Habitués nelju Posté(e) 3 janvier 2006 Habitués Posté(e) 3 janvier 2006 En lisant le blog de Michel Vastel, journaliste et éditorialiste pour le magazine "L'Actualité", je suis tombé sur un lien très intéressant qu'il nous suggère. En effet, Michel Vastel nous propose de visiter le site d'Oleg Saplin, qui nous propose un test destiné à découvrir pour quel parti voter. Grâce à 12 questions, le programme va vous dévoiler avec quel programme vous êtes le plus en accord. C'est ici : Faîtes le test ! J'ai fait le test... et j'ai découvert que cinq de mes réponses coïncident avec le programme du parti conservateur, trois avec le programme du parti libéral, trois avec celui du Bloc Québécois... et un seul avec celui du NPD (je trouve que c'est déjà trop ! ah ah ah !). En tout cas, je ne suis pas vraiment surpris par le résultat... car s'il n'y avait pas la question (fondamentale) de l'indépendance, je ne voterais pas pour le Bloc. Mais la priorité reste la souveraineté... alors... À vous maintenant de faire le test ! J'ai fait le test par curiosité:4 de mes reponses coincident avec le parti Liberal, 3 avec le Bloc et le NPD et seulement 2 avec le parti Conservateur. Citer
Invité Posté(e) 3 janvier 2006 Posté(e) 3 janvier 2006 Sans surprise pour moi un parti se détache largement et le reste est mitigé.7 pour le parti conservateur3 pour le liberal1 pour le bloc1 pour le npd Citer
Habitués Zogu Posté(e) 3 janvier 2006 Habitués Posté(e) 3 janvier 2006 Mes prévisions au Québec... si la tendance se maintient...Entre 55 et 57 comtés pour le Bloc.Entre 2 et 4 pour le Parti Conservateur (peut-être la Beauce...).Et le reste (entre 15 et 18) pour les Libéraux.Le Bloc pourrait bien récolter une majorité absolue de votes au Québec (entre 50% et 54%), ce qui serait une première pour un parti souverainiste. Notez bien que le mandat du Bloc est de représenter les intérêts du Québec à Ottawa, tant que le Québec n'est pas indépendant. Il s'agit d'un parti avec un mandat très particulier, mais sa situation n'est pas unique en droit international. Citer
licorne Posté(e) 3 janvier 2006 Posté(e) 3 janvier 2006 Qu'est-ce qui changerait au niveau de l'immigration si les conservateurs gagnaient ?merci de toutes vos infos. Citer
Habitués Zogu Posté(e) 3 janvier 2006 Habitués Posté(e) 3 janvier 2006 Si les Conservateurs ressortent les 5 clauses de Meech, toutes les provinces canadiennes pourraient obtenir des compétences accrues en matière d'immigration. Reste à voir ce que Harper a en tête... mais le parti Conservateur a déjà signifié qu'il serait plus flexible que les Libéraux pour traiter avec les provinces et peut-être décentraliser un peu plus le Canada. C'était d'ailleurs le dada de Mulroney, pour ceux qui ont la mémoire longue... L'histoire se répétera-t-elle? Citer
Habitués Zogu Posté(e) 3 janvier 2006 Habitués Posté(e) 3 janvier 2006 Note en bas de page pour ceux qui ignorent l'histoire politique du Canada entre 1984 et 1992:En 1984, Brian Mulroney, alors chef du Parti Conservateur Canadien, a promis de régler la question constitutionnelle restée en plan depuis 1982 (ce problème a été légué par le toujours très arrogant Pierre Trudeau, qui avait refusé de négocier avec le Québec). La proposition négociée avec le Québec prit le nom d'Accord du Lac Meech (1987-1990 pour les négociations pancanadiennes).Du côté du Québec, les Libéraux modérés de Robert Bourassa ont tenu à préserver les acquis du Québec et ont pondu le rapport Allaire, qui établit 5 demandes essentielles pour le Québec, et statuent que la seule alternative est la sécession du Québec. (Eh oui, ce document "quitte ou double" est issu du Parti Libéral Québécois!)Mulroney a échoué DEUX FOIS dans sa tentative de concilier les demandes du Québec et les intérêts du Canada (accord manqué du Lac Meech, référendum pancanadien de Charlottetown mis en Échec). Notez que la proposition rejetée de Charlottetown était une version ramollie de Meech.Le Parti Conservateur a littéralement implosé ensuite, et des membres dissidents ont fondé le Bloc Québécois (incroyable mais vrai!). Dans l'ouest canadien, les éléments les plus conservateurs ont fondé le Reform Party, qui a erré longtemps. Ces politiciens de l'ouest forment maintenant une aile importante du nouveau Parti Conservateur, qui est nettement plus à droite que son ancêtre des années 1980.Au Québec, le parti Libéral de Robert Bourassa a subi les contrecoups de double échec. Vous imaginez, le parti Libéral provincial obligé de mettre en branle le second volet de leur ultimatum (la souveraineté, rien de plus!)... Robert Bourassa a démissionné, les Libéraux ont perdu l'élection suivante et la voie était pavée pour le référendum de 1995. En plus, des membres importants du Parti Libéral ont fait défection pour former l'ADQ (dont Jean Allaire et Mario Dumont).Une autre conséquence de ces échecs à répétition a été la radicalisation du Parti Libéral du Québec vers un fédéralisme très clair, et une mise en veilleuse des revendications du Québec par ce parti. Notez que Jean Charest, actuel premier ministre du Québec et chef du Parti Libéral du Québec, a été pendant un temps chef du Parti Conservateur Canadien (ouf!), mais qu'il a fait piètre figure.Notons que la Constitution Canadienne de 1982 n'a toujours pas été signée par le Québec, et que seul le texte en Anglais a cours légal actuellement (!) Citer
Habitués Zogu Posté(e) 3 janvier 2006 Habitués Posté(e) 3 janvier 2006 Mieux encore, voici un dossier relativement complet et neutre sur la question constitutionnelle canadienne.http://www.radio-canada.ca/nouvelles/dossiers/constitution/Pour le point de vue strictement québécois de 1987 à 1992, c'est ici:http://www.republiquelibre.org/cousture/MEECH.HTM Citer
Invité Posté(e) 3 janvier 2006 Posté(e) 3 janvier 2006 Parce que l'Accord devait changer la formule d'amendement de la constitution canadienne, l'Accord avait besoin du consentement unanime de tous les parlements provinciaux et fédéraux pour sa ratification, et ce, trois ans après l'adoption de l'Accord. L'Accord a été ratifié par 8 provinces ainsi que le Parlement du Canada. Par contre, un député de la législature manitobaine, Elijah Harper, a utilisé tout son pouvoir en retardant l'adoption de l'Accord. Loin d'en vouloir au Québec, le député autochtone dénonçait simplement le manque de clauses aux autochtones dans la nouvelle entente constitutionnelle. Voyant que le Manitoba ne pourrait l'adopter à temps, l'Assemblée législative de Terre-Neuve a également abandonné tout débat sur l'Accord.l'accord Citer
Messages recommandés
Rejoindre la conversation
Vous pouvez publier maintenant et vous inscrire plus tard. Si vous avez un compte, connectez-vous maintenant pour publier avec votre compte.