Laurent Posté(e) 5 décembre 2007 Posté(e) 5 décembre 2007 Le mercredi 05 décembre 2007Les Québécois, des «bollés»Violaine BallivyLa PresseLe Canada possède l'un des systèmes d'éducation les plus efficaces au monde. À 15 ans, les jeunes de toutes les provinces, Québec compris, sont parmi les meilleurs élèves du globe en sciences, en lecture et en mathématiques. Mais ils devront travailler plus fort pour le rester.Les résultats de la troisième enquête du PISA (Programme international pour le suivi des acquis des élèves) ont de quoi réjouir le Canada et le Québec. Comme en 2000 et en 2003, les élèves s'y situent bien au-dessus de la moyenne des pays membres de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). De manière générale, le Canada s'est amélioré en sciences, passant du 8e au 3e rang entre 2003 et 2006, n'étant dépassé que par la Finlande et Hong-Kong. Ses résultats sont aussi demeurés très forts en lecture et en mathématiques. Toutefois, les progrès d'autres pays ont fait reculer le Canada du 5e au 7e rang en mathématiques et du 3e au 4e rang en lecture de 2003 à 2006. «Les jeunes Canadiens devront accroître leurs compétences au rythme des autres pays du peloton de tête s'ils entendent conserver leur avantage à l'avenir, a prévenu hier Patrick Bussière, auteur de la version canadienne du rapport. On ne doit pas s'asseoir sur nos lauriers.»Les Québécois démontrent une fois de plus qu'ils ont hérité de la bosse des maths au pays, arrivant en tête de toutes les provinces. À l'échelle mondiale, ils se classent au 5e rang (contre le 6e en 2003), dépassés seulement par leurs homologues de Taïwan, Hong-Kong, Corée et Finlande. Si la Belle Province était un pays, elle obtiendrait le 4e rang mondial en lecture (contre le 3e en 2003) et le 4e en sciences (contre 10e en 2003), suivant la moyenne canadienne.Réalisée auprès de 400 000 élèves de 57 pays en 2006 représentant 90% de l'économie mondiale, la dernière enquête PISÀ a mis l'accent sur les sciences. Constat: les Canadiens en raffolent! Ils font preuve d'un intérêt général plus marqué à cet égard, ils les étudient avec plus de plaisir, se disent plus convaincus de leur utilité dans leurs études ou pour dénicher un emploi que les autres jeunes. Mieux: ils sont plus nombreux à vouloir étudier, puis travailler dans le domaine des sciences. «À une époque où les connaissances scientifiques et technologiques contribuent à stimuler la croissance dans les économies avancées, l'attitude des élèves face aux sciences sera déterminante pour le potentiel économique futur des pays», a relevé hier Angel Curria, secrétaire général de l'OCDE.À noter toutefois que les Québécois sont les moins enthousiastes du pays à ce chapitre. Ils se déclarent moins bien préparés et moins informés (avec ceux de la Saskatchewan) pour poursuivre une carrière scientifique que l'ensemble des autres Canadiens. Ils se disent moins nombreux à participer à des activités éducatives en plein air, des visites de musées, des conférences ou séminaires sur l'environnement et sont aussi les moins nombreux de tout le pays à consacrer quatre heures ou plus par semaine à l'apprentissage des sciences. «C'est là que l'on retrouve les différences les plus notables entre les Québécois et le reste du pays», a remarqué Patrick Bussière.«Malgré tout, les Québécois réussissent beaucoup mieux que la moyenne mondiale. Il n'y a pas lieu de s'alarmer», a insisté Jean-Pascal Bernier, attaché de presse de la ministre de l'Éducation.source : http://www.cyberpresse.ca/article/20071205...30/CPACTUALITES Citer
Habitués grizzli Posté(e) 5 décembre 2007 Habitués Posté(e) 5 décembre 2007 ce qui manque c'est l'ecriture... Citer
Habitués yolande2 Posté(e) 5 décembre 2007 Habitués Posté(e) 5 décembre 2007 Le mercredi 05 décembre 2007Les Québécois, des «bollés»Violaine BallivyLa PresseLe Canada possède l'un des systèmes d'éducation les plus efficaces au monde. À 15 ans, les jeunes de toutes les provinces, Québec compris, sont parmi les meilleurs élèves du globe en sciences, en lecture et en mathématiques. Mais ils devront travailler plus fort pour le rester.Les résultats de la troisième enquête du PISA (Programme international pour le suivi des acquis des élèves) ont de quoi réjouir le Canada et le Québec. Comme en 2000 et en 2003, les élèves s'y situent bien au-dessus de la moyenne des pays membres de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). De manière générale, le Canada s'est amélioré en sciences, passant du 8e au 3e rang entre 2003 et 2006, n'étant dépassé que par la Finlande et Hong-Kong. Ses résultats sont aussi demeurés très forts en lecture et en mathématiques. Toutefois, les progrès d'autres pays ont fait reculer le Canada du 5e au 7e rang en mathématiques et du 3e au 4e rang en lecture de 2003 à 2006. «Les jeunes Canadiens devront accroître leurs compétences au rythme des autres pays du peloton de tête s'ils entendent conserver leur avantage à l'avenir, a prévenu hier Patrick Bussière, auteur de la version canadienne du rapport. On ne doit pas s'asseoir sur nos lauriers.»Les Québécois démontrent une fois de plus qu'ils ont hérité de la bosse des maths au pays, arrivant en tête de toutes les provinces. À l'échelle mondiale, ils se classent au 5e rang (contre le 6e en 2003), dépassés seulement par leurs homologues de Taïwan, Hong-Kong, Corée et Finlande. Si la Belle Province était un pays, elle obtiendrait le 4e rang mondial en lecture (contre le 3e en 2003) et le 4e en sciences (contre 10e en 2003), suivant la moyenne canadienne.Réalisée auprès de 400 000 élèves de 57 pays en 2006 représentant 90% de l'économie mondiale, la dernière enquête PISÀ a mis l'accent sur les sciences. Constat: les Canadiens en raffolent! Ils font preuve d'un intérêt général plus marqué à cet égard, ils les étudient avec plus de plaisir, se disent plus convaincus de leur utilité dans leurs études ou pour dénicher un emploi que les autres jeunes. Mieux: ils sont plus nombreux à vouloir étudier, puis travailler dans le domaine des sciences. «À une époque où les connaissances scientifiques et technologiques contribuent à stimuler la croissance dans les économies avancées, l'attitude des élèves face aux sciences sera déterminante pour le potentiel économique futur des pays», a relevé hier Angel Curria, secrétaire général de l'OCDE.À noter toutefois que les Québécois sont les moins enthousiastes du pays à ce chapitre. Ils se déclarent moins bien préparés et moins informés (avec ceux de la Saskatchewan) pour poursuivre une carrière scientifique que l'ensemble des autres Canadiens. Ils se disent moins nombreux à participer à des activités éducatives en plein air, des visites de musées, des conférences ou séminaires sur l'environnement et sont aussi les moins nombreux de tout le pays à consacrer quatre heures ou plus par semaine à l'apprentissage des sciences. «C'est là que l'on retrouve les différences les plus notables entre les Québécois et le reste du pays», a remarqué Patrick Bussière.«Malgré tout, les Québécois réussissent beaucoup mieux que la moyenne mondiale. Il n'y a pas lieu de s'alarmer», a insisté Jean-Pascal Bernier, attaché de presse de la ministre de l'Éducation.source : http://www.cyberpresse.ca/article/20071205...30/CPACTUALITESCe que l'article ne dit pas (la journaliste est une immigrante) c'est que les enfants d'immigrants font baisser la moyenne québécoiseNon-immigrant students did better in science than immigrants, a gap that was especially pronounced in Quebec. However, Canadian newcomers do better than immigrants to other OECD countries. http://www.theglobeandmail.com/servlet/sto...ry/Science/homeMais comme les enfants d'immigrants font mieux qu'ailleurs dans l'OCDE c'est dire à quel point notre systeme d'éducation fait des miracles Citer
Habitués Biztalk Posté(e) 5 décembre 2007 Habitués Posté(e) 5 décembre 2007 (modifié) Non-immigrant students did better in science than immigrants, a gap that was especially pronounced in Quebec. However, Canadian newcomers do better than immigrants to other OECD countries.Il ne faut pas se surprendre : nombre de ces immigrants croyaient encore que l'être humain est le fruit de la création divine... :w00t: Cet étude, ca doit être un peu comme nos histoires de suicide : Dire que le Québec est en tête de liste, ca frappe. Mais lorsqu'on regarde plus en profondeur, on se rend compte que les 20 pays qui suivent n'ont que 0.0002% de différence...Biztalk. Modifié 5 décembre 2007 par Biztalk Citer
Habitués steph56 Posté(e) 5 décembre 2007 Habitués Posté(e) 5 décembre 2007 Un système équitableLe système d'éducation du Canada se distingue comme étant l'un des plus équitables au monde. Le statut socioéconomique de la famille y a moins d'incidence sur le rendement en sciences que dans l'ensemble des pays de l'OCDE. L'enquête du PISA relève aussi que l'écart entre les résultats des immigrés de première ou de deuxième génération (nés de parents immigrants) et les autres Canadiens est plus faible au Canada et au Québec que dans la majorité des autres pays. «On a tendance à dresser un portrait très noir de la situation et le PISS a le mérite de nous rappeler qu'on a un très bon système d'éducation», a commenté Réjean Parent, président de la Centrale des syndicats du Québec.Les principales critiques ont été soulevées sur le sort réservé aux décrocheurs, ignorés dans cette étude. En effet, les tests PISA mesurent uniquement les performances d'élèves assis sur les bancs d'écoles, a déploré Patrick Potvin, professeur de l'UQAM. «Ils ne testent pas ceux qui n'y sont pas et qui sont les plus susceptibles de faire baisser la moyenne de performance. Imaginez le bond en avant qu'une moyenne peut faire si on retranche toutes les notes les plus basses.»Je retiens aussi que le système d'éducation du Canada se distingue comme étant l'un des plus équitables au monde.Un prof de l'UQAM émet une réserve sur le sort des décrocheurs qui ne sont pas comptabilisés nulle part de façon à ne pas faire baisser la moyenne.Mais on peut supposer que tous les pays engagés dans ces tests ne les comptabilisent pas non plus. Donc... Citer
Habitués grizzli Posté(e) 5 décembre 2007 Habitués Posté(e) 5 décembre 2007 j'aimerais savoir si sur le forum il y a des immigrants qui ont des enfants de 15 ans (secondaire 4 si je ne me trompe pas)qui sont arrivés l'été dernier et qui par consequant en sont a leur 1er année d'école au quebec. Citer
Habitués Nemesis Posté(e) 5 décembre 2007 Habitués Posté(e) 5 décembre 2007 j'aimerais savoir si sur le forum il y a des immigrants qui ont des enfants de 15 ans (secondaire 4 si je ne me trompe pas)qui sont arrivés l'été dernier et qui par consequant en sont a leur 1er année d'école au quebec.Mon fils à 14 ans, il est en secondaire 3 et il a fait sa première rentrée au Québec en septembre. Ca peut t'aider? Citer
Habitués yolande2 Posté(e) 5 décembre 2007 Habitués Posté(e) 5 décembre 2007 j'aimerais savoir si sur le forum il y a des immigrants qui ont des enfants de 15 ans (secondaire 4 si je ne me trompe pas)qui sont arrivés l'été dernier et qui par consequant en sont a leur 1er année d'école au quebec.Mon fils à 14 ans, il est en secondaire 3 et il a fait sa première rentrée au Québec en septembre. Ca peut t'aider?et comment il trouve les maths puisque c'est là dedans que les Québécois sont les plus forts? En fait on est dans le top mondial. Citer
Habitués Nemesis Posté(e) 5 décembre 2007 Habitués Posté(e) 5 décembre 2007 et comment il trouve les maths puisque c'est là dedans que les Québécois sont les plus forts? En fait on est dans le top mondial.Il trouve le programme très facile (c'est en fait ce qu'il a déjà étudié il y a deux ans). Il n'a jamais été très bon en mathématiques et sa moyenne l'an passé en France était de ... 9/20. Cette année, il n'a jamais eu une note en dessous de B. Fin octobre, à la vue de ses très bons résultats, on nous a proposé de le placer en secondaire 3 enrichie (français, mathématiques et anglais). Citer
Habitués Angela Posté(e) 5 décembre 2007 Habitués Posté(e) 5 décembre 2007 Le mercredi 05 décembre 2007Les Québécois, des «bollés»Violaine BallivyLa PresseLe Canada possède l'un des systèmes d'éducation les plus efficaces au monde. À 15 ans, les jeunes de toutes les provinces, Québec compris, sont parmi les meilleurs élèves du globe en sciences, en lecture et en mathématiques. Mais ils devront travailler plus fort pour le rester.Les résultats de la troisième enquête du PISA (Programme international pour le suivi des acquis des élèves) ont de quoi réjouir le Canada et le Québec. Comme en 2000 et en 2003, les élèves s'y situent bien au-dessus de la moyenne des pays membres de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). De manière générale, le Canada s'est amélioré en sciences, passant du 8e au 3e rang entre 2003 et 2006, n'étant dépassé que par la Finlande et Hong-Kong. Ses résultats sont aussi demeurés très forts en lecture et en mathématiques. Toutefois, les progrès d'autres pays ont fait reculer le Canada du 5e au 7e rang en mathématiques et du 3e au 4e rang en lecture de 2003 à 2006. «Les jeunes Canadiens devront accroître leurs compétences au rythme des autres pays du peloton de tête s'ils entendent conserver leur avantage à l'avenir, a prévenu hier Patrick Bussière, auteur de la version canadienne du rapport. On ne doit pas s'asseoir sur nos lauriers.»Les Québécois démontrent une fois de plus qu'ils ont hérité de la bosse des maths au pays, arrivant en tête de toutes les provinces. À l'échelle mondiale, ils se classent au 5e rang (contre le 6e en 2003), dépassés seulement par leurs homologues de Taïwan, Hong-Kong, Corée et Finlande. Si la Belle Province était un pays, elle obtiendrait le 4e rang mondial en lecture (contre le 3e en 2003) et le 4e en sciences (contre 10e en 2003), suivant la moyenne canadienne.Réalisée auprès de 400 000 élèves de 57 pays en 2006 représentant 90% de l'économie mondiale, la dernière enquête PISÀ a mis l'accent sur les sciences. Constat: les Canadiens en raffolent! Ils font preuve d'un intérêt général plus marqué à cet égard, ils les étudient avec plus de plaisir, se disent plus convaincus de leur utilité dans leurs études ou pour dénicher un emploi que les autres jeunes. Mieux: ils sont plus nombreux à vouloir étudier, puis travailler dans le domaine des sciences. «À une époque où les connaissances scientifiques et technologiques contribuent à stimuler la croissance dans les économies avancées, l'attitude des élèves face aux sciences sera déterminante pour le potentiel économique futur des pays», a relevé hier Angel Curria, secrétaire général de l'OCDE.À noter toutefois que les Québécois sont les moins enthousiastes du pays à ce chapitre. Ils se déclarent moins bien préparés et moins informés (avec ceux de la Saskatchewan) pour poursuivre une carrière scientifique que l'ensemble des autres Canadiens. Ils se disent moins nombreux à participer à des activités éducatives en plein air, des visites de musées, des conférences ou séminaires sur l'environnement et sont aussi les moins nombreux de tout le pays à consacrer quatre heures ou plus par semaine à l'apprentissage des sciences. «C'est là que l'on retrouve les différences les plus notables entre les Québécois et le reste du pays», a remarqué Patrick Bussière.«Malgré tout, les Québécois réussissent beaucoup mieux que la moyenne mondiale. Il n'y a pas lieu de s'alarmer», a insisté Jean-Pascal Bernier, attaché de presse de la ministre de l'Éducation.source : http://www.cyberpresse.ca/article/20071205...30/CPACTUALITESCe que l'article ne dit pas (la journaliste est une immigrante) c'est que les enfants d'immigrants font baisser la moyenne québécoiseNon-immigrant students did better in science than immigrants, a gap that was especially pronounced in Quebec. However, Canadian newcomers do better than immigrants to other OECD countries. http://www.theglobeandmail.com/servlet/sto...ry/Science/homeMais comme les enfants d'immigrants font mieux qu'ailleurs dans l'OCDE c'est dire à quel point notre systeme d'éducation fait des miraclesIl devra en faire plus pour récupérer nos 30% de décrocheurs, immigrants ou non, et pour pallier les piètres performances des garçons à l'école ... et que la journaliste soit immigrante ou non n'y change rien. Le décrochage est une réalité assez critique et ça augmente malheureusement à Québec (ville). Un lien avec le boom économique? Probablement. Ça devrait être assez pour calmer vos ardeurs jovialistes, Yolande2-Jacques Noël. Mais vous adorez tellement les statistiques, classements PISA et autres, je ne vous gâcherai pas votre plaisir plus longtemps. Citer
Habitués Curieuse Posté(e) 5 décembre 2007 Habitués Posté(e) 5 décembre 2007 Se réjouir dune bonne nouvelle fait automatiquement de nous des jovialistes à outrances qui nont plus les pieds sur terre Vivons donc tous dans le marasme noir et gluant du pessimissme sarcastique. On sera pas plus heureux mais on aura au moins limpression dêtre lucide. Citer
Habitués kolo25 Posté(e) 5 décembre 2007 Habitués Posté(e) 5 décembre 2007 Je voudrais juste dire qu'il faut emettre des réseves quant aux résultats des enquêtes Pisa, uajourdh'ui une grande partie des scientifiques dans le monde de l'éducation et de de l'économie de l'éducation critique PISA. C'est mon domaine(l'éducation comparée), personnellement je ne remet pas en cause ses enquêtes, mais il y a beaucoup d'aspects techniques qu'il faudra sacoir pour comprendre le pourquoi d'un rang occupé par un pays ou un autre. Juste pour rappel, PISA comme d'autres comme Pasec, Sacmeq ou Laboratorio, sont des enquêtss sur les résultats des aquisitions des éléves, donc l'analyse ou l'interprétation des apprentissages, de leur efficience ou de la qualité des systémes scolaires sont le corollaire des résultats en fonction de ce qui a été défini au départ comme objectif, d'où le débat et la remise en cause de ses résultats(qui ne sont pas brut ici, mais finis, i.e déjà traités et interprétés.)Mais chacun peut y avoir une opinion, seulement c'est hyper complexe. Citer
Habitués Angela Posté(e) 5 décembre 2007 Habitués Posté(e) 5 décembre 2007 Se réjouir d'une bonne nouvelle fait automatiquement de nous des jovialistes à outrances qui n'ont plus les pieds sur terreVivons donc tous dans le marasme noir et gluant du pessimissme sarcastique. On sera pas plus heureux mais on aura au moins l'impression d'être lucide.La remarque est adressée à une certaine personne qui trouve que faire réussir des enfants immigrants est un miracle (c'est d'ailleurs souligné, en gras). Ah! oui! J'oubliais. La journaliste aussi est une immigrante donc forcément, elle omet de dire que les enfants d'immigrants font baisser la moyenne ...Je suis habituée à la réthorique de ce monsieur. Des statistiques à la pelle, le dénigrement systématique des immigrants, etc. Il a dit exactement les mêmes choses à la commission BT, au vu et au su de tous les téléspectateurs intéressés. D'ailleurs pour Jacques Noël et cie, je ne devrais même pas avoir e droit de donner mon opinion, ici ou ailleurs. Si tu partages ses opinions, soit. C'est ton droit. Mais je n'ai parlé ni toi, ni des autres, mais de lui, et je l'ai même nommé.Puis, je bosse dans l'éducation et je prends tous les classements, que ce soit ceux de PISA ou le palmarès de l'Actualité avec la prudence qu'il faut. Les jeunes réussissent? Tant mieux. C'est ce qu'ils sont censés faire. C'est la moindre des choses d'ailleurs qu'ils puissent faire (même à 15 ans on a des devoirs envers sa société), avec tous les milliards qu'on met en éducation. Ma préoccupation va vers ceux qui ne réussissent pas, surtout des garçons. Et comme ceci est un site d'immigration, c'est aussi un sujet de préoccupation qui mérite d'être débattu. Sereinement s'entend, sans chercher des poux aux autres ... Citer
Habitués sutnepra Posté(e) 5 décembre 2007 Habitués Posté(e) 5 décembre 2007 Le mercredi 05 décembre 2007Les Québécois, des «bollés»Violaine BallivyLa PresseLe Canada possède l'un des systèmes d'éducation les plus efficaces au monde. À 15 ans, les jeunes de toutes les provinces, Québec compris, sont parmi les meilleurs élèves du globe en sciences, en lecture et en mathématiques. Mais ils devront travailler plus fort pour le rester.Les résultats de la troisième enquête du PISA (Programme international pour le suivi des acquis des élèves) ont de quoi réjouir le Canada et le Québec. Comme en 2000 et en 2003, les élèves s'y situent bien au-dessus de la moyenne des pays membres de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). De manière générale, le Canada s'est amélioré en sciences, passant du 8e au 3e rang entre 2003 et 2006, n'étant dépassé que par la Finlande et Hong-Kong. Ses résultats sont aussi demeurés très forts en lecture et en mathématiques. Toutefois, les progrès d'autres pays ont fait reculer le Canada du 5e au 7e rang en mathématiques et du 3e au 4e rang en lecture de 2003 à 2006. «Les jeunes Canadiens devront accroître leurs compétences au rythme des autres pays du peloton de tête s'ils entendent conserver leur avantage à l'avenir, a prévenu hier Patrick Bussière, auteur de la version canadienne du rapport. On ne doit pas s'asseoir sur nos lauriers.»Les Québécois démontrent une fois de plus qu'ils ont hérité de la bosse des maths au pays, arrivant en tête de toutes les provinces. À l'échelle mondiale, ils se classent au 5e rang (contre le 6e en 2003), dépassés seulement par leurs homologues de Taïwan, Hong-Kong, Corée et Finlande. Si la Belle Province était un pays, elle obtiendrait le 4e rang mondial en lecture (contre le 3e en 2003) et le 4e en sciences (contre 10e en 2003), suivant la moyenne canadienne.Réalisée auprès de 400 000 élèves de 57 pays en 2006 représentant 90% de l'économie mondiale, la dernière enquête PISÀ a mis l'accent sur les sciences. Constat: les Canadiens en raffolent! Ils font preuve d'un intérêt général plus marqué à cet égard, ils les étudient avec plus de plaisir, se disent plus convaincus de leur utilité dans leurs études ou pour dénicher un emploi que les autres jeunes. Mieux: ils sont plus nombreux à vouloir étudier, puis travailler dans le domaine des sciences. «À une époque où les connaissances scientifiques et technologiques contribuent à stimuler la croissance dans les économies avancées, l'attitude des élèves face aux sciences sera déterminante pour le potentiel économique futur des pays», a relevé hier Angel Curria, secrétaire général de l'OCDE.À noter toutefois que les Québécois sont les moins enthousiastes du pays à ce chapitre. Ils se déclarent moins bien préparés et moins informés (avec ceux de la Saskatchewan) pour poursuivre une carrière scientifique que l'ensemble des autres Canadiens. Ils se disent moins nombreux à participer à des activités éducatives en plein air, des visites de musées, des conférences ou séminaires sur l'environnement et sont aussi les moins nombreux de tout le pays à consacrer quatre heures ou plus par semaine à l'apprentissage des sciences. «C'est là que l'on retrouve les différences les plus notables entre les Québécois et le reste du pays», a remarqué Patrick Bussière.«Malgré tout, les Québécois réussissent beaucoup mieux que la moyenne mondiale. Il n'y a pas lieu de s'alarmer», a insisté Jean-Pascal Bernier, attaché de presse de la ministre de l'Éducation.source : http://www.cyberpresse.ca/article/20071205...30/CPACTUALITESCe que l'article ne dit pas (la journaliste est une immigrante) c'est que les enfants d'immigrants font baisser la moyenne québécoiseNon-immigrant students did better in science than immigrants, a gap that was especially pronounced in Quebec. However, Canadian newcomers do better than immigrants to other OECD countries. http://www.theglobeandmail.com/servlet/sto...ry/Science/homeMais comme les enfants d'immigrants font mieux qu'ailleurs dans l'OCDE c'est dire à quel point notre systeme d'éducation fait des miraclesj'enseigne les maths a l'université et je donne un cours de physique au cegep lorsque j'ai des étudiants "étrangers" dans ma classe c'est toujours l'un d'eux qui est premier explication ??? Citer
Invité Posté(e) 6 décembre 2007 Posté(e) 6 décembre 2007 et comment il trouve les maths puisque c'est là dedans que les Québécois sont les plus forts? En fait on est dans le top mondial.Il trouve le programme très facile (c'est en fait ce qu'il a déjà étudié il y a deux ans). Il n'a jamais été très bon en mathématiques et sa moyenne l'an passé en France était de ... 9/20. Cette année, il n'a jamais eu une note en dessous de B. Fin octobre, à la vue de ses très bons résultats, on nous a proposé de le placer en secondaire 3 enrichie (français, mathématiques et anglais).Difficile de comparer des chiffres si on apprend pas la meme chose au meme age dans les pays faisant partie de la liste !J'ai entendu en tout cas que la France se classait tres mal en science Malheureusement au cours de mon passage a l'ecole je n'ai pas aidé a remonter le niveau Ce qui me frappe c'est pour la lecture ... comment alors expliquer ce que j'ai entendu sur Tele Quebec hier soir (ou avant-hier...) : 50% des Québécois ne sauraient pas lire ou auraient des difficultés a comprendre ce qu'ils lisent J'en ai croisé des gens comme ca dans le boulot (avec des postes haut placés) mais ce chiffre me parait HALLUCINANT :biohazar: Citer
Habitués Nemesis Posté(e) 6 décembre 2007 Habitués Posté(e) 6 décembre 2007 Il trouve le programme très facile (c'est en fait ce qu'il a déjà étudié il y a deux ans). Il n'a jamais été très bon en mathématiques et sa moyenne l'an passé en France était de ... 9/20. Cette année, il n'a jamais eu une note en dessous de B. Fin octobre, à la vue de ses très bons résultats, on nous a proposé de le placer en secondaire 3 enrichie (français, mathématiques et anglais).Difficile de comparer des chiffres si on apprend pas la meme chose au meme age dans les pays faisant partie de la liste !C'est ce qui fait que j'ai du mal à croire en certaines études faites sur des sujets comme ici sur l'éducation, car il y a différents facteurs et paramètres qui ne sont pas forcément pris en compte et au final on fait dire aux résultats à peu près ce que l'on veut. Citer
Invité Posté(e) 6 décembre 2007 Posté(e) 6 décembre 2007 Ce qui me frappe c'est pour la lecture ... comment alors expliquer ce que j'ai entendu sur Tele Quebec hier soir (ou avant-hier...) : 50% des Québécois ne sauraient pas lire ou auraient des difficultés a comprendre ce qu'ils lisent J'en ai croisé des gens comme ca dans le boulot (avec des postes haut placés) mais ce chiffre me parait HALLUCINANT :biohazar:Le savoir est une chose, y être confronté en est une autre.Je me souviens de la première fois où j'ai rencontré quelqu'un dans ce cas, j'ai eu un gros choc. Cela m'a boulversée et je me suis sentie physiquement mal tellement cela m'a heurtée ! Oui ça existe, ici, au QUébec, des pure laine qui font une croix à la place de leur nom parce qu'ils ne savent même pas l'écrire ! J'en ai rencontré plus d'un mettant une croix sur le formulaire de signature et me demandant de lire leur lettre enregistrée .Et tiens, il y a peu, on a changé de machine interac, le clavier est inversé, les touches ne sont plus les mêmes ni même au même endroit. C'est là que je me suis rendue compte qu'un gars que je vois depuis tous les jours s'est retrouvé complètement incapable de payer ses achats parce qu'il ne reconnaissait plus les touches de la machine et ne savait donc plus comment procèder et taper la séquence de son code. je n'aurai jamais pensé qu'il était dans cette difficulté là. Citer
Habitués grizzli Posté(e) 6 décembre 2007 Habitués Posté(e) 6 décembre 2007 Il trouve le programme très facile (c'est en fait ce qu'il a déjà étudié il y a deux ans). Il n'a jamais été très bon en mathématiques et sa moyenne l'an passé en France était de ... 9/20. Cette année, il n'a jamais eu une note en dessous de B. Fin octobre, à la vue de ses très bons résultats, on nous a proposé de le placer en secondaire 3 enrichie (français, mathématiques et anglais).Difficile de comparer des chiffres si on apprend pas la meme chose au meme age dans les pays faisant partie de la liste !C'est ce qui fait que j'ai du mal à croire en certaines études faites sur des sujets comme ici sur l'éducation, car il y a différents facteurs et paramètres qui ne sont pas forcément pris en compte et au final on fait dire aux résultats à peu près ce que l'on veut.100% d'accord... Citer
Habitués Angela Posté(e) 6 décembre 2007 Habitués Posté(e) 6 décembre 2007 Ce que Foglia pense de la culture générale d'un certain député: http://www.cyberpresse.ca/article/20071206...30/CPACTUALITES Le jeudi 06 déc 2007Quattend-on dun député?Pierre FogliaLa PresseIl y a ce donc ce député adéquiste qui non seulement ne sait pas écrire, mais ne sait même pas le nom de son propre parti quil appelle lAssociation démocratique au lieu de LAction démocratique. Cétait dans notre journal davant-hier : Robert Deschamps, député adéquiste de Saint-Maurice laisse une vingtaine de fautes dans un communiqué de presse et rebaptise son parti.Je métonne quon sen étonne. Que je sache, rien dans la loi électorale ninterdit à une nouille dêtre élue député, et même de devenir premier ministre, voire président de la plus grande démocratie du monde.Si lon faisait faire une dictée aux 125 députés de lAssemblée nationale demain, je parie sur plus de 50 copies avec plus de 30 fautes. Mais ce qui donnerait véritablement à pleurer serait de faire passer aux députés un examen de culture générale, on découvrirait avec effarement que larrière-ban est peuplé dincultes, je dis larrière-ban, mais je vois des ministres (et même une ministre de la culture) auxquels il ne faudrait pas demander, par exemple, de nommer cinq poètes québécois, même trois, même deux.Est-ce bien grave ?Ce le serait si on attendait dun député quil soit lexpression de la nation. Si on attendait dun député quil porte et défende un projet national déducation, de santé ou de vivre-ensemble, cest sûr quon le choisirait éclairé, informé, cohérent, compétent.Mais quattend-on dun député ? On attend quil représente les gens de son comté. Ça veut dire quoi ? Ça veut dire quil doit en connaître le plus possible par leur prénom pour les saluer au Canadian Tire le samedi matin : salut Robert, la petite famille est bien ? Ça veut dire quil doit leur envoyer un carte dans le temps des Fêtes. Ça veut dire quil doit appeler à la CSST pour leur demander comment ça se fait que vous avez suspendu les indemnisations de M. Dugenou ? (qui sadonne à être le beau-frère du garagiste, juste à côté de la permanence).Nimporte quelle tarte peut faire ça, vous êtes daccord. Cest pour cela que les parlements de nos démocraties sont peuplés de tartes qui savent à peine lire, mais qui nen sont pas moins des braves gens, serviables, aimables et tout.On serait ainsi gouvernés par des illettrés ?Faut vraiment tout vous expliquer.On est représenté, nuance, pas gouverné, représenté par des illettrés. Pour ce qui est de la gouvernance proprement dite, cest laffaire des énarques, des experts (dont quelques-uns il est vrai sont députés), laffaire des fonctionnaires, des technocrates, bref la gouvernance est assurée par ceux-là que tirent leur légitimité non pas de lurne, mais de luniversité, de leurs études en économie, en psychologie. Exemple caricatural de gouvernance dexperts : la réforme scolaire. Ni les citoyens, ni les politiciens nont eu leur mot à dire là-dedans.Résumons-nous, quun député adéquiste fasse plein de fautes dans un communiqué de presse, que le même ne soit pas foutu de nommer correctement son parti et ne fasse probablement pas la différence entre sa main gauche et son cul na aucune espèce dimportance. De toute façon les gens nont pas voté pour lui ni pour lADQ, ils ont voté pour Mario Dumont.Le seul petit reproche quon puisse faire au député nest pas davoir manqué dorthographe, mais, comme citoyen, davoir manqué de couilles quand il a dit que cétait la faute de sa secrétaire. Citer
Habitués Curieuse Posté(e) 6 décembre 2007 Habitués Posté(e) 6 décembre 2007 Cest quand même étrange.on part dune étude qui dit que le Québec aurait un des meilleurs système déducation au monde, à laffirmation sensationaliste que 50% des Québécois ne sauraient pas lireDe toute évidence, on évolue pas dans un monde de nuances Citer
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