Habitués dr_fritz Posté(e) 20 décembre 2006 Habitués Posté(e) 20 décembre 2006 Voila, c'est la meme question dans tous les pays du monde, mais j'entend souvent des gens se qualifier de Quebecois 'de souche' ou 'pure laine'.Mais quels sont les criteres? Faut-il etre ne au Quebec, ou faut-il y avoir grandi, ou alors faut-il y etre ne ainsi que ses parents et ses grand-parents et ses arriere-grand-parents et ses arriere-arriere-grand-parents? Avec la realite actuelle du monde occidental, ca doit etre super rare, surtout en Amerique du Nord, car au stade des arriere-arriere-grand-parents on a deja retraverse l'Atlantique...Donc voila, qu'est-ce que la definition d'un 'de souche'? Est-ce une personne dont les ancetres francais sont arrives avec les premiers colons et qui n'ont jamais ete 'croises' avec une autre nationalite? Faut-il quantifier le nombre de generations pour etablir la 'de-souchitude'? Citer
Habitués Zogu Posté(e) 20 décembre 2006 Habitués Posté(e) 20 décembre 2006 (modifié) On pourrait dire que les Québécois de souche sont ceux qui sont nés ici et qui y ont habité pendant la majeure partie de leur vie, en particulier pendant les années où l'on forme sa vision du monde (enfance et adolescence).Toutefois, j'étendrais cette définition pour inclure ceux qui sont arrivés ici en bas âge, comme par exemple les enfants d'immigrants qui n'avaient pas 8 ou 9 ans à leur arrivée. À cet âge, on adopte tout naturellement les valeurs et les manières de faire de notre environnement.Ceux qui sont arrivés au Québec à l'âge adulte auront beau habiter ici pendant 10, 20 ou 50 ans, la base de leur éducation et leur vision du monde restera marquée par leur patrie d'origine. Ils sont multi-identitaires, en quelque sorte.Je ne crois pas vraiment au concept de "pure-laine". L'expression est trop souvent utiliser en dérision. J'ai connu des Vietnamiens ou des Haïtiens nés ici (2e génération, fils d'immigrants) et qui étaient moins frileux que moi quand venait le temps de jouer dans la neige. Ils était aussi "de souche" que moi. Leur très faible accent, la couleur de leur peau et le contenu parfois exotique de leur boîte à lunch n'étaient certainement pas des critères significatifs pour évaluer leur "québécitude". Nous avons beaucoup en commun, y compris Passe-Partout et la tourtière...Dans mon cas, cette "souche" est bien loin dans le passé. Mon patronyme (Bourget, dit Dufort) est parti de Besançon et a traversé l'Atlantique en 1749, plus ou moins légalement, après s'être marié en France. Il est arrivé en Amérique en tant que "célibataire" et a fondé une nombreuse famille ici. J'ai probablement quelques Irlandais dans mon arbre généalogique. En plus, l'ancêtre de Besançon avait lui-même quelques origines Autrichiennes, semble-t-il... Modifié 20 décembre 2006 par Zogu Citer
Invité Posté(e) 20 décembre 2006 Posté(e) 20 décembre 2006 Dans mon cas, cette "souche" est bien loin dans le passé. Mon patronyme (Bourget, dit Dufort) est parti de Besançon et a traversé l'Atlantique en 1749, plus ou moins légalement, après s'être marié en France. Il est arrivé en Amérique en tant que "célibataire" et a fondé une nombreuse famille ici. J'ai probablement quelques Irlandais dans mon arbre généalogique. En plus, l'ancêtre de Besançon avait lui-même quelques origines Autrichiennes, semble-t-il... Ah bah d'accord ... sympa l'ancêtre Citer
Habitués bencoudonc Posté(e) 20 décembre 2006 Habitués Posté(e) 20 décembre 2006 Dans mon cas, cette "souche" est bien loin dans le passé. Mon patronyme (Bourget, dit Dufort) est parti de Besançon et a traversé l'Atlantique en 1749, plus ou moins légalement, après s'être marié en France. Il est arrivé en Amérique en tant que "célibataire" et a fondé une nombreuse famille ici. Pfff !!! Ta famille débarque à peine alors. Nous c'est depuis 1652 (de Mortagne au Perche)...Non, je plaisante. En fait Dr_fritz, traditionnellement je pense que l'expression "de souche" se réfère aux familles des colons arrivés sous le régime français. Mais vient un moment où ces "distinctions" deviennent complètement ridicules... si vous êtes un Québécois d'expression française et de culture québécoise, il me semble que vous êtes aussi québécois que tous les autres ! Citer
Habitués Tyrone Posté(e) 20 décembre 2006 Habitués Posté(e) 20 décembre 2006 Pour moi, être "de souche" signifie avoir passé la plus grande partie de sa vie à un endroit donné.Je prends mon exemple : je suis né à Pau (64) mais n'y suis resté que jusqu'à mes 1 an, ensuite j'ai vécu à Toulouse jusqu'à mes 24 ans. Maintenant je suis à Paris... Donc, je m'estime être toulousain dans le coeur, bien légitimement... Citer
Habitués Jas06 Posté(e) 20 décembre 2006 Habitués Posté(e) 20 décembre 2006 Par expérience je vous dirais que les québécois définissent le "de souche " ou "pur laine" ceux et celles dont les ancêtres sont français. Les Tremblay, Gagnon étant les plus cotés ds cette hiérarchie.Par exemple, moi. Ma mère est une de souche et mon père est un immigré italien arrivé enfant. Je ne suis donc qu'une moitié pure laine dixit certains québécois qd on parle politique notamment!!!Si si, il y a une certaine gloire à s'appeler Tremblay au Québec! Citer
Invité Posté(e) 20 décembre 2006 Posté(e) 20 décembre 2006 Voila, c'est la meme question dans tous les pays du monde, mais j'entend souvent des gens se qualifier de Quebecois 'de souche' ou 'pure laine'.Mais quels sont les criteres? Faut-il etre ne au Quebec, ou faut-il y avoir grandi, ou alors faut-il y etre ne ainsi que ses parents et ses grand-parents et ses arriere-grand-parents et ses arriere-arriere-grand-parents? Avec la realite actuelle du monde occidental, ca doit etre super rare, surtout en Amerique du Nord, car au stade des arriere-arriere-grand-parents on a deja retraverse l'Atlantique...Donc voila, qu'est-ce que la definition d'un 'de souche'? Est-ce une personne dont les ancetres francais sont arrives avec les premiers colons et qui n'ont jamais ete 'croises' avec une autre nationalite? Faut-il quantifier le nombre de generations pour etablir la 'de-souchitude'?un pure laine c'est un québécois d'origine française,dont les ancêtres ont vécu au québec depuis X générations.les autres,ce sont des québécois. Citer
Habitués kabyle Posté(e) 20 décembre 2006 Habitués Posté(e) 20 décembre 2006 Par expérience je vous dirais que les québécois définissent le "de souche " ou "pur laine" ceux et celles dont les ancêtres sont français. Les Tremblay, Gagnon étant les plus cotés ds cette hiérarchie.Par exemple, moi. Ma mère est une de souche et mon père est un immigré italien arrivé enfant. Je ne suis donc qu'une moitié pure laine dixit certains québécois qd on parle politique notamment!!!Si si, il y a une certaine gloire à s'appeler Tremblay au Québec!moi je crois que les quebecois de souche sont les amerindiens Les Amérindiens du QuébecLA RICHESSE D'UN HÉRITAGE Plus de 70 000 Amérindiens, répartis en 10 tribus, vivent présentement au Québec. Les exigences du monde moderne les ont contraints à abandonner leur mode de vie ancestral, mais ces communautés nous font aujourd'hui redécouvrir un riche héritage culturel. Les 10 tribus amérindienne du Québec sont regroupées en deux familles: celle des Algonquiens et celle des Iroquoiens. La première se subdivise en deux groupes: celui de la vallée du Saint-Laurent, qui comprend les Abénaquis, les Algonquins, les Malécites, les Micmacs et les Naskapis, ainsi que celui des tribus du Nord, qui inclut les Atikamekw, les Cris et les Innuat (ou Montagnais). Quant à la famille iroquoienne, elle se compose des Hurons-Wendat et des Mohawks. Les tribus algonquiennes, vivant traditionnellement de la chasse, étaient des populations nomades se déplaçant en petits groupes pour se rendre là où le gibier abondait; par contraste, les tribus iroquoiennes, pratiquant l'agriculture formaient un peuple sédentaire vivant en populeuses communautés. Cette différence a eu une profonde influence sur l'histoire des ces deux grandes familles, ainsi que sur le type d'organisation sociale qu'elles ont adopté. LES ALGONQUIENS Un vaste Territoire Avant l'arrivée des Européens, qui a eu lieu au XVIe siècle, le territoire des Algonquiens s'étendait entre le lac Huron, la baie d'Hudson, la Nouvelle-Angleterre et les terres formant aujourd'hui les provinces atlantiques et le Labrador. Les villages de ces tribus comptaient de 50 à 300 personnes vivant dans de petites maisons coniques en écorce de bouleau, les tipis. Les habitants ne se réunissaient qu'en été car, l'automne venu, ils se séparaient en bandes de 10 à 30 personnes qui partaient établir des camps de chasse dans la forêt. L'été suivant, tous les groupes se rassemblaient pour former un nouveau village. Chaque bande désignait celui qui allait la diriger au cours des expéditions. Il n'y avait pas de véritable de chef de village, car ce qui importait, c'était de prendre rapidement des décisions; on mettait donc l'accent sur l'autonomie des individus. Un culte ancestral Selon la tradition religieuse des Algonquiens, les êtres et les choses sont habités par des esprits, bons ou mauvais. La plus importante de ces divinités est e Grand Esprit ou Kitch Manitou; il incarne le mystère qui dirige toute vie et tout mouvement de l'univers. Les chamans ont le pouvoir de s'allier aux esprits et de les influencer en dirigeant des cérémonies particulières. Encore aujourd'hui, les mythes algonquiens sont très présents; grâce à eux, les valeurs ancestrales se perpétuent. Chez les Algonquiens, la cérémonie traditionnelle la plus connue est celle de la "tente tremblante". À cette occasion, le chaman se construit un abri, puis y entre à la nuit tombante. Les villageois appellent alors les esprits à l'aide de chants et de tambours. Lorsque les divinités arrivent, on entend des cris d'animaux et la tente se met à trembler. Le chaman entre ensuite dans une transe qui l'amène au seuil de la mort, d'où il revient apporté la santé et la prospérité aux habitants du village. LES IROQUOIENS Les tribus iroquoiennes Avant l'arrivée des Européens, il existait en Amérique du Nord au moins 10 tribus iroquoiennes: les Ériés, les Petuns, les Neutres, les Wenros, les Hurons-Wendat, les Mohawks, les Senecas, les Cayugas, les Onondagas et les Oneidas. Les cinq dernières ont formé au cours du XVe siècle la confédération iroquoise, à laquelle se sont ajoutés les Tuscaroras 200 ans plus tard. Quant aux quatre premières ainsi que la plupart des Hurons-Wendat, ils ont disparu ou se sont joints à d'autres communautés. Ces 10 tribus occupaient le sud de l'Ontario, le nord de la Nouvelle-Angleterre et la vallée du Saint-Laurent jusqu'au Québec. Lorsque Jacques cartier a parcouru le fleuve en 1535, seuls les mohawks vivaient sur le territoire actuel du Québec, pour des raisons inconnue, lorsque Champlain a sillonné la région en 1608, les villages mohawks avaient disparu. L'Amérique rencontre l'Europe Au XVIe siècle, les membres de la confédération iroquoise s'allient aux Hollandais qui font le commerce des fourrures dans le nord des États-Unis. Ensemble, ils tentent de s'emparer des territoires de chasse situés au nord du lac Huron, lesquels sont exploités par les Hurons-Wendat. Ces derniers s'associent alors à Champlain; ils fournissent des fourrures aux Français qui, en retour, les aident à se battre contre la confédération. Les Hurons-Wendat sont anéantis en 1649; les survivants s'établissent dans la région de Québec. La supériorité militaire de la confédération vient surtout de ce que le clergé français refuse de fournir des armes aux tribus alliées, alors que les Hollandais, puis les Anglais, en procurent à la confédération. Ce n'est que lorsque les Français décident d'envoyer un régiment complet attaquer les Iroquoiens, à la fin du XVIIe siècle, que les villages des tribus de la confédération sont à leur tour détruits. La paix relative qui s'ensuit permet aux Jésuites de convertir quelques familles mohawks, qui fondent les villages de Kahnawakee et d'Akwesasne; d'autres se joignent aux Algonquins de Kanesatake (Oka). L'organisation sociale Les Iroquoiens étaient des agriculteurs qui ne pêchaient et ne chassaient que pour compléter leur alimentation. Les femmes cultivaient le maïs, la courge et la fève, pendant que les hommes s'occupaient du commerce, de la chasse et de la guerre. Les villages iroquoiens étaient fortifiés, car les récoltes entreposées suscitaient l'envie d'autres tribus. Tous les 10 ou 15 ans, une fois les ressources locales épuisées, on déménageait le village. Une agglomération iroquoienne typique comptait jusqu'à 3 500 personnes, réparties dans des "maison-longues" abritant une dizaine de familles. Deux de ces habitations étaient plus grandes que les autres; elles mesuraient environ 10m(33pi) sur 100m(330pi). Dans l'une, on se réunissait pour discuter affaires du village, et dans l'autre, pour préparer les expéditions guerrières. tous les hommes de plus de 30 ans participaient à ces réunions. Citer
Habitués Labrador Posté(e) 20 décembre 2006 Habitués Posté(e) 20 décembre 2006 J'ai connu des Vietnamiens ou des Haïtiens nés ici (2e génération, fils d'immigrants) et qui étaient moins frileux que moi quand venait le temps de jouer dans la neigeDans mon cas, cette "souche" est bien loin dans le passé. Mon patronyme (Bourget, dit Dufort) est parti de Besançon et a traversé l'Atlantique en 1749, Pourtant le gène de l'adaptation au froid doit être bien présent encore , car Besançon est connu pour être la ville la plus froide de France.....E puis si vous êtes sur cette liste , il n' a pas de doute , vous êtes Français de souche.....LES PREMIERS FRANCAIS DE MONTREAL Citer
Habitués josepha Posté(e) 20 décembre 2006 Habitués Posté(e) 20 décembre 2006 J'ai connu des Vietnamiens ou des Haïtiens nés ici (2e génération, fils d'immigrants) et qui étaient moins frileux que moi quand venait le temps de jouer dans la neigeDans mon cas, cette "souche" est bien loin dans le passé. Mon patronyme (Bourget, dit Dufort) est parti de Besançon et a traversé l'Atlantique en 1749, Pourtant le gène de l'adaptation au froid doit être bien présent encore , car Besançon est connu pour être la ville la plus froide de France.....E puis si vous êtes sur cette liste , il n' a pas de doute , vous êtes Français de souche.....LES PREMIERS FRANCAIS DE MONTREALImpossible d'ouvrir ton lien vers la liste, dommage ... Citer
Habitués Labrador Posté(e) 20 décembre 2006 Habitués Posté(e) 20 décembre 2006 Impossible d'ouvrir ton lien vers la liste, dommage ... :blushing: :blushing: aujourd'hui j'ai deux mains gauche....Bon je retente ;LES PREMIERS FRANCAIS Citer
Habitués petiboudange Posté(e) 20 décembre 2006 Habitués Posté(e) 20 décembre 2006 Dans mon cas, cette "souche" est bien loin dans le passé. Mon patronyme (Bourget, dit Dufort) est parti de Besançon et a traversé l'Atlantique en 1749, plus ou moins légalement, après s'être marié en France. Il est arrivé en Amérique en tant que "célibataire" et a fondé une nombreuse famille ici. J'ai probablement quelques Irlandais dans mon arbre généalogique. En plus, l'ancêtre de Besançon avait lui-même quelques origines Autrichiennes, semble-t-il...Sympathique ancêtre en effet.Si je prends le cas de mon chum, un Lapierre-Vigneault, descendant d'un côté de breton arrivé en Acadie en 1680 et marié à une micmac et de l'autre de bretons arrivés en Nouvelle-France vers 1680, on peut dire que c'est un pur laine. Mais si je prends également la définition qu'ils donnent des pures laines dans sa famille, notre beau-frère à moitié irlandais l'est tout autant.Est québécois pure laine celui qui partage la langue, la culture, l'espace de vie et politique du Québec et y a vécu la plus grande partie de sa vie. Mais ça reste subjectif, ou disons particulier à cette famille sans doute, mais c'est la définition qui me paraît la moins exclusive. Et celle que je préfère honnêtement de toute façon! Citer
Habitués cherry Posté(e) 20 décembre 2006 Habitués Posté(e) 20 décembre 2006 Impossible d'ouvrir ton lien vers la liste, dommage ... :blushing: :blushing: aujourd'hui j'ai deux mains gauche....Bon je retente ;LES PREMIERS FRANCAIS Bah, moi mon ancêtre vient de la deuxième "batch". En faisant quelques recherches, j'ai trouvé qu'un colon et plusieurs enfants portant mon nom ont été tué par les Iroquois lors du massacre de Lachine en 1689. D'autres membres de la famille ont survécu... et ça donne ce que ça donne aujourd'hui. Citer
Habitués Curieuse Posté(e) 20 décembre 2006 Habitués Posté(e) 20 décembre 2006 Ben le mien, d'ancêtre, venait de Loire-Atlantique et est arrivé en 1665 comme capitaine dans le régiment de Carignan. Il a été aussi commandant du poste militaire et commercial de Michillimakinac, seigneur-fondateur de deux seigneuries, La Durantaye (Bellechasse) et Kamouraska, actif dans le commerce de la fourrure et membre du Conseil supérieur de la Nouvelle-France. Citer
Habitués mardirar Posté(e) 20 décembre 2006 Habitués Posté(e) 20 décembre 2006 Salam amis forumistes,Mon arrière grand père s'appelle Kadour Weld Mohamed, il est arrivé icitte en 1834, fuyant l'invasion Française. Il voulait se rendre sur la côte Ouest réputée plus chaude mais son chameau n'a pas supporté le froid canadien et il a du se résigner à rester dans le centre. Il se maria avec une indienne mais a été renvoyé du village car semble t'il le chaman voyait d'un mauvais oeil ses tentatives d'islamisation des premières nations donc il voulu se recycler en trappeur mais il n'avait pas les skills pour. Il se resigna à revenir dans son pays d'origine où il vecut heureux et eu de nombreux enfants dont mon père....Pourquoi cette histoire juste pour vous dire que j'ai failli être un pur laine mais le chaman et le chameau en ont décidé autrement..... Non serieusement, à l'ère de la mondialisation parler encore d'origine et de souche, je trouve que c dépassé. Cela fait pas longtemps que je suis là mais dites vous bien que je me sens plus québécois que le Lys sur le drapeau!!!!! la loyauté envers le Québec ne se mesure pas en terme de généalogie mais par l'engagement et la volonté d'en faire un pays de liberté et de droits pour tous. Citer
Habitués Labrador Posté(e) 20 décembre 2006 Habitués Posté(e) 20 décembre 2006 Ben le mien, d'ancêtre, venait de Loire-Atlantique et est arrivé en 1665 comme capitaine dans le régiment de Carignan. Il a été aussi commandant du poste militaire et commercial de Michillimakinac, seigneur-fondateur de deux seigneuries, La Durantaye (Bellechasse) et Kamouraska, actif dans le commerce de la fourrure et membre du Conseil supérieur de la Nouvelle-France. wow !en même temps il faut reconnaitre que l'église a du bon en gardant les actes de naissances et de mariages , car en France il y a un Bug avant 1789....tout brulé (du moins pal mal de choses) Citer
Habitués Zogu Posté(e) 20 décembre 2006 Habitués Posté(e) 20 décembre 2006 Il semblerait que la moitié (ou plus?) des Québécois francophones dits "de souche" aient une part d'ancêtres Amérindiens. En effet, les Français et les Premières-Nations ne se sont pas gênées pour se métisser. D'ailleurs, trois de mes amis d'enfance avaient 1/4 ou 1/8 de "sang" amérindien (comme on dit). Évidemment, cette identité particulière passe inaperçue au quotidien -- mais il est facile de retracer ses origines au Québec. La généalogie est l'un de nos sports... nationaux.Il y a même carrément des peuples Métis dans certaines régions, comme sur la Côte-Nord et dans le haut du Saguenay. Ces peuples ont développé une culture particulière; hélas, ils sont assis entre deux chaises: leurs droits ancestraux ne sont pas reconnus au Fédéral car ils ne sont pas des "premières nations", et de leur côté ils vivent de manière différentes des Québécois "urbains et sédentaires" du sud du Québec. Le chemin de la reconnaissance est difficile pour eux. Cela demanderait d'arrêter de se baser sur le critère de "pureté du sang" pour reconnaître les peuples amérindiens (en particulier au Fédéral, qui demande une "proportion" d'origine amérindienne spécifique pour avoir droit à cette "identité"). Plutôt, il faudrait reconnaître l'appartenance à une culture et à un mode de vie, bref, à une identité nationale amérindienne.Mais je suis conscient que ce sujet nous éloigne de la question initiale. Citer
Habitués dr_fritz Posté(e) 20 décembre 2006 Auteur Habitués Posté(e) 20 décembre 2006 Ben le mien, d'ancêtre, venait de Loire-Atlantique et est arrivé en 1665 comme capitaine dans le régiment de Carignan. Il a été aussi commandant du poste militaire et commercial de Michillimakinac, seigneur-fondateur de deux seigneuries, La Durantaye (Bellechasse) et Kamouraska, actif dans le commerce de la fourrure et membre du Conseil supérieur de la Nouvelle-France. ouach, tu te rends compte quand meme que ton ancetre a ete un des premiers Europeens a fouler le sol nord-americain? 1665 ca date bien quand meme.. En plus de ca c'etait pas n'importe qui Gente damoiselle je salue votre rang et votre lignée! Il semblerait que la moitié (ou plus?) des Québécois francophones dits "de souche" aient une part d'ancêtres Amérindiens. En effet, les Français et les Premières-Nations ne se sont pas gênées pour se métisser. D'ailleurs, trois de mes amis d'enfance avaient 1/4 ou 1/8 de "sang" amérindien (comme on dit). Évidemment, cette identité particulière passe inaperçue au quotidien -- mais il est facile de retracer ses origines au Québec. La généalogie est l'un de nos sports... nationaux.Il y a même carrément des peuples Métis dans certaines régions, comme sur la Côte-Nord et dans le haut du Saguenay. Ces peuples ont développé une culture particulière; hélas, ils sont assis entre deux chaises: leurs droits ancestraux ne sont pas reconnus au Fédéral car ils ne sont pas des "premières nations", et de leur côté ils vivent de manière différentes des Québécois "urbains et sédentaires" du sud du Québec. Le chemin de la reconnaissance est difficile pour eux. Cela demanderait d'arrêter de se baser sur le critère de "pureté du sang" pour reconnaître les peuples amérindiens (en particulier au Fédéral, qui demande une "proportion" d'origine amérindienne spécifique pour avoir droit à cette "identité"). Plutôt, il faudrait reconnaître l'appartenance à une culture et à un mode de vie, bref, à une identité nationale amérindienne.Mais je suis conscient que ce sujet nous éloigne de la question initiale.Alors ca c'est interessant! J'ai entendu dire que les membres des Premieres Nations (les autochtones?) ne payaient pas de taxes. C'est-tu vrai?A partir de combien de 10èmes de sang amérindien est-on exonéré de taxes? Citer
Habitués Zogu Posté(e) 20 décembre 2006 Habitués Posté(e) 20 décembre 2006 Ben le mien, d'ancêtre, venait de Loire-Atlantique et est arrivé en 1665 comme capitaine dans le régiment de Carignan. Il a été aussi commandant du poste militaire et commercial de Michillimakinac, seigneur-fondateur de deux seigneuries, La Durantaye (Bellechasse) et Kamouraska, actif dans le commerce de la fourrure et membre du Conseil supérieur de la Nouvelle-France. ouach, tu te rends compte quand meme que ton ancetre a ete un des premiers Europeens a fouler le sol nord-americain? 1665 ca date bien quand meme.. En plus de ca c'etait pas n'importe qui Gente damoiselle je salue votre rang et votre lignée! Il semblerait que la moitié (ou plus?) des Québécois francophones dits "de souche" aient une part d'ancêtres Amérindiens. En effet, les Français et les Premières-Nations ne se sont pas gênées pour se métisser. D'ailleurs, trois de mes amis d'enfance avaient 1/4 ou 1/8 de "sang" amérindien (comme on dit). Évidemment, cette identité particulière passe inaperçue au quotidien -- mais il est facile de retracer ses origines au Québec. La généalogie est l'un de nos sports... nationaux.Il y a même carrément des peuples Métis dans certaines régions, comme sur la Côte-Nord et dans le haut du Saguenay. Ces peuples ont développé une culture particulière; hélas, ils sont assis entre deux chaises: leurs droits ancestraux ne sont pas reconnus au Fédéral car ils ne sont pas des "premières nations", et de leur côté ils vivent de manière différentes des Québécois "urbains et sédentaires" du sud du Québec. Le chemin de la reconnaissance est difficile pour eux. Cela demanderait d'arrêter de se baser sur le critère de "pureté du sang" pour reconnaître les peuples amérindiens (en particulier au Fédéral, qui demande une "proportion" d'origine amérindienne spécifique pour avoir droit à cette "identité"). Plutôt, il faudrait reconnaître l'appartenance à une culture et à un mode de vie, bref, à une identité nationale amérindienne.Mais je suis conscient que ce sujet nous éloigne de la question initiale.Alors ca c'est interessant! J'ai entendu dire que les membres des Premieres Nations (les autochtones?) ne payaient pas de taxes. C'est-tu vrai?A partir de combien de 10èmes de sang amérindien est-on exonéré de taxes? Voici une référence officielle:http://www.ainc-inac.gc.ca/pr/pub/ywtk/index_f.htmlIl y a des clauses qui risquent de surprendre...Notons que la loi a été modifiée en 1985 pour éliminer certaines clauses discriminatoires, mais il reste des passages... un peu bizarres.Avant 1985, une femme perdait son statut d'Amérindienne si elle mariait un non-Amérindien. Une personne pouvait renoncer à son statut en faisant appel à "l'émancipation". Et ainsi de suite.Mon ami qui a 1/4 de parenté amérindienne, et qui habite hors-réserve, a dû "prouver" son "patrimoine familial amérindien" (bref son sang) pour obtenir son statut. C'était en 1991. Citer
Habitués cherry Posté(e) 21 décembre 2006 Habitués Posté(e) 21 décembre 2006 Ben le mien, d'ancêtre, venait de Loire-Atlantique et est arrivé en 1665 comme capitaine dans le régiment de Carignan. Il a été aussi commandant du poste militaire et commercial de Michillimakinac, seigneur-fondateur de deux seigneuries, La Durantaye (Bellechasse) et Kamouraska, actif dans le commerce de la fourrure et membre du Conseil supérieur de la Nouvelle-France. ouach, tu te rends compte quand meme que ton ancetre a ete un des premiers Europeens a fouler le sol nord-americain? 1665 ca date bien quand meme.. En plus de ca c'etait pas n'importe qui Gente damoiselle je salue votre rang et votre lignée! Il y a un chef de cavalerie sous Napoléon qui porte mon nom et qui est inscrit sur l'Arc de Triomphe. C'est ti assez hot à ton goût ça? (mais bon, j'sais pas par-contre s'il a un lien éloigné avec moi, mon ancêtre était simple meunier... ) Citer
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