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S'installer au Canada peut être un parcours du combattant pour les Français

Le rêve de s’installer dans sa cabane au Canada peut coûter cher. Chaque année des Français partent à l’aventure dans ce pays dont les conditions de vie font rêver, mais en cours de route ils se rendent compte que la réalité administrative a un prix bien différent de leur désir de poser leurs valises à l’étranger. 

Les réseaux sociaux regorgent d’histoires d’immigration déçue au Canada ou au Québec. Des gens comme ce buraliste qui a vendu son commerce en France pour démarrer une nouvelle vie avec sa famille dans l’Ouest canadien. Finalement, il a fallu qu’il dépense près de 25 000 euros en frais de dossiers et factures d’avocat, et que l’épouse du buraliste reprenne des études pour que la famille puisse finalement rester au Canada. Il faut dire que ces Français ont fait le parcours d’immigration à l’envers. En effet, le Canada choisit les nouveaux arrivants avant qu’ils ne quittent leur pays d’origine. Le processus d’immigration est complexe et surtout il prend du temps, c’est à dire deux ans ou même trois de démarches.

C'est le Canada qui vous choisit, pas l'inverse

Le gouvernement du Québec mène souvent des campagnes pour recruter des Français. On ne compte plus les salons d’emploi ou les conférences auxquels participent des responsables québécois pour recruter des candidats à l’immigration. Les députés à l’Assemblée nationale votent même chaque année sur un quota d’immigrants à atteindre. À l’échelle fédérale, le Canada a décidé en 2017 d’accueillir 300 000 nouveaux arrivants qui deviendront des citoyens canadiens dans quelques années. Sauf qu’il s’agit de personnes choisies, au bout d’un long parcours qui ressemble à celui du combattant. Comme l'Australie, le Canada privilégie certains emplois, les familles avec jeunes enfants et, pour le Québec, le fait de parler français. Si vous avez 70 ans, même si vous disposez d’une bonne retraite, il y a peu de chances pour que vous puissiez venir taquiner la truite ou skier comme résident permanent au Québec.

Sans dossier, c'est la galère assurée

La plupart des candidats tentent de trouver un statut qui leur permet d’obtenir un visa temporaire. Certains, par exemple, s’inscrivent à des formations professionnelles ou à l’université. De cette façon, leur conjoint ou leur conjointe peut bénéficier du droit de rester par extension. Des avocats spécialisés en immigration peuvent aussi les aider dans leurs démarches administratives, mais il faut savoir que tout ce processus peut facilement coûter plusieurs dizaines de milliers d’euros. La mort dans l’âme, plusieurs renoncent à leur rêve et décident de rentrer en France. Et ils se heurtent à la résistance de leurs enfants, bien intégrés au bout de quelques mois dans le système scolaire québécois, et qui refusent de quitter leurs nouveaux copains. Bref, de belles discussions familiales en perspective !

 

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Le tampon de l'immigration appliqué sur un passeport. (RICHARD GOERG / PHOTOGRAPHER'S CHOICE RF)

Suite et source

  • The title was changed to Français : C'est le Canada qui vous choisit, pas l'inverse - Rêves brisés
Posté(e)

Je ne peux qu'approuver. Après avoir obtenu mon Visa de travail, ma copine a pu avoir le sien (ouvert) et nous sommes venus en octobre 2015. Dans quelques semaines, c'est le retour en France. Pourquoi ? Ma blonde est infirmière, et n'a jamais pu exercer ce métier au Canada, car les recrutements de nouvelles infirmières françaises sont bloqués depuis notre arrivé (oui, malgré le grand manque et malgré que nous soyons déjà sur place). Sans pouvoir pratiquer le métier qu'elle aime, et en ajoutant la famille et les amis qui manque, ca donne un retour en France.

 

Dommage, on adore le Canada et j'aurais bien passé au moins encore 4 ans ici... Il aurait suffit de la laisser faire un stage de 2 mois pour pouvoir pratiquer en privé. Tant que le Canada bloquera sur des choses comme ca, ils n'auront pas les résultats d'immigration qu'ils souhaitent vraiment avoir :S

  • Habitués
Posté(e)
Il aurait suffit de la laisser faire un stage de 2 mois pour pouvoir pratiquer en privé. Tant que le Canada bloquera sur des choses comme ca, ils n'auront pas les résultats d'immigration qu'ils souhaitent vraiment avoir :S

Le truc à comprendre c est que l on embauche parceque l on a besoin de travailleurs et pas pour leur faire plaisir...
C est pas le Canada qui va imposer aux entreprises d embaucher si elles n en ont pas besoin.
Posté(e)
il y a une heure, kuroczyd a dit :


Le truc à comprendre c est que l on embauche parceque l on a besoin de travailleurs et pas pour leur faire plaisir...
C est pas le Canada qui va imposer aux entreprises d embaucher si elles n en ont pas besoin.

 

Le Canada a besoin d'infirmière, c'est connu de tous... Sauf qu'actuellement ils sont en pleine restructuration du système de santé publique, donc ils ont fermé tout recrutement dans le publique. Sauf que pour travailler en infirmière dans le privé, il faut d'abord faire le stage en public dans un hôpital agréé. Le besoin a beau être là, ça bloque...

  • Habitués
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il y a 21 minutes, Zetura a dit :

 

Le Canada a besoin d'infirmière, c'est connu de tous... Sauf qu'actuellement ils sont en pleine restructuration du système de santé publique, donc ils ont fermé tout recrutement dans le publique. Sauf que pour travailler en infirmière dans le privé, il faut d'abord faire le stage en public dans un hôpital agréé. Le besoin a beau être là, ça bloque...

Tout à fait car ta femme peut même tout simplement travailler comme infirmière pour des labos privés à faire des prélèvements en point de service ou en entreprise. Les labos peinent à trouver du personnel!

  • Habitués
Posté(e)
 
Le Canada a besoin d'infirmière, c'est connu de tous... Sauf qu'actuellement ils sont en pleine restructuration du système de santé publique, donc ils ont fermé tout recrutement dans le publique. Sauf que pour travailler en infirmière dans le privé, il faut d'abord faire le stage en public dans un hôpital agréé. Le besoin a beau être là, ça bloque...


Je sais pas où vous êtes situés au Québec, mais un collègue à moi vient d'arriver de France avec sa femme. On lui a proposé deux choix de stages dans le public, certes ce ne sont pas des postes envieux mais elle pourra ensuite travailler ou elle veut. Pour info c'est en Chaudière-Appalaches.


Envoyé de mon iPhone en utilisant application mobile Immigrer.com
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Bonjour à Tou(te)s !

 

C'est comme pour le métier de secrétaire médicale...

Il y a une grande demande au Québec, et la procédure à même été simplifiée pour l'immigration...

Mais impossible de trouver un employeur qui veut se lancer...

Je suis secrétaire médicale et je continue à me battre pour venir travailler au Québec...

J'ai pourtant une grande expérience, et d'excellentes lettres de recommandation.

Et je suis même prête à rembourser les 1 000 $CAD demandés pour la procédure, mais rien...

Déçue, mais pas découragée...

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il y a 58 minutes, juetben a dit :

Tout à fait car ta femme peut même tout simplement travailler comme infirmière pour des labos privés à faire des prélèvements en point de service ou en entreprise. Les labos peinent à trouver du personnel!

 

C'est exacte, elles avaient eu des possibilités, mais il fallait d'abord faire le stage d'adaptation en publique, qui n'a jamais été validé...

 

il y a 50 minutes, Victorien56390 a dit :

 


Je sais pas où vous êtes situés au Québec, mais un collègue à moi vient d'arriver de France avec sa femme. On lui a proposé deux choix de stages dans le public, certes ce ne sont pas des postes envieux mais elle pourra ensuite travailler ou elle veut. Pour info c'est en Chaudière-Appalaches.


Envoyé de mon iPhone en utilisant application mobile Immigrer.com

 

 

Attention, il s'agit de stage d'adaptation pour pouvoir avoir l'équivalence d'infirmière, pas des "stages" à proprement parler. Ce ne sont donc pas vraiment des postes définitifs, juste pour valider les connaissances et compétences d'infirmière.

  • Habitués
Posté(e)
il y a 4 minutes, Zetura a dit :

 

C'est exacte, elles avaient eu des possibilités, mais il fallait d'abord faire le stage d'adaptation en publique, qui n'a jamais été validé...

 

 

Attention, il s'agit de stage d'adaptation pour pouvoir avoir l'équivalence d'infirmière, pas des "stages" à proprement parler. Ce ne sont donc pas vraiment des postes définitifs, juste pour valider les connaissances et compétences d'infirmière.

le stage est un stage obligatoire de 75 jours, soit environ 4 mois au total pour la reconnaissance de notre diplôme français, et ainsi obtenir le permis d'exercer définitif délivré par l'ordre des infirmières du Québec.
C'est une des conditions liée à notre ARM france-québec.
Ce stage est proposé dans le cadre d'une embauche, ce n'est pas 'juste' un stage que l'on fait comme ça.
L'infirmière est rémunérée pendant sa formation, tout cela a un cout pour l'employeur.
J'ai débuté mon stage en septembre dernier que j'ai validé fin janvier, sur un CHU de Montréal suite à mon embauche.
J'exerce désormais sur ce CHU.

C'est une réalité qu'il est difficile désormais de se faire recruter par un employeur qui propose le stage aux infirmiers diplômés hors Québec, répondant à l'ARM.
Certains doivent partir en région pour espérer trouver quelque chose, mais ça se fait encore au compte goutte.
Certains y arrivent un peu sur Montréal s'ils ont déja le visa et l'arm.
Ce n'est peut être pas complètement perdu :)


 

Posté(e)
il y a 27 minutes, SD2311 a dit :

le stage est un stage obligatoire de 75 jours, soit environ 4 mois au total pour la reconnaissance de notre diplôme français, et ainsi obtenir le permis d'exercer définitif délivré par l'ordre des infirmières du Québec.
C'est une des conditions liée à notre ARM france-québec.
Ce stage est proposé dans le cadre d'une embauche, ce n'est pas 'juste' un stage que l'on fait comme ça.
L'infirmière est rémunérée pendant sa formation, tout cela a un cout pour l'employeur.
J'ai débuté mon stage en septembre dernier que j'ai validé fin janvier, sur un CHU de Montréal suite à mon embauche.
J'exerce désormais sur ce CHU.

C'est une réalité qu'il est difficile désormais de se faire recruter par un employeur qui propose le stage aux infirmiers diplômés hors Québec, répondant à l'ARM.
Certains doivent partir en région pour espérer trouver quelque chose, mais ça se fait encore au compte goutte.
Certains y arrivent un peu sur Montréal s'ils ont déja le visa et l'arm.
Ce n'est peut être pas complètement perdu :)


 

 

Cela fait 1 an et demi qu'on se bat pour ça. Elle a fait ses démarches auprès de l'ARM, etc. Depuis notre arrivé, ils nous disent que tout est fermé y compris en région (on est à Sherbrooke) et qu'il faut attendre que ça se débloque. Si le Québec préfère maintenant chercher en France plutôt que prendre ceux déjà sur place...

Dans tous les cas, on ne cherche plus de solution, puisque notre retour est programmé pour dans 3 semaines et c'est donc la fin pour nous et cette aventure. Je venais juste donner mon retour ;)

Posté(e)
Le 13/06/2017 à 16:30, kiara77 a dit :

Bonjour à Tou(te)s !

 

C'est comme pour le métier de secrétaire médicale...

Il y a une grande demande au Québec, et la procédure à même été simplifiée pour l'immigration...

Mais impossible de trouver un employeur qui veut se lancer...

Je suis secrétaire médicale et je continue à me battre pour venir travailler au Québec...

J'ai pourtant une grande expérience, et d'excellentes lettres de recommandation.

Et je suis même prête à rembourser les 1 000 $CAD demandés pour la procédure, mais rien...

Déçue, mais pas découragée...

 

a quel niveau équivaut votre diplôme ?

compliqué de s"y retrouver...

  • Habitués
Posté(e)
Le 6/13/2017 à 10:30, kiara77 a dit :

Bonjour à Tou(te)s !

 

C'est comme pour le métier de secrétaire médicale...

Il y a une grande demande au Québec, et la procédure à même été simplifiée pour l'immigration...

Mais impossible de trouver un employeur qui veut se lancer...

Je suis secrétaire médicale et je continue à me battre pour venir travailler au Québec...

J'ai pourtant une grande expérience, et d'excellentes lettres de recommandation.

Et je suis même prête à rembourser les 1 000 $CAD demandés pour la procédure, mais rien...

Déçue, mais pas découragée...

 

J'étais secrétaire médicale en France, je suis devenue secrétaire administrative dans le réseau de la santé au Québec via une agence de placement. 

Aucun regret. D'autant que le métier d'agente administrative est mieux rémunéré que celui de secrétaire médicale. 

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