Habitués Jade Posté(e) 12 juin 2006 Habitués Posté(e) 12 juin 2006 À la défense de la langueUn nouveau groupe de citoyens lance un appel à la mobilisation pour contrer le recul du français à Montréal.À l'occasion de son premier rassemblement, dimanche, le Mouvement Montréal français a indiqué que son objectif est de faire du français la véritable langue commune et officielle au Québec.Jean Dorion, président de la Société Saint-Jean-Baptiste Le Mouvement Montréal français veut mobiliser toutes les composantes de la société civile. Il invite ainsi les citoyens à exiger l'usage du français dans les services publics et dans les commerces.Un des membres fondateurs de l'organisme, le président de la Société Saint-Jean-Baptiste, Jean Dorion, assure que la démarche n'est pas partisane.Parmi les autres membres fondateurs, on retrouve l'écrivain Yves Beauchemin, le directeur de L'Aut'journal Pierre Dubuc, et la députée bloquiste Maria Mourani.Source : http://www.radio-canada.ca/nouvelles/regio...-francais.shtml Citer
Habitués tilda Posté(e) 12 juin 2006 Habitués Posté(e) 12 juin 2006 Cette mobilisation va faire plaisir à certains, n'est-ce pas Gilles ? N'empêche que sur le forum, on est déjà bien averti de ce problème. Personnellement, sans connaître les personnes qui s'impliquent là, je trouve ça chouette les gens qui se sentent concernés, qu'ont pas envie de laisser faire et qui prennent le temps de réagir. Citer
Habitués petiboudange Posté(e) 12 juin 2006 Habitués Posté(e) 12 juin 2006 Je peux dire que j'ai trouvé des copains de moi là? Non sérieusement, ça fait quelques mois que j'y pense à devenir bénévole à SSJB ou autre asso de défense du français, voila une info qui m'est donc particulièrement utile Merci Jade! Citer
Habitués jimmy Posté(e) 12 juin 2006 Habitués Posté(e) 12 juin 2006 (modifié) Décidemment on vous a bien "dressée" sur ce forum, vous êtes rien qu'une gang de méchante séparatisssse * , hi hi jimmyps. * un ancien premier ministre du Canada (Jean Chrétien) ayant des problêmes d'élocution était incapable de dire le mot "séparatiste" convenanblement, il disait plutôt "séparatisssse", ce qui faisait bien rire tout le monde. Modifié 12 juin 2006 par jimmy Citer
Habitués Petit-Prince Posté(e) 12 juin 2006 Habitués Posté(e) 12 juin 2006 Le problème, c'est surtout la "fuite" des francophones de Montréal sous pretexte qu'il y a une minorité anglophone. C'est là le vrai problème. Car si les francophones ne laissaient pas le terrain aux anglos, la situation serait bien meilleure...Oui, c'est bien d'exiger de se faire servir en français, mais si la proportion de francophones baisse à Montréal, ce n'est pas comme ça que la situation changera ! Citer
Habitués Pimili Posté(e) 12 juin 2006 Habitués Posté(e) 12 juin 2006 Merci d'avoir lancé ce sujet sur le MMF (non, non, il ne s'agit pas du Mouvement des Maudits Français mais bien du Mouvement Montréal Français !), ce qui me donne l'occasion de vous raconter ma visite au rassemblement organisé hier à l'UQAM.Samedi matin, alors que je petit-déjeune tranquillement en lisant journal Le Devoir, un article intitulé "Un nouveau groupe de défense du français voit le jour" attire mon attention. On y annonce la création du MMF, dont le but est de lutter contre la bilinguisation de Montréal et l'organisation d'un rassemblement pour le lendemain. Je me dis qu'en tant que nouvelle arrivée au Québec, il est temps de m'intéresser à la vie politique et citoyenne de mon nouveau pays, ce qui ne fera que faciliter mon intégration. Après quelques recherches sur Internet, je trouve facilement l'endroit exact et l'heure à laquelle le rassemblement aura lieu.Dimanche après-midi, je pars pour l'UQAM avec mon petit ami, intéressé lui aussi par la question linguistique au Québec, en tant qu'allophone parlant français et en tant qu'étudiant en science politique. Première constatation, l'âge des participants : il y a beaucoup de cheveux blancs dans le théâtre Alfred-Laliberté et les jeunes sont vraiment rares, de même que les minorités visibles. En attendant l'ouverture du théâtre où a lieu le rassemblement, nous prenons connaissance du manifeste du mouvement, qui souligne les points suivants :1) Nous voulons briser le silence sur la question linguistique2) Nous refusons que la mondialisation serve de prétexte à l'anglicisation3) Nous dénonçons et combattons le bilinguisme institutionnel4) Nous voulons assumer notre rôle crucial, comme citoyens et citoyennes de la région de Montréal, dans l'accueil et la francisation des nouveaux arrivantsPuis nous entrons dans le théâtre, où nous sommes accueillis par la chanson "Québécois de souche" des Cowboys Fringants. Là, nous nous sentons un peu mal à l'aise et exclu, car nous ne sommes pas et nous ne serons jamais des "québécois de souche"?Après plusieurs minutes d'attente la réunion commence enfin, par quelques mots de Mario Beaulieu, président du comité de coordination du MMF, qui cède rapidement la place à Jean Dorion. Celui-ci nous explique par quelques exemples pourquoi l'impression que le français se porte bien à Montréal est une illusion. Il précise que le mouvement s'adresse à toute personne habitant Montréal, quelle que soit son origine, quelle que soit son orientation politique. Pas besoin d'être indépendantiste pour défendre le français à Montréal?sauf que dans la salle, dès que l'un des orateurs prononce le mot "indépendance", c'est l'excitation générale. Chacun des membres du MMF vient prendre la parole et expliquer sa motivation. L'écrivain Yves Beauchemin dénonce le bilinguisme voire l'unilinguisme anglais des étiquettes de certains produits, la députée Maria Mourani dénonce les difficultés des immigrants francophones à trouver du travail à cause du bilinguisme requis. Elle dit que des personnes qualifiées, ingénieurs, médecins ou autres, ne trouvent pas d'emploi car on leur demande de parler anglais. Avec mon copain on se regarde, et on se dit que c'est plutôt à cause des problèmes de reconnaissance des acquis. Un étudiant de McGill vient dénoncer le projet du Centre Universitaire de Santé McGill.Entre ces différents discours, on nous propose d'écouter des groupes de musique nous jouer leurs chansons. Nouvelle sensation de mal à l'aise, avec le premier groupe qui chante quelque chose disant "Tu m'étouffes avec ta langue, tu me tues avec ta langue?", etc? Même si Jean Dorion a dit que "La rancune et la ressentiment ne nous mèneront nulle part", on remarque quand même que les participants sont très réceptifs à cette chanson, et on sent justement ce "ressentiment" et cette "rancune". Alors, manque de cohérence entre le discours des chefs et les attentes des participants ?Si la cause du MMF est plus que louable, il n'en reste pas moins que la composition de ce groupe "québécois de souche, blanc, âgé de plus de 50 ans, clairement indépendantiste" me gêne. Je ne suis ni fédéraliste, ni indépendantiste, car je n'ai pas les connaissances nécessaires pour décider si je suis plus favorable à une cause qu'à l'autre et même si je veux défendre le français, je ne me sens pas à ma place dans le MMF.De plus, je trouve que le mouvement n'est pas assez "réfléchi". Par exemple, dans les documents que j'ai consultés sur le MMF, il n'a jamais été question de la place des anglophones dans le mouvement. Comment prévoit-on de les inclure ? Quelle place leur réserve-t-on ? On a beau être indépendantiste, on ne peut pas nier le fait qu'il y ait des Québécois anglophones qui ont leur place dans la société québécoise, et ce depuis longtemps.Le MMF dénonce aussi le bilinguisme obligatoire demandé par les entreprises. C'est vrai que (et j'y fais face actuellement) l'anglais est très demandé par les employeurs québécois. Mais cette réalité devient valable partout dans le monde, et en France aussi une personne qui parle anglais trouvera un emploi plus facilement, même si c'est moins pire qu'au Québec. Qu'on le veuille ou non, l'anglais est la langue utilisée dans le monde du travail pour communiquer entre pays étrangers. Si l'Allemagne veut faire des affaires avec la Chine, elle utilisera l'anglais comme langue de communication.Enfin, la francisation des nouveaux arrivants. Les membres du MMF déplorent que 56% des transferts linguistiques des allophones se fassent vers l'anglais. Par contre, on ne s'interroge pas sur la politique d'immigration du Québec. Logiquement, les gens qui immigrent au Québec sont censés parler le français, au moins un peu. Alors comment en arrive-t-on à ces 56% ? On ne s'interroge pas non plus sur le pourquoi de ces 56%, pourquoi les allophones rejettent la langue et donc par extension la culture québécoise ?Je sais que le mouvement est encore jeune et que les membres ont déjà pensé à toutes ces questions (du moins je l'espère !). Il faut maintenant suivre son évolution et voir ce qu'il va devenir.PamélaPS = Pour ceux qu'ils veulent faire du bénévolat, le MMF recrute ! Allez voir sur leur site Internet www.montrealfrancais.info Citer
Habitués Zogu Posté(e) 12 juin 2006 Habitués Posté(e) 12 juin 2006 Si la cause du MMF est plus que louable, il n'en reste pas moins que la composition de ce groupe "québécois de souche, blanc, âgé de plus de 50 ans, clairement indépendantiste" me gêne.Il n'y a pas beaucoup de jeunes dans ce groupe??? Ça m'étonne. D'habitude les groupes de défense du Français sont remplis de jeunes, facilement mobilisables.ps: De la manière dont tu présentes les choses, on a l'impression que tu es atterrie dans un groupe raciste et dont le discours est incohérent et réducteur. Or, si tu prends la peine de lire les paroles de la chanson "Québécois de souche" par exemple, tu verras que ton malaise de te sentire "exclue" est mal placé. Cette chanson critique l'esprit de soumission colonisée:Je suis un québécois de soucheJ'ai une fleur de lys tatouée sa boucheC'est pas que ché pas ben parlerMais chu un colon angliciséUn colon angliciséAn englished colon... Citer
Habitués bencoudonc Posté(e) 12 juin 2006 Habitués Posté(e) 12 juin 2006 Certes Zogu - mais bon, il faut bien reconnaître que certains des chantres de la SSJB sont un petit peu dinosaures sur les bords, là... Dans le genre droite catho, ils sont parfois un peu gênants, non ? Citer
Habitués Zogu Posté(e) 12 juin 2006 Habitués Posté(e) 12 juin 2006 (modifié) Certes Zogu - mais bon, il faut bien reconnaître que certains des chantres de la SSJB sont un petit peu dinosaures sur les bords, là... Dans le genre droite catho, ils sont parfois un peu gênants, non ?Ben c'est certain que la SSJB est à peu près ce qu'il y a de pire dans le genre (à part peut-être le groupe de Pierre Falardeau)... des dinosaures catho, comme tu dis. Totalement en opposition avec les groupes plus jeunes, dynamiques et pluralistes, comme le CINQ par exemple.Mais pourquoi ressortir le pire?Concentrons-nous sur la défense de la langue, pas sur les excités du drapeau. On peut citer en exemple des groupes qui défendent le Français et qui ont accompli pas mal de choses, comme par exemple Impératif Français (en Outaouais):http://www.imperatif-francais.org/Il y a aussi le MEF (en Estrie) qui fait un travail remarquable:http://www.mef.qc.ca/Ces groupes sont très actifs, militants, et ont fait avancer de nombreux dossiers. C'est sûr qu'une partie des membres de ces groupes auront des tendances souverainistes, mais les groupes eux-mêmes se définissent comme défenseurs de la langue française, point. Modifié 12 juin 2006 par Zogu Citer
Habitués Zogu Posté(e) 12 juin 2006 Habitués Posté(e) 12 juin 2006 D'ailleurs, faudrait crever un certain abcès tout de suite. Il n'y a pas de discours à la Jean-Marie Le Pen au Québec. Pas de "La France aux Français" à la sauce montréalaise. Pas de groupe blanc et vieux et raciste qui prône l'expulsion des immigrants. Oubliez vos repères franco-français et vous dormirez mieux. Citer
Habitués bencoudonc Posté(e) 12 juin 2006 Habitués Posté(e) 12 juin 2006 Tu sais, Zogu, plus souverainiste que moi tu meurs, et pourtant je partage entièrement les inquiétudes de Pimili. Un Québec pluriel et inclusif (y inclus de ses anglophones qui sont aussi Québécois que toi et moi), d'accord, mais sinon... Citer
Habitués jimmy Posté(e) 12 juin 2006 Habitués Posté(e) 12 juin 2006 (à part peut-être le groupe de Pierre Falardeau)... Humm, pas d'accord , moi je trouve c'est ce qu'il y a de mieux justement, pas de langue de bois la.jimmy Citer
Habitués Zogu Posté(e) 12 juin 2006 Habitués Posté(e) 12 juin 2006 Tu sais, Zogu, plus souverainiste que moi tu meurs, et pourtant je partage entièrement les inquiétudes de Pimili. Un Québec pluriel et inclusif (y inclus de ses anglophones qui sont aussi Québécois que toi et moi), d'accord, mais sinon...Attention quand même, vous n'êtes pas nécessairement sur la même longueur d'onde. Certains gestes n'ont pas du tout la même signification en France et au Québec.Au Québec, quand on se drape du drapeau national, on est souverainiste et on supporte le PQ (implicitement).En France, quand on se drape du drapeau national, on est lepéniste et on supporte le Front National.Au Québec quand on dit "Maîtres chez nous" on fait référence à l'affranchissement économique des années 1960 et au rejet du modèle colonial britannique.En France quand on dit "La France aux Français", on parle d'expulser les immigrants et les gens de couleur.Au Québec, quand des gens blancs dans la cinquantaine se rassemblent pour scander des slogans, c'est parce qu'ils sont la génération de la Révolution Tranquille.En France, quand des gens blancs dans la cinquantaine se rassemblent pour scander des slogans, ça sent l'intolérance.(à part peut-être le groupe de Pierre Falardeau)... Humm, pas d'accord , moi je trouve c'est ce qu'il y a de mieux justement, pas de langue de bois la.jimmyC'est le MLNQ que je n'approuve pas du tout; Falardeau en tant que cinéaste est un personnage intéressant. Mais quand il se rapproche de Raymond Villeneuve, alors moi je décroche. Citer
Habitués bencoudonc Posté(e) 12 juin 2006 Habitués Posté(e) 12 juin 2006 Tu sais, Zogu, plus souverainiste que moi tu meurs, et pourtant je partage entièrement les inquiétudes de Pimili. Un Québec pluriel et inclusif (y inclus de ses anglophones qui sont aussi Québécois que toi et moi), d'accord, mais sinon...Attention quand même, vous n'êtes pas nécessairement sur la même longueur d'onde. Certains gestes n'ont pas du tout la même signification en France et au Québec.Je suis née dans le comté de Bonaventure... et des réacs bien Québécois de souche j'en connais de très près ! Quand ça cite Lionel-Groulx, euh... Citer
Habitués Zogu Posté(e) 12 juin 2006 Habitués Posté(e) 12 juin 2006 Lionel Groulx est un squelette bien poussiéreux dans une tombe... Tu sais, Zogu, plus souverainiste que moi tu meurs, et pourtant je partage entièrement les inquiétudes de Pimili. Un Québec pluriel et inclusif (y inclus de ses anglophones qui sont aussi Québécois que toi et moi), d'accord, mais sinon...Attention quand même, vous n'êtes pas nécessairement sur la même longueur d'onde. Certains gestes n'ont pas du tout la même signification en France et au Québec.Je suis née dans le comté de Bonaventure... et des réacs bien Québécois de souche j'en connais de très près ! Quand ça cite Lionel-Groulx, euh... Citer
Habitués bencoudonc Posté(e) 12 juin 2006 Habitués Posté(e) 12 juin 2006 Lionel Groulx est un squelette bien poussiéreux dans une tombe... Houin ben je pense que certains ne sont pas au courant Citer
Habitués meuledor Posté(e) 12 juin 2006 Habitués Posté(e) 12 juin 2006 ... Il invite ainsi les citoyens à exiger l'usage du français dans les services publics et dans les commerces.C'est quoi, ces manieres !! Et moi ai-je le droit d'exiger un francais correct ?? Car vu comment le francais est enseigne et parle dans les ecoles, je serai assez pour que l'on arrete de l'appeler le francais Donc avant de raler apres les anglophones, qui eux parlent correctement leur langue, c'est pas mal de se remettre en question un peu. Et de toujours envoyer la faute sur les autres et agir en pauvre victime , c'est tellement Quebecois Si "le francais" se perd au Quebec, ce n'est peut-etre pas en votant des lois et en obligeant les gens a parler "le francais" que cela va s'ameliorer Les melanges linguistiques ou autres sont une forces et aboutissent a une evolutions. L'isolationisme, au pourrissement Alors allez-y! exigez et imposez c'est sur ca donner que des belles choses Citer
Habitués cherry Posté(e) 12 juin 2006 Habitués Posté(e) 12 juin 2006 Tu sais, Zogu, plus souverainiste que moi tu meurs, et pourtant je partage entièrement les inquiétudes de Pimili. Un Québec pluriel et inclusif (y inclus de ses anglophones qui sont aussi Québécois que toi et moi), d'accord, mais sinon...Je partage ton point de vue. Moi, ça me met mal à l'aise les discours passéistes voire lyriques, les discours qui ne tiennent pas compte du chemin parcouru et de la réalité d'aujourd'hui. Nous ne sommes plus en 1960 mais en 2006, et le rêve d'indépendance doit s'ajuster en conséquence. Moi les têtes blanches nostalgiques qui veulent leur pays coûte que coûte avant de crever, qui nous servent de vieux arguments qui sentent la naphtaline, qui sacralise le français et démonise l'anglais, eeeeeuh, ça me turn off. :zentil: Qu'on se comprenne: j'adore ma langue et je tiens à ce qu'elle perdure, surtout qu'elle est le véhicule de ma culture. Mais bon, faut pas pour autant sombrer dans la démagogie et tenir un discours qui exclue les gens qui ont le malheur de ne pas avoir le français comme langue d'origine, anglophones comme allophones. Le Chinois de mon dépanneur ne parle qu'anglais et baragouine à peine quelques mots de français («Bonjour ma-te-moi-zelle» ). Ça ne m'empêche pas de le trouver fort sympathique et de lui parler en franglais. Je n'y vois pas là une trahison envers le Québec et je vais persister à le faire, quoi qu'en disent ces bien-pensants. Citer
Habitués Zogu Posté(e) 12 juin 2006 Habitués Posté(e) 12 juin 2006 (modifié) Mais que faites-vous des statistiques qui montrent un recul bien réel et, semble-t-il, inexorable du Français à Montréal? Même que le journal The Gazette affichait triomphalement ces statistiques en 2004, en première page, avec un article qui n'a pas fini de faire grincer des dents (d'ailleurs ils saluaient le fait que les 2/3 des immigrants choisissent l'Anglais). D'un côté, discours triomphaliste d'un journal qui n'a jamais caché sa position de "chef de guérilla linguistique". De l'autre côté... des francophones qui ne savent plus trop ce qu'ils veulent et qui ont peur de se faire taper dessus s'ils cherchent à protéger leur langue.Le Français est à 63% à Montréal (et 69% pour les optimistes)...Lorsque le taux d'utilisation du Français à la maison aura descendu en bas de 60% à Montréal, un seuil aura été franchi. Ensuite, il sera de moins en moins facile de vivre en Français dans cette belle et grande ville. C'est que la culture la plus "faible" (le Français, qui n'a pas l'attrait économique et démographique de l'Anglais) se doit de maintenir un poids de 2/3 (66%) pour survivre en un lieu donné. Sans quoi il pourrait bien y avoir un effet domino... et une disparition rapide... Modifié 12 juin 2006 par Zogu Citer
Habitués rimouski29 Posté(e) 12 juin 2006 Habitués Posté(e) 12 juin 2006 ... Il invite ainsi les citoyens à exiger l'usage du français dans les services publics et dans les commerces.Je sais pas d'ou sort cette phrase, mais un truc me perturbe. Je ne parle que francais à Montréal et on me parle à 99.9% en francais dans les magasins (principalement entre les stations McGill et angrignon). Je parle la première, je dis bonjour et on me répond casiment tout le temps en francais, pour le reste il y a ceux qui ne répondent pas ou qui me répondent en anglais (rare, mais pour dire 5,75$ en anglais plutot qu'en francais, je trouve pas ca honteux non plus).Et pour les services publics, on m'a jamais parlé en anglais. Je reste étonné de voir que des personnes se sentent obligés d'exiger le francais, alors que moi je vis en francais quotidiennement sans avoir à faire le moindre effort. Bizarre. Citer
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