Invité Posté(e) 12 avril 2006 Posté(e) 12 avril 2006 Bonjour les amis !je voulais partager avec vous ce que j'ai trouvé sur le Net.D'abord un petit extrait pour lancer le débat :"Vous avez l'impression que votre niveau de vie est moins élevé qu'ailleurs au Canada ? Qu'il vous en reste moins au Québec pour vous payer du bon temps ? Et bien ! nous avons une bonne et une mauvaise nouvelles à vous annoncer.D'abord, la bonne : le Québec offre un bien meilleur niveau de vie pour les familles qu'ailleurs au pays...La mauvaise nouvelle, par contre, c'est que les autres ménages vivent plus modestement ici qu'ailleurs, en général."Réagissez donc à cette article qui a été publié dans le très respectable "LaPresseAffaires".Pour les abonnés voici le lien direct : ici, pour les autres voici le texte intégral :---------------------------------------------------------------------------------------------------------------Le Québec, paradis des familles(Francis Vailles, 10 avril 2006 - 09h28)Les Québécois sont les plus imposés en Amérique du Nord, déplorent certains. Oui, mais on a plein de services comme les garderies, rappellent les autres. Dans un dossier inédit, Francis Vailles compare l'argent qui reste dans les poches des travailleurs de sept villes après avoir payé leurs impôts,leur épicerie et, pourquoi pas, après quelques sorties au resto.Vous avez l'impression que votre niveau de vie est moins élevé qu'ailleurs au Canada ? Qu'il vous en reste moins au Québec pour vous payer du bon temps ? Et bien ! nous avons une bonne et une mauvaise nouvelles à vous annoncer.D'abord, la bonne : le Québec offre un bien meilleur niveau de vie pour les familles qu'ailleurs au pays. À Montréal, les ménages avec de jeunes enfants ont une vie bien plus facile qu'à Toronto, Calgary ou Vancouver, par exemple. L'écart est parfois important.La mauvaise nouvelle, par contre, c'est que les autres ménages vivent plus modestement ici qu'ailleurs, en général. Même si les logements sont plus chers à Toronto ou à Vancouver, les salaires sont à ce point plus généreux et l'impôt moindre, que la vie offre beaucoup plus d'extras pour les ménages qui n'ont pas de jeunes enfants. Sans enfants, le niveau de vie de Montréal se compare à celui de Winnipeg, dans le fond du classement.Ces conclusions sont tirées d'une étude inédite de La Presse Affaires sur le niveau de vie. La plupart des études comparent soit les revenus, soit les impôts, soit le coût de la vie. Nous avons combiné les trois éléments. Cette approche nous permet d'estimer ce qui reste dans les poches des résidants de sept villes du Canada pour un rythme de vie comparable.« On a tendance à sous-estimer les politiques familiales au Québec, fait remarquer le professeur de politique fiscale Luc Godbout, de l'Université de Sherbrooke. Les familles reçoivent beaucoup d'argent pour les enfants et on ne le voit pas toujours », dit M. Godbout, qui a pris connaissance de notre analyse.Les résultats sont limpides. Par exemple, une enseignante et un menuisier avec deux enfants de 4 et 7 ans vivent plus à l'aise à Montréal que dans les six autres villes, à l'exception d'Edmonton en Alberta. Certes, leurs salaires combinés de 88 700 $ sont moindres qu'à Toronto (99 400 $) ou à Vancouver (94 600 $), mais les dépenses qu'ils doivent encourir pour avoir le même style de vie sont aussi plus faibles.À Montréal, ce couple doit prévoir un budget de dépenses de 64 500 $, tout compris. En comparaison, pour avoir le même style de vie, ce couple devrait dépenser 81 700$ à Toronto et 76 200 $ à Vancouver. Au bout du compte, cette famille de Montréal peut espérer épargner 5100 $ par année, comparativement à 600 $ à Toronto et 3700 $ à Vancouver.L'avantage de Montréal s'explique essentiellement par deux facteurs : les services de garde et le logement. Notre couple menuisier/enseignante de Montréal envoie un de ses enfants dans un Centre de la petite enfance (CPE) et un autre au service de garde de l'école, à 7 $ par jour. Il consacre environ 3 % de ses revenus aux services de garde des deux enfants, comparativement à près de 10% ailleurs. À ce chapitre, l'avantage excède 5000 $ par année pour le couple de Montréal.Même chose pour le logement. Notre famille de la région de Montréal, propriétaire depuis une dizaine d'années, consacre 1200$ par mois au logement, chauffage électrique compris.À Toronto, pour un logement comparable, il faut prévoir 1700 $! Cette fois, ce sont les prix des maisons et les bas tarifs d'Hydro-Québec qui font la différence.« Votre étude démontre que nos impôts servent pour certains ménages et en ce sens, c'est réjouissant », dit M. Godbout.Évidemment, les budgets de dépenses de notre étude sont hypothétiques, même s'ils ont été établis de façon réaliste à partir des paramètres de Statistique Canada. Il n'est pas certain qu'une famille de Montréal épargne réellement 5000 $, en moyenne. Mais ce montant prend surtout son sens en le comparant aux autres villes.Dit autrement, pour qu'une famille de Toronto épargne la même somme qu'une famille de Montréal, elle doit s'astreindre à une vie plus modeste, comme avoir une maison plus petite, une voiture moins puissante, etc.Les résultats sont aussi éloquents pour une famille aux revenus plus modestes (66 800 $) avec un enfant de 3 ans.Pour un niveau de vie comparable, ce couple montréalais dispose d'un coussin financier de 4800 $, contre 2700 $ à Saint-Jean, au Nouveau-Brunswick.À Winnipeg et Toronto, le même couple ne pourrait pas se permettre ce rythme de vie. Selon notre étude, il lui manquerait de l'argent pour boucler son budget, soit 1500 $ à Winnipeg et 350 $ à Toronto.Autrement dit, ils devraient se résigner à vivre plus loin du centre-ville ou faire garder le bébé par les grands-parents, par exemple.« C'est intéressant. On a rarement vu une étude aussi complète, dit Hélène Bégin, économiste au Mouvement Desjardins. On savait que les revenus sont moindres et que les impôts sont plus élevés au Québec. Mais les conclusions changent avec les coûts de vie. Dès qu'un enfant entre dans le portrait, le Québec est avantagé. Ça rejoint le discours du gouvernement du Québec ces dernières années qui a mis l'accent sur la politique familiale. »En tant que mère de deux enfants, Mme Bégin a d'ailleurs vécu les deux régimes de garderie, soit celui à 20 $-25 $ par jour et les centres de la petite enfance. « J'ai vraiment vu une grande différence dans mon budget », dit-elle.Au Québec, un ménage sur trois a des enfants. C'est ce groupe qui est particulièrement avantagé. À l'inverse, la facture est salée pour les célibataires ou les couples dont les enfants ont quitté la maison, et pour ceux qui ont des revenus élevés.À Montréal, le salaire moyen d'un travailleur est de 47 434 $ (en 2005). Après avoir payé 12 228 $ d'impôts et dépensé 34 229 $ pour vivre convenablement, il reste en moyenne 977 $ à ce travailleur qui n'a pas d'enfants. En comparaison, pour un même niveau de vie, l'épargne serait de 3650 $ à Toronto, 4500 $ à Calgary et 5500 $ à Vancouver. Même Saint-Jean, au Nouveau-Brunswick, dépasse Montréal, avec une marge de manoeuvre de 2025 $.En fait, plus le salaire des célibataires augmente, plus l'écart avec le reste du Canada s'agrandit. Il ne reste plus aux célibataires qu'à faire des enfants... ou à déménager! Ou encore à continuer de vivre au Québec, une province réputée pour sa qualité de vie, son faible taux de criminalité, sa tolérance, son esprit festif et la chaleur de ses habitants, tous des éléments dont les chiffres ne tiennent pas compte.Toronto: 15 $ pour déboucher une bouteille de vin!Frédéric Lacombe est à même de le constater: Toronto roule encore à bon régime.L'homme de 35 ans a déménagé dans la Ville reine en août dernier, avec sa « blonde » anglophone, native de la région.En moins de deux, il a trouvé un emploi dans une firme d'architectes de Toronto, nous explique-t-il au bout du cellulaire. « Ça bouge plus qu'à Montréal, ça paraît. De mon auto, je vois deux grues en ce moment », raconte M. Lacombe, qui était près du centre-ville au moment où nous l'avons joint.Sur la route, il constate aussi la vigueur de l'économie. « Il y a plus de Hummer et de gros chars », dit-il.Frédéric Lacombe n'est pas nécessairement surpris par le coût de la vie à Toronto. « Je n'ai pas trouvé qu'il y avait une si grosse différence avec Montréal. Les restaurants sont un peu plus chers, c'est vrai. Et les restos Apportez votre vin sont plus rares », dit-il.Entre autres, Frédéric Lacombe raconte que certains restos « Apportez votre vin » exigent un corkage fee (droit de bouchon) de 15 $, seulement pour ouvrir la bouteille, ce qui efface en grande partie l'avantage d'un tel établissement pour les clients.Il faut dire qu'avec sa conjointe Natasha Gibson, il s'est déniché une piaule de sept pièces et demi pour seulement 1200 $ par mois, chauffage compris, une aubaine à Toronto. Le logement est situé dans le quartier Little Portugal, qui jouxte le quartier ouvrier Parkdale, l'équivalent de Pointe-Saint-Charles.Dans le faits, la vie est environ 17 % plus cher pour un couple sans enfant qui dispose de bons salaires, selon Statistique Canada.Par exemple, un couple dont les revenus totalisent environ 115 000 $ doit prévoir 73 400 $ pour vivre aisément à Montréal, contre 85 500 $ à Toronto. Le logement explique une grande partie de cette différence.Un couple donné paie son logement 1125 $ par mois à Montréal, chauffage et électricité compris. À Toronto, le même logement coûte 1600 $. L'écart est de 5650 $ par année en faveur de Montréal. Cet écart est toutefois largement compensé par les salaires plus élevés à Toronto et les impôts moindres. Tout compris, un couple sans enfant avec de bons revenus peut espérer épargner 10 000 $ par année à Toronto, deux fois plus qu'à Montréal. À cet égard, la place financière du Canada se compare à Vancouver et Edmonton, mais serait moins avantageuse que Calgary, selon notre étude.Mais les chiffres ne disent pas tout. Par exemple, Frédéric Lacombe explique qu'il y a « énormément de congestion à Toronto » et qu'il faut s'y habituer.Autre remarque: la ville a eu un développement moins dense et plus étendu qu'à Montréal et les triplex sont moins nombreux. Cette différence fait en sorte qu'une course de taxi pour visiter des amis peut coûter une fortune. « À Montréal, avec 25 $, on a fait la moitié de la ville. Ce n'est pas le cas ici. »Et avis aux amateurs de sports de Montréal: les partisans sont plus nombreux à Toronto. Du moins s'affichent-ils davantage aux couleurs des Maple Leafs, des Blue Jays ou des Raptors, a remarqué M. Lacombe.Message reçu: Go Habs Go!Calgary : «Comme la ruée vers l'or»Le boom pétrolier a beaucoup changé le visage de Calgary ces dernières années. Parlez-en à Céline de Repentigny, qui a emménagé dans cette ville de l'Alberta en 1997. « Il y a de la construction partout. C'est comme la ruée vers l'or; il y a beaucoup d'emplois disponibles », dit la femme âgée de 48 ans.Elle et son conjoint Serge Lizotte vivent dans le quartier Canyon Meadows, de Calgary, avec leurs filles de 13 et 18 ans. Serge Lizotte travaille comme technicien pour la pétrolière Esso, qui l'a transféré de Montréal-Est à Calgary. Céline s'occupe de la maison.Depuis leur arrivée, il y a huit ans, le niveau de vie des gens de Calgary a beaucoup augmenté, les coûts également. « Les maisons ne sont plus abordables aujourd'hui pour quelqu'un qui veut s'établir ici », dit Mme de Repentigny. Les propriétés dans son secteur se vendent 300 000 $.Selon Royal LePage, le prix des maisons a fait un bond de 31 % depuis un an à Calgary, comparativement à 3 % à Montréal. À ce rythme, le prix des maisons double tous les trois ans dans la capitale des affaires de l'Alberta. Cette vitalité économique a fait chuter le taux de chômage à 3,4 % en Alberta, le plus faible au Canada. La forte demande pour l'emploi a également fait bondir les salaires de 17,1 % depuis cinq ans, comparativement à 13,5 % à Montréal et 10,4 % à Vancouver.L'écart de salaire commence à être très important pour certaines professions. Par exemple, pendant qu'un comptable obtient un salaire moyen de 59 600 $ à Montréal, il fait monter les enchères à 74 000 $ à Calgary. Même chose pour le technicien en informatique. À 58 500 $, son salaire annuel est presque de 10 000 $ plus élevé qu'à Montréal, selon des données de Statistique Canada.En plus, les impôts sont ridiculement bas en Alberta. Le travailleur moyen (55 000 $ de revenus) paie un taux d'imposition moyen de 21,8 % à Calgary, contre 25,8 % au Québec, impôts fédéral et provincial combinés.Le boom de Calgary et son effet sur les prix ont tout de même certains effets pervers, fait remarquer Mme de Repentigny, notamment pour les jeunes ménages en début de carrière ou avec peu de formation. « La plupart des jeunes que l'on connaît n'ont pas le choix: ils doivent cumuler deux emplois pour arriver », dit-elle.L'étude de La Presse Affaires sur les niveaux de vie fait d'ailleurs ressortir qu'une jeune famille de Calgary doit jongler pour joindre les deux bouts. Pendant qu'à Montréal, un couple avec un enfant et deux salaires totalisant 67 000 $ est en mesure d'épargner 4800 $ par année, le même couple de Calgary devrait emprunter 2100 $ pour un style de vie équivalent.« Des jobines, il y en pour les fins et les fous », raconte Mme de Repentigny.Notre étude compare les revenus et les impôts, mais également les coûts de la vie dans différentes villes au Canada. Malheureusement, Calgary ne figure pas parmi les 10 villes pour lesquelles Statistique Canada produit des indices de prix comparatifs. Pour estimer tout de même le niveau de vie, nous avons supposé que le coût de la vie à Calgary est de 15 % plus élevé qu'à Edmonton, une ville que recense Statistique Canada.Cette majoration ramènerait les coûts de Calgary au niveau très élevé de Toronto. Or, même en faisant cette hypothèse, le niveau de vie du comptable célibataire est largement plus élevé qu'ailleurs au Canada. Une fois les impôts et les dépenses payées, il lui reste 6900 $ pour l'épargne, contre 1200 $ à Montréal, 2000 $ à Winnipeg et 5100 $ à Toronto.Mme de Repentigny se plaît bien à Calgary, assez pour qu'elle ne songe plus à revenir à Montréal. « C'est une ville pour les sportifs, avec les rocheuses, tout près. Mais il n'y a pas de lacs. Il faut donc oublier le petit chalet sur le bord de l'eau. »Mesurer le train de vieNous avons combiné trois éléments pour comparer le train de vie des Québécois à celui des autres Canadiens: les salaires, les impôts et le coût de la vie. Les résultats se traduisent par l'épargne possible des résidents de sept villes au Canada pour un style de vie comparable.Les salairesPremièrement, les salaires. Pour tenir compte des différences de revenus entre les provinces, nous avons constitué des ménages en fonction de leur métier. À Montréal, un technicien en informatique touchait, en moyenne, un salaire de 49 000 $ l'an dernier. Pour le même emploi, il aurait gagné 45 000 $ à Winnipeg, mais 58 500 $ à Calgary. Nous avons aussi choisi de comparer les revenus d'un comptable, d'une enseignante, d'un menuisier, d'une réceptionniste, de même que celui du travailleur au salaire moyen, peu importe la profession. Tous les chiffres sont fournis par Statistique Canada.À partir de ces métiers, nous avons constitué six ménages. Le plus modeste a des revenus de moins de 30 000 $ à Montréal, tandis que le couple le plus aisé a des revenus d'environ 110 000 $. Une multitude de situations sociales et fiscales ont été prises en compte: célibataire à revenus faibles ou élevés, couple avec ou sans enfant, famille bénéficiant d'une assurance médicament avec l'employeur ou avec l'État, etc.Les impôtsAprès les salaires, il a fallu s'attaquer aux impôts. Le fiscaliste Stéphane Leblanc et son équipe, de Ernst & Young, ont calculé l'impôt fédéral et provincial des différents ménages dans chacune des six provinces de notre étude. Les divers programmes de soutien aux enfants ont été pris en compte, de même que le traitement fiscal des assurances médicaments de l'employeur ou de l'État.Le coût de la vieTroisième point: le coût de la vie. Depuis quelques années, Statistique Canada compare les prix dans 10 des principales villes du Canada. Tous les postes budgétaires d'un ménage sont pris en compte: alimentation, logement, transport, habillement, etc. Grâce à ces indices de prix, nous avons pu estimer ce qu'il en coûte dans chacune des villes pour avoir un même style de vie. À ces dépenses courantes de Statistique Canada, nous avons ajouté les cotisations liées au travail (assurance emploi, RRQ, etc.), qui varient avec les revenus.La répartition du budget entre les différents postes change évidemment en fonction du type de ménage. Par exemple, dans notre étude, la réceptionniste célibataire à faibles revenus consacre en moyenne 37 % de ses dépenses à son logement, comparativement à 23 % pour le couple à hauts revenus sans enfants. La répartition budgétaire a été établie en se référant à l'enquête sur les dépenses des ménages de Statistique Canada.Enfin, cela nous donne l'épargne ou le coussin financier. C'est ce qui reste aux ménages au bout du compte pour leur REER ou leurs excentricités. C'est la partie la plus simple: à partir des revenus après impôts, nous avons soustrait les dépenses. L'exercice a été fait pour chaque ménage dans chaque ville. C'est ce coussin qui permet de comparer le niveau des villes pour chaque type de ménage.Évidemment, aucune comparaison n'est parfaite. Certains diront qu'un couple sans enfant qui fait 110 000 $ de revenus est en mesure d'épargner bien davantage au Québec que le résultat de 5400 $ de notre étude. Mais pris isolément, ce résultat a peu d'importance: c'est en le comparant à ceux des autres villes qu'il prend tout son sens.Pour un même comportement de consommation, ce ménage épargne 5400 $ au Québec, mais 10 100 $ à Toronto et 11 100 $ à Vancouver.Le Québec trop généreux pour les enfants?Ces dernières années, le Québec a instauré une série de mesures pour freiner la dénatalité et favoriser la famille. Mais aujourd'hui, tout compte fait, le Québec est-il devenu trop généreux pour ses enfants?La question mérite d'être posée au regard des résultats de notre étude sur le niveau de vie. Pour un même style de vie, rappelons-le, les familles du Québec sont financièrement plus à l'aise que celles d'ailleurs au Canada. L'écart est parfois important, souvent au détriment des célibataires.« La question est délicate. C'est un choix politique. Au Québec, nos programmes sociaux sont très coûteux et il faut aller chercher l'argent quelque part », dit Hélène Bégin, économiste au Mouvement Desjardins.Le problème, c'est que les avantages dont bénéficient les familles ont une durée limitée. Les enfants ne vont pas à la garderie toute leur vie! Une fois que les enfants ont passé l'âge de 12 ans, les familles du Québec redeviennent désavantagées par rapport à celles des autres provinces.Luc Godbout, professeur de politique fiscale à l'Université de Sherbrooke, voit les choses autrement. De la naissance jusqu'à l'âge de 12 ans, dit-il, les enfants font l'objet d'un bon soutien financier, grâce aussi aux prestations pour enfants versées aux parents.Certes, l'adolescence coûte plus cher aux parents qu'ailleurs au pays, mais ceux dont les enfants poursuivent des études post-secondaires se rattrapent, puisque le cégep est gratuit et l'université est beaucoup moins chère.Les célibataires paient la noteLe Québec mène la vie dure aux célibataires et aux couples sans enfant. Leur niveau de vie est plus faible ici qu'ailleurs au Canada, compte tenu des salaires plus bas et des impôts plus élevés.Même en tenant compte du coût de la vie plus raisonnable ici, les célibataires ne parviennent pas à dégager une marge de manoeuvre aussi importante qu'ailleurs au pays.Au Québec, ce sont les familles qui sont avantagés, ou encore les travailleurs à faibles revenus, célibataires ou non.« Nous étions arrivés aux mêmes constats dans une étude sur le fardeau fiscal en 1996: au Québec, les célibataires donnent plus à l'État », commente l'économiste Héléne Bégin, du Mouvement Desjardins.Notre étude estime l'épargne dont peuvent disposer les ménages une fois pris en compte leurs revenus, leurs impôts et les dépenses pour avoir le même style de vie dans sept villes au Canada.Elle tient compte de tous les postes de dépenses, dont le logement, l'alimentation et le transport.Par exemple, à Montréal, un comptable célibataire gagne en moyenne 58 600 $ par année, contre 61 500 $ à St-Jean (Nouveau-Brunswick) et 70 891 $ à Toronto.Une fois l'impôt et les dépenses courantes retranchées, il reste 1200 $ de marge de manoeuvre pour le comptable de Montréal, contre 4600 $ pour celui du Nouveau-Brunswick et 5100 $ pour celui de Toronto.Autre exemple: un couple sans enfant avec deux revenus totalisant 107 000 $ à Montréal arrive à épargner 5400 $ avec un style de vie convenable.Pour un même style de vie, l'épargne est de 10 000 $ à Toronto et 13 000 $ à Calgary. Montréal arrive ex aequo avec Winnipeg.« On n'arrête pas de payer pour tout, nous dit une célibataire, amère de la situation. Au Québec, on n'a pas les moyens d'avoir des garderies à 7 $. »« Ça commence à être scandaleux, dit une autre. Ce qui me choque, c'est que budget après budget, les mesures vont aux familles. Ces enfants dont on paie toutes les études, j'espère qu'ils vont nous payer nos pensions de vieillesse, qu'ils ne nous lâcheront pas le moment venu. »Les célibataires devront s'armer de patience. Le gouvernement conservateur de Stephen Harper s'apprête à offrir aux familles une aide directe de 1200 $ par année par enfant d'âge préscolaire. Il s'agit d'une autre mesure qui pourrait accentuer, au Québec, l'avantage fiscal des familles.Au Québec, c'est l'impôt qui fait le plus mal. Dans notre exemple, le comptable célibataire de Montréal doit assumer un taux d'imposition moyen de 27,8 %, contre 24 % à Toronto et 21,8 % à Edmonton, impôts fédéral et provincial compris.À Montréal ou Edmonton, ce comptable gagne à peu près le même salaire, selon Statistique Canada, mais celui de Montréal paie 16 250 $ d'impôts, soit 3600 $ de plus qu'en Alberta.« Le fardeau fiscal des Québécois est le plus important pour toutes les catégories de ménages de votre étude, avec ou sans enfants. L'écart du taux d'imposition moyen va jusqu'à six points de pourcentage par rapport aux provinces de l'Ouest et quatre points par rapport à l'Ontario », fait remarquer le fiscaliste Stéphane Leblanc, de Ernst & Young, qui a travaillé sur le volet fiscal de notre étude.« Et l'Ontario, ce n'est pas loin. C'est facile de déménager », ajoute M. Leblanc.Cet écart fiscal est désavantageux pour les contribuables du Québec, mais également pour le gouvernement.En cas de coup dur, la capacité de taxation de l'Ontario et de l'Alberta est bien plus importante que celle du Québec, où on presse déjà le citron.Faibles revenusLe Québec est reconnu pour être plus généreux envers les faibles salariés et notre étude le confirme en partie. Une réceptionniste célibataire qui gagne 28 600 $ par année à Montréal peut espérer économiser 743 $ après avoir tout pris en compte. À Toronto, avec un même style de vie, cette même réceptionniste parviendra tout juste à épargner 70 $, tandis qu'à Winnipeg, il lui manquera 227$.Toutefois, Montréal reste désavantagé par rapport aux provinces de l'Ouest où cette réceptionniste, payant moins d'impôts, pourra accumuler 2600 $ à Edmonton et 2100 $ à Vancouver.Luc Godbout, professeur de politique fiscale de l'Université de Sherbrooke, convient qu'une éventuelle baisse d'impôts devrait cibler autre chose que les familles ou les enfants. « Vous ne me ferez pas dire que le Québec est trop généreux pour les enfants, lance-t-il. Mais disons que les prochaines baisses d'impôts devront cibler l'ensemble des ménages, et non seulement les familles. »Il n'y a pas que l'argent dans la vieMontréal ne peut faire miroiter les gros salaires de Toronto ou les petits impôts de Calgary pour attirer les travailleurs spécialisés. C'est donc avec ses restos et ses festivals, sa tolérance et sa « joie de vivre » qu'elle lutte contre ses rivales.Karl Moore est un professeur de marketing de l'Université McGill qui s'intéresse à la compétitivité des villes. C'est aussi un gars de Toronto qui, après avoir enseigné en Angleterre à l'Université Oxford, a décidé de revenir au Canada pour élever ses enfants.« J'avais des offres dans plusieurs universités, dont l'Université de Calgary et Simon Fraser (à Vancouver), raconte-t-il. J'ai hésité entre Toronto, Montréal et Vancouver. J'ai finalement choisi Montréal. »Notre métropole voyait ainsi débarquer un homme qui a enseigné dans les plus grandes écoles d'Amérique, d'Europe, d'Asie, d'Australie et d'Afrique, en plus d'avoir travaillé 12 ans dans le privé en marketing et management, chez des géants comme IBM et Hitachi.Son savoir, il le transmet aujourd'hui aux étudiants de McGill plutôt qu'aux futurs managers de Toronto. Un gain pour Montréal, une perte pour la Ville Reine.Voilà le genre de coup de filet qu'on aimerait réaliser plus souvent. Qu'est-ce qui vous a amené à Montréal, M. Moore? L'homme mentionne le fait que sa femme, une Québécoise, souhaitait vivre en français. Il a aussi tenu compte du prix de l'immobilier, de la réputation de McGill. Et de la qualité de vie. « Il y a du bon ski à proximité d'ici. Vous pouvez avoir un chalet à une heure, une heure et demie de Montréal. À Toronto, vous devez vous taper trois ou quatre heures de route le vendredi soir pour voir la campagne. »Plus relax ici« C'est aussi plus relax ici qu'à Toronto ou Calgary, continue M. Moore. Les gens sont moins portés sur le travail. Vous devez renoncer un peu au point de vue économique parce qu'il y a moins de possibilités qu'à Toronto. Mais on y gagne largement sur la qualité de vie. »Ces propos sonnent comme de la musique aux oreilles d'Isabelle Hudon, présidente et chef de la direction de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain. En fait, ils correspondent exactement au discours de vente qu'elle déploie pour retenir et attirer le talent à Montréal.« Il faut continuer à miser sur la qualité de vie, insiste-t-elle. L'environnement, la vitalité culturelle, la tolérance, la sécurité. C'est ce qui nous donne notre longueur d'avance. »Aux célibataires, Mme Hudon vante la « vie trépidante urbaine », le centre-ville qui ne dort pas, les restos pas chers, les festivals. « De l'autre côté, les familles pourront avoir du gazon, de l'eau et un peu de quiétude pas trop loin du centre-ville », dit-elle.« Au niveau fiscal, c'est vrai qu'il peut en rester un peu moins dans nos poches. Mais Montréal est sécuritaire, tolérante et accueillante. Il n'y a pas beaucoup de villes où l'on peut mettre des bonnes notes dans toutes ces cases. »Des crédits d'impôts pour attirer la crèmeNe comptez pas non plus sur Montréal International, une organisation qui se consacre au développement économique et au rayonnement international de la métropole, pour parler des bas salaires et des impôts élevés des Montréalais.« On est une agence de promotion. Nous, on regarde le positif », dit Élie Farah, vice-président Investissement Grand Montréal de l'organisme.Montréal International cible des travailleurs étrangers hautement spécialisés dans les grappes industrielles fortes de la métropole- les technologies de l'information, l'aérospatiale, les sciences de la vie- et tente de les attirer chez nous.« On fait venir le spécialiste, et on met une dizaine de personnes autour de lui. Il peut rester deux ou trois ans. Quand il quitte le Québec, l'expertise reste. »Montréal International a ainsi mis le grappin sur 419 de ces travailleurs stratégiques l'an dernier.On leur vante bien sûr la « joie de vivre » montréalaise. Mais cette fois, on peut aussi parler à leur portefeuille. Le gouvernement du Québec s'est engagé à ne collecter aucun impôt pendant deux ans chez les travailleurs étrangers qui possèdent l'équivalent d'une maîtrise et qui consacrent au moins 90 % de leurs activités à la recherche et au développement. L'exemption passe à 75 % la troisième année, 50 % la quatrième et 25 % la cinquième.« Mais au bout du compte, je peux vous dire que la majorité des décisions sont basées sur des choses très émotives et sentimentales, dit M. Farah. C'est pourquoi on se penche sur la situation familiale du travailleur qu'on veut attirer. On aide son conjoint à se trouver un emploi. Les gens, aujourd'hui, sont beaucoup moins orientés vers l'argent que vers la qualité de vie. Et ça, c'est bon pour nous. »PLUS ON GAGNE PLUS ON DÉPENSEOn le sait : plus on gagne, plus on dépense. Un haut salarié dépensera davantage pour les loisirs, par exemple, qu'un petit salarié. À l'inverse, une personne qui travaille au salaire minimum sera condamnée à consacrer moins d'argent au logement, mais ce poste de dépense aura, toutes proportions gardées, un poids plus important dans son budget. Nous avons voulu savoir quelle est la répartition des dépenses pour 1000 $ de revenus à Montréal, en prenant en considération le fait que ces 1000 $ augmente ou diminue selon la ville de résidence. Pour un même métier, on peut effectivement gagner davantage, ou moins, ailleurs au pays. Nous avons considéré un même mode de vie d'une ville à l'autre. Ce mode de vie change en fonction des revenus. Les dépenses sont calculées d'après sur un indice conçu par Statistique Canada.Quand l'ami de Harry Potter vit au CanadaLaissez-moi vous présenter Bob, un ami du magicien Harry Potter. Le chanceux est capable de profiter des avantages de chacune des villes du Canada sans en subir les inconvénients.Bob s'est donc acheté une maison à Trois-Rivières, l'an dernier, où les prix sont les plus bas au pays. Il a payé 99 000 $, soit le quart du prix moyen des maisons à Vancouver.Par un enchantement dont il a le secret, il réussit à payer son chauffage avec les tarifs d'électricité de Winnipeg, les moins chers au Canada, à 6,3 cents le kilowa- ttheure.Comme chacun sait, Bob a appris à transplaner à l'école de magie Poudlard. Il parvient donc à se désintégrer pour réapparaître instantanément où bon lui semble.C'est ainsi que chaque matin, Bob disparaît de Trois-Rivières pour aller travailler à Calgary, où les salaires sont 21 % plus élevés qu'à Montréal.Une fois sur place, il en profite pour faire un tour au supermarché, où le steak haché se détaille 5,05 $ le kilo, en moyenne, soit 30 % moins cher qu'à Montréal.Et tant qu'à y être, il fait le plein d'essence à Edmonton, dans la même province. Le litre s'y vend 92 cents, contre 1,06 $ à Montréal.Le midi, toutefois, il vient dîner au Québec. D'abord, les restos sont réputés et surtout, parmi les moins chers au pays, selon Statistique Canada.À Montréal, par exemple, la facture est de 13 à 15 % moins salée qu'à Toronto ou Vancouver, toutes taxes comprises.D'ailleurs, les faibles prix dans les restaurants expliquent en partie pourquoi, oh surprise, l'alcool se vend moins cher au Québec, selon Statistique Canada.Certes, les produits de la SAQ sont 8 % plus coûteux que la moyenne canadienne, mais les dépanneurs et les restos allègent la facture.Si bien que globalement, l'alcool est 6 % moins cher à Montréal qu'à Toronto et même 3 % moins cher qu'à Edmonton, où les Liquor Stores sont pourtant privés!Mais revenons à Bob. Amateur de hockey, il veut assister à une partie de la LNH en soirée.Après le travail, il cueille donc son garçon de 4 ans dans une garderie du Québec à 7 $- une aubaine- et prend la direction du Centre Bell, à Montréal.Le temple des Canadiens est en effet l'endroit où les billets sont les moins chers au Canada, si l'on tient compte de la section famille.Pour assister au match, Bob doit donc débourser 26,46 $ pour son billet, mais seulement 10 $ pour celui de son petit garçon. En comparaison, les billets se vendent 42 $ à Toronto. Plus aucun siège n'est disponible? Pas de problème: un coup de baguette magique et c'est réglé.Pendant le match, Bob se rappelle que c'est la saison des impôts. En temps normal, il doit acquitter la facture dans sa province de résidence, le Québec.Mais avec un sortilège bien choisi, il est en mesure de profiter des taux d'imposition de la Colombie-Britannique.Pour un travailleur moyen, le taux d'imposition y est de 20,2 %, comparativement à 21,8 % en Alberta et 25,8 % au Québec, selon la firme Ernst & Young.Il s'agit du taux fédéral et provincial combiné.En rentrant à la maison, sa douce moitié lui fait part de ses désirs de parfaire sa formation à l'université.Leur choix s'arrête évidemment sur une université du Québec, où les droits de scolarité sont de 1900 $ par année, en moyenne, comparativement à plus de 5000 $ au Nouveau-Brunswick et en Alberta.Bob se couche avec la satisfaction du travail accompli. « Dieu qu'il fait bon d'être magicien au Canada. »---------------------------------------------------------------------------------------------------------------En résumé :- Si vous êtes une famille avec les enfants => le Québec vous offrira plus d'avantages que les autres provinces !- Par contre si vous n'avez pas d'enfant à charge et que vous gagnez plus de 56000$ par an ou moins de 22000 $ par an => alors mieux vaudrait peut-être partir dans d'autres provinces du Canada. 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Habitués grizzli Posté(e) 13 avril 2006 Habitués Posté(e) 13 avril 2006 ca tombe bien, j'arrive en familleet puis si j'avais voulu devenir riche je serais resté celibataire sans enfantsmais avec des maitresses et puis effectivement j'aurais peut-etre pas choisi le quebecmais un autre pays anglo-saxon ou le $$$ est roi Citer
Habitués petiboudange Posté(e) 13 avril 2006 Habitués Posté(e) 13 avril 2006 Ouais mais le grizzli n'est pas vraiment roi lui dans cet état Non sérieusement, c'est un article intéressant mais une chose est sûre, je n'ai jamais pensé immigrer pour faire fortune pour ma part!La qualité de vie que j'ai éprouvé au Québec durant mon année universitaire n'a pas de prix et tant pis si je vivrai jamais dans une villa avec piscine et voiture de luxe dont je ne rêvais pas d'ailleurs! Au moins, je pourrai toujours me promener le soir après un repas même modeste entre amis sans me retourner à chaque fois que j'entends un bruit, ou du moins moins souvent qu'ici! Ou m'endormir dans le train le matin sans sursauter à chaque fois que quelqu'un passe à côté de mon fauteuil, voire oublié comme ça m'est arrivé à montréal mon portefeuille dans la cafétéria de l'université et revenir 2h plus tard et le trouver intact là où je l'avais laissé! Non décidément, tant pis, je tente quand même la "pauvreté" du Québec Citer
Habitués mayara Posté(e) 13 avril 2006 Habitués Posté(e) 13 avril 2006 je pense que la majorité des personnes qui immigrent au canada sont à la recherche d'un style de vie. et personellement une société qui donne de l'importance à la famille au enfants. où mes enfants peuvent s'épanouir en toute sécurité est plus attirante à mes yeux qu'une société qui offre plus d'opportunité pour faire fortune Citer
Habitués Nemesis Posté(e) 13 avril 2006 Habitués Posté(e) 13 avril 2006 (modifié) et puis si j'avais voulu devenir riche je serais resté celibataire sans enfantsmais avec des maitresses Il y a des dames d'un certain âge qui payent pour avoir des petits jeunes robustes comme toi. Là, tu ferais fortune, mais bon, pas certain que Zelda soit d'accord La richesse n'est pas toujours sous la forme que l'on croit et que l'on attend, elle est bien souvent immatériel et faite de petites choses du quotidien Modifié 13 avril 2006 par Nemesis Citer
Habitués grizzli Posté(e) 13 avril 2006 Habitués Posté(e) 13 avril 2006 et puis si j'avais voulu devenir riche je serais resté celibataire sans enfantsmais avec des maitresses Il y a des dames d'un certain âge qui payent pour avoir des petits jeunes robustes comme toi. Là, tu ferais fortune, mais bon, pas certain que Zelda soit d'accord La richesse n'est pas toujours sous la forme que l'on croit et que l'on attend, elle est bien souvent immatériel et faite de petites choses du quotidien faut pas lui dire c'est tout Citer
Habitués cherry Posté(e) 13 avril 2006 Habitués Posté(e) 13 avril 2006 Je confirme que les célibataires sans enfants qui ont un bon revenu doivent cracher le cash. C'est mon cas: chaque année, quand je rempli mes déclarations d'impôts, j'ai envie de hurler. Je n'ai droit à AUCUNE déduction!Je sens là une injustice, car d'avoir un conjoint et/ou des enfants, c'est déjà une "richesse", c'est déjà un plus dans une vie. Et j'aime pas trop qu'on me punisse pour n'avoir pas encore trouvé ma moitié. En plus, et c'est là où leur logique me dépasse, c'est faux de déduire que le coût de la vie est deux fois plus élevé pour un couple que pour une personne seule. Il y a plein de truc que tu n'as pas à payer deux fois quand tu vis avec quelqu'un: téléphone, internet, électricité, même la bouffe, tout ça revient moins cher pour une famille. Une ampoule allumée ne choisit pas le nombre de personnes qu'elle éclaire, un family pack de bouffe revient moins cher qu'un truc individuel, etc. Citer
Habitués Baron Rouge 2B Posté(e) 13 avril 2006 Habitués Posté(e) 13 avril 2006 Je confirme que les célibataires sans enfants qui ont un bon revenu doivent cracher le cash. C'est mon cas: chaque année, quand je rempli mes déclarations d'impôts, j'ai envie de hurler. Je n'ai droit à AUCUNE déduction!Je sens là une injustice, car d'avoir un conjoint et/ou des enfants, c'est déjà une "richesse", c'est déjà un plus dans une vie. Et j'aime pas trop qu'on me punisse pour n'avoir pas encore trouvé ma moitié. En plus, et c'est là où leur logique me dépasse, c'est faux de déduire que le coût de la vie est deux fois plus élevé pour un couple que pour une personne seule. Il y a plein de truc que tu n'as pas à payer deux fois quand tu vis avec quelqu'un: téléphone, internet, électricité, même la bouffe, tout ça revient moins cher pour une famille. Une ampoule allumée ne choisit pas le nombre de personnes qu'elle éclaire, un family pack de bouffe revient moins cher qu'un truc individuel, etc.C'est exactement la même chose en France !!! Du jour ou je me suis marié avec 2 enfants fini les impots, alors que célibataire c'etait un mois de salaire d'impots a la fin de l'année... Trouve toi vite une moitie et ca ira mieu a plus. Citer
Habitués geez Posté(e) 13 avril 2006 Habitués Posté(e) 13 avril 2006 (modifié) Je confirme que les célibataires sans enfants qui ont un bon revenu doivent cracher le cash. C'est mon cas: chaque année, quand je rempli mes déclarations d'impôts, j'ai envie de hurler. Je n'ai droit à AUCUNE déduction!Je sens là une injustice, car d'avoir un conjoint et/ou des enfants, c'est déjà une "richesse", c'est déjà un plus dans une vie. Et j'aime pas trop qu'on me punisse pour n'avoir pas encore trouvé ma moitié. En plus, et c'est là où leur logique me dépasse, c'est faux de déduire que le coût de la vie est deux fois plus élevé pour un couple que pour une personne seule. Il y a plein de truc que tu n'as pas à payer deux fois quand tu vis avec quelqu'un: téléphone, internet, électricité, même la bouffe, tout ça revient moins cher pour une famille. Une ampoule allumée ne choisit pas le nombre de personnes qu'elle éclaire, un family pack de bouffe revient moins cher qu'un truc individuel, etc.Ouais, enfin, quand tu as une famille, tu as tout le matériel pour bébé, les frais de garde, l'école et les vêtements qui resserrent sacrément ton budget quand même ! Sans oublier les sorties en meute, qui sont pas toujours emballées dans un "family pack"... Modifié 13 avril 2006 par geez Citer
Habitués grizzli Posté(e) 13 avril 2006 Habitués Posté(e) 13 avril 2006 et puis va vivre dans un 3-1/2 avec une familleet rouler en Smart !!! Citer
Invité Posté(e) 13 avril 2006 Posté(e) 13 avril 2006 et puis si j'avais voulu devenir riche je serais resté celibataire sans enfantsmais avec des maitresses Il y a des dames d'un certain âge qui payent pour avoir des petits jeunes robustes comme toi. Là, tu ferais fortune, mais bon, pas certain que Zelda soit d'accord Malheureusement Grizzli n'est pas petit et n'est plus tout à fait jeune . Citer
Habitués cherry Posté(e) 14 avril 2006 Habitués Posté(e) 14 avril 2006 Je confirme que les célibataires sans enfants qui ont un bon revenu doivent cracher le cash. C'est mon cas: chaque année, quand je rempli mes déclarations d'impôts, j'ai envie de hurler. Je n'ai droit à AUCUNE déduction!Je sens là une injustice, car d'avoir un conjoint et/ou des enfants, c'est déjà une "richesse", c'est déjà un plus dans une vie. Et j'aime pas trop qu'on me punisse pour n'avoir pas encore trouvé ma moitié. En plus, et c'est là où leur logique me dépasse, c'est faux de déduire que le coût de la vie est deux fois plus élevé pour un couple que pour une personne seule. Il y a plein de truc que tu n'as pas à payer deux fois quand tu vis avec quelqu'un: téléphone, internet, électricité, même la bouffe, tout ça revient moins cher pour une famille. Une ampoule allumée ne choisit pas le nombre de personnes qu'elle éclaire, un family pack de bouffe revient moins cher qu'un truc individuel, etc.Ouais, enfin, quand tu as une famille, tu as tout le matériel pour bébé, les frais de garde, l'école et les vêtements qui resserrent sacrément ton budget quand même ! Sans oublier les sorties en meute, qui sont pas toujours emballées dans un "family pack"...Ben justement, des allègements fiscaux, crédits d'impôts et programme sociaux ont été prévus pour les familles: congé de taxes pour certains produits pour bébé dont les couches, dentiste gratuit jusqu'à l'âge de 10 ans, CPE à 7$/jour ou crédit d'impôt pour frais de garde, crédit d'impot pour le soutien aux enfants (qui remplace les allocations familiales au Québec), prestation fiscale canadienne pour enfants, régime d'assurance parentale, etc.À revenu égal et toutes proportions gardées, crois-moi, ça revient beaucoup plus cher en impôts et taxes pour un célibataire. Et désolée, mais bien que je sois pour des mesures aidant les familles, je paie pour ces mesures... et ce n'est pas moi qui ait décidé de faire des enfants. Citer
Habitués Nemesis Posté(e) 14 avril 2006 Habitués Posté(e) 14 avril 2006 (modifié) Malheureusement Grizzli n'est pas petit et n'est plus tout à fait jeune .Je confirme, belle bête, mais bon, il n'est pas si vieux que ça le nounours Ben justement, des allègements fiscaux, crédits d'impôts et programme sociaux ont été prévus pour les familles: congé de taxes pour certains produits pour bébé dont les couches, dentiste gratuit jusqu'à l'âge de 10 ans, CPE à 7$/jour ou crédit d'impôt pour frais de garde, crédit d'impot pour le soutien aux enfants (qui remplace les allocations familiales au Québec), prestation fiscale canadienne pour enfants, régime d'assurance parentale, etc.À revenu égal et toutes proportions gardées, crois-moi, ça revient beaucoup plus cher en impôts et taxes pour un célibataire. Et désolée, mais bien que je sois pour des mesures aidant les familles, je paie pour ces mesures... et ce n'est pas moi qui ait décidé de faire des enfants.Tout à fait d'accord, mais ce type de mesure est indispensable pour encourager et permettre de renouveller une population (quelque soit le pays) sans cesse vieillissante. Au final, un enfant coûtera toujours bien plus cher que ce que les avantages permettent de gagner. Modifié 14 avril 2006 par Nemesis Citer
Habitués geez Posté(e) 14 avril 2006 Habitués Posté(e) 14 avril 2006 À revenu égal et toutes proportions gardées, crois-moi, ça revient beaucoup plus cher en impôts et taxes pour un célibataire. Et désolée, mais bien que je sois pour des mesures aidant les familles, je paie pour ces mesures...Et qui sait, peut-être qu'un jour, tu seras bien contente de pouvoir en profiter à ton tour... Parce que, mine de rien, ça aide aussi à créer des emplois et à faire tourner l'économie !et ce n'est pas moi qui ait décidé de faire des enfants.Avec un argument pareil, pas la peine que je rentre dans les détails pour qu'on en débatte ! Citer
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