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Madagascar


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Aujourd'hui, sous la pression des enfants, on est allés voir "Madagascar" ou "Madame Oscar" comme dirait ma fille blush.gif , dernier né de la famille "Dreamworks".

Après les interminables pubs, le film commence.... et j'entends "c'est trop de la balle" "je le kiffe grave" etc... ça m'a choquée. Est-ce que les Québécois comprennent l'argot parigot ? Les films ne sont -ils pas doublés ici ? Je pensais que c'était un problème réglé....

En tout cas, les petits flos présents dans la salle n'ont pas dû tout comprendre.... là, je me suis sentie très mal glare.gif

Modifié par prune
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  • Habitués
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Après les interminables pubs, le film commence.... et j'entends "c'est trop de la balle" "je le kiffe grave" etc

Hélas, la plupart des superproductions sont en argot parisien, ce qui est assez difficile à comprendre pour les francophones hors-France.

Il se trouve une certaine proportion de films américains traduits au Québec, soit en français dit international, soit avec une saveur un peu plus québécoise. Mais je ne connais pas les chiffres.

N'oublions pas qu'il y a quelques années (en 1989-1990), l'association française des doubleurs de films (ou un truc du genre) est montée aux barricades CONTRE les doubleurs québécois, faisant une immense tempête médiatique et appelant (dans un plaidoyer vibrant) la population de France à s'insurger contre les doublages faits au Québec. Ils ont même diffusé un clip bâclé et incompréhensible, mal synchronisé et parlé en joual, comme preuve incriminante. Ne laissons pas les petits cousins, bûcherons-pygmées des forets canadiennes, envahir nos doulces contrées à la langue pure et académifrançaisienne et si internationale (et vise la meuf dans le coin, quel costard)!

Alloooon enfaaaant de la patriiiii-iiie...

Alors après ces petites guerres commerciales (car il s'agit probablement de protectionnisme), la part de marché du Québec a quelque peu fondu. Et son se retrouve avec des films aussi incompréhensibles que le "Flic de Beverly Hills" en argot de rue. J'me souviens de bouts de phrases complètements décousus, du genre "T'as mis tes galoches dans tes nitoches"...

Ah oui... voici le fameux décret, amendé en 1990 (après cette fameuse guerre commerciale) pour inclure TOUS les pays européens. Ainsi, si un film francophone débarque en Europe, même s'il est doublé au Québec, il sera re-doublé EN FRANCE.

http://www.doublage.qc.ca/question2.htm

Il en demeure que le décret protectionniste de la France (voir 5.12) à l'égard du doublage de films en salles rend la joute drôlement inéquitable. La loi du marché favorisant déjà l'Hexagone, c'est un peu comme Goliath se défendant contre David...

(...)

(5.12) Est-ce que les films qui sont doublés au Québec pour la sortie nord-américaine sont redoublés en France lorsqu'ils prennent l'affiche là-bas?

Oui. À la fin de la Seconde guerre mondiale, la France s'est dotée d'un décret (amendé dans les années 90 pour y inclure les pays de la Communauté européenne) obligeant les distributeurs de films à faire doubler leurs oeuvres en sol français s'ils désirent obtenir un visa d'exploitation. Autrement dit, tout doublage réalisé à l'extérieur du territoire européen n'a pas le droit de prendre l'affiche dans les salles de cinéma. Pour en savoir davantage, veuillez consulter notre dossier complet et les différents articles parus dans la publication "Avis d'artistes" à ce sujet.

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Grave erreur : il ne s'agit absolument pas d'argot parisien ! Cela n'a même rien à voir.

Pour le reste, d'accord avec Prune, c'est grotesque de retrouver un vocabulaire de "djeunz" banlieusards Français ici, au Québec. Ça m'énarve au plus haut point !

  • Habitués
Posté(e)

Je vais me faire lyncher, mais tant pis, j'y vais quand même:

Si aucun film ne peut sortir en France sans avoir été doublé au sein de l'Union Européenne, selon Zogu, qu'est ce qui empêche le Canada, et en particulier le Québec de faire la même chose, à savoir doubler en québécois l'intégralité des films diffusés...

Ainsi, plus de guéguerre entre le France et le Québec...

Enfin, ce n'est juste que mon avis... (pitié, pas taper la tête!!)

May_line

Posté(e)

C'est vrai que l'argot parisien n'existe plus, Paris n'étant plus habité majoritairement que de provinciaux dry.gif

Ce "dialecte" provient des banlieues 9-3 et 9-2 et a été ensuite repris par les jeunes de toute la France. De toute façon, hier, la question que je me posais c'était : qu'est ce qu'un bambin de 5 ans québécois comprend à ce jargon ??

Et je rejoints May Line, qu'est ce qui empêche les Québécois de redoubler les films provenant de France ????

  • Habitués
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Oulala, je suis un hérétique. Je ne sais pas nommer ce "langage-parisien-qui-n'a-pas-de-nom".

Lynchez-moi, je n'en peux plus.

  • Habitués
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PS: Si la France désire traduire les films pour la francophonie au complet, pourquoi ils ne le font pas d'une manière compréhensible? Ou sinon, ils pourraient au moins fournir le dictionnaire car une bonne partie des mots utilisés ne sont pas dans le Robert ou dans le Larousse!!!

PS(2): Pour répondre à la question "Pourquoi le Québec ne traduit-il pas ses films?" Sachez que ce n'est pas L'ÉTAT qui décide de ce qui se traduit, mais bien les MAJORS du cinéma (compagnies de distribution). Et elles n'ont pas envie de payer 2 fois pour faire le boulot.

  • Habitués
Posté(e)
PS(2): Pour répondre à la question "Pourquoi le Québec ne traduit-il pas ses films?" Sachez que ce n'est pas L'ÉTAT qui décide de ce qui se traduit, mais bien les MAJORS du cinéma (compagnies de distribution). Et elles n'ont pas envie de payer 2 fois pour faire le boulot.

Pourtant, d'après ce que tu écris dans ton précédent message, c'est un DECRET, amendé en 1990, qui oblige que les films soient doublés en français par des français... Il s'agirait donc de l'ETAT qui décide...

May_line

  • Habitués
Posté(e)
Pourtant, d'après ce que tu écris dans ton précédent message, c'est un DECRET, amendé en 1990, qui oblige que les films soient doublés en français par des français... Il s'agirait donc de l'ETAT qui décide...

May Line, il n'y a ABSOLUMENT AUCUNE CONTRADICTION dans ce que j'ai écrit.

Va lire le site du Doublage québécois, ça va te renseigner.

La France a imposé le doublage "made in France" pour tous les films. L'industrie s'y plie. Alors ce n'est pas rentable pour l'industrie de doubler un film au Québec, puisqu'ils seraient alors OBLIGÉS de doubler le film à nouveau pour qu'il soit accepté sur le sol français.

Le Québec n'est pas en position de passer des lois protectionnistes comme la France l'a fait.

Posté(e)

zogu, si je te suis bien, dans tous les pays francophones (il y en a encore quelques uns dry.gif ) c'est la version "argot parisien" quoi qu'en dise PP, que les gens doivent subir ?? blink.gifblink.gif Ben au moins, j'espère qu'ils mettent des sous titres !!

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Posté(e)
zogu, si je te suis bien, dans tous les pays francophones (il y en a encore quelques uns dry.gif ) c'est la version "argot parisien" quoi qu'en dise PP, que les gens doivent subir ?? blink.gif blink.gif Ben au moins, j'espère qu'ils mettent des sous titres !!

Pour ne pas dire "argot parisien", appelons cela "langue urbaine de France (LUF)". Donc OUI, pour bien des films (surtout les comédies et films de gangster) l'ensemble de la francophone a droit au LUF en mode rapide et plutôt dense.

Je pense entre autres au doublage de très nombreuses comédies récentes, comme "Snatch" par exemple, qui étaient totalement incompréhensible pour un québécois.

Pourtant d'autres films comme "Pulp Fiction", "Toy Story" et "Ice Age" ont été doublés de manière très accessible; je dirais qu'il y en a, des doublages de qualité.

Ce que je ne comprends pas, c'est que des films "grand public" comme "Madagascar" ne soient pas traduits dans un FRANÇAIS INTERNATIONAL. Bon, j'entends déjà les cyniques de service clamer que ça n'existe pas, un "français international"... Mais il y a quand même moyen de faire quelque chose qui soit le moindrement compréhensible...

Dans un téléfilm vu à la TV récemment, le terme "high school" américain était traduit en "lycée", ils avaient bien entendu un "proviseur", et on entendait un gros texan affirmer qu'il allait "se plaindre à la SNCF" à cause d'un accident de train Amtrak. Faut pas pousser!!!!!!

  • Habitués
Posté(e)

Ben là... je n'ai jamais parlé d'hérésie ou de quoique ce soit de ce genre. Zogu, toi qui aime être précis dans les explications que tu donnes aux autres, dans la justesse des propos, je me serai attendu à un peu plus de compréhension.

L'argot parisien est une langue vivante à part entière, un peu comme le joual ici au Québec. L'argot parisien remonte à plusieurs décennies alors que le vocabulaire utilisé dans les films comme "Madagascar" est un vocabulaire très actuel, qui n'a même pas 10 ans ! J'appelle ça une différence de taille !

Je pense que si quelqu'un ici aurait fait la comparaison entre le joual et le vocabulaire des petits jeunes que l'on voit autour des stations de métro, tu aurais été le premier à nous rappeler, avec raison, que cela n'a rien à voir...

Maintenant, pour le doublage des films, cela dépend des maisons de productions. Aucun films de Deamworks est doublé au Québec, par contre, les films de la Fox le sont... Deux maisons de production, deux politiques différentes.

  • Habitués
Posté(e)

Juste pour faire plaisir à Prune... smile.gif

Les longs métrages d'animation ont le vent dans les voiles aux États-Unis. Immensément populaires et de plus en plus innovateurs. Qu'on pense seulement à Toy Story, Monsters inc, Shrek, Finding Nemo. Voilà maintenant Madagascar... Net recul.

Encore l'anthropomorphisme

Le film raconte une histoire toute simple. Des animaux en captivité au zoo de Central Park. Une escapade qui conduit à leur remise en liberté. Le naufrage sur les côtes de Madagascar. La nature confrontée à la culture. Les thèmes abordés dans Madagascar sont plus ou moins les mêmes que ceux des précédents films d'animation. La captivité, l'amitié, la liberté, la victoire sur ses peurs. Le film offre une galerie d'animaux très typés, à commencer par le quatuor central formé d'un lion, d'un zèbre, d'une girafe et d'un hippopotame. Des animaux qui se tiennent le plus souvent sur deux pattes, debout, histoire d'accentuer leurs ressemblances avec le genre humain. Une fois de plus, l'anthropomorphisme comme façon de servir des leçons de vie aux enfants...

Et la rectitude politique...

Peu susceptible de conquérir le coeur des enfants ou de rallier les adultes, Madagascar offre une intrigue très mince. New York y est la ville moderne que l'on connaît, Madagascar une jungle primitive où les prédateurs font la loi. Certes le film compte sa bonne part de moments drôles et de numéros enlevés. On s'y accroche les pattes, on s'y cogne un peu partout, on s'y tape dessus pour divertir les enfants. On y multiplie les clins d'oeil, notamment les références musicales qui vont de Hawaii Five-O à American Beauty, de New York New York à Stayin' Alive. On y fait volontiers dans le showbizz. On y prépare même le terrain pour la vente des produits dérivés. Mais qu'importe, puisque le film piétine, banal, prévisible, mal centré, incapable de composer avec l'instinct carnivore d'un lion sans faillir à la rectitude politique.

Argot inapproprié

Enfin, ce qui n'arrange rien, le producteur et le distributeur ont a eu la très mauvaise idée d'exploiter au Québec, ailleurs au Canada français, une version doublée en France. Si le choix paraît discutable du point de vue des industries de service locales il va surtout à l'encontre de la mise en marché actuelle des films d'animation. Loin de miser sur des noms connus comme on le fait pour la version américaine avec les Chris Rock et Ben Stiller, mais aussi au Québec lorsqu'on fait appel au talent de Anne Dorval ou de Benoît Brière, on s'en remet à des voix anonymes. Et on impose aux enfants un argot inapproprié. Alors ça déchire, c'est frapadingue, on va pieuter et on fait comme d'hab. Résultat on ne pourra pas s'écrier rebelote. Qu'on s'en morde les doigts.

Michel Coulombe s'occupe de la programmation de l'émission et de la plate-forme web l'émission SILENCE, ON COURT! sur la chaîne ARTV. Il est également chroniqueur à l'émission SAMEDI ET RIEN D'AUTRE, diffusée tous les samedis matin, de 7 h à 11 h, à la Première Chaîne de Radio-Canada.

Posté(e)

Merci May Line

C'est vrai en plus qu'il était nul le film, j'avais oublié d'en parler tellement c'était désagréable cette version ..... française....je ne sais plus comment l'appeler blink.gif

Tout à fait d'accord avec l'auteur de cet article. Le seul truc amusant du film, c'est la girafe hypocondriaque, c'est tout sad.gif Le reste est à jeter...

Pov gamins, je ne les emmène plus voir des niaiseries pareilles.... sad.gif

  • Habitués
Posté(e)

Il faut choisir les valeurs sûres... moi, je ne jure que par Pixar et je n'ai jamais été déçu !

Vive Steve Jobs ! biggrin.giftongue.gif

Posté(e)

Mouais, c'est sur que j'ai toujours préféré Jobs à Gates, vais faire attention la prochaine fois dry.gif

  • Habitués
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Ben moi j'ai bien aimé... OK c'est pas aussi élaboré qu'un Shreck par exemple, mais pour 4$ (prix étudiant au Clap, à côté de chez moi tongue.gif ), j'ai passé un bon moment...

Pis les voix soi-disant anonymes, c'est quand même Jean-Paul Rouve, Marina Foïs, José Garcia et Anthony Kavanagh... blink.gif

  • Habitués
Posté(e)
Ben moi j'ai bien aimé... OK c'est pas aussi élaboré qu'un Shreck par exemple, mais pour 4$ (prix étudiant au Clap, à côté de chez moi tongue.gif ), j'ai passé un bon moment...

Pis les voix soi-disant anonymes, c'est quand même Jean-Paul Rouve, Marina Foïs, José Garcia et Anthony Kavanagh...  blink.gif

Ben justement : je doute que Jean-Paul Rouve, Marina Foïs et José Garcia soient super connus au Québec!!!

  • Habitués
Posté(e)

Retour sur la problématique du doublage. Un nouvel article dans La Presse ce matin.

Note: Petit-Prince va probablement bondir et s'encastrer le trognon dans l'plafond, mais l'article utilise le terme "argot parisien". Il faut dire que vu du Québec, c'est du pareil au même, bref, c'est du chinois!

=-=-=-=-=-=-=

« Mais qu'est-ce qu'il dit? Avec des expressions comme Frappadingue, teuf ou méga-strange, les enfants qui ont vu Madagascar étaient probablement autant dépaysés que les quatre évadés du film.

»

Veut-on encore des films doublés en France?

Émilie Côté

La Presse

Après avoir distribué au Québec un Madagascar en argot parisien parfois incompréhensible, le studio DreamWorks change de stratégie et compte faire doubler ses prochains films par des comédiens d'ici. Une première en 10 ans pour la compagnie de Steven Spielberg. Comme dirait l'autre, ça va être nickel!

«Frappadingue», «merci pour la teuf», «comme d'hab», «je me sens méga-strange», «ça va être nickel», «t'as failli m'arrêter la pendule». Dès qu'un personnage animé du nouveau film Madagascar emploie l'une ou l'autre de ces expressions, tirées directement de l'argot français, on entend des «qu'est-ce que ça veut dire maman?» dans les salles québécoises. Le problème: Madagascar est présenté au Québec dans une version doublée... en France.

Le film est produit par DreamWorks. En mars dernier, la boîte de Steven Spielberg s'est vu décerner, pour la deuxième année consécutive, le prix Citron par l'Union des artistes (UDA), car elle n'a fait doubler aucun de ses films ici en 2004. En fait, en 10 ans d'existence, l'entreprise américaine a fait doubler tous ses films en Europe.

Mais DreamWorks vient de changer son fusil d'épaule. Pour son prochain film, The Island, la maison de production offrira aux cinéphiles québécois une version doublée par des comédiens d'ici. Incendo Media, qui se charge de la distribution québécoise, devra d'ailleurs trouver au plus vite qui doublera les voix de Ewan McGregor et Scarlett Johansson, car The Island doit sortir le 22 juillet.

Il s'agit d'une victoire importante pour l'industrie du doublage au Québec. Depuis plusieurs années, les dirigeants de l'entreprise montréalaise, Jean Bureau et Stephen Greenberg, faisaient valoir à DreamWorks l'importance de présenter aux Québécois des films doublés ici.

«Dans la mesure où DreamWorks est un jeune studio, il a pris du temps avant que les trois dirigeants voient le doublage au Québec comme une priorité», indique M. Bureau. DreamWorks fera-t-il doubler tous ses prochains longs métrages au Québec? La plupart, selon Incendo Media, à moins que ce soient des films à petit budget dont on prévoit des résultats modestes au box-office. Le comité de doublage de l'UDA reste donc sur ses gardes...

D'un point de vue strictement commercial, c'est un avantage d'offrir une version Made in Quebec. Aux États-Unis, les acteurs prêtant leurs voix aux personnages animés sont mis en vedette. Le film Shrek de DreamWorks a par exemple misé fortement sur la participation de Cameron Diaz, Eddie Murphy, Mike Myers et John Lithgow. Pour la version anglaise de Madagascar,

la publicité était centrée sur les noms de Ben Stiller, Chris Rock, David Schwimmer et Jada Pinkett Smith.

L'an dernier, cette méthode a fait fureur au Québec avec le film Garfield. «Avec Patrick Huard», vantait-on... et le succès a suivi: la version française a récolté 86 % des recettes au box-office québécois, contre 14 % pour la version anglaise. «Règle générale», la version française récolte les deux tiers des recettes, explique Simon Beaudry, président de Cineac, la firme compilant les entrées des cinémas de la province. «Mais il y a des exceptions», signale-t-il. Si le film est destiné à un public particulièrement cinéphile, par exemple.

«Pour Garfield, Fox a demandé d'avoir une vedette locale pour répéter la méthode américaine (avec Bill Murray)», explique Joey Galimi, président de l'Association des doubleurs professionnels du Québec et directeur de Cinélume, la maison qui a doublé Garfield ainsi que Robots.

Pour ce dernier film, Fox a répété la même formule en misant sur la présence de Benoît Brière et Anne Dorval. Mais le résultat n'a pas été aussi significatif: la version française a récolté 70 % de l'ensemble des recettes.

40 ans de revendications

En 2004, 78 % des films présentés au Québec étaient doublés ici, contre 71 % en 2001, et 67 % en 2003. Le but? Atteindre 100 %. Comment? Avec une loi qui obligerait les producteurs à doubler leurs films au Québec pour les présenter dans les salles de la province, comme ça se fait en France.

«Nous réclamons cette loi depuis 40 ans», explique Tristan Harvey, du comité de doublage de l'Union des artistes (UDA). À ce sujet, l'UDA doit rencontrer sous peu la ministre de la Culture et des Communications Line Beauchamp, a indiqué la porte-parole du syndicat, Anne-Marie Des Roches.

M. Harvey, qui double notamment la voix de Seann William Scott (American Pie), souhaite que la provenance du doublage soit clairement indiquée sur l'affiche et dans le générique des films à l'affiche, ce qu'on peut savoir sur le site Internet qu'il administre.

Au Québec, on se bat depuis les balbutiements de l'industrie du doublage, en 1955. Il fallait faire face à l'ordonnance française interdisant dans l'Hexagone toute oeuvre cinématographique doublée ailleurs qu'en France.

«Nous sommes un petit marché, mais pas assez pour le négliger», commente M. Harvey.

Au-delà de l'argot, des régionalismes et du sens de certaines blagues, les Québécois doivent pouvoir «écouter» des films doublés ici, fait-il valoir. «C'est culturel.» D'autant plus qu'au Québec, le doublage est une industrie estimée à 20 millions de dollars, qui fait vivre annuellement près de 700 artisans.

«Tu piges?»

=-=-=-=-=-=-=

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