Habitués cherry Posté(e) 13 juin 2006 Habitués Posté(e) 13 juin 2006 -Difficulté pour apprendre la langue (la prononciation du français québécois est difficile). Même après de plusieurs années ici certains allophones trouvent difficile comprendre les québécois quand ils sont en train de parler le ''slang'' québécois. - L'imposibilite de s'intégrer, c'est-a-dire trouver un bon travail. Le motif principal c'est la difficulté de maîtriser la langue ou plutôt le ''slang'' et prononciation et je dis ceci sans aucune méchanceté. Moi je comprends ton désarroi. Je me rappelle encore de mon choc lorsque j'ai entendu pour la première fois le slang vénézuélien après avoir étudié le vrai castillan (ceci dit sans aucune méchanceté) . À qui le dis-tu! Tout un choc!!! :biohazar: Mais comment font-ils donc pour apprendre et s'habituer au slang américain par opposition à l'anglais propret british?!? (ceci dit sans aucune méchanceté) Citer
Habitués bencoudonc Posté(e) 13 juin 2006 Habitués Posté(e) 13 juin 2006 Mais comment font-ils donc pour apprendre et s'habituer au slang américain par opposition à l'anglais propret british?!? (ceci dit sans aucune méchanceté) Fouille-moé, go figure, y sepa putas... Citer
Habitués petiboudange Posté(e) 13 juin 2006 Habitués Posté(e) 13 juin 2006 J'ai connu certains immigrants allophones qui ont abandonne Québec ou ils ne sont pas a l'aise dans cette province pour les raisons suivantes: -Difficulté pour apprendre la langue (la prononciation du français québécois est difficile). Même après de plusieurs années ici certains allophones trouvent difficile comprendre les québécois quand ils sont en train de parler le ''slang'' québécois. - L'imposibilite de s'intégrer, c'est-a-dire trouver un bon travail. Le motif principal c'est la difficulté de maîtriser la langue ou plutôt le ''slang'' et prononciation et je dis ceci sans aucune méchanceté. - Manque d'identification et méconnaissance de la culture québécoise: artistes, écrivains, politiciens, chanteurs. - Rejet du mouvement souverainiste. Oh la pauvre excuse: je parle français de france et je n'ai eu aucun mal à me faire comprendre, à comprendre, à aller voir des films québécois, à écouter des groupes de musiques québécois, à écouter la radio et la TV, à participer à des débats québécois. De même on m'a comprise alors que je n'ai pas l'accent, tout juste quelques intonations, des idiomatiques de chez moi comme du québec et on ne m'a pas dit que je ne bosserai pas, pire on m'a proposé deux jobs dis-donc, dont un avec de pauvres enfants que je vais sans doute pervertir au français, vous imaginez le scandale?Et pire, si je suis plus pour l'indépendance du Québec, mes amies québécoises qui m'ont fait découvrir le pays ne le sont pas et elles parlent français. L'une est même fille de traducteurs gouvernementaux à Ottawa.Quant au "slang" québécois, personne ne t'oblige à le parler; certes il peut au début être difficile de le comprendre autant que l'accent mais honnêtement, aussi nulle que je sois en langues, si je suis capable de regarder des films en VO, de discuter politique avec un texan ou un australien, c'est pas parce que l'anglais est une langue facile, mais parce que je me suis donnée la peine d'essayer avant de dire "ohhh ouiiin maman c'est trop dur, j'arrête!".On peut se trouver toutes sortes d'excuses pour ne pas parler français. Mais me semble que la plus honnête serait de dire simplement qu'on arrive pas à l'apprendre ou qu'on ne l'aime pas!Perso je déteste l'espagnol, je ne l'ai pas appris et pourtant je ne dis pas que c'est parce que truc à un accent, la culture me déplait ou que je rejette la politique en Amérique du Sud par exemple. Je n'aime pas l'espagnol point barre. En revanche tu vois, j'aime le japonais, c'est une langue difficile et pourtant je prétends pouvoir un jour le parler!Quand on veut on peut. Quand on veut pas, on a l'honnêteté de le dire! Citer
Habitués ebsline Posté(e) 13 juin 2006 Habitués Posté(e) 13 juin 2006 Perso je trouve que cette histoire de defense de la langue française c'est un peu l'histoire du chat qui se mord la queue. Je travaille actuellement dans une ecole primaire. Je suis entr'autre responsable des visites de l'ecole pour les nouveaux venus (parents + enfants) eh bien Quebecois oui je dis bien quebecois, français et allophones, la première question qu'ils me posent c'est "est ce que les enfants apprennent l'anglais dès la maternelle !!!!!" et quand je leur demande pourquoi la reponse qui vient c'est " Ben vous comprenez on est conscient que pour l'avenir l'anglais leur sera très utile" et quand je leur dis oui mais "nous ici on met l'accent plutôt sur le français car on souhaite que les jeunes parlent parfaitement le français avant d'apprendre l'anglais" je sens comme une deception au fond de leur regard. Resultat - ecole privée oblige je veux dire par là besoin d'inscription - vu le nombre de demandes en ce domaine et bien à la rentrée prochaine les enfants auront des cours d'anglais dès la pre-maternelle (4 ans)... Pour l'instant l'accent educatif sera encore le français mais je vois une petite brêche s'ouvrir en esperant qu'elle ne deviendra pas un jour une enorme faille....Et il me semble bien d'ailleurs (à verifier ) que dans l'enseignement public à partir de la rentrée prochaine il va aussi y avoir l'anglais dès la maternelleEbsline Citer
Habitués touareg Posté(e) 13 juin 2006 Habitués Posté(e) 13 juin 2006 Une petite anecdote :Les négociations en vue de l?adhésion de l?Algérie à l?OMC connaîtront un retard notable. Le 10e round qui devait se tenir ce mois-ci a finalement été programmé en septembre. Ce report, qui retardera ce processus, est dû au fait que les experts algériens ont formulé leurs réponses en français alors qu?ils savent que la langue de travail de l?OMC est l?anglais.C'était juste ma manière symbolique de participer à votre débat. Citer
Habitués touareg Posté(e) 13 juin 2006 Habitués Posté(e) 13 juin 2006 Comme quoi, plus défenseurs du français que nous, tu meurs Citer
Habitués Éric70 Posté(e) 13 juin 2006 Habitués Posté(e) 13 juin 2006 J'ai connu certains immigrants allophones qui ont abandonne Québec ou ils ne sont pas a l'aise dans cette province pour les raisons suivantes: -Difficulté pour apprendre la langue (la prononciation du français québécois est difficile). Même après de plusieurs années ici certains allophones trouvent difficile comprendre les québécois quand ils sont en train de parler le ''slang'' québécois. -Intolérance par rapport a l'utilisation du anglais comme moyen de communication (il ne faut pas s'étendre beaucoup sur ce point en lisant les messages en haut) - Identification avec la culture étasunienne et anglo-saxonne (j'en suis un). Généralement les allophones connaissent l'anglais et ils ont un niveau remarquable que l'on peut améliorer plus facilement que apprendre le français. - L'imposibilite de s'intégrer, c'est-a-dire trouver un bon travail. Le motif principal c'est la difficulté de maîtriser la langue ou plutôt le ''slang'' et prononciation et je dis ceci sans aucune méchanceté. - Manque d'identification et méconnaissance de la culture québécoise: artistes, écrivains, politiciens, chanteurs. - Rejet du mouvement souverainiste. Mais d'après moi, les allophones ont la tendance a se pencher sur l'anglais parce que c'est plus pratique et facile a maîtriser, rien de plus. Pour comprendre ceci, il faut être allophone. Bonne nuit.C'est bien beau essayer de comprendre les Allophones comme ceux que tu décris mais eux ce qui n'est pas la totalité des Allophones heureusement, ont-ils essayer de comprendre les Québécois ???Rejet du mouvement Souverainiste ???Ont-ils essayé de comprendre le pourquoi de l'origine de ce mouvement avant de le rejeter.Saviez-vous que l'image du Multiculturaliste Canadien et du Bilinguisme Canadien ont justement été créé pour essayé de marginalisé et de rendre le Nationaliste Québécois raciste. Tiens la preuve. -Intolérance par rapport a l'utilisation du anglais comme moyen de communication (il ne faut pas s'étendre beaucoup sur ce point en lisant les messages en haut)Je suis intolérant parce que je veux défendre ma langue et que je suis Souverainiste. C'est ça votre conclusion ??? Citer
Habitués Zhu Posté(e) 13 juin 2006 Habitués Posté(e) 13 juin 2006 Une petite anecdote :CITATIONLes négociations en vue de l?adhésion de l?Algérie à l?OMC connaîtront un retard notable. Le 10e round qui devait se tenir ce mois-ci a finalement été programmé en septembre. Ce report, qui retardera ce processus, est dû au fait que les experts algériens ont formulé leurs réponses en français alors qu?ils savent que la langue de travail de l?OMC est l?anglais. C'était juste ma manière symbolique de participer à votre débat. J'adore ton humour Touareg ! Plus sérieusement, je retrouve pas mal d'allophones autours de moi qui se retrouvent dans les points décrits par Nelju. Mais je pense aussi que, comme il dit, pour comprendre, faut être allophone... Citer
Habitués rimouski29 Posté(e) 13 juin 2006 Habitués Posté(e) 13 juin 2006 (modifié) Plus sérieusement, je retrouve pas mal d'allophones autours de moi qui se retrouvent dans les points décrits par Nelju. Mais je pense aussi que, comme il dit, pour comprendre, faut être allophone...Pas besoin d'être allophone, moi je le comprends très bien.C'est bien beau essayer de comprendre les Allophones comme ceux que tu décris mais ... ont-ils essayer de comprendre les Québécois ???Rejet du mouvement Souverainiste ???Ont-ils essayé de comprendre le pourquoi de l'origine de ce mouvement avant de le rejeter.Les immigrants qui viennent au Canada et plus particulièrement au Québec, ne viennent pas comprendre le Québec et les Québécois.Moi je comprends la revendication d'une partie d'entre eux. Mais je suis contre l'idée de la souverainté donc quelque part je rejète ce mouvement car je n'en veux pas.Donc le comprendre, c'est une chose, l'accepter en est une autre. Modifié 13 juin 2006 par rimouski29 Citer
Habitués peanut Posté(e) 13 juin 2006 Habitués Posté(e) 13 juin 2006 Plus sérieusement, je retrouve pas mal d'allophones autours de moi qui se retrouvent dans les points décrits par Nelju. Mais je pense aussi que, comme il dit, pour comprendre, faut être allophone... C'est dommage, mais je peux comprendre...de toute façon, je ne m'attends pas qu'un immigrant de 1ere génération(sauf exception, puisqu'on a ici sur le forum quelques exemplaires(Petit Prince, Nicolas, Petitboudange, etc)) puisse vraiment comprendre la situation du Québec...mais je le redis, je fais confiance à leurs enfants qui seront élevés ici(et ça ne veut pas dire qu'ils voteront tous oui au prochain référendum! ; ils comprendront mieux les enjeux en place, c'est tout...)peanut Citer
Habitués rimouski29 Posté(e) 13 juin 2006 Habitués Posté(e) 13 juin 2006 (modifié) C'est dommage, mais je peux comprendre...de toute façon, je ne m'attends pas qu'un immigrant de 1ere génération(sauf exception, puisqu'on a ici sur le forum quelques exemplaires(Petit Prince, Nicolas, Petitboudange, etc)) puisse vraiment comprendre la situation du Québec...Est-ce que tu confonds pas être d'accord avec une position et comprendre ?Car les premières générations pour moi sont capables de comprendre la situation du QUébec par rapport au Canada, mais de la a y adhérer, c'est autre chose. Modifié 13 juin 2006 par rimouski29 Citer
Habitués peanut Posté(e) 13 juin 2006 Habitués Posté(e) 13 juin 2006 non, non, je ne confonds pas car si tu as bien lu tout mon message, j'ai bien écrit que ça ne veut pas dire qu'ils voteront tous "oui" au prochain référendum! peanut Citer
Habitués petiboudange Posté(e) 13 juin 2006 Habitués Posté(e) 13 juin 2006 Je fais moi aussi une distinction entre vouloir défendre une langue et la culture qu'elle véhicule et être 100% avec le projet de société de cette dite culture et langue.Je conçois totalement que vous puissiez rejeter le souverainisme, mon directeur de recherche le rejette aussi en tant que spécialiste des politiques culturelles et nationalitaires mais on arrive à s'entendre parfaitement sur la question de base: il existe une culture québécoise qui est presque entièrement basée sur la langue française.Politique et culture ne sont pas liées à tous les coups non plus.Si les souverainistes se servent de la culture pour faire un argument à leur lutte c'est une chose, mais on ne peut pas nier que cette culture avec ou sans souverainiste est francophone. Par conséquent nier et refuser le français c'est simplement nier et refuser la culture québécoise, et par extension le Québec et les québécois.C'est un droit, je ne le dénigre pas; ce que je rejetterai jusqu'au bout de moi-même et jusqu'à la fin de ma vie aussi intolérant que ce soit ce sont les fausses excuses de dire que c'est parce que c'est trop difficile le français ou parce que parler français c'est forcément être souverainiste, ce qui est en plus totalement absurde! Je préfère 100% les gens qui auront l'honnêteté de dire je n'aime pas le français, ou je n'aime pas le Québec et même je ne suis au Québec que parce que j'y trouve mon compte et je ne m'intéresse pas à leur culture et à leur monde de toute façon (et ce même si ça me fait grincer des dents). Parce que eux ont l'honnêteté de dire la chose par son nom. Comme je disais, oui le français est une langue difficile mais quand on veut on peut. Si tu veux pas, dis-le c'est tout! Citer
Habitués Lleo Posté(e) 13 juin 2006 Habitués Posté(e) 13 juin 2006 Je pensai que dans ce fil de discussion le sujet était l'utilisation du français à Montréal. Citer
Habitués nelju Posté(e) 14 juin 2006 Habitués Posté(e) 14 juin 2006 Arrête, tu vas me faire pleurer. Comment expliques-tu alors que les Français/Belges/Suisses/Africains/Haïtiens s'habituent, eux? Ils ont plus raison de mal nous comprendre à ce niveau: ils parlent déjà le français, ont leur accent, leur vocabulaire à eux et y sont très habitués. Ils conservent d'ailleurs leur accent et prononciation des mots, en apprennent de nouveaux... et leur oreille s'adapte aux différences au fil du temps. Pas trop sorcier!Cet exemple que tu donnes serait valable pour un venezuelien qui va dans l'Argentine. Les fondements de la langue maternelle sont les mêmes, quelques mots changent mais tu y te habitues. C'est diffèrent pour un latino-américain parce que ce n'est pas sa langue maternelle et généralement il a appris le français international dans l'école. Quand il atterrit a Québec et il essai de parler français a une confusion parce que il apprit: Moi et toi pas möe, töe, avöer, savöer, pantoute, asteure, grato etc. En plus la phonetique du français québécois est difficile aussi. Comprends-tu, la phonetsique quebecoise c'est dzure pour apprendre et imitser . Regarde ce lien et tu verras le defi que los allophones doivent reussir pour apprendre la phonetique québécoise: Liste des phénomènes phonétiques caractéristiques du français québécois.Bof, parle pour toi. Mais j'ai de la difficulté à comprendre les Sud-Américains: les USA les font ch**r pas à peu près, non? Pourquoi alors s'identifier à eux, voire les idolâtrer? Pourquoi alors toi, tu as appris le français? Tu le parlais déjà?Dans l'Amérique latine il y a des gens de droite et de gauche. Rappelez-vous que le style de vie américain - pas nécessairement le mieux- est un modèle qui fait fantasmer beaucoup de gens a l'échelle mondiale et ceci n'a rien a voir avec Bush ou la politique.Euh, s'cuse, mais PERSONNE ne vous demande de parler en joual ou en "slang" (en passant, c'est très péjoratif comme terme), au contraire!!! Tant mieux si vous parler un français plus international! Désole, je l'ai écris de cette façon pour mieux exprimer l'idée. Donc, appelons-le français québécois. Les allophones doivent apprendre le français québécois ou les québécois doivent parler le français international? laissez-moi deviner la réponse . Il faut comprendre l'idée que tu entends si tu veux donner une réponse. C'est la seule façon d'établir une communication :dodotime: .C'est ce que je pense aussi, mais quand même, la difficulté d'apprentissage dépend de la langue maternelle de l'immigrant. L'espagnol et l'italien sont bien plus proches du français que de l'anglais.Oui, ces langues sont proches du français international. Citer
Habitués Zogu Posté(e) 14 juin 2006 Habitués Posté(e) 14 juin 2006 Mais qui parle le Français international, au juste? Les Parisiens? Laissez-moi rire. Citer
Habitués Pimili Posté(e) 14 juin 2006 Habitués Posté(e) 14 juin 2006 Quand les membres du MMF ont évoqué la question de la francisation des immigrants, ils ont dit que lorsque nous parlons anglais aux allophones parce qu'ils ne comprennent pas le français, nous leur envoyons un double message :1) Un message d'exclusion, en leur faisant croire qu'on ne veut pas les inclure dans notre "société francophone",2) Un message de renoncement, en leur faisant croire que le français n'est pas nécessaire pour vivre à MontréalJe pense que le message n°1, le message d'exclusion, est bien celui que nous envoyons aux allophones lorsque nous nous adressons à eux en anglais parce qu'ils ne parlent pas français ou parce qu'ils ne parlent pas bien français. Parfois certains d'entre nous n'ont pas la patience d'écouter un allophone tenter de s'exprimer tant bien que mal en français et nous passons à l'anglais, croyant lui venir en aide. Je pense au contraire que cette attitude le frustre, et que l'allophone (ou l'anglophone aussi, le cas est possible) se dit "Après tout, pourquoi faire des efforts ?".C'est vrai que ça peut être pénible parfois d'écouter quelqu'un qui prend du temps pour exprimer ces idées, mais si cette personne fait l'effort de s'exprimer en français, nous ne pouvons pas ne pas faire d'effort non plus de notre côté, et ensuite aller crier à l'anglicisation de Montréal.En même temps, si un allophone ne peut parler que anglais et si nous insistons pour lui parler en français, il peut aussi se sentir exclu, penser qu'on le fait exprès. Cet après-midi par exemple, je m'adresse à une dame (minorité visible) à un arrêt d'autobus et je lui demande en français si l'autobus va bien dans la direction où je souhaite aller. Elle me répond en anglais qu'elle ne comprend pas le français. Qu'est-ce que je dois faire ? Lui dire "Tant pis" et tenter ma chance ailleurs, en excluant cette dame ? Ou bien reposer ma question en l'anglais ? J'ai choisi la deuxième option? Il conviendrait peut-être également de remettre en question les cours de français offerts aux immigrants. Pourquoi le résultat n'est-il pas meilleur que ça ? D'après le guide "Apprendre le Québec", guide destiné aux personnes ayant obtenu le CSQ, les cours de français ne sont pas une obligation, ils sont basés sur le volontariat. Combien de nouveaux arrivants ne maîtrisant pas le français assistent à ces cours ? Après ces cours, que se passe-t-il ?Enfin, ce matin, en lisant le journal, j'ai trouvé une chronique qui disait que beaucoup d'immigrants francophones quittent le Québec car il ne trouve pas d'emploi à cause de leur "non-bilinguisme". Ils s'en vont dans d'autres provinces, et parfois ne reviennent pas. Donc, si on offrait des cours d'anglais aux immigrants francophones ou aux immigrants qui parlent un français suffisamment bon, on pourrait garder ces immigrants au Québec. PamélaMais qui parle le Français international, au juste? Les Parisiens? Laissez-moi rire.Zogu,Mon copain est allophone et il a appris ce fameux français "international", donc oui ça existe, même si ça semble bizarre !!!Aussi, bien qu'il vive au Québec depuis plusieurs années, il n'a pas pris l'accent québécois, son français n'a pas d'accent.Paméla Citer
Habitués Zogu Posté(e) 14 juin 2006 Habitués Posté(e) 14 juin 2006 Quand les membres du MMF ont évoqué la question de la francisation des immigrants, ils ont dit que lorsque nous parlons anglais aux allophones parce qu'ils ne comprennent pas le français, nous leur envoyons un double message :1) Un message d'exclusion, en leur faisant croire qu'on ne veut pas les inclure dans notre "société francophone",2) Un message de renoncement, en leur faisant croire que le français n'est pas nécessaire pour vivre à MontréalJe pense que le message n°1, le message d'exclusion, est bien celui que nous envoyons aux allophones lorsque nous nous adressons à eux en anglais parce qu'ils ne parlent pas français ou parce qu'ils ne parlent pas bien français. Parfois certains d'entre nous n'ont pas la patience d'écouter un allophone tenter de s'exprimer tant bien que mal en français et nous passons à l'anglais, croyant lui venir en aide. Je pense au contraire que cette attitude le frustre, et que l'allophone (ou l'anglophone aussi, le cas est possible) se dit "Après tout, pourquoi faire des efforts ?".C'est vrai que ça peut être pénible parfois d'écouter quelqu'un qui prend du temps pour exprimer ces idées, mais si cette personne fait l'effort de s'exprimer en français, nous ne pouvons pas ne pas faire d'effort non plus de notre côté, et ensuite aller crier à l'anglicisation de Montréal.En même temps, si un allophone ne peut parler que anglais et si nous insistons pour lui parler en français, il peut aussi se sentir exclu, penser qu'on le fait exprès. Cet après-midi par exemple, je m'adresse à une dame (minorité visible) à un arrêt d'autobus et je lui demande en français si l'autobus va bien dans la direction où je souhaite aller. Elle me répond en anglais qu'elle ne comprend pas le français. Qu'est-ce que je dois faire ? Lui dire "Tant pis" et tenter ma chance ailleurs, en excluant cette dame ? Ou bien reposer ma question en l'anglais ? J'ai choisi la deuxième option? Il conviendrait peut-être également de remettre en question les cours de français offerts aux immigrants. Pourquoi le résultat n'est-il pas meilleur que ça ? D'après le guide "Apprendre le Québec", guide destiné aux personnes ayant obtenu le CSQ, les cours de français ne sont pas une obligation, ils sont basés sur le volontariat. Combien de nouveaux arrivants ne maîtrisant pas le français assistent à ces cours ? Après ces cours, que se passe-t-il ?Enfin, ce matin, en lisant le journal, j'ai trouvé une chronique qui disait que beaucoup d'immigrants francophones quittent le Québec car il ne trouve pas d'emploi à cause de leur "non-bilinguisme". Ils s'en vont dans d'autres provinces, et parfois ne reviennent pas. Donc, si on offrait des cours d'anglais aux immigrants francophones ou aux immigrants qui parlent un français suffisamment bon, on pourrait garder ces immigrants au Québec. PamélaMais qui parle le Français international, au juste? Les Parisiens? Laissez-moi rire.Zogu,Mon copain est allophone et il a appris ce fameux français "international", donc oui ça existe, même si ça semble bizarre !!!Aussi, bien qu'il vive au Québec depuis plusieurs années, il n'a pas pris l'accent québécois, son français n'a pas d'accent.PamélaCe que je veux dire, c'est qu'on demande aux Québécois de changer leur manière de parler. Mais on ne le demande pas à d'autres groupes de gens (disons les Parisiens), qui ont pourtant un très fort accent, très loin du Français international et TRÈS loin de la prononciation phonétique suggérée, qu'on trouve dans le Larousse par exemple. Citer
Habitués jimmy Posté(e) 14 juin 2006 Habitués Posté(e) 14 juin 2006 Zogu Ce que je veux dire, c'est qu'on demande aux Québécois de changer leur manière de parler. Mais on ne le demande pas à d'autres groupes de gens (disons les Parisiens), qui ont pourtant un très fort accent, très loin du Français international et TRÈS loin de la prononciation phonétique suggérée, qu'on trouve dans le Larousse par exemple.+1 jimmy Citer
Habitués cherry Posté(e) 14 juin 2006 Habitués Posté(e) 14 juin 2006 Mon copain est allophone et il a appris ce fameux français "international", donc oui ça existe, même si ça semble bizarre !!!Aussi, bien qu'il vive au Québec depuis plusieurs années, il n'a pas pris l'accent québécois, son français n'a pas d'accent.Justement, ça ne l'empêche pas de vivre ici en français! C'est pas parce que tu apprends le français "international" que tu es handicappé au Québec, faut pas charrier! Qu'est-ce que le français "international" a de si différent avec le français de France, de Belgique, du Maghreb, pour que l'adaptation soit impossible au Québec?!? C'est ridicule comme excuse, non? Citer
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