Habitués Zogu Posté(e) 27 avril 2005 Habitués Posté(e) 27 avril 2005 Il y a des différences fondamentales dans les valeurs morales des américains et des canadiens. Pour bien saisir la profondeur de ces différences, on peut comparer les attitudes face à:- mariage homosexuel- financement de la santé (assurance collective, système à 2 vitesses, etc.)- justification morale de la guerre (pourquoi l'Afghanistan mais pas l'Iraq, par exemple)- la signature de nombreuses ententes internationales (traité pour bannir les mines antipersonnel, protocole de Kyoto, etc.)Mais il y a un domaine en particulier où l'attitude est foncièrement différente: la contraception. C'est bien simple: au Québec (et ailleurs au Canada), la contraception va de soi. On trouve des condoms dans les dépanneurs, dans les distributrices, dans les pharmacies, dans les estaminets de station de métro, etc. Aux USA, pourtant, il y a un énorme débat moral. Nos sociétés divergent rapidement.Pour preuve, deux articles publiés à quelques jours d'intervalle.Au Québec:« Après les condoms, les contraceptifs oraux seront plus facilement accessibles dans les écoles. Les adolescentes pourront bientôt obtenir une ordonnance en consultant l'infirmière de leur polyvalente ou du CLSC du quartier. (...) »(La Presse, 26 avril 2005)Aux USA:« Selon l'agence France Presse et son correspondant à WASHINGTON, "certains pharmaciens américains animés par des convictions religieuses refusent désormais d'honorer les ordonnances prescrivant la pilule contraceptive ou la pilule du lendemain" en arguant de leur droit à l'objection de conscience.Selon un décompte effectué par le Centre national des droits de la femme à Washington, des incidents de ce type ont été rapportés dans 12 Etats américains et 11 Etats examinent la possibilité de faire voter un texte de loi autorisant les pharmaciens à refuser la vente de certains produits sur la base de leurs convictions morales. (...) »(AFP, 4 avril 2005) Citer
Habitués BiscuitDérable Posté(e) 27 avril 2005 Habitués Posté(e) 27 avril 2005 (modifié) Oui, tu as raison sur ces points. Par contre, c'est drôle à dire, mais à chaque fois que j'écoute les Simpsons, j'ai l'impression que l'auteur Matt Groening a vécu dans ma famille. Il y a tellement de clin d'oeils qui me font penser à des choses qu'on voit souvent au Québec... Bref, j'imagine qu'a quelque part, nous leur ressemblons beaucoup.Biscuit. Modifié 27 avril 2005 par BiscuitDérable Citer
Habitués Zogu Posté(e) 27 avril 2005 Auteur Habitués Posté(e) 27 avril 2005 Matt Groening est originaire de Montréal. http://ccr.ptbcanadian.com/simpsons/ Citer
Habitués Zogu Posté(e) 27 avril 2005 Auteur Habitués Posté(e) 27 avril 2005 Oups non, Matt Groening vient de Portland, Orégon. De l'autre côté de l'Amérique!!!Par contre il semble aimer Montréal, qu'il visite souvent. Citer
Habitués PHIL_H Posté(e) 27 avril 2005 Habitués Posté(e) 27 avril 2005 Bref, j'imagine qu'a quelque part, nous leur ressemblons beaucoup.Biscuit.←Vu d'un européen, c'est un peu vrai . Citer
Habitués mima Posté(e) 27 avril 2005 Habitués Posté(e) 27 avril 2005 Mais il y a un domaine en particulier où l'attitude est foncièrement différente: la contraception. C'est bien simple: au Québec (et ailleurs au Canada), la contraception va de soi. On trouve des condoms dans les dépanneurs, dans les distributrices, dans les pharmacies, dans les estaminets de station de métro, etc. Aux USA, pourtant, il y a un énorme débat moral. Nos sociétés divergent rapidement.Pour preuve, deux articles publiés à quelques jours d'intervalle.Au Québec:« Après les condoms, les contraceptifs oraux seront plus facilement accessibles dans les écoles. Les adolescentes pourront bientôt obtenir une ordonnance en consultant l'infirmière de leur polyvalente ou du CLSC du quartier. (...) »(La Presse, 26 avril 2005)(AFP, 4 avril 2005)←Zogu, cela me parait normal vu l'article ci-dessous :(soucre : ledevoir.com du 16-17 avril 2005)Ados au pays de la pornoMarie-Andrée ChouinardÉdition du samedi 16 et du dimanche 17 avril 2005 Des bambines à tresses qui distribuent les fellations dans l'autobus scolaire. Des garçons de 15 ans qui promettent des cadeaux aux petites de l'école primaire d'à côté en échange de faveurs sexuelles. Des adolescentes qui multiplient les «fuck friends». Des grands de secondaire 4 qui font des concours de masturbation en pleine classe. La bamboula du vendredi soir qui revêt des allures d'orgie. Vous en avez assez? Vous n'y croyez pas? Eux non plus n'y croyaient pas. Dans l'auditorium d'une école secondaire de Montréal, quelques dizaines de parents écarquillaient les yeux et retenaient mal leur ébahissement -- et leur souffle -- devant les propos de cette conférencière invitée par l'infirmière de l'école pour causer ados et éducation sexuelle. «Je ne veux pas vous alarmer, mais je crois que la situation que l'on vit actuellement dans les écoles est inquiétante», leur avait d'entrée de jeu lancé la sexologue Francine Duquet. «Les jeunes vivent des expériences sexuelles étonnantes de plus en plus jeunes, et la société hypersexuelle dans laquelle ils baignent banalise le phénomène.» Ces parents ont écouté la professionnelle pendant trois heures. Mal à l'aise au début, souvent consternés, parfois même dubitatifs, ils l'ont entendue brosser un portrait en effet inquiétant des pratiques et du discours sexuels de leurs enfants, qu'on dit de plus en plus précoces. Cela tourmente les spécialistes, qui évoquent maintenant avec assurance la «sexualisation de l'enfance». L'âge de la première relation sexuelle se situe toujours autour de 15 ans et demi, mais il pourrait bien s'agir d'un leurre puisque la vogue actuelle dans les écoles donne la cote à la fellation, et ce, même du côté des écoles primaires, où vestiaires et toilettes sont souvent sous haute surveillance. «En ce moment, le primaire est notre baromètre», explique Francine Duquet, professeure de sexologie à l'Université du Québec à Montréal (UQAM). «C'est de là qu'on saisit que ce qui se passe est inquiétant.» Et restez bien accrochés à vos sièges : dans les écoles, la mode est au fuck friend, et ce «copain de baise» n'a pas besoin d'être unique : on peut le multiplier sans engagement amoureux. Les jeunes filles confient pratiquer la fellation dans la pseudo-intimité des cabinets de toilette, en même temps qu'elles révèlent n'avoir jamais embrassé un garçon. Sans s'afficher comme lesbiennes, les demoiselles pratiquent allégrement les caresses entre elles pour émoustiller les garçons, qui en redemandent. Les trips à plusieurs dans l'obscurité des sous-sols sont monnaie courante, et il n'est pas rare que les garçons du secondaire reluquent dans la cour de l'école primaire d'à côté pour recruter une nouvelle élue... sexuelle. Dans une école secondaire de Montréal, la direction a même dû composer avec un drôle de phénomène : assis au dernier rang d'une salle de classe, les garçons se livraient à un concours de masturbation, coursant pour la première éjaculation, au vu et au su des copains et du prof, consterné et paralysé. Pendant ce temps, dans une école primaire, une fillette de neuf ans s'interroge candidement sur la pertinence d'envoyer à son nouveau petit copain une photo de... sa vulve. Sensationnalisme que tout cela, dramatisation et démesure, le tout livré à la sauce journalistique ? «Pas du tout», explique la sexologue Jocelyne Robert, qui vient tout juste d'exposer dans le livre Le Sexe en mal d'amour son ras-le-bol face à cette détérioration de la situation, qui se traduit par «une perte de sens et de signification liés au sexuel, un dérapage de cette société qui nage dans la pornographie et qui, en même temps, ferme les portes sur une véritable sexualité». «Nous n'avons évidemment pas de statistiques officielles sur le nombre de fellations dans les cours d'école, et ce ne sont pas toutes les petites filles de onze ans qui sombrent là-dedans, comprenons-nous bien», confie la sexologue. «Cela dit, ce n'est plus un phénomène anecdotique. Il faut réagir.» «On ne peut plus être naïfs», renchérit Francine Duquet. «On ne peut plus jouer seulement la carte du "Je vais lui faire confiance" ou "Ça s'peut pas ! Pas mon fils, pas ma fille !". On ne peut plus mettre la tête dans le sable.» Mme Duquet sillonne le Québec depuis une vingtaine d'années et rencontre parents, enseignants, professionnels et élèves pour les convaincre de l'importance d'une véritable éducation à la sexualité, «qui dépasserait le condom et les MTS pour entrer dans l'univers des valeurs». Les questions des jeunes l'étonnent. Quoi ? Désormais, on se demande si, lors de la première relation sexuelle, il faut «faire les trois trous» ? On s'interroge à huit ans sur ce qu'est une «bonne pipe» ? Les réactions de certains adultes l'inquiètent. Comment ? Des parents découvrent en catimini que leur princesse de 13 ans utilise comme nom de clavardage «la cochonne» mais n'osent pas intervenir, craignant qu'ensuite, elle ne leur parle plus ? Des intervenants scolaires ne savent pas quoi répondre à un garçon de 13 ans qui se demande si sa petite amie de 12 ans aimerait bien le fist fucking (pénétration avec le poing) ? «Comment se fait-il que le premier réflexe ne soit pas de dire : "Ça n'a pas de bon sens !" et de questionner le pourquoi de ces questions ?», tonne Mme Duquet, qui s'alarme du doublé dangereux que constituent à la fois le plongeon des très jeunes dans un bain sexuel acidulé mais aussi la réaction -- ou l'absence de réaction -- des adultes qui les entourent. À question étonnante, réponse étonnante Vu sur un site de référence destiné aux jeunes : un ado expose un problème qu'il vit avec sa cousine de 12 ans, dont il est amoureux. Lors de leur première relation sexuelle, il tente de la sodomiser et s'interroge sur le fait que la petite crie sans arrêt. «Pouvez-vous résoudre notre problème ?», demande-t-il candidement. Plutôt que de s'étonner de l'âge de l'enfant et du lien familial qui unit les deux cousins, plutôt que d'expliquer les cris tout simplement par la démonstration évidente que la sodomie ne plaisait pas du tout, les intervenants ont d'abord recommandé l'usage d'un lubrifiant, exposant à coups de détails anatomiques et scientifiques que la pénétration anale n'est pas aussi aisée que la pénétration vaginale, une réponse qui a dû être corrigée à la suite d'une intervention condamnant une réponse aussi réductrice. La sociologue Diane Pacom, elle, observe tout cela d'un oeil soucieux. «Dans quelle société pornographique est-on en train de les balancer pour qu'on en soit là ?», demande la professeure de l'Université d'Ottawa. «Il y a une pression constante qui vient de partout : la pub, l'industrie musicale, les vidéoclips, la mode, les magazines. Nous sommes en train de renvoyer aux petites filles, aux gamines, un discours qui les "adolescentise". Et la responsabilité ne revient pas à ces jeunes mais aux adultes !» Partout, en effet, le raz-de-marée sexuel nous submerge. Une publicité télévisuelle de lunettes qui évoque les trips à trois. Un magazine destiné aux ados qui vante les «99 trucs coquins pour amener votre mec au septième ciel». Des boutiques de lingerie féminine qui vantent aux 8-12 ans les mérites du G-string. Les idoles féminines de la chanson qui s'embrassent à pleine bouche lors des soirées de gala. La populaire émission Loft Story, diffusée bien avant le dodo des plus petits, qui renvoie l'image d'une concurrente confiant son appétit du jour : «J'ai envie de manger une grosse queue.» Société à saveur pornographique, jeunes consommateurs avides de sensations fortes, adultes eux-mêmes vaccinés et parfois hésitants à dénoncer l'inacceptable : un mélange explosif qui donne naissance à des situations inquiétantes devenues le pain quotidien de plusieurs jeunes. «Il faut faire ce qu'on peut, comme adultes, pour prendre nos responsabilités et protéger nos petits», explique Diane Pacom. «Ce sont des antidotes qu'il faut donner à nos jeunes, un esprit critique plutôt que de leur renvoyer une image coupable, des outils pour les délivrer de ce dérapage pornographique qui est le problème de la société adulte, pas le leur.» L'ampleur de la situation, nourrie par des rencontres, des courriels, des appels téléphoniques, a créé chez la sexologue Jocelyne Robert le besoin de déverser ce trop-plein dans son livre, qu'elle associe tant à un «cri du coeur» qu'à un «cri d'alarme». «Si j'avais à résumer en une phrase ce qui me frappe le plus dans tout ça, c'est le désarroi sexuel, la perte de sens et de signification liés au sexuel», explique-t-elle en entrevue. «Quand on me réplique que ce n'est pas pire aujourd'hui qu'avant, je dis : mon oeil !, ajoute-t-elle. Je pense qu'on vit une période qui est sans précédent, une période qui n'est portée par aucune valeur. Avant, on était en amour et on avait des pensées cochonnes. Maintenant, les jeunes baignent de façon extrême dans le sexe, le génital, et ils ont des fantasmes amoureux ! C'est le monde à l'envers !» C'est dans ce contexte inquiétant que le ministère de l'Éducation a choisi de donner le coup d'envoi à une autre forme d'éducation à la sexualité qui ne «relève plus maintenant d'une seule matière ou d'un seul intervenant mais qui devient la responsabilité d'un ensemble de partenaires», selon les voeux du MEQ. Exit le programme «Formation personnelle et sociale» (FPS), où un certain nombre d'heures étaient allouées à cette portion de l'éducation à la sexualité. «Plus que jamais, nos jeunes ont besoin d'entendre parler d'éducation à la sexualité», explique Geneviève Lalonde, l'une des rares sexologues au Québec à travailler directement dans une école secondaire. «C'est plus des farces ! On pense à faire des animations sur la pornographie au primaire alors qu'il n'y a pas si longtemps, c'est de menstruations et de poils qu'on leur parlait !» Embauchée par le CLSC du coin, Mme Lalonde passe désormais toute sa semaine à la polyvalente Montignac, située à Lac-Mégantic, et organise des formations spéciales destinées aux jeunes tout en les rencontrant individuellement. Elle confirme cette modification du paysage sexuel des jeunes et s'alarme de devoir désormais intervenir pour désamorcer des crises... au primaire. De nouveaux problèmes «On se retrouve maintenant avec des problèmes que nous n'avions pas il y a à peine trois ans», explique-t-elle, relatant qu'une enseignante d'une école primaire lui confiait récemment que la moitié des filles de sa classe de sixième année avaient déjà eu des relations sexuelles. «Les jeunes ont besoin de savoir si ce qui se passe chez eux est normal, et c'est un peu comme s'ils étaient toujours en manque de sensations fortes.» Quel sort attend ces jeunes qui consomment crûment la sexualité ? Jocelyne Robert croise de jeunes adultes désabusés et des ados dysfonctionnels, mais d'autres stoppent la machine, «écoeurés par cette surdose qui n'a pas été satisfaisante». «Je viens d'entendre parler de ce jeune garçon de 16 ans qui affirme être tellement dégoûté par cette abondance de sexe qu'il a décidé d'être seul et de s'adonner à la lecture», relate Francine Duquet, qui y décèle à la fois un signe encourageant et un symptôme désolant. «Il y a encore des jeunes romantiques qui sont critiques face à cette surenchère sexuelle. Mais il est triste de constater que ces mêmes jeunes sont déstabilisés et déçus... » Retour dans l'auditorium de cette école secondaire. Le flot d'anecdotes livrées par l'animatrice a laissé certains parents sous le choc; d'autres sont décidés à prendre le taureau par les cornes et à causer sexualité le lendemain au petit-déjeuner. «Vos jeunes veulent vous entendre parler de sexualité et d'amour, explique Mme Duquet. Sous des allures blasées, ils veulent savoir ce que vous en pensez. Si, comme parents, vous ne réagissez pas, si votre silence est le seul signal qu'ils ont, vous leur indiquez que tout cela est finalement très acceptable.» *** Citer
Habitués chouchou22 Posté(e) 27 avril 2005 Habitués Posté(e) 27 avril 2005 «En ce moment, le primaire est notre baromètre», explique Francine Duquet, professeure de sexologie à l'Université du Québec à Montréal (UQAM). «C'est de là qu'on saisit que ce qui se passe est inquiétant.» écoles primaires ! ! ! mais ils ne sont même pas pubères ! En effet c'est affligeant Citer
Invité Posté(e) 27 avril 2005 Posté(e) 27 avril 2005 Personnellement je tombe des nues .....j'étais déjà déçue par le comportement des ados français, mais là.....je trouve pire. peut-être que c'est idem dans les écoles primaires françaises...je sais qu'en maternelle, dans certains quartiers défavorisés, les petits disent "je vais de tuer" aux aide maternelle...Mais si à la violence s'ajoute la débauche, ben, y a plus rien à dire. Quelle belle image de la sexualité! Citer
Habitués vansteph Posté(e) 27 avril 2005 Habitués Posté(e) 27 avril 2005 Affligeant est encore trop faible Bon sang, quand je pense que ma fille va bientôt aller en primaire... Ça fait peur !Vanessa Citer
Habitués Lleo Posté(e) 27 avril 2005 Habitués Posté(e) 27 avril 2005 Cet article de ledevoir ne serait-il un peu paranoïque?J'hallucine! Citer
Habitués cherry Posté(e) 27 avril 2005 Habitués Posté(e) 27 avril 2005 Oui mais bon, ce n'est pas typiquement québécois quand même! Et encore, j'ai beaucoup de difficulté à croire que c'est rendu à ce point-là... C'est vrai que les jeunes sont de plus en plus précoces, mais à qui la faute? Les adultes devraient peut-être se regarder dans le miroir: ce sont eux qui batifolent, eux qui contrôlent les médias, eux qui parlent de sexe comme si c'était une recette pour faire un gâteau. Lamentable... Citer
Habitués mima Posté(e) 27 avril 2005 Habitués Posté(e) 27 avril 2005 (modifié) J'hallucine!←moi aussi, comme je l'ai lu la semaine passée.... Modifié 27 avril 2005 par mima Citer
Habitués Zogu Posté(e) 27 avril 2005 Auteur Habitués Posté(e) 27 avril 2005 Baaaah... il y a actuellement un discours alarmiste de la part des intervenants sociaux et des infirmières en milieu scolaire. Le but est de secouer un peu les parents, qui bien souvent pratiquent la "politique de l'autruche" qui consiste à ne pas voir leur enfant comme sexué et à nier que quoi que ce soit puisse lui arriver. ("Voyons donc, pas ma petite fille! Elle est encore un bébé...")Évidemment ce discours est repris et amplifié par les médias, qui n'en manquent pas une.Les enfants sont-ils plus sexués qu'il y a 10 ans? Oui, très probablement. Plus sexués, plus sexuels, plus rapidement. Mais non, leur vie n'est ni une orgine ni une bamboula permanente. Sauf exceptions (qui choquent).J'ajouterais que les enfants américains semblent être encore plus sexués que les nôtres. Le taux de MTS est beaucoup plus élevé là-bas (surtout dans le sud du pays), avec les infections à chlamydia en hausse galopante.Quant aux condoms à l'école... sachez qu'il y a des condoms dans les machines distributrices (ainsi que des tampons et des serviettes sanitaires) dans bien des établissements scolaires de niveau Secondaire, tout simplement parce que les enfants de ce niveau (13 à 17 ans) découvrent leur sexualité et que c'est tout à fait normal et convenable de les aider à ne pas faire d'erreurs graves. La pilule à 15 ou 16 ans, c'est bien normal aussi.L'âge moyen de première expérience sexuelle oscille autour de 15 ans, et ce, pas mal partout dans le monde. J'ai consulté les statistiques françaises, québécoises, américaines, suisses, belges: c'est tout pareil. Seriez-vous des autruches prudes, vous aussi? Citer
Invité Posté(e) 27 avril 2005 Posté(e) 27 avril 2005 J'ai 2 filles (11ans et 6 ),je m'inquiéte car j'en avais deja entendu parlé sans trop y croire,mais cela fait plusieurs fois que cela remonte comme sujet dans les conversations entre parents ou dans la presse, trés inquiétant,la vigilance et le dialogue seront ils suffisants ? Ca fait peurNissart Citer
Habitués vansteph Posté(e) 27 avril 2005 Habitués Posté(e) 27 avril 2005 15 ans ok mais 11 ans...Non ! Je ne suis pas prude mais comme maman, il est normal d'être un peu effrayée par ce genre d'article Les enfants sont assez impressionables et souhaitent tellement être comme les autres, se faire des chums... que parfois ils font des choses qu'ils n'aiment pas pour avoir des amis Alors, forcément, ça fait peur.Maintenant qu'il y ait des préservatifs dans les écoles, c'est une bonne chose, ça évite bien des ennuis. Vanessa Citer
Habitués isseo17 Posté(e) 27 avril 2005 Habitués Posté(e) 27 avril 2005 Pas pubères, à l'école primaire? A voir....Certains garçons de la classe de 6ème année de mon fils ont des carrures qui évoquent plus les garçons de 15/16 ans que ceux de 11 ans! Quant aux filles de la classe de 5ème année (10 ans), plus de la moitié ont une poitrine florissante (difficile de la cacher sous les t-shirt moulants!). Ma fille commence à se poser de sérieuse question sur son anatomie! Autant je suis contente de l'enseignement en tant que tel (relation avec l'enseignant, contenus des cours, manières d'assimiler les connaissances...) , autant je suis très en éveil quant aux comportements des enfants (attitude provocante face à l'adulte, désinvolture, manière de s'habiller....) Mes deux fils de 12 ans ne sont pas très "matures" pour leur age et se sentent déroutés par certains comportements. Nous sommes obligés de beaucoup expliquer, discuter, rassurer....Mes filles sont plus "en avance", mais nous avons été obligé de faire de la prévention avec Mickaëlle (10 ans). Son premier contact,en arrivant en octobre, avec un jeune du secondaire d'à coté , lui a laissé un goût amer : il c'est "simplement" déculoté devant elle, juste pour rigoler! Et pourtant, nous habitons un petit village bien calme et à l'abri des excès de certains quartiers des grandes villes! Les enseignants, psychologues et autres orthopédagogues sont vigilants et à l'écoute...Mais...Que font les parents??? Je ne dit pas qu'il ne nous fallait pas être vigilants aussi en France: des jeunes cons, il y en a partout! Mais nous n'avions pas pris conscience que le phénomène était déjà aussi avancé au Québec! Ca ne colle pas avec l'image calme, posée et accueillante que nous avions des Québecois. Citer
Habitués maxtaz Posté(e) 27 avril 2005 Habitués Posté(e) 27 avril 2005 Sans être prude, cela n'en reste pas moins un peu choquant !Même si l'humain ressent ses hormones plus ou moins jeune, ne faudrait il pas l'aider à profiter de son enfance tant qu'il le peut. Propulsé dans la vie sexuelle au niveau du primaire, ça m'effraie un peu... Citer
Habitués Laurence Nadeau Posté(e) 27 avril 2005 Habitués Posté(e) 27 avril 2005 Bonjour,Comme vous, j'hallucine en lisant ces lignes mais il faut relativiser. Oui, en effet il s'agit de propos alarmistes, il ne faut pas les prendre au pied de la lettre. Les p'tits québécois ne sont pas plus dépravés qu'ailleurs, si c'est cela vos inquiétudes.Laurence Citer
Habitués chouchou22 Posté(e) 27 avril 2005 Habitués Posté(e) 27 avril 2005 de 15 ans, et ce, pas mal partout dans le monde. J'ai consulté les statistiques françaisesen France l'âge moyen est de 17 ans et ce depuis à peu près 40 ans.Oui, en effet il s'agit de propos alarmistes, il ne faut pas les prendre au pied de la lettre.Ouf ! ! Citer
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