certainement pas frappé aux bonnes portes aux bons moments... certainement, mais encore une fois (désolé d'insister) c'est mon expérience à moi.Voilà, alors pour ceux qui se posent des questions sur l'opportunité de s'installer au Canada ailleurs qu'au Québec... je n'y suis pas encore mais pour le moment je me bénis de m'être intéressé au Yukon pour les raisons exposées, et je bénis aussi Vincent d'avoir été la bassine qui a fait plus que déborder le vase ;o))S'il n'y avait qu'une chose que je retiendrais pour le moment dans mes démarches qui arrivent à leur aboutissement :Au Québec j'ai eu l'impression que j'arriverais comme "immigré", j'emploie ce terme non par hasard.Dans le reste du Canada j'ai eu l'impression que j'arriverais comme un "francophone".Ça fait une certaine différence !!En tout cas une chose est sûre : ce forum, même s'il est très orienté Québec et que je ne me retrouve pes forcément dans ce qu'il en émane en général, a été et reste pour moi une bénédiction, une source d'infos inépuisable qui permet de se forger un avis bien à soi sur les choses.J'éspère pouvoir vous donner de [bonnes] nouvelles de notre débarquement à Whitehorse d'ici qques mois !! )@+JBj'ai lu ce récit avec beaucoup d'intêret.même si je vois que tu es rentré en france,ce témoignage a son poids. 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Habitués peanut Posté(e) 3 décembre 2006 Habitués Posté(e) 3 décembre 2006 euh...je ne veux pas parler à la place de colonel higgins, mais il me semble qu'il est reparti du Yukon(entre autre) parce que sa conjointe ergothérapeute ne pouvait pas pratiquer sa profession(parce qu'il fallait maîtriser très bien l'anglais...ce qui est normal dans une province anglophone). Pour ce qui est de l'ordre professionnel de cette province(ou territoire plutôt), il semblerait qu'il soit moins rigide je crois?Colonel Higgins, si je suis dans le champ, dis le moi! peanut qui lisait son blog! Citer
Invité Posté(e) 3 décembre 2006 Posté(e) 3 décembre 2006 oui je sais que CH est reparti en france,mais son témoignage est tout de même intéressant. Citer
Habitués Colonel Higgins Posté(e) 3 décembre 2006 Auteur Habitués Posté(e) 3 décembre 2006 Tiens, un post qui ressort des abîmes Peanut a 1/2 raison : ma moitié aurait pu faire des sous-jobs dans le domaine de la santé en parlant bien anglais... Mais même en maîtrisant la langue, l'équivalence est dure à avoir, chose que je tiens d'une kiné, qui le maîtrise bien l'anglais, et qui galère depuis plus de 10 ans pour avoir son équivalence...Anyway... ça se veut pas alarmant ce que je dis là : c'est juste une question de choix.JB Citer
Invité Posté(e) 3 décembre 2006 Posté(e) 3 décembre 2006 en tout cas c'est toujours bon d'avoir les deux côtés d'une histoire..personnellement je commence à me renseigner tout doucement,car à long terme je n'ai pas envie de rester à montréal et pour ce qui est du québec,j'hésite aussi.disons que ce que je vis actuellement ne correspond pas à mon projet canadien. Citer
Habitués peanut Posté(e) 3 décembre 2006 Habitués Posté(e) 3 décembre 2006 Donc, si je comprends bien, les gens qui ont une profession régie par un ordre ne pourront pas pratiquer tout de suite en arrivant au Canada et devront refaire une partie de leur études? Parce qu'on avait l'impression que c'était plus facile dans le ROC en lisant certains messages...Il faudrait que ce soit écrit en majuscules dans l'accueil de ce site...je trouve que c'est tellement important, car les gens qui ont une profession régie par un ordre ont souvent une formation tellement spécifique que c'est difficile de faire autre chose...et parfois, c'est la raison principale du retour! peanut Citer
Habitués Labrador Posté(e) 4 décembre 2006 Habitués Posté(e) 4 décembre 2006 comme quoi il ne faut pas dire des bétises , on est capable de te ressortir celles ci deux plus tard , ha ce fameux proverbe...les paroles s'en vont , les écrits restent.... Citer
Habitués Colonel Higgins Posté(e) 4 décembre 2006 Auteur Habitués Posté(e) 4 décembre 2006 Donc, si je comprends bien, les gens qui ont une profession régie par un ordre ne pourront pas pratiquer tout de suite en arrivant au Canada et devront refaire une partie de leur études? Parce qu'on avait l'impression que c'était plus facile dans le ROC en lisant certains messages...Il faudrait que ce soit écrit en majuscules dans l'accueil de ce site...je trouve que c'est tellement important, car les gens qui ont une profession régie par un ordre ont souvent une formation tellement spécifique que c'est difficile de faire autre chose...et parfois, c'est la raison principale du retour! peanut+ 1 Peanut.Cela étant pour parler de la santé, quand on maîtrise la langue anglaise bien-sûr, j'ai eu le sentiment que les "petits boulots" en rapport avec la profession pouvaient donner un os à ronger à ceux qui attendent de pouvoir passer une équivalence. Or c'est cela qui est une chose difficile au Québec, car l'hégémonie du diplôme, de l'attestation, de la formation, y est pire qu'en France (!!) : un chirurgien étranger n'aura même pas le droit de passer le balai dans les toilettes d'un hôpital pasque... "Faut le diplôme!" Je connais un grand barbu qui disait une chose du genre : "Au Québec, pour planter un clou faut passer la certification"... et même si c'est volontairement caricatural, je m'inscris complètement dans cette remarque.A la décharge du système canadien, la santé est tout de même un domaine on on rigole pas avec les compétences : c'est un peu normal qu'on s'assure des professionnels. Cela dit ça devrait être organisé un peu plus intelligemment, avec possibilité de cours + pratique professionnelle de type "stage encadré"... Surtout si l'on manque de personnel... Enfin bref... vais pas refaire le monde hein JB Citer
Habitués darkness Posté(e) 4 décembre 2006 Habitués Posté(e) 4 décembre 2006 j'ai pris ce post depuis le debut:1h de lecture dis moi Colonel Higgins,du coup tu y es resté combien de temps au yukon? Citer
Habitués Colonel Higgins Posté(e) 4 décembre 2006 Auteur Habitués Posté(e) 4 décembre 2006 Bah euh... pfiou...Un peu moins d'un an Citer
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