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La perte d'emploi au Québec


MIMOSA06

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moi je suis electricien et je peut te dire que sur Montreal du Job y'en a pas tant que ca

est ce que tu as ta carte de competence d'electricien? car si c'est le cas du travail tu en as largement il te suffit juste de choisir!!! si tu ne l'as pas essaie de l'avoir!!!

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  • Habitués

Me semble pourtant que les électriciens sont en demande sur les chantiers... en tout cas, c'est ce que j'ai cru comprendre. Je pense qu'en t'adressant à des centres d'emplois du gouvernement, tu pourras avoir des informations là-dessus.

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  • Habitués

Me semble pourtant que les électriciens sont en demande sur les chantiers... en tout cas, c'est ce que j'ai cru comprendre. Je pense qu'en t'adressant à des centres d'emplois du gouvernement, tu pourras avoir des informations là-dessus.

il lui suffit juste d'appeler la commission de la construction ou son syndicat et il va se faire proposer une bonne dizaine d'entreprises dans le secteur qu'il desire dans la meme journée!!!

ou bien il n'a tout simplement pas de carte de competence et il ne peut alors donc pas travailler sur les chantiers de construction...

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  • Habitués
Je suis complètement en phase avec tes propos Janosch, je travaille à mon compte depuis 2002 et je pense que cette souplesse au sujet du CPE et CNE sont les bienvenus, si toutefois le gouvernement ne fait pas marche arrière sous la pression de la rue.Je te confirme les charges en France sont exorbitantes et c'est une des raisons qui me poussent à immigrer au Quebec car le système est plus favorable aux chefs d'entreprise.

y a juste un truc qui me gêne, c'est qu'avec un CPE (je ne sais pas si c'est le cas avec un CNE), on puisse virer l'employé sans motif. ça veut dire quoi??? <_< même au Québec il y a un motif! le fait qu'il n'y ai plus de travail à donner est un motif!

angel est-ce que c'est vrai qu'il existe en France plus de 2000 formes de contrat de travail????

sinon, je crois que si je me plais au Québec, je vais créer une entreprise là-bas! ne me demandez-pas dans quel secteur, je ne sais pas encore!!! :)

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  • Habitués

La France. Les français et leurs acquis sociaux, plus précieux que tout au monde.

Ce que le gouvernement essaie de faire, ou plutôt ce que la droite peine à faire en France, c'est changer les mentalités. Essayer de faire comprendre aux français que tant qu'ils resteront accrochés à leur prétendu paradis social, ils n'arriveront à rien et resteront toujours les derniers en se croyant les meilleurs. Faire travailler les français, leur faire comprendre que pour gagner sa vie et mériter ses congés il faut se aussi savoir s'en donner la peine, est une lourde tâche que le gouvernement actuel a pour mission.

Alors voilà, on leur propose une mesure en or qui va permettre aux entreprises frileuses d'embaucher sans crainte, et les jeunes universitaires réalisent qu'après l'université, il y a la vie active, en entreprise, un endroit ou il faut travailler toute la semaine. Et les voilà dans la rue avec leurs banderôles. Vu d'ici, c'est ridicule, vu de la-bas, c'est normal. Ben oui, la France sans mouvement social contre ci ou contre ça pendant un mois ne serait plus la France...

Une fois pour toute (je pogne les nerfs):

  • le CPE permettra aux entreprises d'embaucher plus facilement, et non de licencier plus facilement (amalgame syndicaliste et/ou universitaire, suivez mon regard...).
  • Si l'employé ne fait pas l'affaire, l'entreprise le licencie (sans la peur panique d'avoir les prud'hommes au c**)... Rien de scandaleux la-dedans, il n'y a que dans la fonction publique que le terme "licenciement" puisse choquer. Dans le privé, c'est comme ça.
  • Si par contre l'employé fait l'affaire, croyez-vous que monsieur le méchant patron va s'amuser à le virer, alors qu'il a trouvé quelqu'un qui fait sa job comme il l'attendait? Certainement pas...
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Felicitations Tof pour ton message.Effectivement, je suis chef d'entreprise et je partage à 1000% la description que tu viens de faire sur le monde du travail actuel en France. Manifestement la majorité des travailleurs sont attachés à leur acquis sociaux et leur loisirs :( .

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y a juste un truc qui me gêne, c'est qu'avec un CPE (je ne sais pas si c'est le cas avec un CNE), on puisse virer l'employé sans motif. ça veut dire quoi??? <_< même au Québec il y a un motif! le fait qu'il n'y ai plus de travail à donner est un motif!

angel est-ce que c'est vrai qu'il existe en France plus de 2000 formes de contrat de travail????

Kyris, je ne sais pas s'il existe 2000 formes de contrats de travail, mais ce que je sais, c'est que je ne suis pas prêt d'embaucher.....

J'avais une employée en cdi et une apprentie, en 2004, la conjoncture étant très mauvaise pour le commerce, j'ai donc été obligé de licencier mon employée. GALERE !!!!!!!

En france, pour licencier quelqu'un, il faut marcher sur des oeufs si tu ne veux pas te retrouver au prudhomme.Nous avons dû prouver la baisse de travail et de chiffre d'affaire et attention !!!! il faut respecter les procédures sinon, ton licenciement est nul et tu peux même te retrouver à payer un amende.

Ensuite, mon apprentie...... trouve un jeune qui veut apprendre et travailler....GALERE......Ils sont bientôt plus au courant que toi des lois concernant le travail à 16 ans.

Je viens, je viens pas.....Le lundi surtout, après un week-end un peu trop fatiguant....

Les notes en classe, n'en parlons pas! enfin tout pour te décider à ne pas reprendre un apprenti...

En plus, employée embauchée ou apprentie, quand elles avaient décidé de glander, tu ne peux que ronger ton frein......C'est ça le paradis des petits patrons en france....

angel

PS Félicitations TOF, pour ton post, tu as résumé merveilleusement bien la situation...

Viens en France, leur expliquer tout ça à cette bande de crétins tous plus fainéants les uns que les autres....

à +

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  • Habitués

La France. Les français et leurs acquis sociaux, plus précieux que tout au monde.

Ce que le gouvernement essaie de faire, ou plutôt ce que la droite peine à faire en France, c'est changer les mentalités. Essayer de faire comprendre aux français que tant qu'ils resteront accrochés à leur prétendu paradis social, ils n'arriveront à rien et resteront toujours les derniers en se croyant les meilleurs. Faire travailler les français, leur faire comprendre que pour gagner sa vie et mériter ses congés il faut se aussi savoir s'en donner la peine, est une lourde tâche que le gouvernement actuel a pour mission.

Alors voilà, on leur propose une mesure en or qui va permettre aux entreprises frileuses d'embaucher sans crainte, et les jeunes universitaires réalisent qu'après l'université, il y a la vie active, en entreprise, un endroit ou il faut travailler toute la semaine. Et les voilà dans la rue avec leurs banderôles. Vu d'ici, c'est ridicule, vu de la-bas, c'est normal. Ben oui, la France sans mouvement social contre ci ou contre ça pendant un mois ne serait plus la France...

Une fois pour toute (je pogne les nerfs):

  • le CPE permettra aux entreprises d'embaucher plus facilement, et non de licencier plus facilement (amalgame syndicaliste et/ou universitaire, suivez mon regard...).
  • Si l'employé ne fait pas l'affaire, l'entreprise le licencie (sans la peur panique d'avoir les prud'hommes au c**)... Rien de scandaleux la-dedans, il n'y a que dans la fonction publique que le terme "licenciement" puisse choquer. Dans le privé, c'est comme ça.
  • Si par contre l'employé fait l'affaire, croyez-vous que monsieur le méchant patron va s'amuser à le virer, alors qu'il a trouvé quelqu'un qui fait sa job comme il l'attendait? Certainement pas...

+ 1 <_<

La situation actuelle en France, fait que l'on ne parle que du CPE (- de 26 ans) mais, le CPE ( valable pour les entreprises de 20 salariés au plus sans limitation d'âge) c'est la même chose ... La possibilité de rompre plus facilement le contrat dans les 2 premières années est la même. Pourtant, cela fait moins d'éclat ... Est-ce dû à une meilleure connaissance du terrain, de ses exigences et de ses réalité ? ...

Toujours est-il qu'immigrer au Québec, c'est aussi accepter cette approche du monde du travail. C'est aussi pour cela, qu'il existe un certain dynamisme ... :)

Allez, bonne journée

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  • Habitués

Merci merci... cela dit pas de quoi me féliciter pour ce que je pense, je n'ai juste fait que l'exprimer ici-bas! ;)

C'est toujours plus ou moins la même chose qui revient: en France les mots chômage et licenciement effraient les employés autant que les employeurs tant ils sont liés à des lourdeurs administratives ou autres idées enracinées depuis toujours dans la mémoire collective. Ici, tu perds ton emploi, certes c'est chiant évidemment, mais tu ne vas pas tout de suite te jeter sur les aides. Tu dois te défoncer pour trouver autre chose, et si tu cherches bien comme il faut, tu trouves. Ici le marché du travail est flexible, chercher du travail est un emploi à plein temps qui finit toujours pas payer. On est en Amérique du Nord : quand on veut, on peut ! Et décidemment, la fameuse expression "impossible n'est pas français" a beaucoup perdu de son sens ces dernières années en France, semble-t-il...

Modifié par tof
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  • Habitués
Et décidemment, la fameuse expression "impossible n'est pas français" a beaucoup perdu de son sens ces dernières années en France, semble-t-il...

ça, je ne te le fais pas dire!!! :lol:

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Salut la gang,

J'entends par là que la plupart des étudiants, et même des lycéens, travaillent le soir et les fins de semaine. Je vois des panneaux « Personnel recherché » dans toutes les boutiques du centre-ville, dans les épiceries, je lis d'immenses banderoles « On embauche » en haut des bâtiments dans les zones industrielles, et les centres d'appel font du recrutement sur les afficheurs électroniques du métro. Tu veux un boulot? Y'a qu'à se baisser.

Merci pour l'explication Petit-Lion :)

Maintenant, je voudrai apporter quelques nuances.

Ici le marché du travail est flexible, chercher du travail est un emploi à plein temps qui finit toujours pas payer. On est en Amérique du Nord : quand on veut, on peut !

C'est vrai mais de manière générale uniquement. Le jeune qui n'a pas son secondaire V (condition de plus en plus minimale aujourd'hui pour travailler comme journalier dans une manufacture) ou le travailleur de 55 ans auront beaucoup de difficultés à se retrouver un emploi ici même avec la meilleure volonté du monde.

Comme dans beaucoup d'autres pays, c'est souvent la catégorie des 25-44 ans qui s'en sort le mieux : à certains égards, l'immigrant est comme le jeune car il n'a pas d'expérience professionnelle reconnue ici et, à moins que je me trompe, l'immigrant finira lui aussi par avoir 55 ans un jour.

Bien sûr, la durée moyenne de chômage en France doit être très supérieure à celle au Canada mais nous parlons de deux marchés du travail aux structures très différentes. Ne serait-ce qu'ici, le Canada et les États-Unis ne mesurent pas leurs taux de chômage respectifs de la même façon (et on sait que la mesure du taux de chômage est naïvement considérée comme étant le plus souvent l'indicateur le plus utilisé pour évaluer la santé du travail dans un pays ...).

Ici, tu perds ton emploi, certes c'est chiant évidemment, mais tu ne vas pas tout de suite te jeter sur les aides

Ça dépend. Si la personne est mise à pied en mai et qu'elle a droit à 25 semaines de chômage par exemple, je suis pas mal sûr qu'elle va prendre son été off en termes de recherche d'emploi et toucher son chèque d'assurance-emploi jusqu'en septembre ... Et elle aura bien raison car l'été n'est pas nécessairement la meilleure période pour chercher du travail (à cause des étudiants notamment).

Emploi-Québec (EQ) est très conscient de cela mais à partir du moment où la personne effectue une recherche d'emploi minimal en fournissant des noms d'entreprises ou des contacts, EQ ne peut rien y faire.

J'ai participé comme intervenant dans deux plans de mises à pied massives auprès de deux grandes entreprises de la région. Dans les deux cas, ce fût comme Red l'a écrit :

- convocation dans le bureau du supérieur, ce dernier étant accompagné d'une personne des RH

- annonce de la mise à pied (le tout en cinq minutes, voire moins)

- le supérieur et le RH sortent du bureau et je rentre pour ramasser les morceaux si tel est le cas

- dix minutes plus tard, la personne a quitté l'entreprise (après avoir rendu clés, pass et autre chose)

Et ce, que la personne soit là depuis 2 mois ou 15 ans, surnuméraire ou permanente, commis ou directeur de division (ex : directeur avec 250 personnes sous sa responsabilité et un salaire dans les cinq zéro).

Selon la fonction de la personne, elle aura droit à un support plus ou moins poussé : le personnel de soutien va avoir des séances d'aide à la recherche d'emploi sur le c.v. et la lettre de présentation en groupe et le gestionnaire aura droit à un service personnalisé avec bilan des compétences. Là encore, une prime de départ calculée en fonction de l'ancienneté (généralement un mois de salaire pour chaque année d'ancienneté).

O'Hana

Modifié par O'Hana
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  • Habitués
C'est vrai mais de manière générale uniquement. Le jeune qui n'a pas son secondaire V (condition de plus en plus minimale aujourd'hui pour travailler comme journalier dans une manufacture) ou le travailleur de 55 ans auront beaucoup de difficultés à se retrouver un emploi ici même avec la meilleure volonté du monde.

Mouais d'accord évidemment : mais c'est le cas dans tous les pays industrialisés du monde : un jeune sans diplôme et une personne proche de la retraite auront plus de mal à trouver un emploi, c'est certain !

Et puis ce que je disais par rapport aux aides concerne surtout une différence de mentalités. En France, quand on a plus d'emploi, "Ben y'a les aides sociales hein, faut bien que j'aie cotisé pour quelque chose quand-même hein!". Le chômage est une fatalité. Ici, à part certains "Bougons", on ne dit pas facilement qu'on touche le BS, on ne s'en vante pas... et en même temps, le chômage n'est pas une fatalité.

Après, que tu te retrouves au chômage en France ou ici, c'est évident que tu ne vas pas cracher sur les aides si elles se présentent... je parlais juste d'une différence de perception des aides : Etat providence d'un côté ou tout le monde dépend de l'État, société plus égalitaire de l'autre où il faut mériter les aides que l'on reçoit, où elles ne sont pas distribuées à tout va...

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Salut Tof,

Mouais d'accord évidemment : mais c'est le cas dans tous les pays industrialisés du monde : un jeune sans diplôme et une personne proche de la retraite auront plus de mal à trouver un emploi, c'est certain !

Dans ce cas, le "quand on veut, on peut" ne se limite pas qu'à l'Amérique du Nord : il peut aussi bien fonctionner que se révéler complètement inutile quelque soit le marché du travail dans le monde.

J'avoue sans difficulté une forte réticence face à cette expression - quand on veut on peut - car la frontière est parfois très floue entre se faire confiance dans ses capacités (ce dont je suis tout à fait d'accord) et une récupération idéologique de cette phrase où, finalement, si tu te plantes, c'est uniquement de ta faute car tu ne le voulais pas assez (ce que je trouve complètement stupide comme raisonnement) :)

Personne ne s'est fait seul, et certainement pas ses grands bâtisseurs de nos sociétés actuelles qu'on louange pour avoir créé des fleurons (Bombardier, Quebecor, etc).

Attention : je n'ai rien contre la création d'entreprise ni l'esprit entrepreneur. Je dis seulement que ce n'est pas tout le monde qui est "doué" de cet esprit et qu'il ne faut donc pas pour autant leur jeter la pierre parce qu'ils ne se bougent pas assez. Et je dis également - pour tenir un discours très marxien qui en dégoûtera plus d'un ^_^ - que ça prend autant un capital qu'un travailleur pour créer de la richesse. À moins que nos chers entrepreneurs réussissent un jour à automatiser entièrement toute la production : dans ce cas, nous serons des millions de travailleurs humains - et pas justes les non-entreprenants - à devoir se faire du souci à ce moment-là ...

je parlais juste d'une différence de perception des aides : Etat providence d'un côté ou tout le monde dépend de l'État, société plus égalitaire de l'autre où il faut mériter les aides que l'on reçoit, où elles ne sont pas distribuées à tout va...

Merci d'avoir précisé ton argumentation et en ce sens je suis en accord avec toi dans la partie où la perception face aux aides sociales est effectivement différente selon mon expérience aussi au Québec.

Par contre, je ne comprend pas que tu qualifies d'égalitaire une société qui, justement comme tu l'écris, ne pratique pas l'égalité selon moi en ayant institué la méritocratie dans les aides reçues et la sélectivité dans les aides distribuées.

O'Hana

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  • Habitués

Il faut reconnaître qu'il est plus facile de trouver un emploi (tel qu'il soit) en Amérique plutôt que dans beaucoup de pays européens où l'état providence règne en maître (France, Italie, Belgique, etc.).

Pourquoi d'ailleurs ?

- Flexibilité du travail... si l'on peut facilement congédier, on peut donc facilement embaucher.

- Les aides n'incitent parfois pas à chercher du travail, d'où les exagérations en France que certains veulent corriger... avec beaucoup de mal.

- Les "petits-boulots", terme utilisé en France de manière péjorative... alors qu'un pays a toujours besoin de ce genre d'emploi. Combien de jeunes pourrions-nous remettre sur le marché du travail dans les stations service par exemple ? Pour des motifs idéologiques, on préfère les voir toucher le RMI ou le chômage en restant à la maison !

- La formation professionnelle a été dénigrée dans les années 80, même par les différents ministres de l'éducation, un comble ! Poussant les jeunes vers le Bac... mais depuis peu, les Français se rendent compte que cela a été une erreur dramatique qui a fait grossir le taux de chômage des jeunes diplômés. Et évidemment, quand tu as un diplôme universitaire, tu ne veux pas commencer au bas de l'échelle... Situation grotesque : il manque des milliers de mécaniciens en France, alors qu'il y a des diplômés en psychologie qui n'ont aucun débouchés !

- 80% des emplois en France viennent des PME-PMI et non pas des grands groupes. Sauf que l'état demande aux petites entreprises de PAYER avant même de toucher leurs premiers revenus ! Encore une posture idéologique : l'argent est dans les entreprises, c'est là qu'il faut aller le chercher !

Mais la plus grande perversion de l'état providence reste ce faux-sentiment euphorisant que l'état va s'occuper de tout, pour nous... Que l'état va continuer à employer une armée de fonctionnaires et éviter l'hémorragie, au dépend de la croissance et du dynamisme.

Du coup, les syndicats parlant de "démocratie" et "d'égalité" à chaque phrase... défendant prétendument des idéaux républicains sont, au contraire, des fabricants de "castes"... En France, il y a les fonctionnaires et il y a les autres. Ainsi, l'état providence garanti aux fonctionnaires :

- Un emploi à vie

- Une meilleure retraite, avec moins de cotisation que dans le secteur privé

- Des avantages catégoriels imbattables

- La possibilité de reprendre son poste après une période de disponibilité

etc.

Dans le monde actuel, alors que le plein emploi est loin d'être une réalité et alors que le pays est au bord du gouffre budgétaire, cela s'appelle des privilèges ! C'est aussi pour cela que l'état a remplacé la religion : on croit en l'état, on croit en sa capacité de diriger nos vies... mais l'étatisme a toujours été un fabriquant de crise ! Ça fait combien d'années que la France a eu une croissance supérieure à 3% ? Ça fait combien d'années que la France bat tous les records de déficits budgétaire ? Ça fait combien d'années que le pays traîne lamentablement en queue de peloton des pays de l'OCDE ? ... Heureusement que France 2 est là pour bien dire aux Français qu'ils sont les meilleurs ! Que des marchés sont gagnés aux quatre coins de la planète... mais l'on ne parle pas trop du déficit commercial record pour 2005.

Mais il vaut mieux s'extasier devant le fait qu'un jeune va pouvoir rester chez lui, payé et bien soigné plutôt que de travailler dans un petit-boulot ! C'est vrai ! C'est tellement mieux !

L'état n'est qu'un cancer qui ronge la société en endormant l'initiative.

Modifié par Petit-Prince
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  • Habitués
Par contre, je ne comprend pas que tu qualifies d'égalitaire une société qui, justement comme tu l'écris, ne pratique pas l'égalité selon moi en ayant institué la méritocratie dans les aides reçues et la sélectivité dans les aides distribuées.

En ce qui me concerne, je trouve le concept de "méroticratie" (beau néologisme en passant !) beaucoup plus juste que ce qui se passe en France au niveau de la distribution - massive - des aides.

Un exemple pour illustrer mon propos: les immigrants souhaitant s'installer au Canada sont triés sur le volet, sont sensés arriver avec un certain capital minimum, et on leur dit bien qu'ils ne sont pas sensés réclamer le BS deux semaines après leur arrivée. Ils peuvent toujours essayer, ça ne marchera pas, en théorie... et j'espère d'ailleurs que la pratique s'inspire vraiment de la théorie ! Lors de nos rencontres aux MRCI, quelques jours après notre arrivée, je me souviens de quelque chose qui m'a franchement agacé. Deux marocains français venant tout droit de Paris, ont demandé dès le premier jour à la personne qui s'occuppait de nous comment il fallait s'y prendre pour toucher le BS !!!! La pauvre femme était scotchée et ne savais pas quoi répondre. Quelques heures plus tard, les mêmes français s'offusquaient d'apprendre qu'il fallait payer quand on appelait une ambulance ou les pompiers... Ils étaient donc arrivés au Québec en pensant d'office pouvoir bénéficier des aides du gouvernement québécois et fédéral, sans même avoir commencé à bouger le petit doigt pour trouver un travail !!!

Tout ça pour dire que les aides à la française et les avantages sociaux en France ne se méritent pas : dans l'inconscient collectif ils sont tout simplement un dû, d'office ! Je ne trouve pas ça juste pantoute. Pour moi, les aides doivent revenir aux gens qui le méritent, qui ont plus de difficultés que d'autres à s'en sortir. Pas au premier quidam qui les demande sans se bouger.

Quant au "Quand on veut on peut", je disais ça encore une fois par rapport au fossé que je perçois entre les mentalités au Québec et en France. Je trouve par exemple la grande majorité des jeunes au Québec beaucoup plus volontaires qu'en France : la plupart d'entre eux ont déjà travaillé à 16 ans. La situation est beaucoup plus rare en France. Ce n'est qu'un constat : encore une différence de mentalités, des sociétés différentes. L'assistanat d'un côté, le mérite personnel de l'autre. Ceux qui n'y arrivent pas ou éprouvent des difficultés peuvent toucher des aides, je serais même fier de travailler pour les aider. Mais travailler pour donner des sous à des gens qui ne bougent pas le petit doigt, ça, ça me débecte... et c'est ce qui se passe en France.

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  • Habitués

- La formation professionnelle a été dénigrée dans les années 80, même par les différents ministres de l'éducation, un comble ! Poussant les jeunes vers le Bac... mais depuis peu, les Français se rendent compte que cela a été une erreur dramatique qui a fait grossir le taux de chômage des jeunes diplômés. Et évidemment, quand tu as un diplôme universitaire, tu ne veux pas commencer au bas de l'échelle... Situation grotesque : il manque des milliers de mécaniciens en France, alors qu'il y a des diplômés en psychologie qui n'ont aucun débouchés !

et voila un des gros problemes français que tu viens de soulever petit prince la course au diplome...

Je sias de quoi je parle!!! apres un deug en physique chimie je me suis tout simplement reconverti et je suis allé faire chez les compagnons du devoir un cap et un bep en charpente bois... j'ai mis mon orgueil de coté pour cotoyer des jeunes de 16 ans alors que j'en avais 20 je sortais de l'université et eux de la troisieme!!! puis j'ai continué pour faire un brevet professionel et je suis venu vivre ici.

Résultat, apres 3 mois du travail, et des patrons qui m'ont fait confiance ne connaissant pas mes capacités mais qui ont toujours ete satisfaits.

Apres un peu plus de 3 ans ici je suis contremaitre dans une entreprise de charpente et toutes mes relations professionelles sont excelentes il faut juste montrer ton envie de travailler correctement et travailler non pas juste pour ta paie mais aussi pour l'entreprise, pour que justement elle ait les moyens de te payer...

C'est sur on est pas a l'abri d'une perte d'emploi mais si tu as toujours eut des relations saines avec tes employeurs ils peuvent meme te referencer a de nouveaux !!!

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Il faut reconnaître qu'il est plus facile de trouver un emploi (tel qu'il soit) en Amérique plutôt que dans beaucoup de pays européens où l'état providence règne en maître (France, Italie, Belgique, etc.).

Pourquoi d'ailleurs ?

- Flexibilité du travail... si l'on peut facilement congédier, on peut donc facilement embaucher.

- Les aides n'incitent parfois pas à chercher du travail, d'où les exagérations en France que certains veulent corriger... avec beaucoup de mal.

- Les "petits-boulots", terme utilisé en France de manière péjorative... alors qu'un pays a toujours besoin de ce genre d'emploi. Combien de jeunes pourrions-nous remettre sur le marché du travail dans les stations service par exemple ? Pour des motifs idéologiques, on préfère les voir toucher le RMI ou le chômage en restant à la maison !

- La formation professionnelle a été dénigrée dans les années 80, même par les différents ministres de l'éducation, un comble ! Poussant les jeunes vers le Bac... mais depuis peu, les Français se rendent compte que cela a été une erreur dramatique qui a fait grossir le taux de chômage des jeunes diplômés. Et évidemment, quand tu as un diplôme universitaire, tu ne veux pas commencer au bas de l'échelle... Situation grotesque : il manque des milliers de mécaniciens en France, alors qu'il y a des diplômés en psychologie qui n'ont aucun débouchés !

- 80% des emplois en France viennent des PME-PMI et non pas des grands groupes. Sauf que l'état demande aux petites entreprises de PAYER avant même de toucher leurs premiers revenus ! Encore une posture idéologique : l'argent est dans les entreprises, c'est là qu'il faut aller le chercher !

Mais la plus grande perversion de l'état providence reste ce faux-sentiment euphorisant que l'état va s'occuper de tout, pour nous... Que l'état va continuer à employer une armée de fonctionnaires et éviter l'hémorragie, au dépend de la croissance et du dynamisme.

Du coup, les syndicats parlant de "démocratie" et "d'égalité" à chaque phrase... défendant prétendument des idéaux républicains sont, au contraire, des fabricants de "castes"... En France, il y a les fonctionnaires et il y a les autres. Ainsi, l'état providence garanti aux fonctionnaires :

- Un emploi à vie

- Une meilleure retraite, avec moins de cotisation que dans le secteur privé

- Des avantages catégoriels imbattables

- La possibilité de reprendre son poste après une période de disponibilité

etc.

Dans le monde actuel, alors que le plein emploi est loin d'être une réalité et alors que le pays est au bord du gouffre budgétaire, cela s'appelle des privilèges ! C'est aussi pour cela que l'état a remplacé la religion : on croit en l'état, on croit en sa capacité de diriger nos vies... mais l'étatisme a toujours été un fabriquant de crise ! Ça fait combien d'années que la France a eu une croissance supérieure à 3% ? Ça fait combien d'années que la France bat tous les records de déficits budgétaire ? Ça fait combien d'années que le pays traîne lamentablement en queue de peloton des pays de l'OCDE ? ... Heureusement que France 2 est là pour bien dire aux Français qu'ils sont les meilleurs ! Que des marchés sont gagnés aux quatre coins de la planète... mais l'on ne parle pas trop du déficit commercial record pour 2005.

Mais il vaut mieux s'extasier devant le fait qu'un jeune va pouvoir rester chez lui, payé et bien soigné plutôt que de travailler dans un petit-boulot ! C'est vrai ! C'est tellement mieux !

L'état n'est qu'un cancer qui ronge la société en endormant l'initiative.

C'est sûr que l'insécurité du travail et bosser dans une station service c'est top !

Même si ton propos est dans l'ensemble juste, je le trouve caricatural.

Ce dont il s'agit, c'est d'un modèle de société qui s'est construit autour d'un Etat interventioniste, et dont le fonctionnement est en panne, parce que mal adapté à l'économie actuelle. Il faudra du temps pour qu'il s'adapte mais cela finira par arriver. Ce modèle de société n'est pas condamnable pour autant.

Je ne pense pas que le modèle anglo-saxon, qui laisse l'économie tout régenter, soit forcément un meilleur modèle de société, qui véhicule des valeurs plus saines.

Je trouve sain au contraire que la société française résiste au "tout économique" et tente de proposer un autre modèle que le modèle anglo-saxon. Je trouve sain que son modèle social subsiste. Je trouve aussi sain qu'il s'adapte. Je trouve malsain qu'on le condamne d'un bloc.

Tu dis que l'Etat a remplacé la religion. Là tu parles de la Chine ou de la France ? Ton propos est exagéré.

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  • Habitués

Mais travailler pour donner des sous à des gens qui ne bougent pas le petit doigt, ça, ça me débecte... et c'est ce qui se passe en France.

si tu veux je peux t'en montrer un bon paquet comme ca ici aussi!!! des femmes qui touchent le bs avec 3 ou 4 enfants et qui vont faire du sport en salle de gym la journée et magasiner pendant qu'en plus de leur payer le bs tu leur payes aussi la garderie pour les 4 enfants qu'elles ont gratuit!!!

rien n'est parfait ici non plus et les profiteurs il y en a en masse aussi!!!

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  • Habitués

J'ai participé comme intervenant dans deux plans de mises à pied massives auprès de deux grandes entreprises de la région. Dans les deux cas, ce fût comme Red l'a écrit :

- convocation dans le bureau du supérieur, ce dernier étant accompagné d'une personne des RH

- annonce de la mise à pied (le tout en cinq minutes, voire moins)

- le supérieur et le RH sortent du bureau et je rentre pour ramasser les morceaux si tel est le cas

- dix minutes plus tard, la personne a quitté l'entreprise (après avoir rendu clés, pass et autre chose)

Et ce, que la personne soit là depuis 2 mois ou 15 ans, surnuméraire ou permanente, commis ou directeur de division (ex : directeur avec 250 personnes sous sa responsabilité et un salaire dans les cinq zéro).

Selon la fonction de la personne, elle aura droit à un support plus ou moins poussé : le personnel de soutien va avoir des séances d'aide à la recherche d'emploi sur le c.v. et la lettre de présentation en groupe et le gestionnaire aura droit à un service personnalisé avec bilan des compétences. Là encore, une prime de départ calculée en fonction de l'ancienneté (généralement un mois de salaire pour chaque année d'ancienneté).

O'Hana

Mon cher O'Hana c'est affolant comme ta description de la chose est criante de réalisme ( surtout quand on l'a vécu récemment ) je ne veux pas faire dans le misérabilisme mais a chque étape je voyais le processus que j'ai vécu cette semaine ( le coté support intervention en moins car mon cas n'est pas exactement similaire a celui que tu décris).

le coté horrible c est de se dire que 3 ans de ta vie consacrée à cette entreprise ne représentent "que" 3 mois de prime aux yeux del a compagnie ...

Par contre pour ce qui est du coté "laisser passer l'été" je ne pense pas pouvoir en faire partie car je suis le premier a admettre que je vis largement au dessus de mes moyens (God Bless America, Visa and Mastercard) et donc le chômage ne me permettrait pas de subvenir a mes besoin réels ....Et c'est tant mieux car ce coup de pouce du système n'est pas une pension en soi ...Donc il faut se bouger le cul fissa avant de retomber dans le trou .

Le seul truc que je trouve inhumain dans le procédé , outre la vitesse de "remerciement" est le coté dépendance que crée la société , et surtout une grosse société comme Bell, le message inconscient du type "Si tu ne bosses pas pour nous tu es une merde un moins que rien et de toutes facons tu ne trouveras rien de mieux ailleurs ....Alors courbe l'échine et soumets toi sinon c est la porte"...C'est ce qui met le plus de temps à s'estomper.....en tout cas pour moi dans la manière que je le ressens.

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Salut Petit-Prince mon minimaliste* préféré :)

Bon, tu connais très bien ma position à ce sujet - comme je connais très bien la tienne également - mais pour le plaisir de la joute verbale ...

Il faut reconnaître qu'il est plus facile de trouver un emploi (tel qu'il soit) en Amérique plutôt que dans beaucoup de pays européens où l'état providence règne en maître (France, Italie, Belgique, etc.).

Ce n'est pas la quantité d'emploi que je souligne : c'est la qualité de l'emploi. Dans la dernière enquête mensuelle sur la population active publiée par Statistique Canada, le taux de chômage s'est maintenu à un bas niveau grâce à la création massive d'emplois à temps partiel qui ont "compensé" la perte d'emplois à temps plein.

Autrement dit : il y a de l'emploi mais des emplois de merde. Avec la qualité de vie qui va avec dans la grande majorité des cas. Mais quand on veut on peut, n'est-ce pas ? C'est comme si on disait au jeune de moins de 25 ans :

- "endure des jobines jusqu'à 25 ans parce qu'après, statistiquement, tes années de vaches maigres t'auront fait acquérir suffisamment d'expérience professionnelle pour être enfin intéressant pour les employeurs à tes 25 ans"

- et de rajouter ensuite "par contre, maintiens la cadence après parce qu'après 55 ans, toujours statistiquement, tu vas te faire flusher"

Résultat : 30 ans sur le marché du travail à performer et pire, 30 ans à se dire que c'est normal de performer comme un malade ...

Mr Reich, ancien secrétaire d'état au Travail sous Clinton, fait la promotion du travail décent, c'est-à-dire favoriser des politiques monétaires expansionnistes (baisse des taux d'intérêt) pour faire la lutte au chômage et non la lutte à l'inflation, la terreur des gouvernements.

Et finalement Petit-Prince, peux-tu répondre à ce qui m'apparaît comme une incohérence : pourquoi les tenants de l'ultra-libéralisme veulent une élimination complète de l'état mais, dans le même temps, crie au scandale parce qu'ils ne reçoivent pas d'aide du gouvernement face à la montée du huard qui vient miner leur compétitivité ? (article paru dans La Presse il y a un mois)

Comme n'importe qui, pour me convaincre, il faut être crédible. Et ce n'est pas le cas ici.

O'Hana

* Minimaliste au sens de partisan d'un état interventionniste au minimum

et voila un des gros problemes français que tu viens de soulever petit prince la course au diplome...

Problème loin d'être endémique à la France.

Tous les pays occidentaux sont touchés et le Québec en l'occurence.

Ce qu'un sociologue québécois, Claude Laflamme, a étudié et appelé l'inflation des diplômes. Vieil héritage de l'adage "qui s'instruit, s'enrichit" de la Révolution Tranquille. Ce n'est pas le système éducatif qui décide de la valeur de ton diplôme mais "le marché".

Normal, me direz-vous ... Si on considère que la mission du système éducatif est de former des travailleurs. Moi je pensais naïvement que le rôle de l'école était de former des citoyens. Désolé.

Malgré les efforts du gouvernement - ex : toutpourreussir.com - la formation professionnelle a encore un peu mauvaise presse auprès des jeunes québécois. Ce qui les pousse à y aller en grande majorité ? Les salaires et les perspectives d'emploi (surtout dans la construction).

Former des citoyens dites-vous ?

Et dans dix ans, ça sera autre chose. La flexibilité en (beaucoup beaucoup) plus.

O'Hana

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