immigrer.com Posté(e) 31 août 2023 Posté(e) 31 août 2023 Le Canada expulse de son territoire un des piliers du milieu du cinéma bas-laurentien. Simon Croz, d’origine française, doit plier bagage malgré un soutien unanime de sa communauté. En cause : la cahoteuse transition numérique du ministère fédéral de l’Immigration. Alors que le Canada cherche à attirer un demi-million d’immigrants par année, Simon Croz peine à comprendre cet avis d’expulsion. Lui qui est enraciné depuis sept ans en région, lui qui est en couple avec une Québécoise, lui qui siège à tous les conseils d’administration en cinéma du coin, lui qui veut attirer d’autres immigrants en dehors de Montréal, il n’a pourtant d’autre option que de quitter le pays à la fin du mois d’octobre. « On coche toutes les cases, et même plus, et on est refusés », souffle-t-il en entrevue, maintenant à court de ressources et d’économies, lui qui est sans revenu depuis trois mois. Il détaille, devant une pile de documents, le cul-de-sac administratif dans lequel il se trouve aujourd’hui. Arrivé au pays en 2016 grâce à un permis d’études, il obtient facilement un permis de travail par la suite. En août 2022, il demande sa résidence permanente et une prolongation de son permis de travail. Parrainé par sa conjointe, il n’a alors aucune crainte de ne pas pouvoir rester indéfiniment dans son nouveau chez-soi. Le premier accroc administratif vient de lui, reconnaît-il d’emblée. « J’ai mal interprété. Ils demandaient des renseignements additionnels sur la famille, et j’ai inclus ma famille en France. » Diligent, il renvoie son dossier, corrigé, à Ottawa. La réponse est laconique : « Nous ne sommes pas en mesure de compléter votre demande. » La feuille de papier est accompagnée d’une note expliquant ce refus. Le ministère a commencé une « transition vers la présentation numérique » des demandes d’immigration. Le gouvernement demande donc à Simon de soumettre « une autre demande ». « Je n’ai jamais été informé [de cette transition numérique] ! J’avais pourtant reçu une communication [du] gouvernement un peu plus tôt le même mois », dénonce Simon Croz. Pas découragé pour autant, il se tourne vers le nouveau site Internet du gouvernement. Cette fois, au lieu de pouvoir combiner en une seule demande son permis de travail et sa demande de résidence permanente, il doit ouvrir deux dossiers en parallèle. Les réponses encourageantes s’enchaînent. On lui demande de passer l’examen médical d’usage. Puis, il se soumet à la prise de données biométriques. Or, tout ce tracas lié à la transition numérique semble avoir repoussé le traitement du dossier hors du calendrier légal. Le verdict finit par tomber six mois plus tard : « Vous ne détenez pas de statut juridique au Canada et devez donc quitter le pays immédiatement, faute de quoi des mesures exécutoires pourraient être prises contre vous. » source et suite Citer
Habitués Hellendorff Posté(e) 31 août 2023 Habitués Posté(e) 31 août 2023 Si j'ai un seul conseil à donner aux candidats, c'est de faire les démarches dès que possible, ne pas attendre 6 ans avant de demander sa RP, et demander sa citoyenneté dès les 3 ans de RP.. Les erreurs administratives sont nombreuses, tant que vous n'êtes pas canadien, vous êtes un invité soumis à conditions pour rester au Canada.. et votre RP ne tient qu'au bon vouloir de l'administration. Pour cette personne, il peut quitter le pays et rentrer comme touriste pour 3 à 6 mois, le temps que sa nouvelle demande soit validée avec son CSQ, une fois validée, il devrait pouvoir rester en statut implicite, le temps de régulariser sa situation .. Mais il ne pourra pas travailler durant cette période sur le territoire Canadien ! Citer
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