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Toronto veut bannir l'eau en bouteille


Laurent

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L'eau en bouteille est probablement une des pires manipulations de marketing du 20ième siècle. Quand on pense que le canada possède plus de 7% de toute l'eau douce de la planète, et qu'on retrouve de la Perrier, San-Pélégrino ou autre évian sur les tablettes des supermarchés, c'est vraiment une honte. Pensez juste au transport de cette eau vers une région qui en possède d'avantage que le pays où elle est pompée, qui en passant, connait des pénuries de nappes souterraines. Calvaire!

Sans oublier la "Fiji" qui traverse la moitié de la planète, il n'y a pas plus loin, c'est le "Hummer" des eaux en bouteilles, la bêtise à l'état brut.

Ben le problème c'est plutôt la consommation que l'on en fait. Je vais prendre un autre exemple, il existe des vignes en ontario, mais cela n'empêche pas que tu puisses apprécier une bouteille de bordeaux qui pourtant à pris le bateau ou l'avion pour atterrir dans ton SAQ. De la même manière que les vins, les eaux peuvent être différentes. Le Perrier n'a rien à voir avec de l'Evian qui n'a rien a voir avec l'eau du robinet (enfin sauf pour ceux qui résident du côté de Grenoble ou à Evian).

Alors c'est sûr qu'on pourrait se passer de ces plaisirs tout comme de la badoit ou du perrier ou des bananes, ananas et tout ce qui ne poussent pas chez nous. Cependant je pense qu'il vaut mieux apprendre à consommer raisonnablement (je ne vais pas prendre de l'evian pour mes WC), tout comme les hummers qui peuvent avoir leur utilité dans un désert en temps de guerre, mais strictement aucune pour une utilisation urbaine.

Consommer localement est certes un concept qui se défend, mais qui peut avoir aussi ses limites en fonction de là où l'on habites.

Je reve,

c'est le concept d'énergie grise qui semble te poser problème.

Chaque objet a nécessité une certaine dépense d'énergie du fait de son transport, du transport éventuellement de ses matières premières, et de sa production.

Contrôler cette dépense est une des premières exigences écologiques, liée à un effort de diminution de la consommation, en particulier, des énergies non renouvelables. Telles que celles originaires du pétrole et qu'on associe généralement à l'effet de serre, via la production de CO2 (par combustion).

L'écologie, c'est beaucoup plus qu'une question de bonne bouffe, de santé et d'être entouré d'un bel environnement.

Je n'ai strictement rien contre l'Ecologie (décidémment tes jugements à 2 sous :wacko: ) donc merci pour tes cours d'écologie mais là tu prêche un converti.

Par contre toi t'as une vision un peu simpliste de la chose. Crois moi rare sont les pays qui peuvent se passer de produits importés, et cela tout simplement parceque tout ne pousse pas forcément là où on habites. C'est d'ailleurs pour cela que de nombreuses populations ont été souvent contrainte d'immigrer. Regarde un pays comme la France, comment crois tu que les français puissent faire fonctionner leur gazinière alors qu'on a ni gaz ni pétrole en sous sol? Crois tu qu'on a assez de Forêt pour chauffer tout le pays? Et bien non il nous faut soit importer du gaz de Russie. Tu prend l'exemple de l'eau de pluie, ça marche pour les maisons individuels à la campagne, mais quand t'as une ville de 11 millions d'habitants et que tu subis la canicule pendant 3 mois tu fais quoi ?

Dans ton raisonnement, commence déjà par arrêter de manger des bananes, des ananas, des mangues, des tomates l'hiver, tout en buvant du Bordeaux avant de faire la leçon aux autres.

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Dans ton raisonnement, commence déjà par arrêter de manger des bananes, des ananas, des mangues, des tomates l'hiver, tout en buvant du Bordeaux avant de faire la leçon aux autres.

Pas tout à fait, car sans pétrole, plus de Bordeaux non plus :(

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Dans ton raisonnement, commence déjà par arrêter de manger des bananes, des ananas, des mangues, des tomates l'hiver, tout en buvant du Bordeaux avant de faire la leçon aux autres.

Pas tout à fait, car sans pétrole, plus de Bordeaux non plus :(

Enfin si mais localement .... :innocent::lol:

Qui a dit que les bordelais n etaient pas frais?

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  • Habitués
Tu prend l'exemple de l'eau de pluie, ça marche pour les maisons individuels à la campagne, mais quand t'as une ville de 11 millions d'habitants et que tu subis la canicule pendant 3 mois tu fais quoi ?

Toujours la même subtilité, je vois.

Sur ce fil, il s'agit surtout d'eaux en bouteille d'eau.

A ce sujet on peut invoquer, sans forcément t'en demander la permission, le problème, outre celui des bouteilles qui trainent ou qui s'accumulent dans les décharges, de l'énergie gaspillée juste pour trimballer de l'eau à travers le monde, en direction d'un pays qui, pourtant, en est gorgé : le Canada.

Dans ton raisonnement, commence déjà par arrêter de manger des bananes, des ananas, des mangues, des tomates l'hiver, tout en buvant du Bordeaux avant de faire la leçon aux autres.

Je n'ai pas encore réussi à me passer des bananes, certes. Et alors ? Tout le reste, je te le laisse. + cigarettes, café, alcool et j'en passe.

Ceci dit ... "Le mieux est l'ennemi du bien". Concrètement, ça signifie que certains esprits, tout aussi raffinés et subtiles que la grosse Bertha en son temps (guerre 14-18), profitent de chaque occasion pour développer leur vision du monde en noir et blanc, où le moindre écart à un précepte est stupidement supposé signifier que ce précepte (inévitablement présenté comme un dogme, ça va de soi) est faux. Ils appellent ça un raisonnement. J'appelle ça Bullshit, peut-être parce que je suis déjà en cours de nord-américanisation.

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Paru dans le journal Le Devoir aujourd'hui :

560 millions de bouteilles au dépotoir en 2008

Du milliard de contenants d'eau mis en circulation au Québec, seuls 44% seront recyclés

Les consommateurs québécois vont utiliser cette année un milliard de bouteilles de plastique contenant des eaux plates ou gazéifiées, selon la dernière évaluation faite par Recyc-Québec. Toutefois, seulement 44 % de ces contenants de plastique empruntent actuellement le chemin de la récupération et du recyclage, ce qui implique qu'environ 550 millions de ces bouteilles de tout format aboutiront cette année dans les sites d'enfouissement, précisait au Devoir hier le porte-parole de Recyc-Québec, Richard Goulet.

Ces chiffres, ajoutait-il, sont le résultat d'extrapolations basées sur des renseignements récents obtenus par la société d'État, qu'on a jouxtés à l'inventaire technique réalisé en 2006 avec l'aide des embouteilleurs et de l'Institut québécois de la statistique. La prochaine validation de la consommation des contenants d'eau embouteillée portera précisément sur l'année en cours. Les chiffres seront disponibles l'an prochain.

Si Québec imposait une consigne sur ces bouteilles et que leur taux de récupération rejoignait celui des bouteilles de boissons gazeuses, c'est plus de 77 % de ces contenants qui pourraient prendre le chemin du recyclage, convenait M. Goulet. Mais, malgré l'examen de la question par une commission parlementaire au printemps, Québec tarde toujours à se brancher dans ce dossier. Il a d'ailleurs été impossible hier soir d'obtenir un commentaire du cabinet de la ministre du Développement durable, de l'Environnement et des Parcs, Line Beauchamp, pour savoir si ce ministère va continuer de miser sur la collecte sélective et d'autres initiatives spécialisées pour réduire la pollution visuelle et l'encombrement inutile des sites d'enfouissement où ces bouteilles pourraient prendre plus de 600 ans avant de se dégrader, soit au moins deux fois plus longtemps que les sacs de plastique.

London ouvre le bal

La question des contenants de plastique d'eau embouteillée a drainé beaucoup d'attention médiatique au cours des derniers jours, alors que la Ville de London, en Ontario, adoptait un règlement qui en interdit la vente dans tous les établissements municipaux, arénas et centres communautaires y compris. Hier, le maire de Toronto, David Miller, déclarait qu'il songeait lui aussi à adopter une telle mesure et qu'un rapport sur la question lui sera remis cet automne en vue d'un examen par le conseil municipal.

L'affaire a débuté en 2005 quand les responsables de la gestion des déchets de London ont fait une découverte surprenante. Les camions à déchets devaient ramasser constamment plus de déchets avec les mêmes camions alors que le poids de leur chargement s'allégeait. Ils ont ainsi découvert que le volume des déchets de cette ville avait augmenté de 60 % en cinq ans mais que le poids de ces déchets n'avait augmenté que de 20 % durant la même période. Cette augmentation du volume s'expliquait principalement par la multiplication invraisemblable des contenants de plastique qui, même vides, bouffent un espace considérable autant dans les camions à déchets que dans les sites d'enfouissement, avec tous les coûts additionnels que cela impose à la collectivité.

Au Québec, aucune ville n'a manifesté jusqu'ici l'intention de bannir la vente d'eau embouteillée dans ses édifices, alors qu'au Canada anglais, Kitchener, Ottawa et Vancouver songent ouvertement à emboîter le bas à London et à Toronto.

Les industriels ont évidemment dénoncé ce coup de semonce, contraire, disent-ils, à la liberté de choix des consommateurs. Ces contenants, ajoutent-ils, répondent à un besoin car il n'y a pas toujours une buvette disponible là où on les utilise. Et au problème des bouteilles d'eau s'ajoutent les millions de bouteilles similaires, contenant des jus, du lait ou d'autres liquides alimentaires, dont un faible pourcentage est présentement recyclé.

Progression fulgurante

Les travaux de Recyc-Québec démontrent que, si le Québec ne réagit pas autant que le Canada anglais sur cette question, il suit néanmoins les tendances nationales.

Selon la société d'État québécoise, les Québécois consommaient en 1992 quelque 70 millions de bouteilles d'eau. Dix ans plus tard, en 2002, la consommation québécoise passait à 175 millions de bouteilles d'eau par année, pour atteindre le chiffre faramineux de 775 millions trois ans plus tard. C'est cette progression moyenne de 20 % par année de ce marché hyper-lucratif depuis 1992 -- même si l'eau embouteillée se vend plus cher que le litre de pétrole en moyenne! -- qui conduit Recyc-Québec à évaluer actuellement l'utilisation des contenants d'eau embouteillée autour du milliard en 2008.

Les contenants d'eau embouteillée, précise Richard Goulet, correspondent à eux seuls à environ 15 % des 4,7 milliards de contenants de plastique de toutes sortes qu'on utilise chaque année au Québec.

Et le recyclage, même s'il est en progression, dit-il, ne parvient pas à réduire la masse de ces déchets qui encombrent de plus en plus nos dépotoirs. Les chiffres disponibles sur l'augmentation du nombre de bouteilles jetées au dépotoir ont toutefois une portée limitée, car ils ne touchent que le secteur résidentiel et le seul contenu des bacs de recyclage. Les chercheurs y ont découvert cependant que les bouteilles d'eau y étaient récupérées dans une proportion de 12 % en 2002 et de 57 % en 2005. Mais comme ces chiffres s'appliquent à des quantités en progression fulgurante, la masse réelle de ces contenants qui filent au dépotoir augmente, année après année.

Un doute rentable

Experts et écologistes en conviennent: l'explosion des ventes d'eau embouteillée résulte d'un marketing systématique qui a ancré l'idée que l'eau des villes n'est pas sécuritaire et qu'il était même plus écologique de boire cette eau qui n'est pas toujours extraite des nappes phréatiques. Certains embouteilleurs utilisent d'ailleurs l'eau de grandes villes québécoises qu'ils filtrent comme on le ferait avec un pichet équipé d'un filtre de charbon activé sans plus, confondant ces consommateurs qui craignent l'eau du robinet.

Hier, le maire de Toronto soutenait que l'eau de sa ville était de meilleure qualité que la plus populaire des eaux embouteillées dans sa province.

Au Québec, les villes importantes utilisent des systèmes de traitement qui font souvent l'objet de dizaines, voire de centaines de tests par jour. Les consommateurs qui veulent se débarrasser des quelques molécules de chlore dans l'eau de leur ville ou de trihalométhanes, un sous-produit de la désinfection des eaux, peuvent utiliser des pichets avec filtres de charbon activé disponibles partout pour obtenir une eau qui se compare avec celle des embouteilleurs. Beaucoup d'entreprises, explique Richard Goulet de Recyc-Québec, offrent d'ailleurs à leurs employés une eau purifiée au charbon activé à la fontaine, ce qui n'empêche pas les bouteilles d'eau de proliférer sur les bureaux, comme dans la salle de rédaction du Devoir...

Mais ces bouteilles, qui sont fabriquées à partir d'un mélange d'éthylène glycol et d'acide téréphtalique, ne sont pas sans problème. D'abord, ces deux types de molécules sont extraits d'hydrocarbures, une ressource de moins en moins abondante, comme en témoignent les prix de l'essence.

Et de tous les plastiques, les bouteilles de polyéthylène téréphtalate sont celles dont la fabrication exige la plus importante quantité d'énergie. Les émissions de gaz à effet de serre associées à leur fabrication sont 150 fois plus importantes que celles nécessaires à la production de l'eau du robinet, laquelle, ajoute Eau-Secours, peut coûter jusqu'à 5000 fois moins cher que l'eau en bouteille.

Selon Carole Poliquin, la réalisatrice du film Homo toxicus, qui sera présenté à Télé-Québec cet automne, les études sur le polyéthylène téréphtalate indiquent que ces bouteilles rejettent entre 30 et 100 fois plus d'antimoine que l'eau du robinet peut en contenir. Quant aux phtalates, il s'agit de molécules toxiques dont la présence croissante dans le sang des humains inquiète de plus en plus les chercheurs en raison de leurs impacts sur le système endocrinien.

«Très peu d'études et surtout très peu d'études de long terme, explique Carole Poliquin, ont examiné la migration des phtalates dans l'eau embouteillée et ses impacts. Une seule étude italienne faite en 1994 a vraiment abordé de front cette question. On y apprend que la migration des phtalates augmente avec le temps d'entreposage. Et d'autres études indiquent que, si chaque molécule de phtalates en soi semble avoir peu d'impacts sur la santé, y compris dans le cas de l'eau embouteillée, l'accumulation de différents phtalates dans l'organisme humain aurait des effets exponentiels qui ne sont pas négligeables.»

Source: http://www.ledevoir.com/2008/08/22/202472.html

Et on ne parle ici que de la consommation de bouteilles au Québec... À l'échelle du Canada, les chiffres doivent être hallucinants!

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Si ce n'est qu'un problème de bouteille, on peut très bien revenir aux bouteilles en verre 100% consignable et recyclable.

Sinon sans pétrole, non seulement fini le bordeaux, mais aussi : finit les aller-retour en avion Paris-Montréal, finit le commerce international, finit les moissonneuse bâteuse, finit l'agriculture à grande échelle, finit l'immigration, tout le monde vis en autarcie, Si c'est la sécheresse dans ton pays, ou que t'habites en Islande ben tu n'as qu'à crever de faim etc...

Franchement je ne crois pas que ce type d'écologie radicale soit très concevable non plus. De mon point de vue, l'ecologie devrait responsabiliser les gens face à leur consommation et non priver les gens. On ne va pas tous retourner à la vie du moyen âge ou se mettre à vivre comme les amish (eux au moins ils sont 100% écolo). Il vaut donc mieux se pencher sur ce que l'on appelle le développement des solutions alternatives.

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  • Habitués
Si ce n'est qu'un problème de bouteille, on peut très bien revenir aux bouteilles en verre 100% consignable et recyclable.
Le problème n'est pas le contenant, c'est à dire la bouteille en elle même, puisque celles en plastique se recyclent, mais ce qu'en font les gens APRES utilisation. D'ailleurs, ta bouteille en verre est tout aussi peu biodégradable que celle en plastique, et la consigne ne changera rien au problème, à moins de récupérer plus que 5 cents... Les bouteilles en plastique de soda par exemple sont consignées, mais très peu de personnes les rapportent pour la consigne.

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Si ce n'est qu'un problème de bouteille, on peut très bien revenir aux bouteilles en verre 100% consignable et recyclable.
Le problème n'est pas le contenant, c'est à dire la bouteille en elle même, puisque celles en plastique se recyclent, mais ce qu'en font les gens APRES utilisation. D'ailleurs, ta bouteille en verre est tout aussi peu biodégradable que celle en plastique, et la consigne ne changera rien au problème, à moins de récupérer plus que 5 cents... Les bouteilles en plastique de soda par exemple sont consignées, mais très peu de personnes les rapportent pour la consigne.

Le verre c'est du sable qu'on chauffe et rien d'autre, ça n'a rien à voir avec le plastique. Avec une bouteille en verre usagé tu peux reproduire une bouteille en verre neuve.

Sinon concernant le tri sélectif des déchets, ben là c'est comme pour les crottes de chien sur les trottoirs, on est plus dans un problème d'éducation.

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  • Habitués
Le verre c'est du sable qu'on chauffe et rien d'autre, ça n'a rien à voir avec le plastique. Avec une bouteille en verre usagé tu peux reproduire une bouteille en verre neuve.
Oui, et avec des bouteilles en plastique recyclées, ben tu peux faire de nouvelles bouteilles en plastique, des vêtements, etc... C'est strictement la même chose. Encore une fois, le problème n'est pas la bouteille en elle même, quelle soit en verre ou en plastique, mais l'utilisation qu'on en fait, avant ET après son cycle de vie.

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On a besoin de pétrole pour produire du plastique ce qui n'est pas le cas du verre. Le verre tu peux même parfois en trouver à l'état naturelle sur certaines plage lorsque le sable à trop chauffé.

Pour le reste je te le redis ce n'est qu'une question d'éducation et de citoyenneté.

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  • Habitués
On a besoin de pétrole pour produire du plastique ce qui n'est pas le cas du verre. Le verre tu peux même parfois en trouver à l'état naturelle sur certaines plage lorsque le sable à trop chauffé
Ben oui, c'est sûr, le sable qui est utilisé pour faire tes bouteilles, il tombe du ciel, personne ne l'a transporté jusqu'aux usines, et en plus il fond tout seul, pas besoin de le faire chauffer, juste le laisser un peu au soleil :lol:

Verre ou plastique, même combat ;)

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Le pétrole qu'on utilise pour le plastique n'est pas que pour le transport. Ce que je voulais dire c'est que le verre est largement plus biodégradable que le plastique.

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  • Habitués

Le verre n'est pas biodégradable. Le plastique, oui, mais il lui faut plusieurs centaines d'années.

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"Les bouteilles de verre usagées peuvent être fondues. La matière ainsi récupérée permet de fabriquer de nouvelles bouteilles. Le verre peut se recycler indéfiniment sans perdre ses qualités.

Le verre peut également être produit à partir de calcin (verre broyé) de récupération. La fabrication du verre à partir de calcin de récupération économise des matières premières et de l'énergie.

Avant d'être refondu, le verre subit différents traitements : broyage, lavage, élimination des colles, étiquettes, capsules, séparation du verre et des métaux et élimination des rebuts (porcelaine, cailloux...).

En France, le verre est récupéré pour être recyclé. L'Allemagne et la Belgique ont choisi un autre système de réutilisation : la consigne. Dans ce système les bouteilles sont récupérées entières, lavées puis réutilisées. Le Canada utilise un système similaire à l'Allemagne et a uniformisé le format des bouteilles de bière pour faciliter la réutilisation par diverses compagnies.

En Guyane, depuis fin 2006, les déchets de verre (70 tonnes collectées de fin 2006 avec un 1er chantier-test mi 2007 au centre de Cayenne) sont utilisés en fond de couche routière. Il faut 4 600 t de verre pour 30 km de route."

http://fr.wikipedia.org/wiki/Verre

En effet du plastique 100% biodégradable d'origine végétale ça existe aussi

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En effet du plastique 100% biodégradable d'origine végétale ça existe aussi
Ok, ça c'est fait, on est d'accord ;)

Reste maintenant le problème initial, c'est à dire la mise en bouteille de l'eau (cf. premier message du fil de disscussion).

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  • Habitués
Si ce n'est qu'un problème de bouteille, on peut très bien revenir aux bouteilles en verre 100% consignable et recyclable.

Si le "y a qu'à" était de l'eau, il pleuvrait des hallebardes à chaque fois que tu prends la parole.

Avec ta "citoyenneté" et ton "éducation", tu me fais bien marrer. On doit compter sur l'humanité telle qu'elle est.

Et à première vue, s'il s'agissait de l'éduquer ... enfin bon, je ne continue pas sur cette voie là, ce serait trop chaud.

Sinon sans pétrole, non seulement fini le bordeaux, mais aussi : finit les aller-retour en avion Paris-Montréal, finit le commerce international, finit les moissonneuse bâteuse, finit l'agriculture à grande échelle, finit l'immigration, tout le monde vis en autarcie, Si c'est la sécheresse dans ton pays, ou que t'habites en Islande ben tu n'as qu'à crever de faim etc...

Le pétrole, il y en aura de moins en moins jusqu'au moment où il n'y en aura plus. Ce jour là sera un jour de gloire et de joie pour ceux qui aiment notre planète.

Mieux vaut s'y préparer.

Les déplacements seront de plus en plus difficiles : évidemment. Et ça, c'est déjà du quotidien.

On trouvera des solutions de remplacement au pétrole, mais c'est à peu près sûr qu'elles seront moins avantageuses.

Franchement je ne crois pas que ce type d'écologie radicale soit très concevable non plus. De mon point de vue, l'ecologie devrait responsabiliser les gens face à leur consommation et non priver les gens. On ne va pas tous retourner à la vie du moyen âge ou se mettre à vivre comme les amish (eux au moins ils sont 100% écolo). Il vaut donc mieux se pencher sur ce que l'on appelle le développement des solutions alternatives.

Cette dernière phrase, c'est vraiment "le clou" !!

Alternatif, ça signifie "qui propose une alternative à ce monde, gouverné par la démagogie, organisé en société de consommation" et non "qui permet d'échapper à l'écologie".

Priver les gens, comme tu dis, c'est à la fois un objectif et un moyen de parvenir à un monde en harmonie avec les ressources naturelles.

Et je dis "un" au lieu de "le", car le vrai problème c'est que d'ores et déjà, on est beaucoup trop nombreux sur cette planète.

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  • Habitués
Le problème n'est pas le contenant, c'est à dire la bouteille en elle même, puisque celles en plastique se recyclent, mais ce qu'en font les gens APRES utilisation.

Exactement.

Donnez aux gens de belles bouteilles "en plastique 100% biodégradable", ils auront encore moins tendance que d'habitude à les recycler.

On en verrait absolument partout, de ces splendides bouteilles.

Quant au transport de l'eau à travers le monde, cette farce doit cesser.

L'augmentation du prix du pétrole s'en occupera !! Allélouïa.

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En effet du plastique 100% biodégradable d'origine végétale ça existe aussi
Ok, ça c'est fait, on est d'accord ;)

Reste maintenant le problème initial, c'est à dire la mise en bouteille de l'eau (cf. premier message du fil de disscussion).

Les japonais sont très performants et disciplinés en terme de tri sélectif, à nous de prouver qu'on est pas plus bête qu'eux

http://www.bien-et-bio.com/blog/tri-selectif-japon/

Osquare HS " le vrai problème c'est que d'ores et déjà, on est beaucoup trop nombreux sur cette planète",

Je penses que des types comme Pascal Sevran

http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/...tie_de_la_.html

ou Hitler avait déjà ce type d'idée en tête, on voit bien ce que ça a donné. Non merci

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Si ce n'est qu'un problème de bouteille, on peut très bien revenir aux bouteilles en verre 100% consignable et recyclable.

Sinon sans pétrole, non seulement fini le bordeaux, mais aussi : finit les aller-retour en avion Paris-Montréal, finit le commerce international, finit les moissonneuse bâteuse, finit l'agriculture à grande échelle, finit l'immigration, tout le monde vis en autarcie, Si c'est la sécheresse dans ton pays, ou que t'habites en Islande ben tu n'as qu'à crever de faim etc...

Franchement je ne crois pas que ce type d'écologie radicale soit très concevable non plus. De mon point de vue, l'ecologie devrait responsabiliser les gens face à leur consommation et non priver les gens. On ne va pas tous retourner à la vie du moyen âge ou se mettre à vivre comme les amish (eux au moins ils sont 100% écolo). Il vaut donc mieux se pencher sur ce que l'on appelle le développement des solutions alternatives.

Pas si sûr que toi, si tu lis l'anglais, je te recommande "The Party is over" de Richard Heinberg

Autrement, visionnes quelques entrevues avec Matt Simmons sur youtube.

2 docu : A crude Awakening et The crude impact

Et c'est drôle que tu parles de l'Islande car justement c'est le seul pays qui a fait de réelles avancées pour s'afranchir du pétrole, du moins pour le chauffage.

Après t'être informé, tu verras que te priver de bouteille d'eau et plutôt anecdotique par rapport aux changements que la nature va prochainement nous imposer.

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Si ce n'est qu'un problème de bouteille, on peut très bien revenir aux bouteilles en verre 100% consignable et recyclable.

Sinon sans pétrole, non seulement fini le bordeaux, mais aussi : finit les aller-retour en avion Paris-Montréal, finit le commerce international, finit les moissonneuse bâteuse, finit l'agriculture à grande échelle, finit l'immigration, tout le monde vis en autarcie, Si c'est la sécheresse dans ton pays, ou que t'habites en Islande ben tu n'as qu'à crever de faim etc...

Franchement je ne crois pas que ce type d'écologie radicale soit très concevable non plus. De mon point de vue, l'ecologie devrait responsabiliser les gens face à leur consommation et non priver les gens. On ne va pas tous retourner à la vie du moyen âge ou se mettre à vivre comme les amish (eux au moins ils sont 100% écolo). Il vaut donc mieux se pencher sur ce que l'on appelle le développement des solutions alternatives.

Pas si sûr que toi, si tu lis l'anglais, je te recommande "The Party is over" de Richard Heinberg

Autrement, visionnes quelques entrevues avec Matt Simmons sur youtube.

2 docu : A crude Awakening et The crude impact

Et c'est drôle que tu parles de l'Islande car justement c'est le seul pays qui a fait de réelles avancées pour s'afranchir du pétrole, du moins pour le chauffage.

Après t'être informé, tu verras que te priver de bouteille d'eau et plutôt anecdotique par rapport aux changements que la nature va prochainement nous imposer.

L'islande peut très bien s'affranchir du pétrole pour se chauffer car ils peuvent exploiter la géothermie, ce qui n'est pas le cas de tous les pays. D'autres part les scénarios catastrophes il y en a en effet un paquet, mais retourner vivre comme des Amish (ils consomment zéro électricité, zéro pétrole et que du local) ne nous sauvera pas non plus. Il faudra bien trouver des solutions intermédiaires issue de la science et la technologie.

L'ecologie est un problème complexe qui ne se résume pas qu'à un problème de consommation. On ne résout pas les problèmes de transport uniquement en supprimant l'automobile, il faut aussi revoir les problèmes d'urbanisme, horaire de travail etc... Finalement c'est tout une structure de société qu'ont doit changer.

Si les gens passent 2h dans leur voiture chaque matin pour aller bosser, imagine toi que c'est pas par plaisir. Alors à moins que tu ne puisses offrir la possibilité à chacun de travailler à domicile, je ne vois pas comment tu pourrais arrêter les gens d'aller chercher de quoi se nourrir quotidiennement.

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