Invité Posté(e) 7 décembre 2004 Posté(e) 7 décembre 2004 bonsoir TLM,voila apres trois mois au quebec je suis triste de constater que tous mes espoires et mes esperances commencent a partir en fumee je ne vous cache pas je suis vraiment triste parce que je ne trouve pas mon bonheur, partie de mon pays apres des annees d'ettente pour realiser mon beau reves apres pleins de sacrifices, je me retrouve ici avec un grand point d'interogation ai-je fait le bon choix de venir ici?????depuis trois mois j'essaye de trouver du travail, sans resultat, j'ai passe une entrevue d'embauche et un test pour un poste d'assistante technique dans une entreprise specialisee en froid et climatisation (ca fait parti de mon domaine), l'employeur ne m'a jamais reppele, quand je l'ai appele vous savez c'etait quoi sa reponse "madame, j'etais satisfait de votre test mais pour le moment je n'ai pas de poste a vous offrir".le conseil que je peux vous donner avant de venir ici, apprenez l'anglais sans cela vous n'aurez pas beaucoup de chance a decrocher un boulot, c'est la realite le quebec est une province qui fait parti du grand canada anglophone et voisine du geant anglophone USA, alors ne vous faites pas trop d'illusions qu'avec uniquement du francais vous pourrez trouver un bon travail.bonne soiree a tout le monde. Citer
Habitués Zogu Posté(e) 7 décembre 2004 Habitués Posté(e) 7 décembre 2004 Bonsoir!C'est bien triste, ton témoignage!!!Quel est ton profil professionnel, exactement? Je connais quelques compagnies en climatisation/réfrigération dont une à Laval... et j'ai un ami qui a un ami qui... bref, un contact.Normalement, le plein emploi est possible dans ce domaine.As-tu fait vérifier ton CV par un québécois ou par un Français établi ici depuis longtemps? Tu peux m'envoyer un message privé (MP), je pourrais te donner un coup de main.Aussi... il y a quand même beaucoup d'entreprises dans ton domaine, alors n'abandonne pas si tu y crois encore. Citer
Habitués suomi Posté(e) 7 décembre 2004 Habitués Posté(e) 7 décembre 2004 Bonjour, je suis désolé pour toi mais 3 mois, c'est peut être un peu court pour se démoraliser.C'est vrai qu'ici, d'après mes propres constatations, il vaut mieux parler l'anglais pour trouver un emploi. Mais, dans le commerce de détail, il semble que ce ne soit pas vraiment obligatoire ni dans la vente de produits d'assurance d'ailleurs.Ne désespère pas et accroche toi, ca va venir. M.... pour la suite. Citer
Habitués cocottes Posté(e) 7 décembre 2004 Habitués Posté(e) 7 décembre 2004 Salut mimibob,Allez.... accroche toi a ton reve ... c èst difficile mais ca vaut la peine de t`y accrocher !Courage !! Citer
Invité Posté(e) 8 décembre 2004 Posté(e) 8 décembre 2004 merci pour vos encouragements, mais ce n'est pas tjrs facile, mais on essaye comme meme.merci beaucoup. Citer
Habitués PHIL_H Posté(e) 8 décembre 2004 Habitués Posté(e) 8 décembre 2004 Du courage accroche toi, tu finiras par trouver un job (idéalement qui te convienne) Citer
Habitués velzia2 Posté(e) 8 décembre 2004 Habitués Posté(e) 8 décembre 2004 salut les clavardeux, et surtout salut à toi en particulier M.Je me trouve dans le même cas de figure que toi. Et c'est vrai que trois mois c'est court pour se décourager( arrivée le 10 septembre dernier). Mais c'est ce qui m'arrive aussi.J'ai pourtant pris le temps d'y réfléchir avant le grand saut, mais j'ai le sentiment de m'être posée les mauvaises questions.Mon amie s'intègre bien mais moi ça ne vas pas du tout mais pas du tout. Il y a une chose dont on ne parle jamais sur le forum c'est l'épuisement psychologique ds lequel on peut se retrouver en arrivant au Québec après avoir eu l'esprit hyper occupé pendant l'année de procédure. C'est mon cas. Je ne sais même plus pourquoi j'ai tout lâché en France et pourquoi je suis venue ici. Je ne devrais pas chialer comme ça sur le forum au risque de te démoraliser encore plus, toi et tous ceux qui ne se manifestent pas sur ce forum et qui éprouvent les mêmes difficultés d'intégration parce qu'ils ont peur d'être jugés par les adeptes de la méthode Coué. J'en ai lu des témoignages de râleurs qui se permettaient d'engueuler ceux/celles qui avaient le malheur d'éprouver un mal être après juste qqs mois d'installation. Moi, je n'ai pas peur de le dire, Je suis extrêmement déprimée en ce moment et tant pis pour les optimistes forcenés qui sévissent sur ce forum. Et pourtant, je suis arrivée comme tout le monde avec plein d'espoir et surtout bcp d'humilité. Je n'ai jamais pensé qu'un employeur m'accueillerait à bras ouvert ici. J'ai prospecté dans plein de domaine touchant de près ou de loin à mes aspirations premières. RIEN je relance encore et encore.Comme tout immigrant j'ai suivi les sessions du MRCI, je me suis inscrite à l'OMI, à l'AMPE, au CLE de mon quartier. Ce matin, je me suis inscrite à un centre de recherche d'emploi mais ce ne sera pas avant Janvier. je suis quelqu'un qui a bcp de ressort et je suis très motivée. Mais là je ne m'y retrouve plus.Et surtout, et là je me découvre, je réalise à quel point mes proches me manquent.Et ma ville aussi. Néanmoins, dans toute cette histoire, j'ai pris une décision sage avant de partir, je n'ai pas quitté tous mes emplois en France. J'avais plusieurs employeurs. J'ai pris un congé sabbatique, et mon amie aussi d'ailleurs. Quant à mon employeur principal, j'avais démissionné mais il m'a fait comprendre avant de partir que sa porte resterait ouverte pour moi. J'aimerais que l'on parle un peu plus des échecs à l'immigration. Même si je pense qu'il ne s'agit pas d'échec en réalité, mais plutôt d' une étape dans la vie qui nous permet de réfléchir à nos vraies priorités dans la vie. Moi, je voulais partir. Si je ne l'avais pas fait, je l'aurais regretté. La distance avec son milieu permet de mieux réfléchir parfois.En France, mes voisins, qui sont devenus mes amis sont partis en PVT pendant 18 mois . Ils ont trouvé du travail rapidement. Ils adorent Montréal. Mais ils ont fini par rentrer car la famille leur manquait.J'ai compris en quelques semaines que je ne ferai pas ma vie ici, malgré tous mes espoirs du départ, mais ce n'est pas grave. Je pense qu'il ne s'agit pas d'une histoire de quantité de semaines( comme certains n'arrêtent pas de le répéter...), mais il faut parfois être sur place pour se poser les VRAIES questions et se reconnaître tel qu'on est. Tout le monde n'est pas fait pour l'immigration.Malgré tout ce long laïus, essaie de garder le moral. Dis-toi que tu n'es pas seule et qu'il y a tjrs une solution. Un jour on se sent au ras des paquerettes, et le lendemain, on trouve une porte entrouverte sur son chemin. Il faut être attentif.L'esprit humain ne manque jamais de ressources. IL faut simplement ne pas se laisser submerger par tous ses problèmes. VOIS LES CHOSES PAR ÉTAPE. Good luck et que la force soit avec toi Citer
guyam Posté(e) 8 décembre 2004 Posté(e) 8 décembre 2004 J'ai vu dans differents messages, que certains commençaient par des petits jobs qui n'avaient rien avoir avec leur métier pour pouvoir se payer des cours d'anglais, ça serait peut être une bonne solution, non ? Citer
Habitués peanut Posté(e) 8 décembre 2004 Habitués Posté(e) 8 décembre 2004 Velzia, tu as tout à fait le droit de nous parler de tes sentiments vis à vis de ton immigration...comme tu dis, ça ne fonctionne pas pour tout le monde, et ce, pour différentes raisons...Mais j'ai l'impression qu'une des raisons principales de retour au pays, est l'éloignement familial...ce n'est pas la première fois que je lis un message le concernant. Souvent, il faut partir au loin, pour savoir à quel point nos proches peuvent nous manquer...le côté positif de ton retour, sera sûrement de renforcir les liens familiaux!Pour ce qui est de la durée de séjour ici...en effet, elle varie d'une personne à l'autre, mais j'aurais tendance à penser qu'il faut parfois attendre un peu(quand c'est possible!) avant de prendre la décision finale de retour...Dans mon cas, mon chum français n'est pas proche du tout de sa famille, même s'ils sont en bons termes...donc, il n'est pas "ennuyeux"...ce qui peut être un avantage quand on part dans un autre pays.Quoi qu'il en soit, si tu n'es pas heureux ici, tu as l'avantage de pouvoir retourner dans ton pays d'origine sans problème!Bonne chance!peanut Citer
Habitués velzia2 Posté(e) 8 décembre 2004 Habitués Posté(e) 8 décembre 2004 Je tire pas mal d'enseignement de mon mini mini parcours jusqu'au Québec.La première, c'est de faire deux voyages en touriste avant de venir s'y installer. Personnellement je l'ai fait une fois pendant 3 semaines mais je crois réellement qu'un voyage plus long de 3 à 4 mois c'est l'idéal. Mais il faut pouvoir le faire, financièrement et bien sûr professionnellement.Si j'avais eu 25 ans ou moins, je pense que je serais partie en PVT, mais bon maintenant je suis trop vieille! Nous, nous avons vendu presque tous nos biens( à part les bouquins les CD et les BD + le frigo et le téléphone fax n'ont pas été vendus et c'est tant mieux!!) avant de partir afin de récolter une petite somme supplémentaire. Là encore, je pense qu'il est plus prudent de garder ses biens qqs temps en les entreposant chez les parents ou des frangins, ou ailleurs encore...On ne sait jamais.D'un commun accord avec mon amie, nous avons préféré attendre avant de faire suivre le peu d'affaires qu'il nous reste. Du coup, nous aurons cela en moins à gérer pour le retour. Nous aurons juste à nous occuper des trucs que nous avons acheté à Montréal. Enfin, je pense qu'il faut laisser passer plusieurs mois après avoir reçu son visa. Histoire de se remettre un peu de ses émotions, et de laisser retomber l'euphorie.Cela permet de cogiter encore un peu.Pour l'instant, c'est tout ce qui me vient à l'esprit... Citer
Invité Posté(e) 8 décembre 2004 Posté(e) 8 décembre 2004 Allez, je vais ajouter mon grain de sel à ces témoignages qui reflètent une partie de la réalité de l'immigration.Cela fait près de 4 ans que je suis au Canada et j'ai compris le soir même de mon arrivée que je ne ferai pas ma vie ici. Bien que quelques heures auparavant, j'avais juré le contraire, décidée de recommencer à zéro, whatever happens. Cependant, le choc culturel, le climat, l'éloignement... ont eu raison de mon moral un peu haut et utopique, je l'avoue. J'ai pleuré de nombreux soirs pendant... oufff... La plupart des fraichement émigrés se sont demandés ce qu'ils faisaient là, dans ce beau pays aux grands espaces. Certains m'ont même dit que ce n'est qu'au bout de 2 ans et quelques, qu'ils ont pu se faire à l'idée de rester plus longtemps encore (ils sont toujours au Québec... )Le Canada c'est super... Sauf que, ce n'est pas mon pays, ni ma culture et que toute ma famille et mes amis sont à plus de 7.000 kms. Même si j'ai trouvé un job, des québecois et des canadiens anglais extremement accueillants, (surement beaucoup plus accueillants que le commun des français accueillant un émigré en sol français), une terre du "tout-possible", ce n'est qu'une fois sur place que l'on peut personnellement mesurer l'impact d'une telle situation. Certains la vivront mieux que d'autres en fonction des constraintes de chacun (année de disponibilité, famille, emploi...). N'oublions pas ceux qui n'ont d'autres choix que celui de rester et l'on peut alors relativiser et se dire que ce "voyage" au Canada est une opportunité unique.Pour ma part, je ne voulais pas rentrer avant un minimum de retour sur investissement, par exemple: il me semble que j'appréhende beaucoup mieux, même si ce n'est pas comparable, la condition des émigrés en France.J'ai appris la modestie, l'humilité (en tant que française à l'étranger, j'en avais bien besoin apparement... ), l'adaptation à un milieu différent du mien, le travail multi-culturel (même maintenant, c'est pas complètement gagné... ). Autre point, j'ai appris le québécois avé l'accent siouplai la lo... avant d'améliorer sensiblement mon anglais à Toronto. Deux pìerres d'un coup ! Bref, je repartirai grandie d'une telle expérience.Tout ça pour dire que je comprends très bien les marques de découragement, je suis passée par là et sans mentir, je crois bien que la grande majorité aussi.Maintenant, quels sont vos objectifs et comment les concilier avec la conjoncture?Peut être serait il bon de les réviser? Sans pour autant prendre ce réajustement comme un signe d'épuisement psychologique. Cela prouvera une chose: votre capacité d'adaptation. Bon courage ! Citer
Habitués chouchou22 Posté(e) 8 décembre 2004 Habitués Posté(e) 8 décembre 2004 Merci pour ton témoignage. Je te souhaite bon courage, ne lache pas Citer
Invité Posté(e) 8 décembre 2004 Posté(e) 8 décembre 2004 bonsoir TLM,voila apres trois mois au quebec je suis triste de constater que tous mes espoires et mes esperances commencent a partir en fumee je ne vous cache pas je suis vraiment triste parce que je ne trouve pas mon bonheur, partie de mon pays apres des annees d'ettente pour realiser mon beau reves apres pleins de sacrifices, je me retrouve ici avec un grand point d'interogation ai-je fait le bon choix de venir ici?????depuis trois mois j'essaye de trouver du travail, sans resultat, j'ai passe une entrevue d'embauche et un test pour un poste d'assistante technique dans une entreprise specialisee en froid et climatisation (ca fait parti de mon domaine), l'employeur ne m'a jamais reppele, quand je l'ai appele vous savez c'etait quoi sa reponse "madame, j'etais satisfait de votre test mais pour le moment je n'ai pas de poste a vous offrir".←Pareil pour moi. J'entre dans ma phase déprime je crois. Ça fait deux mois que je suis ici et je sais que c'est un peu tôt pour se prononcer mais je suis pas dans une phase très positive en ce moment,Par contre je regrette nullement mon pays d'origine et j'ai pas du tout l'intention d'y retourner mais je ne crois pas que je vais rester ici toute ma vie.Bon courage à toi Citer
Habitués Lizzie Posté(e) 8 décembre 2004 Habitués Posté(e) 8 décembre 2004 eh bien, je suis bien triste de lire tous ces témoignages. Dans mon cas, je refuse de me démoraliser, j'ai un emploi qui me paie à peine mes factures (eh oui, en prenant son propre appartement, on a bcp de frais) absolument pas dans mon domaine avec des horaires qui sont du n'importe quoi mais c'est une première pierre à mon édifice ici.C'est peut-être vrai aussi qu'en étant bilingue, des portes s'ouvrent peut-être un peu plus facilement mais il faut dire que la m**, je l'ai bouffée en Angleterre il y a plus de 10 ans.Je me suis promis de faire mon premier "vrai" bilan au bout de 2 ans, je ne peux pas dire que je vais rester ici toute ma vie mais pour l'instant, je n'ai pas la moindre envie de partir ailleurs.Courage à vous tous et l'important est toujours de sortir qq chose de positif de n'importe quelle situation.Lizzie Citer
Habitués Lapin Posté(e) 8 décembre 2004 Habitués Posté(e) 8 décembre 2004 En plus, je dois avouer que le beau temps actuel sur tout le Québec n'est pas fait pour remoner le moral... disons que quand tout s'accumule, ca fait beaucoup... mais la aussi on a le droit de se laisser un peu aller, mais on a aussi le devoir envers soi-même de se relever et de continuer a y croire et a y aller.... il m'est arrivé de laisser tomber, de ne pas y croire et de ne pas m'investir a fond, et cela laisse un arrière gout et un sentiment que je foncerai la prochaine fois.... on apprend -malheureusement- de ses erreurs et expériences, pas des erreurs et des expériences des autres.Courage, relève la tête, let's go .CordialementMarc Citer
Habitués celine Posté(e) 8 décembre 2004 Habitués Posté(e) 8 décembre 2004 Il ne faut pas baisser les bras aussi rapidement. Comme l'ont dit d'autres avant moi, 3 mois, c'est peu. Tu vois, ça fait 2 ans que nous sommes au Québec avec mon mari, et je peux t'assurer que des galères, on en a eu beaucoup. A force de persévérance, et surtout de patience ("tout vient à point à qui sait attendre"), nous sommes très heureux aujourd'hui. Nous avons acheté une maison, nous avons chacun un travail. Et à ce sujet, je ne suis pas d'accord sur le fait que l'anglais est indispensable. En effet, c'est vraiment quelque chose que j'appréhendais, surtout dans mon domaine (biomédical). J'en ai parlé avec mon patron avant l'embauche, et il m'a dit "t'inquiète pas pour ça, si il y a un projet pour lequel il faut parler l'anglais, on y mettra quelqu'un qui s'y connait, moi même, je ne suis pas parfaitement bilignue" (et pourtant, il est chef d'entreprise, au québec). Tout ça pour dire que l'anglais est certes un plus, mais il n'est pas indispensable. C'est comme tout, ça dépend des entreprises dans lesquelles on tombe. Pour ce qui est de commencer par un petit boulot, c'est pareil, ça dépend des domaines et de la chance qu'on peut avoir. Tu vois, c'est mon premier boulot (ici, et même en france, où je sortais des études), et c'est exactement dans mon domaine.C'est vrai que j'ai attendu un moment avant de pouvoir travailler, parce que je n'avais pas la résidence permanente, mais maintenant, c'est bon. C'est aussi vrai que l'éloignement de la famille est parfois un peu difficile, mais avec internet, c'est quand même bien de pouvoir se donner des nouvelles très régulièrement.Accroches toi, tout est possible dans la vie!!! Si tu as choisi d'immigrer, tu avais des raisons, et je suis sûre qu'elles sont bonnes. N'abandonnes pas tout parce que tu n'as pas ce que tu veux dès ton arrivée, c'est juste normal, et c'est surtout le cas de tout le monde.Courage!!!Céline Citer
Habitués snoupi Posté(e) 8 décembre 2004 Habitués Posté(e) 8 décembre 2004 Pareil pour moi. J'entre dans ma phase déprime je crois. Ça fait deux mois que je suis ici et je sais que c'est un peu tôt pour se prononcer mais je suis pas dans une phase très positive en ce moment,Par contre je regrette nullement mon pays d'origine et j'ai pas du tout l'intention d'y retourner mais je ne crois pas que je vais rester ici toute ma vie.Bon courage à toi←je pense que bcp de vos deprimes viennent avec l'hivers approchant, la nouveauté s'estompant et la job ne vennant pas elleperso je prefere arriver en avril 2005 pour aller vers le positif : chaleur, printemps, été, quebecoises en jupe par contre, je risque de me retrouver une grosse partie de la journé seul, a marcher seul, a manger seul.... heuresement qu'un ami m'heberge, ca fait tjrs quelq'un a qui parler le soir, en attendant "quelqu'une" (re- - j'aime bien les )je pense que personne ne devrait revenir en france, sans etre retourné en vacances en france, et pas seulement pour voir le coté positif (retrouvailles familles les pieds sous la table et les copains) mais plutot se remetre dans la situation du traintrain quotidien qui vous a poussé a partir au Canadapasque sinon ca va etre un gros YOYO dans votre esprit : y a pas mal de chance que passé le retour en france et les retrouvaille, vous vous ressentiez a nouveau etoufés Citer
Invité Posté(e) 9 décembre 2004 Posté(e) 9 décembre 2004 mais plutot se remetre dans la situation du traintrain quotidien qui vous a poussé a partir au Canada←Heu parcequ au quebec ca ne sera pas pareil lever boulot dodo Une emigration c est comme depoter et replanter une plante , certaine ne prennent pas . Citer
Invité Posté(e) 9 décembre 2004 Posté(e) 9 décembre 2004 salut je suis nouveau. Je suis venu au quebec pour "découvrir" le pays. une chose est sure c'est que dans moins d'un an je serai parti mais je ne rentrerai pas en france. J'ai deja immigré dans un autre pays avant, et par la suite ma femme a voulu rentrer en france pour des raisons familiales. Apres quelques semaines elle a voulu absolument repartir. resultat nous nous sommes retrouves a attendre un an avant de repartir. Immigrer dans un autre pays ca n'est pas facile, mais le quebec est surement l'endroit le plus "agréable" pour un francais qui veut garder quelques reperes. Faisant beaucoup d'aller retour entre la france et le canada, je peux te dire qu'après 5-7 jours en france tu te rappelles pourquoi tu es parti!!!Pour l'instant j'ai rencontré peu d'immigrés francais, mais la quasi totalité voulait rentrer ou aller dans une autre province, ils etaient au pays depuis plus de 3-4 ans. Citer
Habitués Laurence Nadeau Posté(e) 9 décembre 2004 Habitués Posté(e) 9 décembre 2004 Bonjour,Ce fil de discussion est fort intéressant car il démontre que l'immigration n'est pas une chose facile. En plus des obstacles et du défi de l'intégration, il y a l'épuisement, le choc culturel et bien d'autres choses. En effet, l'immigration et / ou le Québec n'est pas fait pour tout le monde et certains s'en rendent compte que sur place. Aussi, parfois pour certains, il faut des mois et même parfois des années pour trouver un équilibre.Y'a pas de mal non plus de venir au Québec pour tenter sa chance ou faire une expérience de quelques années ou quelques mois. Faut pas voir cela comme un échec, c'est souvent loin d'être le cas. Bon courage dans votre adaptation et comme on dit au Québec : lâchez pas !Laurence Citer
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