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Pourquoi l'immigration ?


chriselo

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[Et puis c'est marrant de lire tous ceux qui ont quitté la France : ils disent aimer leur pays encore follement...

Mais pourquoi en sont-ils partis donc? Moi, si je suis bien quelque part je n'en pars pas.

Légèrement paradoxal à mon sens. :biohazar:

Faux :D J'adore la France et je vis au Québec et ça n'a absolument rien de paradoxal... Tout dépend de la raison pour laquelle on part.

Je ne suis partie que pour une seule et unique raison : aucune débouché dans mon domaine (la traduction), des mois de chômage entrecoupés de ridicules CDD mal payés et même pas dans ma branche de toutes façons ;) (bah oui... faut bien manger :P)

Le Québec, j'en rêvais depuis mes 20 ans certes mais si j'avais eu une super job en France dans mon domaine, et bien je n'en serai jamais partie !!!!!!

Maintenant, je suis ici depuis 2 ans et demi et je m'y plais ;) Si un jour c'est la crise comme en Europe (parce que j'ai pas précisé mais j'ai cherché au-delà des frontières de notre mère patrie :lol:), ce n'est pas certain que je reste ! Mais bon en traduction, on a le temps de voir venir ici.

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Moi je quitte la France car je ne m'y sens plus a ma place.On m'a dit étant étudiant " passe tes diplomes et tu auras du travail a coup sur " donc je me suis lancé dans ce defis des diplomes.Sortis des diplomes "fait tes preuves et tu auras une embauche a la clé"alors je fait mes preuves.Premiere entreprise puis deuxieme....et toujours rien (pour les irreductibles qui me dirons "et bien c'est que tu n'etais pas satisfaisant dans ton travail" je leur repondrai que toutes les entreprises m"ont faites une lettre ecrite de ma qualité de travail).Donc au fur et a mesure du temps plus d'opportunitée de travail de mon domaine car je suis dans une region assez restreinte dans l'industrie.Donc je viens au canada car la France n'a pas su me donner ma chance,peut etre que je trouverai le meme probleme sur place ,peut etre que la galere va etre au rendez vous MAIS ce seras une belle experience de vie et je veux tenter ma chance.On a beau dire ,je crois que des etudes ont demontrés que le pouvoir d'achat au quebec est plutot pas mal et que niveau travail (pour celui qui veut vraiment bosser) il y a de quoi faire.

L'herbe n'y est peu etre pas forcement plus verte mais si il y a une infime chance que je puisse exercer dans mon domaine et que mes diplomes me servent et bien je tente sans hésiter .

Apres des personnes vont avoir la meme reaction en changeant de region, en france par exemple les gens du nord vont dire "je vais dans le sud" voir si je ne m'y sentirai pas mieux...et d'autre change de pays pour voir du monde.

Je n'est jamais quitté mon pays , je viens au quebec avec une energie d'enfer pret a relever des tones de defis mais si malgres tout je subit un echec il ne sera pas total car j'aurais vecu une belle experience humaine celle de la rencontre avec l'autre , celle du partage de culture ... et ca malgres toutes les galeres qui m'attendent c'est deja un aquis.

J'ai su toute ma vie depuis que je suis ado que ma vie n'etait pas en France , peut etre au quebec qui sait?

Je part avec l'objectif de trouver du travail dans mon domaine et d'etre performant!!! Je prend l'immigration comme une opportunitée mais aussi comme un defi .Je suis convaincu de trouver ce que je cherche au quebec.

Je pense que dans la vie vie c'est comme au travail quand on n'arrive plus a évoluer alors que l'on a les capacités de fournir encore plus autant aller voir chez le voisin...

Le quebec a besoin de main d'oeuvre et la france en a de trop....disons que de ce coté la, l'herbe est forcement plus verte ;)

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Tu vois, là où PBD voit en le Québec une société dynamique et changeante, personnellement je commence à y voir un "Ptit Québec" un peu trop tourné sur lui-même, empêtré dans ses guéguerres, dont les jobs qui nous plaisent et nous correspondent (bref qui nous rendraient heureux et nous motiveraient) ne sont pas faciles à trouver ou sont précaires, où on nous chante depuis 15 ans qu'il y aura tellement de départs à la retraite qu'il y aura de la job en masse sauf qu'on n'a pas prévu que beaucoup de Boomers partiraient plus tard et qu'une fois retraités, plusieurs d'entre eux reviendraient sur le marché du travail, que là où on avait 3 Boomers qui occupaient chacun un poste, on remanierait ces trois postes pour n'en faire qu'un seul et finalement dont le quotidien de beaucoup de gens est surtout géré par le travail avec comme échappatoire, de la (sur)consommation à outrance et les deux minuscules semaines de vacances!

Non là où tu te trompes c'est que le dynamisme et le changement, je ne le situe pas dans le travail moi. Le travail est alimentaire et loin d'être la chose dans laquelle je me réalise et m'épanouit. Si je n'avais à payer un loyer, j'avoue que je passerais en masse de temps dans les recherches et dans mon domaine, le Québec est un terrain fertile d'explorations longues et diverses. Voilà en quoi je vois le Québec dynamique et changeant, dans son terreau fertile de multiples possibilités sociétales, pour le meilleur comme pour le pire d'ailleurs... Et qui sait peut-être que pour toi c'est effectivement le pire qui s'en vient... moi je vois juste le "système" pas les aléas, même si je les subis mais on est rêveur ou on ne l'est pas et les galères d'emplois, je les vivrais ailleurs, alors ailleurs à me faire ch**r dans une société où je ne peux pas faire d'observations pour ma curiosité personnelle ou ici à pouvoir les faire, je choisis amplement la plus-value de pouvoir observer une société qui se cherche (et même si oui elle a des articulations qui grincent, mais bon nul n'est parfait hein :rofl: )

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C'est dingue, j'écris 3 lignes & tout de suite c'est plein de déductions hâtives.....!!
Va falloir t'habituer ici...
Là encore, tout à fait d'accord. On ne part pas pour les mêmes raisons, et celles-ci ne regardent que nous.

C'est un forum, on discute et on réagit. Les réponses ne vont pas forcément dans ton sens ou te plaire. Mais c'est comme ça. Si tu n'aimes pas discuter, tu en restes à ton blog où tu te parles à toi-même et personne ne peut répondre. Les raisons personnelles des immigrants sont intéressantes. Mais justement, c'est des raisons personnelles liées à notre vie intime. C'est difficile d'en parler. Si on ne veut pas le faire, on évite de trouver des prétextes bidons du genre c'est la faute à Sarkozy ou de la situation en France. Et on laisse les autres discuter...

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Moi je quitte la France car je ne m'y sens plus a ma place.On m'a dit étant étudiant " passe tes diplomes et tu auras du travail a coup sur " donc je me suis lancé dans ce defis des diplomes.Sortis des diplomes "fait tes preuves et tu auras une embauche a la clé"alors je fait mes preuves.Premiere entreprise puis deuxieme....et toujours rien (pour les irreductibles qui me dirons "et bien c'est que tu n'etais pas satisfaisant dans ton travail" je leur repondrai que toutes les entreprises m"ont faites une lettre ecrite de ma qualité de travail).Donc au fur et a mesure du temps plus d'opportunitée de travail de mon domaine car je suis dans une region assez restreinte dans l'industrie.Donc je viens au canada car la France n'a pas su me donner ma chance,peut etre que je trouverai le meme probleme sur place ,peut etre que la galere va etre au rendez vous MAIS ce seras une belle experience de vie et je veux tenter ma chance.On a beau dire ,je crois que des etudes ont demontrés que le pouvoir d'achat au quebec est plutot pas mal et que niveau travail (pour celui qui veut vraiment bosser) il y a de quoi faire.

Je comprends ta position nico27. Je fais partie aussi de cette génération qui est arrivée mal fichue sur le marché du travail. Si tu étais arrivé 5 ou 8 ans plus tôt sur le marché du travail, ta position aurait été tout autre. Tes diplômes auraient été reconnus, probablement, alors qu'aujourd'hui il est probable qu'on te préfère des diplômes de second cycle, type BTS, je me trompe ?... Je sais les dégâts que cela fait, et je sais aussi que nous sommes un sacré paquet de cette génération sacrifiée malgré elle. En ce qui me concerne, j'ai réglé le problème en tirant un trait sur tous mes diplômes et en repartant de zéro à 28 ans... Maintenant je suis mon propre patron et j'ai décidé que mon CV était parfait pour m'auto-embaucher ! :innocent:

Bref, je m'égare. Tu as en effet des chances de trouver ce que tu cherches à l'étranger. Une de mes amies, sortie d'un doctorat se voyait proposer un poste à 1200 en France et a été embauchée à 4000 $ / mois au USA avec voiture et appartement de fonction... Bref, les économies étant différentes, quand on est bloqué dans un domaine, c'est une bonne idée de regarder au delà des frontières ce qui se passe. Par contre, est-ce que la culture québecoise te conviendra ? Et son climat ? etc... Je sais que l'amie dont je parle vit assez mal l'intégration aux USA... Pour info.

;)

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Moi je quitte la France car je ne m'y sens plus a ma place.On m'a dit étant étudiant " passe tes diplomes et tu auras du travail a coup sur " donc je me suis lancé dans ce defis des diplomes.Sortis des diplomes "fait tes preuves et tu auras une embauche a la clé"alors je fait mes preuves.Premiere entreprise puis deuxieme....et toujours rien (pour les irreductibles qui me dirons "et bien c'est que tu n'etais pas satisfaisant dans ton travail" je leur repondrai que toutes les entreprises m"ont faites une lettre ecrite de ma qualité de travail).Donc au fur et a mesure du temps plus d'opportunitée de travail de mon domaine car je suis dans une region assez restreinte dans l'industrie.Donc je viens au canada car la France n'a pas su me donner ma chance,peut etre que je trouverai le meme probleme sur place ,peut etre que la galere va etre au rendez vous MAIS ce seras une belle experience de vie et je veux tenter ma chance.On a beau dire ,je crois que des etudes ont demontrés que le pouvoir d'achat au quebec est plutot pas mal et que niveau travail (pour celui qui veut vraiment bosser) il y a de quoi faire.

Je comprends ta position nico27. Je fais partie aussi de cette génération qui est arrivée mal fichue sur le marché du travail. Si tu étais arrivé 5 ou 8 ans plus tôt sur le marché du travail, ta position aurait été tout autre. Tes diplômes auraient été reconnus, probablement, alors qu'aujourd'hui il est probable qu'on te préfère des diplômes de second cycle, type BTS, je me trompe ?... Je sais les dégâts que cela fait, et je sais aussi que nous sommes un sacré paquet de cette génération sacrifiée malgré elle. En ce qui me concerne, j'ai réglé le problème en tirant un trait sur tous mes diplômes et en repartant de zéro à 28 ans... Maintenant je suis mon propre patron et j'ai décidé que mon CV était parfait pour m'auto-embaucher ! :innocent:

Bref, je m'égare. Tu as en effet des chances de trouver ce que tu cherches à l'étranger. Une de mes amies, sortie d'un doctorat se voyait proposer un poste à 1200 en France et a été embauchée à 4000 $ / mois au USA avec voiture et appartement de fonction... Bref, les économies étant différentes, quand on est bloqué dans un domaine, c'est une bonne idée de regarder au delà des frontières ce qui se passe. Par contre, est-ce que la culture québecoise te conviendra ? Et son climat ? etc... Je sais que l'amie dont je parle vit assez mal l'intégration aux USA... Pour info.

;)

J'ai fait a peu pret la même formation mais 12 ans plus tôt et le marché était déjà bouché et le marché du travaille est morose depuis le debut des années 80. Mais attention au salaire çà depend pas de la profession çà dépend surtout de la volonté de l'employeur car j'ai connu la situation inverse . la génération sacrifié ....c'est marrant c'est ce que ressent chaque génération en France ou ailleurs ....

Donc comme dit sans arret la franche , le quebec ou tifouillis c'est pas la comparaison qui compte c'est ta façon de vivre qui compte ... si tu gagnes 4000 $ à new york et que tu vis à mahattan , il va pas te rester grand chose apres ton loyer ,,, si tu gagnes 4000 $ ici tu vas être à l'aise financièrement .

Moi je dirais la question qui tue est : quand le climat , la neige feront parti du quotidien et que tu ne remarquera plus le calme , la gentillesse , l'accent , l'ouverture du marché et bien comment tu te sentiras ?

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  • Habitués
Tu vois, là où PBD voit en le Québec une société dynamique et changeante, personnellement je commence à y voir un "Ptit Québec" un peu trop tourné sur lui-même, empêtré dans ses guéguerres, dont les jobs qui nous plaisent et nous correspondent (bref qui nous rendraient heureux et nous motiveraient) ne sont pas faciles à trouver ou sont précaires, où on nous chante depuis 15 ans qu'il y aura tellement de départs à la retraite qu'il y aura de la job en masse sauf qu'on n'a pas prévu que beaucoup de Boomers partiraient plus tard et qu'une fois retraités, plusieurs d'entre eux reviendraient sur le marché du travail, que là où on avait 3 Boomers qui occupaient chacun un poste, on remanierait ces trois postes pour n'en faire qu'un seul et finalement dont le quotidien de beaucoup de gens est surtout géré par le travail avec comme échappatoire, de la (sur)consommation à outrance et les deux minuscules semaines de vacances!

Non là où tu te trompes c'est que le dynamisme et le changement, je ne le situe pas dans le travail moi. Le travail est alimentaire et loin d'être la chose dans laquelle je me réalise et m'épanouit. Si je n'avais à payer un loyer, j'avoue que je passerais en masse de temps dans les recherches et dans mon domaine, le Québec est un terrain fertile d'explorations longues et diverses. Voilà en quoi je vois le Québec dynamique et changeant, dans son terreau fertile de multiples possibilités sociétales, pour le meilleur comme pour le pire d'ailleurs... Et qui sait peut-être que pour toi c'est effectivement le pire qui s'en vient... moi je vois juste le "système" pas les aléas, même si je les subis mais on est rêveur ou on ne l'est pas et les galères d'emplois, je les vivrais ailleurs, alors ailleurs à me faire ch**r dans une société où je ne peux pas faire d'observations pour ma curiosité personnelle ou ici à pouvoir les faire, je choisis amplement la plus-value de pouvoir observer une société qui se cherche (et même si oui elle a des articulations qui grincent, mais bon nul n'est parfait hein :rofl: )

Ah ben vu de ce point de vue, ce n'est pas moi qui vais te contredire puisque mes recherches portent sur la sociolinguistique québécoise! ;) Donc effectivement c'est un terreau fertile... très fertile même! C'est pourquoi je suis ici :)

Seulement, peut-être suis-je trop idéaliste, pour moi l'accomplissement de ma vie serait de pouvoir vivre (travailler donc) dans ce que j'aime et qui me passionne! Plus jeune j'ai tellement vu d'adultes ne pas aimer leur vie, me dire que s'ils pouvaient retourner en arrière etc. Je me suis toujours promis que je ne serais pas comme eux! Que je dirais, au contraire, que je faisais ce que je voulais et que j'aimais. Pour moi c'est la seule façon de me réaliser et m'épanouir. Maintenant tous nous avons nos personnalités et nos chemins de vie différents!

Moi le travail purement "alimentaire" me démoralise à la longue et parce que je ne m'y réalise pas un tant soit peu, ça me mène tout droit à la dépression... Genre lorsque j'étais au Cirque du Soleil et que ma tâche consistait de 8h30 à 17h30 à imprimer les mails reçus par ma boss et à les classer! Atroce! En plus avec des horaires pareils j'hypothéquais carrément ma vie sociale durant la semaine, ne vivant que les vendredi et samedi soirs! Comment peut-on sérieusement être heureux ainsi? Bref il y en a beaucoup de ces jobs facilement accessibles offerts par les boîtes comme Adecco etc.

On n'a pas le choix de travailler avant d'avoir LE poste dont on rêve, seulement il est difficile de trouver une position "alimentaire" qui fasse qu'on ait tout de même envie de se lever le matin et qui suffise à payer le minimum... D'où mon coup de gueule sur le "dynamisme" du Québec... mais après lorsque je regarde des parcours comme Marionnette, il semble que pour elle il en soit tout autrement! Ainsi c'est vraiment une question très personnelle...

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  • Habitués
la génération sacrifié ....c'est marrant c'est ce que ressent chaque génération en France ou ailleurs ....

Tu as raison, en l'écrivant, je sentais bien que l'expression n'était pas la bonne. Je voulais simplement mettre le doigt sur ce phénomène que nous avons subi ces dernière années, à savoir que nos parents nous ont poussés en masse à faire des études (croyant bien faire) et nous ont tout droit conduit vers des métiers bouchés (pas tout le monde, mais tout un pan quand même), parce qu'entreprendre des études de 3èmes cycles, c'est long et on ne pouvait pas prévoir à 5, 6 ou 7ans, l'évolution du marché. Autour de moi, ceux qui avaient entrepris de se lancer après des formations "professionalisantes" (type BTS) sont ceux qui ont le mieux réussi arrivé la trentaine, et de loin, comparé aux études de 3ème cycle. C'est ça notre paradoxe (génération 25-30 ans).

Pour le rapport de pouvoir d'achat, c'est plus parlant c'est clair. Dans mon exemple, c'est de la Floride dont il s'agit, la vie y est chère mais pas plus qu'en France (on ne parle pas de NYC quoi ! ;))

Pour ceux que ça intéresse, les dernières statistiques d'UBS de comparaison des grandes villes mondiales. On y voit les rapports de parité de pouvoir d'achat, salaires nets, etc... Il y a des chiffres qui risquent d'en étonner quelque uns.

:)

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  • Habitués
Intéressant comme document. Mais tu y vois quoi d'étonnant ?

Par exemple, et entre autre, vous constaterez que le salaire net moyen à Paris est de 9 /h (135% du SMIC horaire), contre 10,1 /h à Montréal, soit un peu plus de 15$ (190% du salaire minimum). Cette information va à l'encontre de l'idée reçue selon laquelle les salaires sont moindres au Québec qu'en France. Et en plus on parle de Paris qui est tout de même très loin devant la province.

Un autre chiffre intéressant mais pas étonnant, l'indice de pouvoir d'achat intérieur est de 51 à Paris versus 75 à Montréal (1,5 fois supérieur), ajoutez à cela le taux de change intéressant ces temps-ci, ça fait une belle opportunité financièrement parlant quand on a un peu d'argent de côté en euros. (et on ne parle pas du salaire horaire...)

D'autres chiffres valent la peine d'être soulevés (pression fiscale, etc..), mais ça partirait hors sujet. En tout cas, ce sont des données qui répondent à pas mal de questions que se posent les gens. A prendre avec toutes les précautions d'usage, puisqu'il s'agit de moyennes, rien de plus.

Voilà, à garder de côté pour une discussion ad hoc ! ;)

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  • Habitués

KoOziA ,

certes nos parents ont voulu faire des études comme eux même avait car leurs parents voulaient pas qu'ils trvaillenet à la ferme etc... on est les enfants du baby boom enfin pour moi en tout cas ... Mais rien n'empêche de travailler dans une autre branche ... j'ai fait des études d'informatique à l'époque de la crise de l'informatique :maxpayne: et bien en sortant j'ai bossé ailleurs ...

Ton amis travaille dans quel dommaine ?

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  • Habitués
KoOziA ,

certes nos parents ont voulu faire des études comme eux même avait car leurs parents voulaient pas qu'ils trvaillenet à la ferme etc... on est les enfants du baby boom enfin pour moi en tout cas ... Mais rien n'empêche de travailler dans une autre branche ... j'ai fait des études d'informatique à l'époque de la crise de l'informatique :maxpayne: et bien en sortant j'ai bossé ailleurs ...

Ton amis travaille dans quel domaine ?

Oui, biensûr, c'est ce que j'ai fait aussi. J'ai fait un DESS de marketing et en sortant j'ai bossé en tant que chasseur de tête, puis dans l'immobilier et puis j'ai finalement repris une formation en graphisme et je suis maintenant à mon compte. Mais bon, tu avoueras que commencer sa "carrière" autour de 30 ans, ça commence à faire tard, et j'ai pas les revenus d'un médecin pour compenser ! :D

En plus, on réduit pas mal le champs d'action dans l'histoire, parce qu'on se met difficilement à l'informatique quand on a fait des études de psycho par exemple ;)

Pour mon amie, elle est ingénieur agronome, 25 ans et dirige son labo à Tampa (FL). Là-bas, ils disent que se faire des amis est très difficile, et c'est souvent intéressé (de type réseau professionnel).

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  • Habitués
Par exemple, et entre autre, vous constaterez que le salaire net moyen à Paris est de 9 /h (135% du SMIC horaire), contre 10,1 /h à Montréal, soit un peu plus de 15$ (190% du salaire minimum). Cette information va à l'encontre de l'idée reçue selon laquelle les salaires sont moindres au Québec qu'en France. Et en plus on parle de Paris qui est tout de même très loin devant la province.

Les statistiques, on peut leur faire dire tout ce qu'on veut. Ces salaires ne s'appliquent pas forcément aux nouveaux immigrants. Mais effectivement, je ne pense pas qu'il y ait une grosse différence.

Un autre chiffre intéressant mais pas étonnant, l'indice de pouvoir d'achat intérieur est de 51 à Paris versus 75 à Montréal (1,5 fois supérieur), ajoutez à cela le taux de change intéressant ces temps-ci, ça fait une belle opportunité financièrement parlant quand on a un peu d'argent de côté en euros. (et on ne parle pas du salaire horaire...)

La méthode utilisée est le Revenu annuel net divisé par le prix du panier de biens et de services, sans le loyer. On ne connait pas du tout la composition du panier. D'ailleurs, tout le document est en nuance sur la façon de comparer. Si tu compares un même ordinateur Apple ou un panier identique d'achat chez Ikéa, je doute fortement de retrouver un prix 50% plus cher à Paris. Par contre, je pense qu'on trouvera pleins de produits moins chers parce que la qualité est moindre.

Oui j'entends bien et c'est pour cela que je dis qu'il faut prendre toutes les précautions d'usage, il s'agit de tendances générales.

Maintenant, pourquoi me parler des nouveaux arrivants concernant les salaires ? Ton affirmation est assez évidente et serait à coup sûr tout aussi vraie (pour ne pas dire encore plus) en France pour les immigrants.

Pour la méthode utilisée pour estimer les niveaux de pouvoir d'achat, le document compare un grand nombre de villes, il n'y a pas de parti pris, on peut estimer qu'il se rapproche d'une certaine réalité sans remettre en cause tout de suite les résultats. D'autre part, si tu n'obtiens pas encore tes 50% d'écart en fonction de ta consommation, intègre le loyer, ça devrait bien vite compenser (+100% à Paris versus Montréal).

Mais encore une fois, on est hors sujet et je cherche simplement à donner des éléments statistiques puisque la question revient souvent sur le forum et que les réponses sont toujours très subjectives. Voilà au moins quelques données pour étayer...

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Donc pour en revenir au sujet initial, si c'est pour l'argent que vous venez au Québec, passez votre chemin. Mais comme le dit justement PTB, si vous avez des difficultés à trouver un emploi dans votre domaine ou que vous ramez avec le minimum en France, le Canada peut améliorer votre vie de largement +50%.

Oui, pour être dans cette situation, je suis assez d'accord avec ce chiffre ;)

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  • Habitués
En conclusion, je pense y gagner autour de 10% par rapport à Paris.

OK avec toi sur la façon d'aborder la question. Et quand on aime le confort, on le paye... J'en sais quelque chose :P

Mon cas aussi fait partie de ceux qui sont intéressants :

- Je viens avec un peu d'argent de côté (en euros)

- Je serai indépendant et facturerai mes prestations à 80% en France (en euros)

- Une petite simulation fiscale me montre que mon cas est positif en terme de déductions

- Je ne quitte pas une position, car je suis en début de carrière et que je prolonge naturellement mon activité

Bref, chaque cas est unique, pour certains c'est intéressant, pour d'autres non. Et encore on ne parle que de l'aspect financier, qui est loin de constituer le critère déterminant d'une immigration (enfin je pense)

:bye:

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  • Habitués
Mais euh... on a pas le droit de le dire ça, du moins ici...

Et puis c'est marrant de lire tous ceux qui ont quitté la France : ils disent aimer leur pays encore follement...

Mais pourquoi en sont-ils partis donc? Moi, si je suis bien quelque part je n'en pars pas.

Légèrement paradoxal à mon sens. :biohazar:

Non pas forcement. Tu peux ne pas etre bien quelque part pour un tout un tas de raisons, mais cela ne veut pas forcement dire que tu detestes l'endroit en question. Et parfois, tu dois partir d'un endroit ou tu es bien, pour un tas de raison aussi, cela arrive.

J'aime la France, mais je n'y etais pas bien. J'ai eu l'opportunite de partir et je l'ai saisi. Est-ce que maintenant je deteste la France pour autant? Ben non.

Bien sur que c'est paradoxal, tout comme l'immigration en fait.

Stephanie.

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  • Habitués
Non pas forcement. Tu peux ne pas etre bien quelque part pour un tout un tas de raisons, mais cela ne veut pas forcement dire que tu detestes l'endroit en question. Et parfois, tu dois partir d'un endroit ou tu es bien, pour un tas de raison aussi, cela arrive.

+1. Je dirais même que non, il n'y a rien de paradoxal et c'est très enrichissant de voir ce qui se passe autour de soi, ça permet de jeter à la poubelle tous les a priori qu'on a sur les autres. Moi j'ai toujours eu envie de partir, sans jamais avoir détesté mon pays, juste parce que je me disais que je ne pouvais pas avoir de recul sur ma vie autrement. Bon j'ai mis un paquet de temps à me décider, parce que je suis un peu poule mouillée de ce côté là, mais mieux vaut tard que jamais ! :P

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  • Habitués

Voilà , j'ai relu , je pense la majorité des réponses.

Et il y a un truc qui m'a interpellé, sur le fait que, un bon nombre d'immigrant ne se sentais pas à leur place;

Je trouve ça vachement intéressant......... :ouafouaf:

Je me rends bien compte que l'on part chacun pour des raisons plus ou moins personnels et différentes mais ce sentiments de sentir bien ou mieux je me dit qu'il a une place importante dans le choix de l'immigration.

Bien que comme le dit blueberry: "parfois, tu dois partir d'un endroit ou tu es bien, pour un tas de raison aussi, cela arrive" mais bon celà doit être une minorité quand même ...... :chechemeu:

En tout les cas se qui semble sur c'est que ceux qui immigre ne déteste pas leur pays .......... :biohazar:

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  • Habitués

Moi la France je l'aime ...bon oui moins que ma bretagne moi ce qui me fais plus fuir c'est ce qui y vive :rofl:

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  • Habitués
Je pense aussi que certains ont besoin de se trouver un prétexte pour partir. [...] C'est plus simple de se convaincre qu'on a pas eu le choix, on a été chassé, on ne pouvait plus continuer à vivre comme ça... [...] C'est surtout un état d'esprit.

Je crois que cette affirmation est très juste et elle ne s'applique pas qu'à l'immigration. On se cherche souvent tout un tas de raisons de faire ou ne pas faire des choses, bien souvent pour se rassurer : je n'y peux rien, j'avais pas le choix, certains ont plus de chance que d'autre, gagner de l'argent est réservé à une élite, le système est pourri, etc... Bref, trouver un responsable. J'en ai encore débattu il y a peu dans un tout autre contexte. Dans certains cas, cela est extrêmement négatif, dans d'autres, cela peut aider à accomplir des choses et c'est tant mieux. C'est en tout cas une bonne façon de faire table rase sur une tranche de vie qu'on n'a pas su mener comme on l'entendait ou qui ne correspond plus à nos attentes, une sorte de deuxième chance quoi.

Bien que comme le dit blueberry: "parfois, tu dois partir d'un endroit ou tu es bien, pour un tas de raison aussi, cela arrive" mais bon celà doit être une minorité quand même ...... chechemeu.gif

Pas forcément une minorité. Une majorité de mes amis ont vécu un temps au moins à l'étranger. Certains y sont encore et continuent à voyager. Aucun n'est parti pour fuir la France. Ca fait partie surtout d'un projet de vie, d'un tout. C'est une expérience, une façon aussi de se dire que le monde est à nous. Quand on quitte une région comme la Bretagne, la Normandie ou le Nord pour aller vivre à Paris par exemple, je mettrai ma main au feu qu'il est bien rare qu'on déteste l'endroit d'où l'on vient au contraire. Mais on estime qu'on s'ouvre des portes en quittant sa terre natale, et pas que dans le travail. La Bretagne doit être numéro un des régions les plus désertées et curieusement c'est aussi la région qui détient le record de retour au pays... Je remarque le même phénomène (à moindre échelle) en Normandie. Je crois que pour beaucoup, partir, voyager, découvrir, c'est aussi un état d'esprit et au delà des portes que l'on ouvre, c'est aussi soi que l'on construit.

Cela fait bientôt 10 ans que j'ai quitté ma région et je n'en serai pas là où j'en suis autrement, probablement replié sur moi-même avec quelques certitudes malvenues sur ce qui est bon ou pas dans la vie...

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