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  • Habitués

bonjour,

je voudrais savoir s'il est facil de se faire des amis ? sur qui on peut compter .... !des amis hors du travail !

j'ai peur de me sentir seule

je ne veux pas te faire peur mais OUI tu vas te sentir seule comme a mon avis la plupart des immigrants car c'est TON aventure et ce que tu vis personne d'autre que toi ne peux reellement le comprendre (d'autres immigrants peut etre, et encore... on a tous un parcours du combattant different :rolleyes: )

Tu sais, je serai avec mon chum a mon arrivée et pourtant je suis bien consciente que malgre tout je serai seule, car meme s'il sera la pour me supporter un peu il ne pourra pas vivre les choses a ma place, il ne pourra pas quitter mon pays, ma famille et mes amis a ma place... Les premiers jours tu cours partout pour tout et puis tu es tout emerveille par toutes les decouvertes si tu n'es toujours pas aller dans le pays, mais apres, au bout d'un mois ou 2, les choses se tassent et tu as un peu de temps pour penser a tout ce que tu as laisse derriere toi, pour te rendre compte que des amis ca ne se fait pas du jour au lendemain, que personne ne t'attend ici et que apres avoir convaincu le gouvernement que tu merites le Quebec maintenant il faut en convaincre les employeurs et les habitants.... les choses ne font que commencer une fois que tu as ton visa... l'obtention du visa est plus ou moins la chose la plus facile, c'est "juste" de l'attente, par la suite il te faudra etre patiente encore mais aussi te battre pour demontrer ce que tu vaut, montrer que tu veux t'integrer, etc....

donc OUi, tu te sentiras seule a un moment donne comme tout immigrant, car a moins de rester entre immigrants, ce qui n'est bien evidemment pas conseiller pour l'integration, tes connaissances (note bien que je n'ai pas utilise le terme "ami") ne comprendront pas forcement ce que tu vis et ne vivront pas ce que tu vis, et puis... meme si toi tu penseras encore beaucoup a tes proches et amis en France et a ta vie que tu y auras laisse ben eux ils ne s'y interesseront pas autant que toi.... alors oui, il y a de quoi se sentir seule...

CEPENDANT, avec de la volonte et en etant consciente de ca, en sachant que c'est normal de se sentir seule a l'arrivee ben tu peux arrivee a surmonter ca rapidement... Juste en ne te focalisant pas la dessus, car c'est en vivant qu'on rencontre des gens, pas en se focalisant sur sa solitude....

Les associations sont parait-il tres frequentees par les Quebecois, de quoi se faire de nouvelles connaissances hors du travail ;-) Juste qu'au debut tu n'auras pas forcement le temps de t'y impliquer entre les papiers, la recherche d'emploi et de logement, etc...

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  • Habitués

Perso, j'ai entendu parler quelques immigrants. la plupart n'ont pas de vrais amis mais de nombreuse relation. L'amitié comme nous la vivons ou du moins comme je l'entends, n'a pas l'air d'exister.

Alors je suis comme AugustClo, j'ai quelqu'un qui m'attends et qui m'a fait partagé ou fera partager ses amitiés. étant très différents, ses amis sont sympas mais je les considère pas comme mes amis d'ici.

Je compte pas me faire des amis rapidement mais je sais que je fréquenterais assez facilement des clubs de sport ou ce genre de choses pour augmenter les chances de rencontrer du monde.

Bon courage

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  • Habitués
L'amitié comme nous la vivons ou du moins comme je l'entends, n'a pas l'air d'exister.

Ah oui, c'est bien connu: l'amitié n'existe pas au Québec...

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  • Habitués
L'amitié comme nous la vivons ou du moins comme je l'entends, n'a pas l'air d'exister.

Ah oui, c'est bien connu: l'amitié n'existe pas au Québec...

Oups, je crois que tu as fait une bourde, Jul044....

Ce n'est pas parce que nous ne nous montrons pas notre amitié de la même manière, d'un côté ou de l'autre de l'atlantique, qu'elle n'existe pas....

Je crois me souvenir d'un poste sur ce sujet qui avait plutôt mal tourné, alors juste un conseil d'amie: faites gaffe à ce que vous dites et à la manière de le dire!! :D

Quoi qu'il en soit, j'espère, pour mon cas personnel, que j'arriverai à me faire des amis, immigrants ou pure laine...

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Bonsoir, etant nouvelle ici je me posais la même question que toi Zine.

Certes au début on aura pas le temps a penser au relations d'amis mais plus aux papiers.

C'est vrai qu'apres 1, 2 mois passé ca va être dur ! tu part seule ?

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  • Habitués

Se faire des amis ça prend du temps partout ! (à mon sens !)

Quand on débarque dans un endroit inconnu et bien il faut tout apprivoiser, y compris les gens. :haouais:

Surtout il faut sortir, rencontrer les gens (faire du sport, du bénévolat, aller aux réunions d'info pour les immigrants, intégrer un groupe de recherche d'emploi, faire une formation).

Une fois que l'on a un travail et bien encore faut il laisser le temps à ses collègues pour se connaitre et continuer à chercher des contacts en dehors du bureau.

Une petite anecdote, Il y a 1 mois et demi les parents de la garderie de notre fille ne répondaient pas lorsque nous leur disions bonjour dans la salle où les enfants se changent, (les éducatrices et la directrice étaient tous sourires mais pas les parents !) maintenant beaucoup d'entre eux nous sourient et nous saluent avant que nous le fassions nous même !

En sortant de sa coquille, avec de la patiente et des sourires on doit pouvoir se faire des amis (ici et ailleurs !).

Grainedelan. :)

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c'est joliement dit tout ca

il faut réussir a s'integrer dans ce nouveau "monde" en quelque sorte

y a t'il des possibilité de garder contact avec des personnes de ce forum ? et pourquoi pas se rencontré

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  • Habitués

Lorsqu'on est un enfant, puis un adolescent, les amitiés se forment facilement. L'école est un réservoir inépuisable d'amis potentiels. Certains le seront pour la vie, malgré les changements et les déplacements.

Puis on arrive à l'âge adulte et les nouvelles amitiés deviennent un peu plus... rares. Les collègues du travail? Pas évident de se faire des amis lorsqu'on côtoie 20 personnes et que la plupart n'ont rien en commun avec vous. Puis vous changez d'emploi et c'est à refaire; souvent même, le collègue qu'on croyait ami n'était finalement qu'un collègue. Ami de circonstances, pour un bout de chemin seulement.

Depuis que je travaille, je me fais peut-être une dizaine de "connaissances" par année, pour la plupart rencontrés à travers d'autres amis ou au hasard. De ceux-ci, il en reste peut-être un ou deux après quelques temps, des "vrais amis". C'est de la sélection naturelle, en quelque sorte.

Dans certains milieux, les amis d'enfance sont amis pour la vie. C'est la "gang" comme on dit. Difficile pour un nouveau venu de s'immiscer dans la gang; il ne rit pas avec les autres quand on sort les blagues de toujours, ils ne peuvent pas se remémorer les vieilles histoires d'autrefois. J'ai connu des groupes d'amis comme cela, en particulier des groupes du Saguenay et de la ville de Québec, qui étaient un peu comme un club privé; et hop, on se fout de la gueule du nouveau, on rit de sa différence.

Le nouvel arrivant dans un groupe d'amis peut demeurer pendant longtemps un intrus, un débutant "à l'essai". C'est le parcours du combattant. Mieux vaut connaître les gens individuellement, un à un, c'est plus facile d'apprivoiser l'autre que dans un groupe où l'on est constamment en marge... pendant que les vieux copains rigolent et s'amusent ensemble.

Mais la cause de l'isolement, ce n'est pas toujours les autres. J'ai connu des immigrants qui se lamentaient de leur solitude. "D'accord, appelle-moi." Mais le téléphone ne sonne jamais. Alors, s'ils ne sont pas foutus d'appeler les gens qu'ils connaissent, comment voulez-vous que l'amitié se développe? Je n'ai pas le temps de toujours leur courir après.

L'amitié demande des efforts, du travail -- qu'on se rappelle le Petit Prince de Saint-Ex et son renard. Ça ne se fait pas automatiquement et ça ne se fait pas en une journée. Qu'on connaisse une personne, on n'a pas immédiatement un ami. Ce genre de chose-là se développe; il faut établir la relation, trouver des activités en commun, il faut que la confiance mutuelle grandisse et que l'équilibre dans les apports mutuels s'installe.

Trop de gens aujourd'hui ont l'attitude du consommateur: assis sur leur trône de solitude, ils se demandent pourquoi les autres ne les appellent pas. Ils font la fine bouche. Ils annulent les rendez-vous ou ne se présentent pas. Ils se laissent désirer... et ça ne fonctionne pas.

C'est bien dommage, mais j'ai connu très peu d'immigrants qui mettent les efforts suffisants pour développer les amitiés. Je ne sais pas comment ça se passe en France ou ailleurs, mais ici l'amitié demande l'investissement de sa petite personne, et il n'y a rien d'humiliant à essayer de courtiser les gens.

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  • Habitués

C'est un peu comme beaucoup de choses... c'est différent ici !

Tout le monde est d'accord (en tout cas je pense), pour dire que les relations inter-personnelles sont différentes ici. Au travail, par exemple, le dialogue, l'approche vers les collègues et les supérieurs sont beaucoup plus simples.

Dans la rue, les transports, dans les commerces... les gens sont plus facilement abordables. On peut parler avec un inconnu durant un voyage en bus, puis se souhaiter bonne journée en partant en se disant qu'il y a très peu de chance que l'on puisse se recroiser un jour.

L'approche lors de la "cruise" est aussi très différente, nous en avons parlé il y a quelques semaines... Bref, c'est différent !

Pour l'amitié aussi ! ... Le danger, c'est de croire que cette simplicité dans les rapports sont des signes d'amitié. Se faire inviter par un collègue pour une épluchette de blé d'inde en septembre, pour une soirée hockey, ou pour un party dans un club du centre-ville ne veut pas dire que ça devient un ami. Cela fait partie des relations humaines.

Vous serez parfois surpris de la vitesse à laquelle cela va... Après quelques semaines dans une nouvelle entreprise, un collègue vous invite à un BBQ à sa maison. Le genre de chose qui peut arriver en France, mais au bout de plusieurs mois au minimum !

C'est là que réside la différence... en France, on attendra de voir que l'on peut devenir des amis avant de faire quoique ce soit... Ici, on se dit que si l'on peut avoir du "fun" avec quelqu'un, et que l'on peut passer un bon moment... puis aussi faire un peu plus connaissance, faut le faire ! L'amitié ne viendra pas plus vite...

De toute façon, entre vous et moi, après combien de temps vous pouvez considérer quelqu'un comme un de vos amis ? Quelques semaines ? Je ne crois pas... alors si vous croyez déceler de l'amitié aussi vite ici, c'est que vous vous trompez.

Certes, cela pourra devenir un ami... si vous vous faites inviter, c'est aussi parce qu'on vous trouve sympa (à moins que vous soyez boss !) hihihihihi.

Est-ce que c'est simple de se faire des amis ? Non... comme partout ! Tout simplement parce qu'il ne faut pas être pressés, qu'il faut apprendre à connaître les gens... lorsqu'on arrive ici et que l'on a pas de cercle d'amis, on pourrait être tentés d'être un peu trop pressés et de vouloir se faire des amis... vite... très vite... trop vite.

Maintenant... je pense que le travail reste l'un des meilleurs endroits pour commencer à faire des connaissances. Ça peut être un début... Puis vous savez, plus on connaît de monde, plus le monde vous présente à d'autre monde et plus vous avez de chances de rencontrer des personnes qui seront des amis, par la suite.

Je vous conseille très fortement de participer aux 5@7 de votre job... aux party de bureau... Outre le fait d'avoir du fun, vous pourrez mieux connaître vos collègues et les voir "sur l'party".

Après, il y a les activités sociales... les associations... les gyms... les sports...

c'est joliement dit tout ca

il faut réussir a s'integrer dans ce nouveau "monde" en quelque sorte

y a t'il des possibilité de garder contact avec des personnes de ce forum ? et pourquoi pas se rencontré

Oui, il y a parfois des rencontres... mais faut aussi rester vigilants ! Comme partout, on peut être tenté de se faire des "amis" trop vite. Ça conduit parfois à de mauvaises surprises.

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  • Habitués

C'est bien dommage, mais j'ai connu très peu d'immigrants qui mettent les efforts suffisants pour développer les amitiés. Je ne sais pas comment ça se passe en France ou ailleurs, mais ici l'amitié demande l'investissement de sa petite personne, et il n'y a rien d'humiliant à essayer de courtiser les gens.

[/quoteé

Hé oui , je crois que ceci est une vérité essentielle peu être même universelle .

Hé TOTO06 C'EST QUOI LA 649 ???? :kloobik:

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oui sortir est une solution pour trouver des amis ! mais faut avoir les moyens ! etant donné ke je serai en PVT

j'espere quand même m'en faire je suis pas un monstre lol peut être qu'on se croisera

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  • Habitués

C'est bien dommage, mais j'ai connu très peu d'immigrants qui mettent les efforts suffisants pour développer les amitiés. Je ne sais pas comment ça se passe en France ou ailleurs, mais ici l'amitié demande l'investissement de sa petite personne, et il n'y a rien d'humiliant à essayer de courtiser les gens.

[/quoteé

Hé oui , je crois que ceci est une vérité essentielle peu être même universelle .

Hé TOTO06 C'EST QUOI LA 649 ???? :kloobik:

La lotto... c'est le slogan d'une annonce ici.

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  • Habitués

Développer des amitiés ne me semble pas être une fin en soi. Mais je pense que cela vient quand même avec le temps ! Il ne faut pas s'isoler ni se fermer aux rencontres; respecter des règles de politesse, etre poli, voir drole si la situation s'y prete... Au debut, ce ne seront que des bons moments qui durent quelques secondes; mais cela suffit déja pas mal a illuminer une journée.

En allant toujours dans les mêmes endroits, on finit par recontrer les memes gens, puis a les connaitre... et ainsi va la vie !!!

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  • Habitués

oui sortir est une solution pour trouver des amis ! mais faut avoir les moyens ! etant donné ke je serai en PVT

j'espere quand même m'en faire je suis pas un monstre lol peut être qu'on se croisera

Bonsoir,

Se faire des amis ... c'est un bien grand mot. Chacun a sa définition de l'amitié. Personnellement, sans être québecoise, je fais la différence entre relations, copains, copines et ami(e)s. Les ami(e)s ne se font pas au détour d'une rue ou en claquant des doigts mais il faut laisser le temps au temps. C'est aussi l'approche que l'on a dans le sud. On discute façilement, on échange, on va à la rencontre de l'autre, on partage des moments (qui peuvent être très forts) mais cela ne signifie pas, pour autant, que l'on est "ami". on peut très bien ne pas se voir pendant un certain temps et puis, un jour, se retrouver et discuter comme si on s'était vu la veille.

A priori, cela se se passe un peu près de la même manière au Québec.

De plus, je rajouterai, que pour entrer en relation avec d'autres, tu n'as pas besoin d'argent. Il y a de multiples occasions pour échanger. Et ce, gratuitement, heureusement !

Maintenant, à toi de jouer. Il ne faut pas attendre que les autres viennent vers toi. Il faut aussi que tu te prennes en main.

Allez, tu verras, ce n'est pas compliqué. Commences déjà par un sourire ...

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  • Habitués
L'amitié comme nous la vivons ou du moins comme je l'entends, n'a pas l'air d'exister.

Ah oui, c'est bien connu: l'amitié n'existe pas au Québec...

Oups, je crois que tu as fait une bourde, Jul044....

Ce n'est pas parce que nous ne nous montrons pas notre amitié de la même manière, d'un côté ou de l'autre de l'atlantique, qu'elle n'existe pas....

Je crois me souvenir d'un poste sur ce sujet qui avait plutôt mal tourné, alors juste un conseil d'amie: faites gaffe à ce que vous dites et à la manière de le dire!! :D

Quoi qu'il en soit, j'espère, pour mon cas personnel, que j'arriverai à me faire des amis, immigrants ou pure laine...

je ne voulais brusquer personne...

D'ailleurs tu explique très bien Zogu que les amis se font dès l'enfance et ce, jusqu'à l'adolescence. Quand tu deviens adulte c'est nettement plus dur. Il est plus habituel de changer de job au Québec donc effectivement se faire des amis dans les collègues ce n'est pas évident...

Bref lorsque je dis que les québécois vive l'amitié différent, j'entends que tout le monde bouge constament et dans ce contexte garder des relations, ce n'est pas facile. Mais il se trouve que beaucoup que les 4 immigrants ( tous français) que j'ai rencontré m'ont parlé d'une façon de voir les amis différemment. Ils me parlent plus de relations ou connaissances que d'amis.

Alors l'amitié existe au Québec, je veux y croire, mais de façon différente. Ma petite amie qui est québécoise ne comprend pas certain de mes gestes envers mes amis. Un truc qui l'a étonné par exemple c'est lorsqu'elle a su que j'avais prêté 1000 ? à un ami. Bien sûr l'amitié se construit ni en un soir autour d'un verre ni en allant régulièrement au sport, ni en prêtant de l'argent.

Je ne compte que 5 ami(e)s en France, le genre d'ami(e)s à qui tu ne dirais jamais non, sauf pour son bien.

Après, je ne veux brusquer personne mais à force de dire que les français sont différents des québécois, qu'il faut l'accepter et s'adapter ok, mais cela serait bien aussi à l'inverse que les québécois fassent l'effort de comprendre les français même si ce ne sont pas à eux de s'intégrer. May line a bien compris que ce n'était pas voulu, mais disons une bourde de ma part de m'être mal m'exprimer.

Alors pardon encore :D:D:D

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Se faire des amis ... c'est un bien grand mot. Chacun a sa définition de l'amitié. Personnellement, sans être québecoise, je fais la différence entre relations, copains, copines et ami(e)s. Les ami(e)s ne se font pas au détour d'une rue ou en claquant des doigts mais il faut laisser le temps au temps. C'est aussi l'approche que l'on a dans le sud. On discute façilement, on échange, on va à la rencontre de l'autre, on partage des moments (qui peuvent être très forts) mais cela ne signifie pas, pour autant, que l'on est "ami". on peut très bien ne pas se voir pendant un certain temps et puis, un jour, se retrouver et discuter comme si on s'était vu la veille.

De plus, je rajouterai, que pour entrer en relation avec d'autres, tu n'as pas besoin d'argent. Il y a de multiples occasions pour échanger. Et ce, gratuitement, heureusement !

Maintenant, à toi de jouer. Il ne faut pas attendre que les autres viennent vers toi. Il faut aussi que tu te prennes en main.

Allez, tu verras, ce n'est pas compliqué. Commences déjà par un sourire ...

+1 :D

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  • Habitués

Jul044, en fait ta question ne m'a pas du tout choqué. Ce qui m'inquétait un peu c'est ce que certaines personnes plutôt négatives auraient pu en faire. Heureusement, ça n'a pas dégénéré, c'est une bonne chose.

Pour les prêts d'argent entre amis, disons qu'ici ce n'est pas toujours bien vu. J'ai des amis qui te conduiraient à l'autre bout du continent en voiture si tu leur demanderait (une amie m'a même déjà conduit à l'aéroport à 5h du matin, faut du courage car en plus elle était à 1 heure de chez moi!!!)... mais ne leur demandez pas de vous prêter 100$, ça ne passera peut-être pas.

C'est sûr que l'amitié évolue de manière différente, comme d'autres l'ont mentionné. C'est très courant qu'un Québécois invite un collègue ou une collègue de travail à manger au resto, ou à voir un film à la maison, ou à faire du ski. Mais ce n'est qu'une sortie, ce n'est pas encore l'amitié. Peut-être faudrait-il au contraire louanger cette facilité de contact qui rend les amitiés possibles? Toujours est-il que le Québécois moyen aime bien s'entourer et aller vers les gens. Il n'en tient qu'à eux, ensuite, à développer la relation davantage. L'étape suivante, c'est de retourner l'invitation. Ça peut paraître simpliste... mais beaucoup de gens n'ont pas encore compris!!! L'amitié à un seul sens, ça s'essoufle très rapidement.

Ça me rappelle un de mes amis...

- "Salut Zogu, je m'emmerde c'est pas possible, je ne sors jamais de chez moi..."

- "Ben viens faire un tour, on se louera un film pis on commandera une pizza!"

- "Je peux pas, ma mère est supposée m'appeler ce soir."

- "Bon alors tu m'appelleras cette semaine."

Et il ne rappelle pas.

Quand le scénario se répète encore et encore, on se rend compte que finalement, le gars veut faire pitié, tout simplement. Bref au-delà des lamentations faciles, la personne solitaire (qu'elle soit immigrante, célibataire ou simplement seule) doit aller au-delà du misérabilisme et se bouger le popotin. Les occasions ne manquent pas, l'amitié est opportuniste au possible.

Modifié par Zogu
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  • Habitués

Se faire des amis ... c'est un bien grand mot. Chacun a sa définition de l'amitié. Personnellement, sans être québecoise, je fais la différence entre relations, copains, copines et ami(e)s. Les ami(e)s ne se font pas au détour d'une rue ou en claquant des doigts mais il faut laisser le temps au temps. C'est aussi l'approche que l'on a dans le sud. On discute façilement, on échange, on va à la rencontre de l'autre, on partage des moments (qui peuvent être très forts) mais cela ne signifie pas, pour autant, que l'on est "ami". on peut très bien ne pas se voir pendant un certain temps et puis, un jour, se retrouver et discuter comme si on s'était vu la veille.

De plus, je rajouterai, que pour entrer en relation avec d'autres, tu n'as pas besoin d'argent. Il y a de multiples occasions pour échanger. Et ce, gratuitement, heureusement !

Maintenant, à toi de jouer. Il ne faut pas attendre que les autres viennent vers toi. Il faut aussi que tu te prennes en main.

Allez, tu verras, ce n'est pas compliqué. Commences déjà par un sourire ...

+1 :D

+2

C'est un peu ce que j'ai oublié de dire (mais le sujet et si vaste)... ne pas faire la confusion entre une relation et une amitié ! Parfois, la limite est vite franchie par la personne en demande d'amitié.

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