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Concernant les communautés francophones hors Québec, je penses que je sais ce dont je parles.

Mon père et ma mère sont franco-maintobaine. Ils sont tous les deux nés au Manitoba et ils y ont vécu jusqu'a l'âge de 20 ans après quoi ils ont déménagés au Québec. Tous leurs frères et soeurs (9 de chaque coté) sont demeurés la bas.

Je vais les voir a Winnipeg (dans le quartier St-Boniface) de temps en temps et je dois dire que effectivement , leur entêtement a essayer de fonctionner en francais est admirable.

Mais bon le temps passe, leur enfants épousent des manitobains anglophones et donc il n'y a qu'un seul parent qui parle francais, c'est donc plus facile de communiquer avec les enfants en anglais...et le temps passe.....et les enfants de leurs enfants baraguinne le francais (ca veut dire massacre le francais)...et le temps passe et finalement il n'y a plus personne dans cette branche la de la famille qui dit un mot de francais, sauf les grands parents.

Vos enfants (ou petit-enfants) Kroston, Sophie et Monikebek, vont épousés des Yukonais francophones, Allemand, Ukréniens ou Russes et lors des party de Noel, ben il y aura toujours une partie de la famille qui ne parle pas francais, faque tout le monde fêtera la nouvelle année en anglais..pis vous savez quoi, vos enfants, ben ils ne parleront plus francais a leurs enfants parce que papa ou maman ne comprendra pas...et le temps passe ....et ca sera fini pour le francais.

jimmy

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Salut Jimmy,

Mon père et ma mère sont franco-maintobaine. Ils sont tous les deux nés au Manitoba et ils y ont vécu jusqu'a l'âge de 20 ans après quoi ils ont déménagés au Québec. Tous leurs frères et soeurs (9 de chaque coté) sont demeurés la bas.

On peut dire que tes parents ont organisé un véritable sauvetage de leur héritage linguistique, alors que celui de leur famille qui reste dans le ROC est sans cesse en péril.

C'est vraiment un choix de vie à faire à un moment donné. Quand je suis arrivé ici, j'hésitais un peu à rester au Québec, les État-Unis étaient séduisants côté boulot, le ROC m'attirait. Aujourd'hui, seul le ROC m'attirerait, et encore pour un cour séjour, 1-2 ans, histoire de voir du pays, mais c'est vraiment en français que je veux continuer à vivre. Même si je suis capable de travailler en anglais, et même si je m'améliorais encore beaucoup au point de devenir vraiment bilingue.

Redflag

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Bonjour!

J'ai lu TOUS vos messages - heu.gif - et je ne peux que me ranger du côté de Laurence, Jimmy, Epervier, Peanut, JayJay, Redflag, Petit-Prince et j'en passe. On ne nie pas l'existence d'une communauté francophone hors-Québec, mais celle-ci est tellement éparpillée un peu partout sur le très grand territoire du Canada, qu'elle ne fait pas le poids devant la marée anglophone. À moins de rester dans leur patelin -lire leur ghetto-, les francophones du ROC (seulement 4,47% de la population) ne peuvent en aucun cas vivre uniquement en français. Seule exception: le Nouveau Brunswick, province officiellement bilingue. Ceux qui prétendent le contraire sont dans le champs ou volontairement naïfs.

Quant aux anglophones du Québec, ils peuvent très bien vivre sans apprendre un traître mot de français. Ils ont leurs écoles, leurs universités, leurs hopitaux, leurs médias, leurs théâtres, etc. Et ils trouveront de l'anglais partout où ils vont, tant dans la province, que dans le ROC, qu'aux USA. Ils sont choyés et on ne peut en aucun cas les comparer aux francophones du ROC, qui eux doivent se battre pour garder le peu de services en français disponibles. Par exemple, en Ontario, les Franco-Ontariens ont dû aller en cour pour empêcher la fermeture du seul hôpital francophone de la province, l'Hôpital Montfort. C'est un exemple parmi tant d'autres.

Il fut un temps où la langue anglaise étendait ses tentacules au centre-ville de Montréal. La loi 101 a changé tout ça et c'est tant mieux. Maintenant, le français prime dans l'affichage et les immigrants doivent aller à l'école française. Le Québec est officiellement unilingue français et ceux qui déplorent cette situation n'ont qu'à aller voir ailleurs. Ce n'est pas les endroits qui manquent... closedeyes.gif

Malgré la loi, le français reste dans une situation précaire. Même le gouvernement Charest s'en inquiète, c'est dire...

http://www.languefrancaise.net/news/index.php?id_news=190

Pour finir, des statistiques tirées de l'Atlas francophone.

Au Canada: http://franco.ca/atlas/francophonie/francais/impre.cfm?Id=28

Par province: http://franco.ca/atlas/francophonie/francais/index.cfm

Posté(e)

Merci pour le lien Cherry.

Personnellement j'ai bien aimé ce passage :

En Ontario, le nombre de personnes qui connaissent le français (seulement ou avec l?anglais) a triplé en moins de cinquante ans.

Ok je sors tongue.gif

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Posté(e)
En Ontario, le nombre de personnes qui connaissent le français (seulement ou avec l?anglais) a triplé en moins de cinquante ans.

On parle sûrement des Québécois qui se sont installés en Ontario pour fournir un service en français dans les multiples paliers du gouvernement fédéral... tongue.gif

Redflag

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Posté(e)

Hasard...

Demain lundi 14 mars à Indicatif présent :

« L'état de la francophonie hors Québec »

C'est entre 9h et 11h30 à la radio de Radio-Canada

  • Habitués
Posté(e)
Merci pour le lien Cherry.

Personnellement j'ai bien aimé ce passage :

En Ontario, le nombre de personnes qui connaissent le français (seulement ou avec l?anglais) a triplé en moins de cinquante ans.

Ok je sors  tongue.gif

What? I'm sorry, I don't understand. Do you speak english? Maybe spanish?

(Damn Frenchies...! They should stay in Quebec with the damn Quebecers!)

tongue.giflaugh.giflaugh.gif

Posté(e)
P.S. : Pour ton info, et ton complexe de supériorité apparent, le Yukon possède l?un des plus haut taux d?universitaires et post-secondaire au Canada
Le problème, mon cher ami, ce n'est pas de savoir combien de gens instruits il y a au Yukon, mais bien de savoir OÙ ces gens ont pu s'instruire.

Voyons-voir, si mon apparent complexe de supériorité ne m'aurait pas par hasard induit quelque peu en erreur.

J'ai pris l'exemple des universités, On pourrait en prendre d'autres mais, après tout, j'ai affaire ici à une personne qui va envoyer ses enfants à l'école. J'imagine que notre ami Kroston pourrait souhaiter que ses enfants puissent aller à l'université, s'il veut donner à ses enfants, francophones, les mêmes chances de succès que les enfants anglophones du Canada, vous savez, le pays "bilingue".

Dans un pays qui se dit "bilingue", dans un monde où les études univesitaires sont devenues une norme, il me semble qu'il devrait être possible de trouver, à une distance raisonnable de chez soi, au moins une université offrant un éventail complet de programmes de 1er cycle et de 2ème cycle DANS SA LANGUE, surtout quand cette langue est une LANGUE OFFICIELLE.

Considérant la taille du Canada, ce ne serait certainement pas exagéré de souhaiter trouver AU MOINS UNE université dans sa province. Mettons que ce serait un gros minimum.

Or, si on jette un coup d'oeil aux provinces du Canada, le pays "bilingue", combien trouve-t-on d'universités offrant un éventail complet de programmes de 1er cycle et de 2ème cycle ? On va oublier le 3ème cycle, pour donner une chance à tout le monde...

Voici:

- Québec DIX (sans compter les universités spécialisées)

- Ontario: UNE (deux si on compte Hearst)

- Nouveau-Brunswick: UNE

- Colombie-Britannique: ZÉRO

- Alberta: ZÉRO

- Saskatchewan: ZÉRO

- Manitoba: ZÉRO

- Nouvelle-Écosse: ZÉRO

- Ile-du-Prince-Édouard: ZÉRO

- Terre-Neuve-et-Labrador: ZÉRO

Si vous songez à compter les collèges universitaires ou les bouts de morceaux de facultés qu'on retrouve dans quelques recoins du Canada, je vous conseille par regarder d'abord les programmes qu'ils offrent. Comme variété, ça rappelle les années 50.

On va aussi oublier le Yukon, les Territoires-du-Nord-Ouest et le Nunavut, sinon, ça ferait trois ZÉROS de plus. Ça commencerait à être vraiment gênant.

Appelez-ça un pays "bilingue" si vous voulez.

Moi, même si j'oublie mon apparent complexe de supériorité, je constate une large majorité accablante de ZÉROS.

Et plus vous gratterez sous la mince couche du pseudo-bilinguisme canadien, plus trouverez une variété de semblables ZÉROS dans tous les champs de l'activité humaine.

Posté(e)
même si j'oublie mon apparent complexe de supériorité

Stadak, j'adore quand tu es complexé biggrin.gif

Pour en revenir au bilinguisme, il existe partout dans ce monde des écoles françaises. Tu peux apprendre et vivre en français en Croatie (communauté française très forte parait-il smile.gif ) en Birmanie (l'école s'appelle Totalfina Elf sisi blink.gif ) en Argentine et nomme les il y en a partout.

Est-ce que tous ces pays se disent bilingues français ????? Vivre en vase clos, tu peux faire ça n'importe où dans le monde y compris dans le Yukon (où soit dit en passant je n'ai pas trouvé d'école française !)

En tout cas la mauvaise foi n'est pas un défaut typiquement Français de france apparemment tongue.gif

  • Habitués
Posté(e)

Non mais c?est parce que t?as rien compris, Stadak. Qu?est-ce que tu nous gonfles avec tes universités francophones, y en a pas besoin. Comme les enfants don RoC sont tous bilingues, étant donné que c?est tellement facile de le devenir là-bas, ils pourront étudier dans des universités anglophones, voyons! Pourquoi s?embêter avec des universités francophones alors?!!! closedeyes.gif

T?sais c?est comme hier au Centre Corel de la super bilingue Ottawa. On allait voir le spectacle de Disney en français (étant donné que mon fils abruti ne comprend pas trop l?anglais hein). Bon, OK, personne n?a été capable de nous répondre « bonjour » et toutes les instructions qu?on nous donnait étaient en anglais. Mais je veux dire? c?est QUOI le problème? De toute façon on est bilingues, alors pourquoi donner un service en français, ce serait ridicule et inutile. huh.gif

  • Habitués
Posté(e)

Amusons-nous à faire le calcul inverse et regardons le nombre d'écoles et d'universités de langue anglaise au Québec qui, je le rappelle, est une province unilingue française.

-Écoles primaires et secondaires: 340

-Cegeps

-Trois cégeps sur l'île de Montréal (Dawson, Vanier et John Abbott)

-le Champlain Regional College avec trois campus (St-Lambert, Lennoxville et Québec)

-le Heritage College à Hull desservant l'Ouest du Québec

-les cégeps de Gaspé et de Sept-Iles ayant une section pour les étudiants anglophones.

(donc 3 + 3 + 1 = 7 cegeps (disons qu'on oublie les 2 derniers))

-Universités: 3 (McGill, Concordia et Bishop)

(source: Atlas francophone)

Pôvres, pôvres anglophones! Ils sont si maltraités...! wink.giflaugh.gif

  • Habitués
Posté(e)

Bon lundi matin tout le monde,

Juste un petit point pis je file:

Le Yukon, territoire unilingue anglais (faut-il le rappeler autant qu'il faudra) compte :

une école francophone (de la prématernelle à la douzième année): l'école émilie-tremblay.

une école primaire d'immersion française

une école secondaire d'immersion française

d'autres écoles anglophones, qui proposent des programmes d'immersion en français...

... Et étonnament, vous me croirez si vous voulez, aucun programme de Japonais, ou d'Ukrainien, ni même d'Allemand. D'ailleurs, l'un des mes amis allemand a choisi le français comme langue de fonctionnement pour lui et ses enfants. Il vit en français, mais je ne pense pas qu'il soit répertorié comme "francophone". D'autres connaissances hispanophones ont opté pour la vie en français au Yukon... La liste pourrait continuer.

Stadak, au Yukon, ce n'est pas juste une "communauté francophone", l'ennsemble du territoire est aussi une communauté. Tu sais, Whitehorse est très étendue et il y a seulement 20,000 hab. Le reste du territoire (et non province: nous autres on paie juste une taxe) sont des communautés qui dépassent rarement 400 hab., et principalement peuplées par des premières nations. Il n'y a donc ni université francophone, ni d'université anglophone au Yukon, non. Cela dit, Vancouver n'est qu'à 2h30 d'avion. Et je souhaite bien que mes enfants auront envie d'un peu bouger à 20 ans.

(Tiens au fait, l'Université Simon Fraser de Vancouver, ou la Faculté St-Jean en Alberta, est-ce aussi des "farces"? Pourtant, pas plus tard que le mois passé, je suis allé m'y balader.)

Malgré tout, le problème des universités s'est posé il y a quelques temps, car les jeunes franco-yukonnais sortaient de l'école et déclaraient qu'ils n'avaient pas nécessairement envie de partir pour aller aux études ailleurs. D'où la création "d'université à distance" en français, grâce à des ententes avec d'autres universités.

Mais, rassurez-vous, j'ai décidé d'arrêter de m'ostiner sur ce fil de discussion. Happy?

Allez, baillebaille...

Kroston.

  • Habitués
Posté(e)

Hum .....je crois qu'on arrive à la fin de cette discussion biggrin.gif ....lje suis fatigué de lire mes messages...je crois que je vais me mettre sur la liste noire tongue.gif

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