Aller au contenu

Immigrer après 40 ans


Messages recommandés

Posté(e)

Il y a un an, je parcourais déjà les rubriques de ce très bon site pour préparer notre immigration au Québec, mais jamais, je n'aurais pensé qu'un jour je ne retrouverais à écrire dans la rubrique "déçu, retour au pays". Et pourtant, c'est ce qui est programmé?

Je ne vais pas m'étendre sur notre aventure; ça ne fera pas avancer le débat, juste susciter les commentaires des "éternels optimistes" et des adeptes de la méthode Coué ("je vais bien, tout va bien !")

Je veux juste attirer l'attention des candidats à l'immigration qui ont plus de 40 ans. Je peux vous dire que c'est plus difficile que pour les plus jeunes car, on a un lourd passé (c'est pas péjoratif) qui nous fera en permanence comparer ce qu'on a lâché et ce qu'on peut espérer (souvent juste espérer?).

Je vous suggère de vous poser les questions suivantes :

Aimez-vous, quand même, un peu l'endroit où vous vivez actuellement ?

Avez-vous un travail que vous appréciez quand même un peu ?

Gagnez-vous votre vie correctement (raisonnablement, pouvez-vous profiter un peu de la vie ?)

Avez-vous des amis sincères (des vrais! Pas des faux-Q) auxquels vous tenez un peu ?

Et de la famille, avec qui vous avez des contacts réguliers ?

Avez-vous une maison dans laquelle vous vous sentez bien et "chez vous" ?

Détestez-vous l'hypocrisie et l'individualisme ?

Appréciez-vous un peu votre culture (française ou belge) ?

Si vous avez répondu "oui" à, au moins, 5 des 8 questions, un conseil : RE-NON-CEZ ! Car vous allez être malheureux au Québec.

Comme disait Velzia2 il y a quelques mois, il faut se poser les bonnes questions avant d'immigrer et surtout à partir d'un certain âge. Objectivement, qu'êtes-vous prêt à faire et à supporter (endurer)?

Le Québec et les Québécois ne vous feront pas de cadeaux. Alors êtes-vous prêt à lâcher la proie pour l'ombre ? Finalement, la probabilité de trouver un travail correct est la même qu'en Europe, alors, êtes-vous prêt à jouer à la loterie ?

A 44 ans, je rêvais d'une nouvelle vie pour ma famille et moi (c'est ça la crise de la quarantaine chez l'homme?). Mais, c'était sans compter avec le poids d'une vie déjà bien remplie et qui coulait comme un long fleuve tranquille? A 40 ans et plus, on a encore la vie devant soi, mais moins de patience face à l'avenir qu'un jeune de 25 ou 30 ans, donc, on veut des résultats rapidement, et c'est là le problème.

On voudrait pouvoir continuer ave le même niveau et style de vie, et ça c'est presque impossible. Il faut recommencer presque tout?

J'avoue que, personnellement, depuis un certain voyage en 2003, je voyais le Québec avec des lunettes roses. Et bien, après 8 mois et beaucoup de déception sur les possibilités d'emploi, les mentalités et le mal du pays (eh oui, un Belge peut aussi avoir le mal du pays, une fois !), je vais sûrement rentrer avec ma famille retrouver les nôtres, notre maison et toutes ces petites choses insignifiantes qui nous entouraient et qui servaient de repères. Car, c'est ça aussi "immigrer" : perdre ses repères.

Entre-temps, j'aurai perdu de l'argent (ça fait pas le bonheur, ok d'accord!), une certaine joie de vivre (je vais sûrement la retrouver parmi mes miens) et mon boulot (et ça, ce ne sera pas facile! Quoique, pas plus difficile d'ici!).

Voilà, je voulais juste attirer l'attention d'une certaine catégorie de candidats à l'immigration vers le Québec.

J'avais acheté (juste avant de partir càd trop tard !) le très intéressant livre de Laurence Nadeau qui a le courage de faire des mises en garde sur la difficulté du projet. A méditer !

  • Réponses 39
  • Created
  • Dernière réponse

Top Posters In This Topic

Posté(e)

Allo Dynax,

Je suis désolée pour vous, mais peut être serait il intéressant pour tout le monde, sans amertume aucune, que vous nous décriviez ce qui s'est passé pour vous, étant donné qu'il y a beaucoup de porteur de lunettes roses ici dry.gif

Je suis venue ici sans savoir où je mettais les pieds, ni qui étaient les Québécois (sur un coup de tête), ça fait que je n'ai pas été déçu à l'arrivée. Mais la France (et bizarrement les Français tongue.gif ) me manque inévitablement au bout de deux ans environ. Je sais aussi que je retournerai en France pour ma retraite, c'est sur. Mais je suis bien ici, j'ai mes repères, mes amis, mon job etc...

Chacun son chemin, mais enlevez vos lunettes avant de partir ....

  • Habitués
Posté(e)

Salut Dynax, c'est toujours intéressant de lire des témoignages, aussi les témoignages sans lunettes roses... Merci et bon courage.

Posté(e)

En réponse à Dynax, voici un aperçu de mon expérience de bientôt 1 an à Ottawa;

J'ai immigré (à 48 ans) pour rejoindre mon conjoint italo-canadien (montréalais anglophone), nous devions vivre à Montréal mais il a été engagé par le gouvernement fédéral (ça ne se refuse pas!) et nous nous sommes installés à Ottawa avec beaucoup d'enthousiasme initial. Nous avons eu la chance de trouver une jolie maison dans un quartier tranquille et agréable et, au tout début, je me sentais bien...tout nouveau, tout super beau, je suis parfaitement bilingue donc pas de problèmes de ce côté-là et ayant vécu enfant près de Chicago, je pensais que l'adaptation à cette culture se ferait tout naturellement.

Les problèmes ont commencé au niveau professionnel; j'ai trouvé un premier emploi assez facilement (assistante de direction dans une ONG - intérimaire) et là, ce fut un véritable choc culturel tant sur le plan humain que professionnel. Le politiquement correct semble dicter faits, gestes, pensées et émotions des habitants de cette ville. La spontanéité n'est tolérée que dans les bars après une demi-douzaine de bières, le vendredi soir entre 17 et 22h....Les critères de sélection pour un emploi n'ont rien à voir avec la réalité du travail, le niveau intellectuel est absolument affligeant; exemple le Directeur de l'ONG m'a un jour demandé si Londres se trouvait en France ! Toute référence historique, littéraire, politique et géographique autre que canadienne rencontre un abîme d'ignorance. Difficile d'avoir un échange dans ces conditions. De plus, les rares occasions de se rapprocher de qq'un socialement se soldent systématiquement par l'effet accordéon; on se voit, l'autre vous raconte plein de trucs hyper personnels et puis...plus rien pendant des semaines voire des mois.

En février, j'ai été engagée en cdi par une association nationale. A nouveau, processus de sélection hallucinant (mais que font-ils pour les postes de directeurs!), beaucoup de pommade et de bla-bla, pour me retrouver en fait assistante d'une assistante...et de 25 autres personnes! Boulot d'exécutante pure.

Je n'ai pas l'energie actuellement pour chercher autre chose, je suis en attente d'une réponse pour un messagee de responsable de projet au niveau international dans la même boîte mais franchement à ce stade, je m'en fous du résultat.

Je ne me suis jamais trouvée aussi isolée, j'ai vécu en Belgique pendant 11 ans et je m'étais fait des amis en à peine 2 mois. Ici, tout le monde est sur le qui-vive et j'en suis devenue un peu parano. Les quelques collègues européennes (de l'Est) dans ma boîte confirment tout ceci, elles sont déprimées et en sont venues elles aussi à se méfier des contacts.

Heureusement, mon conjoint ressent la même chose, en tant que canadien, et nous essayons de nous motiver l'un l'autre, nous passons aussi pas mal de temps à Montréal histoire de changer d'air.

Je pense que tu as raison Dynax, à un certain âge (expérience, vécu, maturité, etc.), il y a des choses auxquelles on refuse de s'adapter sous peine d'y laisser sa peau psychologiquement. Je cerne de beaucoup plus près maintenant de ce qui est important pour ma survie émotionnelle et ce n'est pas ici à Ottawa que je vais le trouver. Mon conjoint et moi avons décidé de mettre en place un projet de départ pour l'Europe d'ici 4 ans. Qui sait, je me serais peut-être adaptée d'ici-là. Entre-temps, cela me donne la force de continuer ici.

Arona

  • Habitués
Posté(e)

Peut-être que je me trompe complètement mais est-ce que Montréal ne vous conviendrait pas mieux que Ottawa ?

Posté(e)

Bonjour Arona,

Merci pour ce témoignage, car parfois, j'ai l'impression d'être un cas isolé : le mouton noir !

Et je confirme pour l'effet accordéon et la difficulté d'avoir des relations sociales sincères.

Et le manque des vrais amis qu'on a pu se faire dans son ancienne vie; en plus, mon épouse est aussi d'origine italienne, c'est tout dire...(la famille, etc...)

Et moi aussi, je suis psychologiquement épuisé par la recherche d'un emploi correct et les désillusions sur la mentalité.

Je dois préciser que nous habitons Québec et que c'est vraiment une mentalité de "gros village", peu ouverte à l'immigration et au autres cultures.

Posté(e)

Sophie,

Sincèrement, je n'ai pas envie de m'installer à Montréal, j'aime beaucoup la ville et son charme mais j'ai ressenti la mëme froideur sociale, sous-jacente, malgré l'apparente convivialité. Nous avons plus de contacts, si l'on peut dire, avec la communauté italienne.

Dynax,

J'entends combien cela est difficile pour toi. Je voudrais dire à ceux qui nous lisent qu'il ne s'agit pas ici de critiquer par le menu notre pays d'adoption mais plutôt d'avoir le courage de s'avouer que l'on n'est pas fait pour vivre dans une culture donnée, cela on ne le sait pas avant d'avoir essayé. J'entends souvent dire par les pros de la psychologie de l'immigration qu'il faut environ 2 années pour s'adapter. Soit, je veux bien essayer mais sans perdre de vue la possibilité d'un retour.

De plus, et cela joue un rôle important dans mon malaise, je ne supporte pas le froid polaire de l'hiver outaouais et surtout sa durée, qui amplifie l'impression d'isolement. Nous sommes le 6 mai et il fait à peine 14 degrés...

Enfin, je voudrais ajouter que tout ce dont nous parlons dans ce sujet m'a curieusement été confirmé par mon chef, montréalais depuis toujours mais amoureux fou de l'Italie, qui me disait combien le retour de ses vacances annuelles passées en Italie était à chaque fois totalement traumatisant (froideur sociale, ignorance, impolitesse...pour reprendre ses propres expressions).

Arona

  • Habitués
Posté(e)

james dynax tu es jeune a 40 ans on commence une autre vie

au canada tu pourra bien reussir qui ne tente rien na rien james dodotime.gif

et qui ne risque rien na rien dynax tongue.gif on vie une fois sur l'atlentique pas 2 grrr.gif

  • Habitués
Posté(e)

Oui tout n'est pas rose... mais tout n'est pas noir non plus...

Je suis vraiment désolée que cela se passe comme ça pour toi.

Effectivement, plus âgé, on laisse plus de choses derrière soi au niveau professionnel.

Toutefois, je ne peux m'empêcher de dire que les lunettes noires ne valent pas mieux que les lunettes roses et qu'il ne faut pas oublier les raisons pour lesquelles on est parti.

J'ai la même sensation à chaque fois que je lis des messages de gens qui s'en vont : tout comme on souhaite justifier son départ, on justifie son retour. Et je me dis que ce ne doit pas être facile de retrouver ce que l'on a tant voulu quitter.

Dans tous les cas, je te souhaite bonne chance pour ton retour smile.gif

Posté(e)

Bon retour. Merci d'avoir partagé cela ici... smile.gif

C'est sûr que tout n'est pas évident et facile... Et l'âge est un obstacle supplémentaire.

Christophe.

  • Habitués
Posté(e)

bonsoir à tous, et bien dites donc, quels tristes messages. Nous avons mon mari 57 et moi 53 et nous sommes en procédure d'immigration , cela n'est pas facile pour nous, mais nous y mettons toute notre énergie car c'est vraiment notre désir.

Je pense que chacun est différent, donc chacun a ses propres facultés d'adaptation ou pas. En ce qui nous concerne nous ne faisons aucun plan sur la comète, nous ne nous disons pas que le Québec est mieux que la France ou vice versa, il y a certainement des inconvénients et des avantages partout ou nous allons et ou nous vivons.

Il serait bien, comme a dit Prune, que vous puissiez nous faire part si cela vous convient bien sur, de ce que vous n'avez pas apprécié au Québec, réellement, ce qui vous a chagriné, et le pourquoi de votre retour.

Il est vrai qu'immigrer après un certain âge doit être plus dur que lorsque nous sommes jeunes, mais avec beaucoup d'humilité et sans sans cesse ressasser son passé, il doit être tout à fait possible de se créer une nouvelle vie avec d'autres objectifs.

Enfin c'est juste mon avis, je ne sais pas aujourd'hui ce que sera mon état d'esprit demain si nous réussissons à nous installer au Québec.

Je vous souhaite bon retour au pays, et bon courage.

ghislaine

Posté(e)

Merci Dynax et Arona. Je suis très touché par vos témoignages et je leur accorde une grande valeur car j'ai le sentiment parfois que l'on nous fais l'article sur le Québec.

Vos témoignages nous permettent de ne pas mésestimer les conséquences de l'immigration et de nous poser les bonnes questions.

Je suis surpris de vos témoignages concernant les relations humaines, la culture générale, etc... Je pensais que les québequois sont des nord-américains certes, mais de culture latine (puisque francophone) où les relations, la chatche, la spontanéité, et la curiosité de l'autre (dòu une culture générale riche) est naturelle.

Merci encore

  • Habitués
Posté(e)

Je suis aussi désolé pour vous mais pour nous aussi Québécois de souche car votre texte est bien et assez clair sans rancune aucune. Je peux vous dire que c'est difficile aussi pour certains Québécois qui, comme moi, sommes chaleureux et ouvert à tout autre nationalité et culture de s'appercevoir que la majorité des Québécois, et pire dans les autres provinces Canadiennes, en ont rien à foutre de leurs propres voisins, c'est très individualiste et c'est très malheureux. Les gens n'ont pas de temps et ne prennent pas le temps et je crois de plus qu'ils ne sont pas intéressés à tisser de vrais liens !

Alors que vous soyez déçus quand vous vous attendez à autre chose et bien c'est tout à fait normal, surtout qu'en général le Québécois est vu comme acceuillant ! oui il l'est aussi........ si tu te mêle de tes affaires, si tu le dérange pas, si tu fais pas de vague, si si si si......... !!!!!!!! très acceuillant en fait ! huh.gif

C'est navrant, mais quand même c'est de l'expérience, une étape de vie. Bon retour chez vous.

Posté(e)

Nous avions respectivement 35 (mon mari) et 40 (moi) ans que nous sommes arrivés au Québec. Je suis effarée de voir par quoi vous êtes passés du point de vue relationnel ! Nous avons vécu pendant 4 ans dans un village de 4,000 habitants en Estrie, et jamais je n'ai eu le moindre souci parce que nous avons toujours été accueillis et inclus par les voisins et habitants en général.

Si j'avais dû vivre votre expérience dans ce domaine, j'en aurais été très malheureuse, moi aussi.

Mais nous ne sommes ni francophones ni Français, et peut-être que nous percevons les choses différemment et sommes perçus différemment également, je ne sais pas.

Et ici, dans le reste du Canada, je ne vois pas que qui que ce soit se fiche de son voisin non plus. Les gens ont l'air tout aussi normaux que nos amis en Alberta et en Colombie Britannique. Comprends pas cette allusion que les anglos s'en fichent des autres. Question de perception probablement.

Oui, j'ai un voisin TRES pénible, mais on ne peut évidemment pas plaire à tout le monde non plus. Je lui lance un joyeux bonjour ave un grand sourire tous les matins quand même, na ! tongue.gif

Bon retour et bravo pour votre courage!

Posté(e)

Salut Ghislaine,

Merci pour ton message qui nous conforte à mon épouse et moi-même qui avons décidé de lancer une procédure d'immigration à l'age de 49 ans pour rejoindre notre fils qui vit depuis 5 ans 0 Montreal.

Marco.

Posté(e)
Bonjour,

Je t'invite écouter notre émission spéciale sur Fréquence Caribou sur le sujet :

http://www.frequencecaribou.com/

Laurence

Salut Laurence,

Je voudrais bien écouter cette émission spéciale mais malheureusement si j'accède bien aux archives je n'arrive pas à les écouter.

Marco;

  • Habitués
Posté(e)

Bonjour @ tous...

Ayant aussi dépassé les 40 ans, ma femme également, je suis très touché par vos messages...

Il est certain qu'il n'est pas du tout facile de repartir à zéro, mais nous avons pour nous l'expérience, la sagesse des "anciens" mais surtout le recul nécessaire pour savoir ce qui est bien ou mal pour nous....

Si certaines personnes ne sont pas chaleureuses, laissez les où elles sont, il n'y en a pas qu'au QUEBEC...Faisons notre vie comme bon nous semble, entretenir des relations avec les gens qui nous apprécie et pour le reste, no comment...

C'est sûr c'est regettable de remmettre tout à plat lorsque l'on a entrepris et franchi le pas de l'intégration dans un autre pays, si proche et si différent à la fois, mais il faut peut être encore essayé, si c'est là votre vie!!! C'est facile de dire ça pour moi, suis encore en France dans l'atente de mon AR de CSQ...

Pour l'émission, je l'ai trouvé très très intéressante et riche d'enseignement..

Marco: Vérifie les parametres de ton lecteur média...Les archives sont des fichiers MP3...

@ bientot

Posté(e)

Bonjour à tous,

Ces témoignages de déception sont durs à entendre pour ceux qui actuellement se préparent à partir mais il faut savoir les entendre.

Moi-même, je refuse de croire qu'une vie meilleure m'attend là bas. j'espère simplement m'y épanouir. "Si c'était le paradis, ça se saurait. "

Je crois que ce qui doit nous guider, c'est l'envie de changement, d'émotions nouvelles, de rencontres, de pertes de repères sinon la démarche paraît hasardeuse et mal engagée, pour le moins mal fondée.

Je crois qu'il faut en quelque sorte avoir envie de ces inconvénients qui marquent nos différences pour tenter de réussir son projet d'immigration.

Essayons, en tout cas, d'éviter de généraliser les comportements des uns et n'idéalisons pas ceux des autres. Ici aussi, comme ailleurs en Occident, l'égoïsme et l'hypocrisie sont des valeurs partagées. Ne méprisons pas ce que nous avons un jour aimé, ce qui nous a motivé à partir. N'ayons pas l'échec amer, immigrer n'est pas chose facile.

Restons motivés, le meilleur est à construire.

A bientôt

  • Habitués
Posté(e)

Salut,

Moi je reste persuadée que l'âge n'a rien à voir la dedans !! Si tu n'est pas faite pour vivre ici, tu pourrais avoir 20 ans, 30 ans ou 50 ans ce serait pareil.

J'ai immigré à 41 ans et mon mari 46 ans et nous sommes très heureux ici.

Nous n'avions pas spécialement des projets : juste pouvoir vivre enfin comme on en avait envie et faire tourner la marmite.

C'est sûr que comme tout le monde, nous avons eu des hauts et des bas, mais en faisant la balance, le côté on est mieux ici est plus important que on était mieux là-bas.

Je ne connais pas du tout Ottawa donc je ne peux pas te dire, mais je pense qu'une des grosses erreurs de certains immigrants, c'est d'aller dans les grosses métropoles (Ottawa, Montréal) qui ne l'oubliont pas sont tout de même de grandes villes et tout le monde n'est pas fait pour vivre dans ce genre d'environnement.

C'est sûr que je vis en région, que dès fois je rouspète car je ne trouve pas tout ce que je voudrais, que ma vie culturelle est moindre, mais les gens sont gentils, accueillants, sympathiques. C'est vrai que le sens de l'amitié est différent de l'Europe, et c'est vrai que parfois, certains échanges me manquent aussi, mais bon, c'est comme ça !

Tout ca pour dire aux futurs immigrants qui ont 2 X 20 ans : ne désespérez pas ! Pour moi, ça va très bien, pour Dynax, ça ne va pas !! Personne n'a tort ni raison, c'est seulement une question de perception !

Essayez, vous verrez ! smile.gif

Rejoindre la conversation

Vous pouvez publier maintenant et vous inscrire plus tard. Si vous avez un compte, connectez-vous maintenant pour publier avec votre compte.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Collé en tant que texte enrichi.   Coller en tant que texte brut à la place

  Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

×   Vous ne pouvez pas directement coller des images. Envoyez-les depuis votre ordinateur ou insérez-les depuis une URL.

  • En ligne récemment   0 membre est en ligne

    • Aucun utilisateur enregistré regarde cette page.



×
×
  • Créer...
Ouvrir un compte bancaire avant mon départ
© 2024 immigrer.com

Advertisement