Laurent Posté(e) 24 avril 2007 Posté(e) 24 avril 2007 Le mardi 24 avril 2007Le réchauffement climatique ouvre aussi des portes à limplantation de nouvelles variétés de cépages.Le Québec, prochain eldorado du vin ?Nadielle KutluCyberpresseLe malheur des uns fait souvent le bonheur des autres. Alors que le réchauffement climatique frappera durement lindustrie viticole dans plusieurs régions du monde, les viticulteurs du Québec, eux, se réjouissent de la hausse des températures.Depuis quelques années déjà, « on voit leffet positif du réchauffement climatique sur la qualité des vins », avance Charles-Henri de Coussergues, copropriétaire et directeur général du vignoble LOrpailleur, dans les Cantons-de-lEst, un des plus importants vignobles commerciaux du Québec. Ailleurs dans le monde, en Espagne, en Californie ou en Australie, le climat menacera des industries viticoles dici la fin du siècle, prévoient les experts.La qualité dun vin dépend de lâge des vignes, du climat et de lexpérience du viticulteur, explique M. de Coussergues. Les changements climatiques affectent directement la période de croissance de la vigne, soit la période sans gel. Plus cette saison est longue, meilleure sera la qualité du vin. Cette période débute avec le dernier gel printanier et se poursuit jusquau premier gel dautomne. Au Québec, elle sest considérablement allongée depuis une dizaine dannées, le premier gel dautomne survenant de plus en plus tard, soit vers la mi-octobre au lieu de la fin septembre. « Pour faire du vin blanc, il faut un minimum de 145 jours sans gel. Pour du vin rouge, il faut environ 160 jours», précise Charles-Henri de Coussergues, également membre fondateur et vice-président de lAssociation des vignerons du Québec.Originaire de France, arrivé au Québec il y a 25 ans, il ne pensait cultiver que du vin blanc, le vin rouge nécessitant une trop longue période sans gel. « Pendant 15 ans, je disais à qui voulait lentendre que jamais je ne ferai de vin rouge.» Mais voilà, depuis une dizaine dannées, grâce au climat plus doux, il se permet den cultiver. « Maintenant, je fais attention à ce que je dis ! », lance-t-il en riant.Autre conséquence du réchauffement climatique : la période de sécheresse durant lété. Un été sec favorise une meilleure qualité du vin. «Autrefois, il pleuvait de façon assez régulière lété. Depuis quelques années, durant deux à trois semaines, il ne pleut pas du tout et cest idéal.» Car la sécheresse favorise un raisin plus concentré.source : http://www.cyberpresse.ca/article/20070424...8/1015/CPACTUEL Citer
Habitués Lachtite Posté(e) 25 avril 2007 Habitués Posté(e) 25 avril 2007 La qualité dun vin dépend de lâge des vignes, du climat et de lexpérience du viticulteur, explique M. de Coussergues. Les changements climatiques affectent directement la période de croissance de la vigne, soit la période sans gel. Plus cette saison est longue, meilleure sera la qualité du vin. Cette période débute avec le dernier gel printanier et se poursuit jusquau premier gel dautomne. Au Québec, elle sest considérablement allongée depuis une dizaine dannées, le premier gel dautomne survenant de plus en plus tard, soit vers la mi-octobre au lieu de la fin septembre. « Pour faire du vin blanc, il faut un minimum de 145 jours sans gel. Pour du vin rouge, il faut environ 160 jours», précise Charles-Henri de Coussergues, également membre fondateur et vice-président de lAssociation des vignerons du Québec..Cela pourra remplacer le cidre de glace Citer
Habitués MIMOSA06 Posté(e) 25 avril 2007 Habitués Posté(e) 25 avril 2007 Le vieux rêve Québécois .....Pour avoir travaillé dans la vigne , je peux vous dire que le plus grand enemi mortel de la vigne (parmis beaucoup d'autres...) reste le gel du printemps avec la possibilité de détruire tout les bourgeons .Donc jusqu'a présent il gèle encore la nuit au Québec et cela trés tard !Quelques fous Français sont venu au Québec avec la ferme intention d'y arriver , aprés beaucoup de persévérance quelques résultats sont apparues , mais il reste que les vins produits sont à base de cépages moins qualitatifs et productifs que les fameux Gabernet , Merlot , syrah ,ou encore grenache .Faire du vin au QUEBEC est déja une prouesse énorme , mais faut pas poussé ! en faire du trés bon cela est du domaine du 24 iéme siecle...Le Second point intéréssant de l'article est qu'éffectivement les vins de 'australie , ou l'Afrique du sud sont en danger face à la sécheresse et même certains Français , mais seul les gros producteurs ont les moyens d'assumer une année blanche . Lescaliforniens s'en foutent car ils auront le droit d'irriguer ou d'arroser leurs vignes (chose interdite en France) .Ensuite , tout grand vigneron ne maitrise pas la nature , j'ai vu (en 1993) en une demi journée detruire le travail de 10 mois de culture (pluie +grêle) , une année que l'on disait superbe et la haut dans le ciel quelqu'un en avait décidé autrement , pourtant c'etait en France sous un climat tempéré et non sous un climat qui encore un des plus dur au monde une partie de l'année . Citer
Habitués brigit Posté(e) 25 avril 2007 Habitués Posté(e) 25 avril 2007 BonjourJe m'intéresse aux vins (en fait surtout à l'industrie viticole ) ... de Colombie Britannique. Et au potentiel touristique lié à ce secteur. Je sais que ce n'est pas le sujet du fil mais auriez vous quelques impressions sur cette région : qualité, pérennité, développement ?Merci.B Citer
Habitués parati Posté(e) 25 avril 2007 Habitués Posté(e) 25 avril 2007 A ton arrivée va faire un petit tour à l'Orpailleur, tu seras bien surpris. Et tu découvriras aussi un très joli coin, la région de Dunham (rien de tel à l'automne)http://www.orpailleur.ca/pages/accueil2.htmlLeur blanc est très bon, le rouge, manque encore de soleil Leur vin de glace est exquis. Et la Marquise pour préparer certaines sauce une merveille.Pour info Charles-Henri de Coussergues, si mes souvenirs sont bons est un gars du sud, Nimes.Et sur le chemin du retour arrêtez vous à Mystic, il y a une auberge :w00t:, bon si vous voulez le nom, il faut me promettre de m'envoyer un gros paquet de chocolat de l'auberge. Citer
Habitués parati Posté(e) 25 avril 2007 Habitués Posté(e) 25 avril 2007 BonjourJe m'intéresse aux vins (en fait surtout à l'industrie viticole ) ... de Colombie Britannique. Et au potentiel touristique lié à ce secteur. Je sais que ce n'est pas le sujet du fil mais auriez vous quelques impressions sur cette région : qualité, pérennité, développement ?Merci.BVignobles de la vallée d'Okanaganhttp://www.winesnw.com/okanagan.htmlIl y a un an, j'ai goûté un rouge dans un resto, bonne surprise. Ne pas me demandez le nom, je ne m'en souviens plus. Pas pensé à prendre note.Parati Citer
Habitués Béaviane Posté(e) 25 avril 2007 Habitués Posté(e) 25 avril 2007 C'est pas moi qui me réjouirait qu'on puisse faire du vin au Québec grâce au réchauffement climatique... Citer
Habitués parati Posté(e) 25 avril 2007 Habitués Posté(e) 25 avril 2007 La vigne était déjà présente avant l'arrivée de Cartier au Québec, ne pas oublier qu'il nomma l'île d'Orléans (1536), l'île de Bacchus (1535), en raison des vignes sauvages qui y poussaient.Parati Citer
Habitués MIMOSA06 Posté(e) 27 avril 2007 Habitués Posté(e) 27 avril 2007 BonjourJe m'intéresse aux vins (en fait surtout à l'industrie viticole ) ... de Colombie Britannique. Et au potentiel touristique lié à ce secteur. Je sais que ce n'est pas le sujet du fil mais auriez vous quelques impressions sur cette région : qualité, pérennité, développement ?Merci.BJe n'ai pas trop le temp de m'étendre actuellement ,(a cause d'une surchage de boulot) mais je te donnerai mon avis d'ici peu et pourquoi pas par Mp .Nous pourrions débattre sur la région de Kelowna qui possède une forte expansion dans ce secteur et un avenir plus que prometeur sur la qualité des vignes de CB .En attendant un petit lien :TOURISME KELOWNA Citer
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