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Aimer le Canada...a en perdre la raison


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Mathieu Bock-Coté
Jeudi, 27 juillet 2017 05:00MISE à JOUR  Jeudi, 27 juillet 2017 05:00

Laissons-nous bercer par la comptine officielle : à ce qu’on nous répète chaque jour, le Canada serait un pays merveilleux.

Nos fédéralistes aiment même faire croire qu’il s’agit du meilleur pays au monde. Il arriverait au premier rang en matière de tolérance, de diversité, d’ouverture, de générosité. On nous le vend comme un phare pour l’humanité. Comment pourrait-on avoir même l’idée de s’en séparer ?

Pourtant, ce pays n’hésite pas, ces temps-ci, à céder à son péché mignon : le mépris des Québécois et plus largement, celui de la langue française.

Français
 

C’est ce qu’on pourrait appeler l’hypocrisie canadienne. Ce pays prétend reconnaître les identités qui s’y trouvent, mais censure la reconnaissance du peuple québécois, qui est pourtant un de ses deux peuples fondateurs.

 
Il prétend valoriser le bilinguisme officiel, mais consacre en fait la domination de l’anglais et la relégation du français au statut de bibelot folklorique.

Quelques exemples récents le confirment.

Nous avons entendu parler de cette compilation musicale célébrant les 150 ans du Canada réalisée par Universal Music. On y trouve 100 chansons, et pas une en français.

N’y voyons pas un complot de méchants Anglais. Ses concepteurs ont simplement oublié notre existence. Pour eux, le Canada est un pays anglais.

Ils n’ont pas tort. Il n’y a qu’au Québec qu’on aime croire le contraire. On a besoin de le croire, sans quoi on devrait s’avouer que nous demeurons dans un pays qui nous traite comme un tapis.

On a vu passer aussi tout récemment la controverse aux Jeux de la francophonie canadienne. Leur slogan ? Right Fiers !

Parlons français en anglais : c’est ce qu’on pourrait appeler une idée typiquement canadienne ! C’était pourtant un aveu involontaire : voilà le sort que réserve le Canada à la langue française et aux francophones.

Ce mépris se confirme dans la vie politique. Philippe Couillard, ces derniers temps, a très prudemment et très timidement cherché à rouvrir la question constitutionnelle.

Ce fédéraliste pur et dur, qui jamais au grand jamais ne penserait à l’indépendance, a voulu rappeler que l’exclusion du Québec de la constitution demeurait une question importante. Il ne voulait pas presser les choses, mais simplement rappeler qu’un jour, il faudrait l’évoquer.

Non !

Le Canada lui a répondu clairement : non, non, et encore non. Ce que demande le Québec n’est jamais urgent ni important.

Ce qui est triste, dans tout cela, c’est qu’une bonne partie de nos élites s’est donné une mission : nous faire croire que rien n’est jamais grave. La constitution ? Un détail ! C’est probablement pour cela que le Canada vénère la sienne et la place au cœur de son identité.

Ce sont des endormeurs de peuple.

C’est ce que Robert Laplante, le directeur de la revue L’Action nationale, appelle la logique de la minimisation des pertes.

Le coût n’est jamais trop élevé pour rester dans le Canada. On l’aime à en perdre la raison. C’est une mentalité de colonisé.

 

http://www.journaldemontreal.com/2017/07/27/aimer-le-canada-a-en-perdre-la-raison

 

  • Habitués
Posté(e)

Quand j'ai vu un article "aimer le Canada" posté par jimmy - j'ai cru qu'il avait été kidnappé par des aliens fédéralistes pendant la nuit et cloné en un nouveau jimmy tatoué partout en feuilles d'érable.

 

Ouf, je suis rassuré, jimmy est bien jimmy :P

  • Habitués
Posté(e)
Il y a 2 heures, crazy_marty a dit :

 

Ouf, je suis rassuré, jimmy est bien jimmy :P

 

Hey, il y a des choses immuable dans la vie :B)

 

 

  • Habitués
Posté(e)

Martineau, MBC et Cie racontent la même chose depuis des années. Toujours les mêmes mots, les mêmes phrases, la même rancune, la même paranoïa etc.

Ils sont pas tannés après tout ce temps?

Sûrement non. Parce que c'est comme ça qu'ils gagnent leur vie: en se plaigant.

Posté(e) (modifié)
Il y a 11 heures, jimmy a dit :
 
Mathieu Bock-Coté
Jeudi, 27 juillet 2017 05:00MISE à JOUR  Jeudi, 27 juillet 2017 05:00

 

C’est ce qu’on pourrait appeler l’hypocrisie canadienne. Ce pays prétend reconnaître les identités qui s’y trouvent, mais censure la reconnaissance du peuple québécois, qui est pourtant un de ses deux peuples fondateurs.

 

 

 

Il y a trois peuples fondateurs au Canada : les anglais, les français et les premières nations. 

 

Visiblement Bock Coté méprise les premières nations en ne les mentionnant même pas. Par conséquent, c'est difficile de le trouver crédible.

 

On aurait en tous les cas des anglos qui méprisent des franco qui eux-mêmes méprisent des autochtones. Une espèce de poupée russe de la connerie humaine...

 

 

Modifié par Francegenie
  • Habitués
Posté(e)

On parle des FONDATEURS du Canada.  

 

Les premières nations n'ont pas FONDÉ le Canada.

 

Ils sont les premiers habitants d'un territoire qui est devenu,  par la suite,  le Canada.

 

Genre,  demain avec mon voisin je fonde une compagnie sur la terre qui appartenait jadis à une 3e personne est-ce que je vais dire nous sommes 3 fondateurs ?

 

 

  • Habitués
Posté(e)

Cool, a partir de maintenant je vais dire moi aussi : Québéssssois :) 

 

  • Habitués
Posté(e)

une autre pour toi @jimmy :unsure:

 

Le français en déclin partout au Canada

Le français continue sa chute libre partout à travers le Canada, et même au Québec, alors que les langues immigrantes prennent du galon, selon les dernières données du recensement 2016 de Statistique Canada.

«L’usage du français recule dans la sphère privée, et ce tant dans l’ensemble du Canada qu’au Québec», indique d’emblée Statistique Canada dans un rapport dévoilant les résultats linguistiques du dernier recensement en 2016.

La chute n’est pas énorme, mais elle continue une tendance qui s’était déjà remarquée lors du recensement en 2011. La population de langue maternelle française est passée de 22,0% en 2011 à 21,3% en 2016 dans l'ensemble du Canada, et de 79,7% en 2011 à 78,4% en 2016 au Québec.

Même l’anglais est en chute, alors que les langues tierces prennent du galon à travers le pays.

 «Dans un contexte de forte immigration comme au Canada, c’est normal de voir le poids relatif des langues officielles de l’anglais et du français diminuer tandis que ceux qui parlent une langue tierce occupent plus de place. Les langues sont en léger recul à travers le pays, dont le français au Québec», analyse Jean-François Lepage, sociologue et analyste chez Statistique Canada.

Les seules exceptions à la règle sont les territoires canadiens, où la population francophone est en croissance partout depuis 2011.

Plus d’anglais au Québec

Or, le Québec détonne du reste du pays, car c’est l’une des seules provinces où la population ayant l’anglais comme langue maternelle a augmenté entre 2011 (13,5%) et 2016 (14,4%). Au Canada, cette population est en chute depuis plusieurs années.

«De voir une croissance de la langue maternelle au Québec, c’est un phénomène étonnant. On se serait plus attendu à voir ce qui se passe ailleurs au Canada, soit une baisse, parce qu’il y a une forte croissance des langues tierces. Or, ce n’est pas ce qu’on voit», analyse M. Lepage

Sans surprises, cette augmentation s’observe principalement dans la grande région de Montréal. Mais M. Lepage souligne que le phénomène se produit aussi à plus petite échelle dans de nombreuses autres villes, telles Québec, Sherbrooke et même Saguenay.

Sans avoir de raisons précises pour cette hausse, ses hypothèses sont une augmentation possible des arrivants au Québec à partir des autres provinces canadiennes en plus d’une augmentation d’immigrants qui parlent déjà l’anglais.

Au Québec, l’arabe demeure la langue immigrante la plus parlée à la maison (213 055 personnes) en 2016.  Cette population a d’ailleurs connu une hausse fulgurante de 23,7% par rapport à 2011

Bilinguisme en hausse

Or, tout n’est pas sombre pour le français au pays. En 2016, près d’un Canadien sur cinq (18%) disait parler le français et l’anglais. «Il s’agit d’un nouveau sommet pour le bilinguisme français-anglais dans l’histoire canadienne», constate le rapport du recensement.

 

D’ailleurs, l’augmentation n’est pas entièrement due au nombre important de Québécois francophones qui apprennent l’anglais.

 

«On a observé une hausse du taux de bilinguisme dans la plupart des provinces et territoire [...] Cette tendance contraste avec celle de la période précédente. En effet, entre 2006 et 2011, le taux du bilinguisme avait décliné dans toutes les provinces à l’exception du Québec», indique Statistique Canada.

Population de langue maternelle française au Canada

2011: 22%

2016: 21,4%

Population de langue maternelle française au Québec

2011: 79,7%

2016: 78,4%

http://www.tvanouvelles.ca/2017/08/02/le-francais-en-declin-partout-au-canada

  • Habitués
Posté(e) (modifié)

Grrrrrrrrrrr

 

Ca mérite un nouveau sujet juste pour ca

 

 

 

 

 

Modifié par jimmy
  • Habitués
Posté(e)

Malgré tous ces efforts faits par JT et Couillard ?!?!

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