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Vive les Français


Dariane

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Je ferais la même remarque que Franck et Elliot !

Et Dariane, pourquoi ne pas (plus) tenter notre chance avec notre mot ? Parce qu'au bout d'un moment, t'es lassé de voir qu'on ne te comprend pas. Ça me rappelle une vieille anecdote d'une française qui venait d'arriver, comme moi, et n'en revenait pas que le mot "dégressif", en parlant de tarif, soit incompris de la plupart des ses interloctueurs qu'elle avait au téléphone. Un exemple parmi tant d'autres.

Maintenant, tu peux penser que je pense que j'ai en face de moi une personne inférieure, je le conçois, mais je m'en fous complètement. Je m'adapte, c'est tout, et en un mot je deviens nord-américain : efficace, sans fioritures, "brut de décoffrage". J'oublie la finition, comme les gars de la construction (désolé pour eux... ;) )

C'est certain que je me sens souvent pris dans un étau : soit je parle le français que j'ai appris, et on me comprend moins bien, soit je change légèrement de registre verbal. Disons que je m'adapte aussi en fonction des mes interlocuteurs, parfois.

Un mot sur les moqueries sur les Français à la radio : c'est vrai que c'est souvent lourd. En même temps, comme le dit Franck, le Québec a les yeux constamment tournés vers la France, on parle de la France sans arrêt, et de plus en plus, la principale raison étant la réussite d'artistes Québécois en France. D'ailleurs, pour les Québécois, c'est la ruée vers l'or (marché de 60 millions versus 6 milions...), mais ça c'est rarement admis publiquement. À la télé, où tout est plus léché qu'à la radio, on fait nettement plus attention (même si ça dérape parfois... Éric Salvail...) et l'image de la France est belle, les artistes Québécois qui en reviennent n'ont que de bons mots, souvent aussi des anecdotes amusantes sur nos différences, mais pas de blagues lourdes.

Je mettrais un bémol cependant sur "le Québec a les yeux constamment tournés vers la France" car les amoureux Québécois de la France et des Français (le "et" est important) ne sont pour la plupart pas des "Québécois moyens". Ce sont des gens souvent instruits, et c'est là qu'il y a un clivage entre disons, le peuple qui se contrefout de la France et des Français, et les autres : les Outremontais, les fonctionnaires et hauts fonctionnaires de Québec, les journalistes, une grosse partie du Québec artistique, qui aiment la France et les Français, et évidemment, ceux qui ont (eu) un chum ou une blonde française. Ceux-là n'iront certainement pas traiter les Français de "maudits", tant ils apprécient la culture française et les Français.

Redflag

Tout à fait d'accord.

Qu'on le veuille ou non, de façon consciente ou inconsciente, on (les Français au Québec) a tendance à baisser d'un cran notre niveau de vocabulaire et à simplifier les constructions syntaxiques de nos phrases, en fonction de notre interlocuteur.

Certains ne s'offusqueraient jamais de l'emploi de tel ou tel mot parce qu'ils ont l'instruction qui leur permet de suivre tout à fait normalement la conversation, mais avec d'autres, un mot un peu plus "distingué" que les autres et la conversation prend un tour très désagréable que je vous laisse le loisir d'imaginer. Et ça, au bout de quelques années, c'est tannant, pour ne pas dire carrément chiant. Donc oui, pour éviter de se faire niaiser, avec le temps on met certains mots de coté au profit d'autres plus "locaux", qui eux finissent absolument intégrés à notre vocabulaire.

Lors de mes retours en France pour les vacances, le phénomène inverse se produit : les mots que j'emploie ici font rire ou suscitent l'étonnement. Au bout de trois jours, plus un pèt d'accent ou d'intonations québécois, personne ne pourrait dire que je vis au Québec. Je me surprend alors à prononcer à nouveau ces mots pourtant banals que j'ai mis de coté par automatisme. Je dois bien avouer que quand, parmi ces mots, figurent les mots "annuler", "programmer" ou "pare-chocs" ("canceler", "céduler", "bumpers"), et que je me rends compte en les prononçant que je leur préfère dans mon quotidien au Québec des anglicismes avérés, je me fais parfois assez peur...

À mon retour, j'en profite alors pour réutiliser tous les mots que j'ai laissé de coté. On me fait malheureusement passer cette envie en quelques jours à peine ;)

Je ne suis donc pas persuadé que les Français installés au Québec constituent un apport pour la langue au Québec : soit on adapte notre façon de parler en abaissant légèrement notre niveau de language et tout se passe très bien, soit on s'essaie avec un mot de trop et on se fait cataloguer "français prétentieux avec ses gros sabots qui va nous apprendre à parler". Ni l'un ni l'autre de ces cas de figure n'aide à proprement parler la cause du français au Québec.

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Lors de mes retours en France pour les vacances, le phénomène inverse se produit : les mots que j'emploie ici font rire ou suscitent l'étonnement. Au bout de trois jours, plus un pèt d'accent ou d'intonations québécois, personne ne pourrait dire que je vis au Québec. Je me surprend alors à prononcer à nouveau ces mots pourtant banals que j'ai mis de coté par automatisme. Je dois bien avouer que quand, parmi ces mots, figurent les mots "annuler", "programmer" ou "pare-chocs" ("canceler", "céduler", "bumpers"), et que je me rends compte en les prononçant que je leur préfère dans mon quotidien au Québec des anglicismes avérés, je me fais parfois assez peur...

À mon retour, j'en profite alors pour réutiliser tous les mots que j'ai laissé de coté. On me fait malheureusement passer cette envie en quelques jours à peine ;)

Je ne suis donc pas persuadé que les Français installés au Québec constituent un apport pour la langue au Québec : soit on adapte notre façon de parler en abaissant légèrement notre niveau de language et tout se passe très bien, soit on s'essaie avec un mot de trop et on se fait cataloguer "français prétentieux avec ses gros sabots qui va nous apprendre à parler". Ni l'un ni l'autre de ces cas de figure n'aide à proprement parler la cause du français au Québec.

Comment dire autrement...

Une différence culturelle marquée entre les Français et les Québécois explique beaucoup de choses : l'amour de l'élitisme chez les Français, et le rejet du même élitisme chez les Québécois, avec tous les excès, chez les uns comme chez les autres, que cela implique.

Au Québec : les "nerds" (grosses têtes) sont toujours pris pour des imbéciles, être bon à l'école est une tare. On voit ce que ça donne : 60% d'échec au secondaire. Mission accomplie pour (devoir) rester humble après ça !

Il est évident que les journalistes (les vrais), les gens que je cotoie professionnellement, les fonctionnaires qui font les brochures et autres documents du gouvernement du Québec - rappellons-le, toujours dans un français parfait - ont pourtant réussi leur secondaire...

Les élites Québécoises se vengent... en adorant la France et les Français ! ;)

En France : l'élitisme et ses excès : tout ce qui n'est pas ingénieur / grande école ou docteur est de la merde... L'arrogance qui en découle.

Redflag

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  • Habitués

Mais vous savez les ti-copains, moi aussi je change mon vocabulaire lorsque je vous parles..parce que si j'utilisais tout mon "riche" vocabulaire Québécois, vous ne comprendriez pas ce que je racontes.

Ceci dit, j'ai dit : "changer mon vocabulaire" ou "adapter mon vocabulaire" je ne dis pas "descendre d'un cran" ou "baisser de niveau" comme vous le faites. (ce qui évidemment sous-entend que c'est moins bien, inférieur, diminué)

Grosse nuance non ?

jimmy

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Mais vous savez les ti-copains, moi aussi je change mon vocabulaire lorsque je vous parles..parce que si j'utilisais tout mon "riche" vocabulaire Québécois, vous ne comprendriez pas ce que je racontes.

Ceci dit, j'ai dit : "changer mon vocabulaire" ou "adapter mon vocabulaire" je ne dis pas "descendre d'un cran" ou "baisser de niveau" comme vous le faites. (ce qui évidemment sous-entend que c'est moins bien, inférieur, diminué)

Grosse nuance non ?

jimmy

Jimmy... T'ais-je déjà dit à quel point je te trouve tannant? <_<

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  • Habitués
Mais vous savez les ti-copains, moi aussi je change mon vocabulaire lorsque je vous parles..parce que si j'utilisais tout mon "riche" vocabulaire Québécois, vous ne comprendriez pas ce que je racontes.

C'est là encore qu'il y a problème : ton riche vocabulaire québécois, Jimmy, est québécois, pas français. Mon riche vocabulaire français, est français. On (le Gouvernement) dit aux immigrants qu'on parle français au Québec. C'est vrai et faux à la fois et tu sais pourquoi, car on ne te comprendrait peut-être pas si tu utilisais ton riche vocabulaire québécois ;)

Ceci dit, j'ai dit : "changer mon vocabulaire" ou "adapter mon vocabulaire" je ne dis pas "descendre d'un cran" ou "baisser de niveau" comme vous le faites. (ce qui évidemment sous-entend que c'est moins bien, inférieur, diminué)

Grosse nuance non ?

Je ne sais pas si c'est moi qui ai dit cela, mais parfois ça sonne un peu comme ça en effet : comment dire autrement que "tarif dégressif" ? L'expliquer par "plus t'en commandes moins tu paies" me semble effectivement devoir descendre d'un cran.

Parfois non, un simple synonyme fait l'affaire.

Tout ceci est bien spécial... :P

Redflag

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Mais vous savez les ti-copains, moi aussi je change mon vocabulaire lorsque je vous parles..parce que si j'utilisais tout mon "riche" vocabulaire Québécois, vous ne comprendriez pas ce que je racontes.

C'est là encore qu'il y a problème : ton riche vocabulaire québécois, Jimmy, est québécois, pas français. Mon riche vocabulaire français, est français. On (le Gouvernement) dit aux immigrants qu'on parle français au Québec. C'est vrai et faux à la fois et tu sais pourquoi, car on ne te comprendrait peut-être pas si tu utilisais ton riche vocabulaire québécois ;)

Ceci dit, j'ai dit : "changer mon vocabulaire" ou "adapter mon vocabulaire" je ne dis pas "descendre d'un cran" ou "baisser de niveau" comme vous le faites. (ce qui évidemment sous-entend que c'est moins bien, inférieur, diminué)

Grosse nuance non ?

Je ne sais pas si c'est moi qui ai dit cela, mais parfois ça sonne un peu comme ça en effet : comment dire autrement que "tarif dégressif" ? L'expliquer par "plus t'en commandes moins tu paies" me semble effectivement devoir descendre d'un cran.

Parfois non, un simple synonyme fait l'affaire.

Tout ceci est bien spécial... :P

Redflag

J'aurais plutôt dit "ordinaire"... :lol:

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  • Habitués

Dégressif ? Tu as dis ça qui une personne de campagne profonde ? Parce que bon tout le monde de mon entourage connaisse ce mot ! Enfin ça me choque que vous disiez à baisser d'un cran nous en France on parle mieux ... TSSS J'ai travaillé avec les gens que leur français étaient nettement inférieur au mien ... Et qu'y mon limite hurler dessus parce que je savais pas ce que c'était un stabilo ( Un surligneur) ! Je pense que vous généralisez ! Les québéçois sont pas tous de sombre crétin dans leur campagne !

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  • Habitués

Vous écoutez pas les bonnes radios, c'est toute!

D'ailleurs, des fautes de français, j'en entends à la pelle sur France-Inter, et j'en lis tout autant sur leur site web, alors... camembert, hein! :P

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  • Habitués
Dégressif ? Tu as dis ça qui ? une personne de campagne profonde ? Parce que bon tout le monde de mon entourage connaisse ce mot ! Enfin ça me choque que vous disiez à baisser d'un cran nous en France on parle mieux ... TSSS J'ai travaillé avec les gens que leur français étaient nettement inférieur au mien ... Et qu'y mon limite hurler dessus parce que je savais pas ce que c'était un stabilo ( Un surligneur) ! Je pense que vous généralisez ! Les québéçois sont pas tous de sombre crétin dans leur campagne !

CQFD...

Corrige les fautes de français de ton message pour commencer, après on en reparlera. :blink:

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Mais vous savez les ti-copains, moi aussi je change mon vocabulaire lorsque je vous parles..parce que si j'utilisais tout mon "riche" vocabulaire Québécois, vous ne comprendriez pas ce que je racontes.

Ceci dit, j'ai dit : "changer mon vocabulaire" ou "adapter mon vocabulaire" je ne dis pas "descendre d'un cran" ou "baisser de niveau" comme vous le faites. (ce qui évidemment sous-entend que c'est moins bien, inférieur, diminué)

Grosse nuance non ?

jimmy

Je me suis faite la même réflexion. Inversement, si je fais pareil avec un Français, je n'ai pas l'impression que je "m'élève"... <_<

Ma soeur, qui a habité Paris pendant 3 ans, se forçait toujours pour trouver le mot juste qu'elle pensait que son interlocuteur français utilisait. Une fois, alors qu'elle voulait dire building, elle a dit édifice. Ben fuck, ils se sont foutus de sa gueule! Ils trouvaient ça ringard. Et quand elle leur a dit qu'en fait, elle voulait dire building, ils lui ont dit qu'ils utilisaient aussi ce mot, ou immeuble. Mais édifice, un mot français, pouahahaha!

Aujourd'hui, j'ai mis en stand-by un certain nombre d'adjectifs et j'utilise plus facilement "croche, poche, plate" un peu à toutes les sauces car c'est ce qui me permet de communiquer aisément avec mes interlocuteurs tout simplement. Et aujourd'hui, ces termes sont "naturels" dans ma bouche

On se comprend !

La cerise sur le sundae c'est l'adjectif "spécial", qui convient à toutes les situations où:

1) on manque justement de vocabulaire.

ou

2) on reste politiquement correct.

Redflag

On comprend le mot "nul" ici. Et le mot "con" aussi. ;)

Pour la lettre dans le journal, je ne sais pas sur quoi le gars se base pour délirer comme ça, mais tous les Français que je côtoie ne se sont jamais plaint d'un quelconque complexe québécois ou d'une hargne envers eux. Et ni moi ni mes amis québécois ne cultivont quoi que ce soit contre les Français. Nous ne sommes plus dans les années 60-70...

J'ai l'impression que le problème, s'il y en a vraiment un au point où ça mérite une lettre ouverte, est plus régional. Même les Montréalais nés ici y goûtent parfois, à cet espèce de complexe fatigant alimenté par les radios.

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  • Habitués

Je m'excuse de mon orthographe, mais lorsque je suis énervée voilà. Ceci étant je trouve simplement injuste que vous m'étiez tous les québéçois dans le même panier ! Parce que bon il faut pas se le cacher, en France aussi, il y a de nombreuses personnes qui font des fautes d'orthographe et qui n'ont pas une grammaire correcte. Et je parle des jeunes et des moins jeunes. Parce que bon le verlan et les anglissismes ne sont mieux que le joual d'ici.

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  • Habitués
Ma soeur, qui a habité Paris pendant 3 ans, se forçait toujours pour trouver le mot juste qu'elle pensait que son interlocuteur français utilisait. Une fois, alors qu'elle voulait dire building, elle a dit édifice. Ben fuck, ils se sont foutus de sa gueule! Ils trouvaient ça ringard. Et quand elle leur a dit qu'en fait, elle voulait dire building, ils lui ont dit qu'ils utilisaient aussi ce mot, ou immeuble. Mais édifice, un mot français, pouahahaha!

C'est vrai que c'est nul (plate, spécial...) de se moquer comme ça !

On comprend le mot "nul" ici. Et le mot "con" aussi. ;)

Ouais mais il sonne étrange dans vos oreilles. Je me souviens justement l'avoir utilisé avec un ancien boss québécois (un jeune déconneur hein...) et il n'a pas arrêté de le répéter pendant tout un après-midi ! Il était plié en deux. Un autre syndrome édifice...

Red

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  • Habitués
Je m'excuse de mon orthographe, mais lorsque je suis énervée voilà. Ceci étant je trouve simplement injuste que vous m'étiez tous les québéçois dans le même panier ! Parce que bon il faut pas se le cacher, en France aussi, il y a de nombreuses personnes qui font des fautes d'orthographe et qui n'ont pas une grammaire correcte. Et je parle des jeunes et des moins jeunes. Parce que bon le verlan et les anglissismes ne sont mieux que le joual d'ici.

corrige aussi celui-ci alors, tu fera d'une pierre 2 coups :ph34r:

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Ma soeur, qui a habité Paris pendant 3 ans, se forçait toujours pour trouver le mot juste qu'elle pensait que son interlocuteur français utilisait. Une fois, alors qu'elle voulait dire building, elle a dit édifice. Ben fuck, ils se sont foutus de sa gueule! Ils trouvaient ça ringard. Et quand elle leur a dit qu'en fait, elle voulait dire building, ils lui ont dit qu'ils utilisaient aussi ce mot, ou immeuble. Mais édifice, un mot français, pouahahaha!

Ben voila un bon exemple cherry! :)

édifice est un mot bien trop vague pour un français. Tout ce qui est construit est un édifice en gros. On parlera d'immeuble, de tour d'habitation, de tour de bureaux, de gratte-ciel, de palais, de châteaux, de maison, de villa, de mas, d'appartement, de studio, d'atelier, de bâtiment ministériel, etc...... c'est sûr que c'est pas vraiment ici un niveau de langage. Plus un vocabulaire différent. Comme entre espagnols et argentins.

Mon histoire du début sur le niveau de langage, c'est, de souvenir, quand j'ai osé dire "interjection" récemment. Ben, alors que mon but n'était pas d'étaler une science quelconque, je me suis fait dire (sur le ton de la plaisanterie, mais ça fini par lasser de même).... "ah le français, de suite il met les grands mots".

La blague cachait un malaise de la personne qui n'avait pas vraiment une idée claire de ce que je disais. Moi je me sentais également mal à l'aise car d'une part je passai pour un prétentieux, et d'autre part parce que j'avais mis en difficulté "visible" mon interlocutrice. Bref pour éviter ce genre de situation très inconfortable, désormais je fais attention.

Amicalement

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  • Habitués
Juger, c'est de toute évidence ne pas comprendre puisque, si l'on comprenait, on ne pourrait pas juger. André Malraux
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Ouais mais il sonne étrange dans vos oreilles. Je me souviens justement l'avoir utilisé avec un ancien boss québécois (un jeune déconneur hein...) et il n'a pas arrêté de le répéter pendant tout un après-midi ! Il était plié en deux. Un autre syndrome édifice...

C'est sûr que vous utilisez beaucoup plus ces mots en France qu'on le fait générallement au Québec.

Mais c'est sûr, à te lire, le seul français «correcte» c'est celui de France. Comme si celui qu'on parlait au Québec était une sorte de sous-argot qui ne méritait même pas d'être appelé français.

Notre français par certains côtés est plus proche de celui utilisé en France il y a 300 ans que le français de Paris d'aujourd'hui. Ils ont simplement évolués de manière différente pour des raisons historiques et géographiques évidentes.

Clamer haut et fort que «son» français, c'est le seul et unique français... ça fait vraiment «Maudit français» qui s'efforce à faire la promotrion du stéréotype.

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  • Habitués
Ma soeur, qui a habité Paris pendant 3 ans, se forçait toujours pour trouver le mot juste qu'elle pensait que son interlocuteur français utilisait. Une fois, alors qu'elle voulait dire building, elle a dit édifice. Ben fuck, ils se sont foutus de sa gueule! Ils trouvaient ça ringard. Et quand elle leur a dit qu'en fait, elle voulait dire building, ils lui ont dit qu'ils utilisaient aussi ce mot, ou immeuble. Mais édifice, un mot français, pouahahaha!

C'est vrai que c'est nul (plate, spécial...) de se moquer comme ça !

On comprend le mot "nul" ici. Et le mot "con" aussi. ;)

Ouais mais il sonne étrange dans vos oreilles. Je me souviens justement l'avoir utilisé avec un ancien boss québécois (un jeune déconneur hein...) et il n'a pas arrêté de le répéter pendant tout un après-midi ! Il était plié en deux. Un autre syndrome édifice...

Red

N'empêche, le mot "nul" est votre mot passe-partout à vous. Vous l'utilisez à toutes les sauces. Et quand c'est positif, le mot "super" revient le plus souvent. Pour les insultes, le mot "con" l'emporte haut la main et de loin. Pour l'équivalent de notre "spécial", ça se joue entre "curieux" et "particulier" (à noter qu'ici, le mot "spécial" est probablement un anglicisme inconscient).

Alors pour ce qui est de la richesse de votre vocabulaire au quotidien, hahum...

Modifié par cherry
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Je trouve aussi que vous êtes dure envers les Québécois.

Voilà un exemple de ce qui me gonfle au Québec : la féminisation de tout et n'importe quoi...

Et je rejoins le drapeau rouge sur un point : on ne parle pas véritablement le français au Québec, mais le québécois.

Cette façon de féminiser des mots masculins, d'utiliser des mots anglais tout en reprochant aux Français de le faire... , de conjuguer parfois les verbes de manière bizarre... ça me conforte dans l'idée que le français "formel" vient de France, et qu'il est assez différent au Québec.

Attention : beaucoup de Français ont un orthographe pathétique, mais j'ai l'impression qu'il est, de manière générale, meilleur que celui des Québécois.

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  • Habitués
Grizzli, il y a un "s" à tu feras. Oupsss

Oups,

Elle est passée à las celle la,

Mais il ny a pas de trouble...

mais dans l'affaire qui nous concerne, tu remarqueras tout de même que je n'ai rien dit concernant la qualité du français au Québec, je n'ai fait que répondre ironiquement à sora en lui disant de corriger ses erreurs, alors quil répondait à un message concernant la qualité du français. Si tu pouvais relever aussi ses erreurs ou les corriger.

Merci

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