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Article du Soleil sur les immigrants de Québec (ville)


Angela

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Le lundi 23 juil 2007

20 % des immigrants ne restent pas à Québec

Daphnée Dion-Viens

Québec

Québec a non seulement du mal à attirer des immigrants, elle peine aussi à les retenir. Depuis 2004, un immigrant sur cinq a quitté la capitale.

Cest ce que révèle une analyse de lAssociation détudes canadiennes réalisée à partir des données du recensement 2006 publiées par Statistique Canada la semaine dernière. En 2004, il y avait 2130 résidants permanents dans la grande région de Québec. Deux ans plus tard, ce nombre a diminué à 1732, soit une baisse de 19 %.

Pendant ce temps, de nouveaux arrivants venaient gonfler les rangs de ceux déjà établis à Montréal, Sherbrooke et Trois-Rivières, tout comme la majorité des grandes villes canadiennes. Les résidants permanents sont des gens qui veulent sétablir à long terme dans leur pays daccueil, puisquils ont rempli avec succès toutes les démarches dimmigration.

« On en parle depuis longtemps, mais le problème de la rétention (des immigrants) est loin dêtre réglé, constate Jelena Krstic, directrice du Service daide à ladaptation des immigrants à Québec. Régulièrement, des gens partent pour Montréal, Toronto et même Vancouver. Ils vont là où il y a de lemploi. »

Rares emplois décents

Malgré un faible taux de chômage (4,6 %) et une pénurie de main- duvre bien réelle, les emplois « décents » pour les immigrants sont rares à Québec , poursuit-elle : « Le profil des immigrants de la ville ne correspond pas aux besoins en main-duvre. Ils sont surqualifiés. Ce nest pas avec des emplois en agriculture quon va les retenir. »

Selon les chiffres du ministère de lImmigration, la scolarité moyenne des immigrants de la région de Québec est de 16 ans, indique Mme Krstic.

Mauvaise nouvelle

Pour le président de la Chambre de commerce de Québec, ces départs dimmigrants représentent une bien « mauvaise nouvelle ». « Avec le vieillissement de la

population, on a besoin de plus dimmigrants dans la région », dit Daniel Denis.

Tout comme Mme Krstic, il estime quil y a un problème de recrutement, puisque la formation des immigrants reçus ne correspond pas vraiment aux emplois disponibles dans la capitale (surtout dans les secteurs professionnels et techniques). « Loffre est différente de la demande », résume-t-il.

En 1997, la capitale comptait 1521 résidants permanents. Dix ans plus tard, on en dénombre à peine 200 de plus.

La source:

http://www.cyberpresse.ca/article/20070723...30/CPACTUALITES

Modifié par Angela
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Ouais... Un peu bizarre tout ça...

Il y a besoin de main d'oeuvre, soi-disant, mais ça ne serait que pour des "sous-emplois"... :rolleyes:

En tout cas, n'étant pas bardés de diplômes, ça nous convient personnellement...

Et puis, Québec... :wub:

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Ouais... Un peu bizarre tout ça...

Il y a besoin de main d'oeuvre, soi-disant, mais ça ne serait que pour des "sous-emplois"... :rolleyes:

En tout cas, n'étant pas bardés de diplômes, ça nous convient personnellement...

Et puis, Québec... :wub:

Il y a bien sûr bcp d'emplois "weird" mais aussi bien des jobs spécialisés et bien payés qui ne trouvent pas preneur. Rien que dans la restauration, il manque des cuisiniers, des pâtissiers, des bouchers ... L'orientation professionnelle est un peu déphasée, je crois, et pas seulement avec des immigrants (Ce ne sont quand même pas les quelques 1700 RP qui provoquent la pénurie de main-d'oeuvre).

En ce qui concerne les immigrants, il y a un problème en amont et un autre en aval. En amont, la sélection (accorder plus de points au dîplôme universitaire). Alors qu'avec l'Université Laval, Québec est bien pourvu de ce côté. D'ailleurs, la plupart des gens "surqualifiés" sont d'ex-étudiants étrangers de l'Université Laval qui deviennent résidents, puis s'en vont ailleurs faute de se placer à Québec. Voilà ce qui arrive, en aval: inutile de se voiler la face, même avec un diplôme en demande, à Québec, difficile de se placer quand tu es né à l'étranger. J'y habite et je sais de quoi je parle. La concurrence des natifs est très grande, sans compter que Québec accueille beaucoup de jeunes Québecois venant de Gaspésie, du Saguenay, etc.

Le pire de tout cela, c'est que Québec perd ses immigrants qualifiés et garde ses immigrants humanitaires, dont une bonne partie reste sur le BS longtemps. En fait, je n'ai jamais entendu parler d'un immigrant sur le BS qui aurait démenagé dans une autre ville ...

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Le mystère Québec n'est donc pas seulement électoral mais s'étend aussi à l'immigration.

C'est effectivement inquiétant car au-delà du problème de main-d'oeuvre, cela accentue le déséquilibre entre les deux principaux centres urbains québécois (Montréal et Québec) avec l'essentiel des besoins dans la première et le pouvoir décisionnel (et l'argent) dans la seconde. Qu'on se rappelle la dernière absurdité de Québec dans la saga de la structure administrative montréalaise avec un inutile secrétariat d'agglomération en échange de pouvoir de taxation accru.

Ça fait dynamique du déséquilibre fiscal version québécoise, genre.

Faudrait peut-être que les acteurs institutionnels de Québec s'entendent car il n'y a pas longtemps, des responsables d'Emploi-Québec de Québec nous disaient que les pénuries de main-d'oeuvre dans la capitale-nationale étaient un mythe.

Des mythes et un mystère : paradoxal pour une ville remplie de fonctionnaires :biohazar:

[forumistes de Québec : c't'une joke]

- O'Hana -

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Bon, conclusion : y'a moyen de s'en sortir à Québec oui ou non? :innocent:

Parce qu'à force de lire des trucs pareils, on se demande...

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Tyrone :

Bon, conclusion : y'a moyen de s'en sortir à Québec oui ou non? :innocent:

Parce qu'à force de lire des trucs pareils, on se demande...

Pris individuellement, je pense que oui (on peut s'en sortir à Québec). Un constat de pénurie - ou non - de main-d'oeuvre est par nature une observation macroéconomique qui ne tient pas compte des exceptions micro.

Je pense que les raisons expliquant les difficultés de rétention des immigrants à Québec sont à chercher ailleurs que dans le volet économique. Car à ce niveau-là, les chiffres disponibles sont positifs pour la Capitale-Nationale.

- O'Hana -

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Tyrone :
Bon, conclusion : y'a moyen de s'en sortir à Québec oui ou non? :innocent:

Parce qu'à force de lire des trucs pareils, on se demande...

Pris individuellement, je pense que oui (on peut s'en sortir à Québec). Un constat de pénurie - ou non - de main-d'oeuvre est par nature une observation macroéconomique qui ne tient pas compte des exceptions micro.

Je pense que les raisons expliquant les difficultés de rétention des immigrants à Québec sont à chercher ailleurs que dans le volet économique. Car à ce niveau-là, les chiffres disponibles sont positifs pour la Capitale-Nationale.

- O'Hana -

Ouais, Québec la ville de fonctionnaires c'est du passé. La région Québec - Chaudière Appalaches est un train (toutes proportions gardées) au niveau économique :

http://www.lapresseaffaires.com/article/20...4/-1/LAINFORMER

Elle a même rivalisé avec les villes de l'ouest pour la croissance économique l'an dernier et a été déclarée la ville la plus propice aux affaires au Canada il n'y a pas si longtemps.

Modifié par pouet
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L'article est très intéressante. J'aimerais bien savoir comment c'est sur place pour les gens avec un équivalent BAC +5 et 10 ans d'expérience dans le secteur chef de projet informatique.

Car chez jobboom il y a tellement de postes à Québec qui correspond au profil professionel de mon mari, nous devenons imaptients en attendant notre brune!

Alors, je ne comprends pas...

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Je pense que les raisons expliquant les difficultés de rétention des immigrants à Québec sont à chercher ailleurs que dans le volet économique. Car à ce niveau-là, les chiffres disponibles sont positifs pour la Capitale-Nationale.

Ben, c'est ce que je me dis aussi alors...

On verra bien dans un an... :rolleyes:

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Le lundi 23 juil 2007

20 % des immigrants ne restent pas à Québec

On pourrait conclure avec cette même nouvelle que 80% des immigrants restent à Québec (donc une forte majorité). :lol:

Les média ont tendance à mettre l'emphase sur ce qui est négatif. C'est plus vendeur. Par ce fait, ce qui est présenté

dans les média représente souvent une distorsion de la réalité.

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Le lundi 23 juil 2007

20 % des immigrants ne restent pas à Québec

On pourrait conclure avec cette même nouvelle que 80% des immigrants restent à Québec (donc une forte majorité). :lol:

Les média ont tendance à mettre l'emphase sur ce qui est négatif. C'est plus vendeur. Par ce fait, ce qui est présenté

dans les média représente souvent une distorsion de la réalité.

C'est peut-être vrai, mais n'oublions pas que Québec accueille beaucoup, beaucoup d'immigrants qui ne sont pas des travailleurs qualifiés (réfugiées + réunifications familiales). Donc, sur ces 80% qui restent, il y en a peut-être plus de la moitié qui est sur le BS sinon dans des emplois "weird". Nombreux sont aussi ceux qui restent parce qu'ils sont en formation, Québec étant une ville estudiantine par excellence (Université Laval, Université de Rimouski de l'autre côté du fleuve, l'ENAP, le campus de l'UdeM) ainsi que la quantité de cégeps (Sainte-Foy, Garneau, Limoilou et Saint-Lawrence). Une fois le papier en main, hop! Direction Montréal, Sherbrooke, etc.

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Bon, conclusion : y'a moyen de s'en sortir à Québec oui ou non? :innocent:

Parce qu'à force de lire des trucs pareils, on se demande...

Oui. J'ai étudié à Québec, galéré, démenagé à Montréal pour y faire des jobs minables (horreur congénitale du BS et nécessité de payer des factures ...) puis retour à Québec pour une job pas trop pire. Faut dire que je cumulais des handicaps: profession pas trop en demande, surqualification, pas d'expérience québécoise, avoir une famille (donc moins de mobilité qu'un célibataire) et par dessus tout cela être Noire <_<

Tout vient à point à ceux qui savent attendre, tu verras ...

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Le mystère Québec n'est donc pas seulement électoral mais s'étend aussi à l'immigration.

C'est effectivement inquiétant car au-delà du problème de main-d'oeuvre, cela accentue le déséquilibre entre les deux principaux centres urbains québécois (Montréal et Québec) avec l'essentiel des besoins dans la première et le pouvoir décisionnel (et l'argent) dans la seconde. Qu'on se rappelle la dernière absurdité de Québec dans la saga de la structure administrative montréalaise avec un inutile secrétariat d'agglomération en échange de pouvoir de taxation accru.

Ça fait dynamique du déséquilibre fiscal version québécoise, genre.

Faudrait peut-être que les acteurs institutionnels de Québec s'entendent car il n'y a pas longtemps, des responsables d'Emploi-Québec de Québec nous disaient que les pénuries de main-d'oeuvre dans la capitale-nationale étaient un mythe.

Des mythes et un mystère : paradoxal pour une ville remplie de fonctionnaires :biohazar:

[forumistes de Québec : c't'une joke]

- O'Hana -

Une ville remplie de fonctionnaires: tu parles! Et que fais-tu de la flopée d'universitaires moralisateurs qui monopolisent les écrans pour dire au reste du Québec quoi faire: les lucides, les solidaires, les je ne sais quoi encore ... Comme quoi balayer devant sa porte <_< <_< En plus, vous autres Sherbrookois, vous nous piquez nos meilleurs éléments :angry:

Joke mise à part, tu pointes le bobo: on parle, on parle, mais personne n'écoute personne. Le patronat veut des DEC et des DEP. Le MICC continue "d'importer" (comme dirait un député fédéral dont je tais le nom) des "pousse-crayons" comme moi. Tout le monde y perd: les pousse-crayons en question (des aigris potentiels!), le patronat, et le MICC, qui perd ses "importés" aussitôt débarqués ...

Nous sommes quand même la ville la plus intellectuelle du Québec :lol: :lol:

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Oui. J'ai étudié à Québec, galéré, démenagé à Montréal pour y faire des jobs minables (horreur congénitale du BS et nécessité de payer des factures ...) puis retour à Québec pour une job pas trop pire. Faut dire que je cumulais des handicaps: profession pas trop en demande, surqualification, pas d'expérience québécoise, avoir une famille (donc moins de mobilité qu'un célibataire) et par dessus tout cela être Noire <_<

Tout vient à point à ceux qui savent attendre, tu verras ...

Oui, et je reste confiant pour ma part, même s'il faudra être patient probablement...

Je suis loin d'être bardé de diplômes et, donc, je n'ai pas la "folie des grandeurs" concernant mon futur job.

Au début, je prendrai ce qui viendra, ça ne me fait pas peur de commencer par un boulot pas très "reluisant"...

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Angela :

Nous sommes quand même la ville la plus intellectuelle du Québec

Ce n'est pas Hérouxville ? Ah bon, on m'aurait mal informé. :lol:

jimmy

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Angela :
Nous sommes quand même la ville la plus intellectuelle du Québec

Ce n'est pas Hérouxville ? Ah bon, on m'aurait mal informé. :lol:

jimmy

Peut-être. Il est interdit de lapider les femmes à QC, tsé :lol: :lol: :lol: Ce n'est pas intellectuel, ça? :wub: :wub:

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Peut-être. Il est interdit de lapider les femmes à QC, tsé

Ouais, d'ailleurs c'est la principale raison pour laquelle je ne déménage pas a Québec, tsé :P

jimmy

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Peut-être. Il est interdit de lapider les femmes à QC, tsé

Ouais, d'ailleurs c'est la principale raison pour laquelle je ne déménage pas a Québec, tsé :P

jimmy

Reste donc à Mourial ... et tu manqueras les plus belles filles du Québec (dixit Andrée Boucher) :lol: :lol: :lol:

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Angela :

Une ville remplie de fonctionnaires: tu parles! Et que fais-tu de la flopée d'universitaires moralisateurs qui monopolisent les écrans pour dire au reste du Québec quoi faire: les lucides, les solidaires, les je ne sais quoi encore ... Comme quoi balayer devant sa porte <_<<_< En plus, vous autres Sherbrookois, vous nous piquez nos meilleurs éléments :angry:
C'est normal : la capitale-nationale a pour devoir de faire rayonner sa science infuse aux pauvres petites villes en région hi hi Mais nous en Estrie on a le taux de décrochage scolaire au secondaire le plus élevé du Québec, chacun ses bibittes malgré notre expertise universitaire en enseignement secondaire et en compétences transversales. Nul n'est prophète en son pays :ravi:

Joke mise à part, tu pointes le bobo: on parle, on parle, mais personne n'écoute personne.

Je propose qu'on nomme une commission d'enquête qui aura pour mandat de rencontrer les partenaires socio-économico-culturels du milieu afin d'entendre les doléances et de prendre connaissance des centaines de mémoires qui ne manqueront pas d'être déposés afin d'élaborer, quelques deux ou trois millions de dollars de fonds publics dépensés plus tard, une série de recommandations au gouvernement qui élaborera ensuite une politique québécoise pour qu'on s'écoute enfin. re- :ravi:

Vous connaissez la chanson : si les anglophones étaient la minorité au Canada et la majorité au Québec, ça fait longtemps que le Québec serait indépendant.

- O'Hana -

Modifié par O'Hana
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  • Habitués
Vous connaissez la chanson : si les anglophones étaient la minorité au Canada et la majorité au Québec, ça fait longtemps que le Québec serait indépendant.

Aille, mélange moi pas la, j'hairais qui moi si je n'étais pas une minorité icitte :wacko:

jimmy

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