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S’expatrier à San Francisco : le nouvel American Dream se mérite
Source : Management
22/08/2014 à 20:03 / Mis à jour le 22/08/2014 à 20:03

Leur rêve ? «Changer le monde» chaque année, des milliers de Frenchies tentent l'aventure à San Francisco et dans la Silicon Valley, le royaume des entrepreneurs.san-francisco-valley-californie-usa_imag
© DR

Une ville construite sur une péninsule, avec ses gratte-ciel en pierre, qui rappelle New York, en plus cool. Une longue banlieue plantée de palmiers, bordée par la mer et la baie, où les salariés en teeshirt et baskets vont travailler à vélo dans des boîtes qui s'appellent Apple, Facebook... San Francisco et la Silicon Valley, c'est le rêve américain moderne. Le centre du monde pour la high-tech, le Web, les technologies vertes, le bitcoin...?

«On est sous coke». Les plus grandes entreprises y sont implantées, plus de 60.000 startup s'y créent chaque année, et on y trouve le plus grand réseau d'investisseurs de la planète. Bref, si vous voulez entreprendre ou travailler dans une société ultra-innovante, c'est là-bas que ça se passe.

L'enthousiasme, c'est ce qui frappe le plus quand on discute avec n'importe quel salarié de Google ou de Hotel Tonight. «Quand on débarque ici, on est sous coke», confie Carlos Diaz, un Français installé dans la baie depuis longtemps, fondateur de Kwarter (appli pour télé connectée) et à l'origine du mouvement des pigeons. La culture de «Frisco», c'est penser positif, innover, prendre des risques, voir grand, travailler dur, croître le plus vite possible et... changer le monde. Tous les bureaux rivalisent d'ingéniosité pour attirer les meilleurs salariés, de Twitter, dans le centre-ville, à Airbnb, situé dans un entrepôt des docks, avec ses répliques d'appartements en guise de salles de réunion.

Champions League. A San Francisco, il n'y a pas de dresscode, d'horaires imposés ou de carrière toute tracée. Mais n'allez pas croire que tout est plus facile. «Au contraire, c'est beaucoup plus dur, mais c'est pour cela qu'il faut venir vivre ici, explique Carlos Diaz. C'est comme viser la champions League quand on joue en Ligue 1.» La culture du hard work est forte. « C'est du stress positif, mais certains peuvent ne pas supporter», reconnaît Aurélia Setton, directrice commerciale chez LinkedIn.

Cependant, la vie est chère. un médecin vous coûtera 150 dollars, louer un trois-pièces 3.500 par mois, mettre votre enfant dans l'une des cinq écoles françaises privées 25.000 par an et acheter une petite maison avec jardin à Palo Alto plus de 1 million de dollars.

Bus avec WiFi. Les prix explosent aussi downtown, car de plus en plus de gens viennent s'installer en ville pour retrouver une vie culturelle. Quitte à faire une heure de bus - avec WiFi - soir et matin pour aller bosser dans la Valley. A vous, donc, de trouver un job assez rémunérateur. Pour les ingénieurs, ultrarecherchés, comptez environ 125.000 dollars par an avec cinq ans d'expérience. Et un peu moins de 100.000 pour les postes généralistes (responsable marketing, chef de produit... ).

Le casse-tête du visa. Le plus compliqué : obtenir un visa. Les 65.000 sésames de cette année sont déjà épuisés, la prochaine distribution aura lieu en mai 2015, pour une entrée sur le territoire en septembre. Plusieurs solutions : se faire envoyer sur place par une société française ayant une filiale locale, venir avec un visa d'apprenti ou via un accord d'échange entre universités (Berkeley, Stanford...), postuler à la loterie de la green card ou... créer une entreprise (investissement minimal 50.000 dollars).

Conseil : avant de vous implanter à San Francisco, lancez votre start-up en France (pour les aides publiques) et venez rencontrer investisseurs, partenaires et concurrents, on vous recevra facilement si vous manifestez de l'intérêt. «Il y a de la place pour tout le monde, mais l'environnement est hostile, la concurrence féroce pour trouver de l'argent, des locaux ou des talents», prévient Reza Malekzadeh, un ex-HEC cofondateur des logiciels VMware et de l'association Alumni, qui regroupe les Français des grandes écoles à San Francisco.

Recrutée dans un café. Nos 60.000 compatriotes, qui ont bonne réputation, seront une aide précieuse. Contactez-les sur les réseaux sociaux, via Alumni ou While42 si vous êtes un développeur. Fréquentez aussi les cafés courus par les entrepreneurs, il y en a des dizaines, le Coupa café à Palo Alto, le Sight glass à San Francisco... Une jeune femme qui avait reconnu le patron d'Uber au comptoir de l'un de ces établissements est allée lui dire pourquoi elle trouvait son interface bidon. Le lundi suivant, elle était chargée de sa refonte intégrale.

Les chiffres-clés :

> 2,8 millions d’habitants

> 60 000 résidents français

> 5,8% de chômeurs

> 32 euros/m2 de loyer mensuel en centre-ville

> Secteurs porteurs : objets connectés, WEB, greentech, vin, agroalimentaire

> Paris-San-Francisco : à partir de 700 euros en avion (aller-retour)

Les plus de san Francisco...

- La qualité de la vie (climat, nature, services... ).

- L'incroyable énergie.

- L'écosystème d'entrepreneurs le plus puissant au monde.

... Et les moins

- L'ultra-compétition.

- La vie très chère.

- La difficulté d'obtenir un visa.

Grégoire Silly, à San Francisco

source : http://www.capital.fr/carriere-management/dossiers/expatriation-15-villes-a-cibler-pour-tout-changer-956754/

  • Habitués
Posté(e)

C'est incroyable le nombre de Français qu'il y a... J'ai justement connu un mec qui a lancé sa start up en France puis a trouvé des investisseurs aux USA. Il y est allé 6 ou 12 mois et le projet a capoté. Au final, il est rentré en France. A en croire plusieurs forums de francos aux USA, il n'est pas le seul.

Et le coùt de la vie est à tomber par terre aussi...

Posté(e)

Depuis la 'mort' de la finance en 2008 qui ne représente plus un rêve pour les jeunes ambitieux, le centre de gravité du rêve américain est définitivement sur San Francisco!

La ville avec les villes voisines de San Jose-Oakland comptent 8.5 millions d'habitants ce qui donne plus la vraie dimension... Ce qui est un peu gênant est bien sûr le prix de l'immobilier et la taille modeste des logements qui contrastent avec ce qu'on s'attend de l'Amérique. Mais bon, entre ça et l'étroitesse d'esprit des régions moins chers, y a pas photos, vaut mieux payer très cher!

Les français qui ne sont pas dans la haute technologie ont aussi une carte à jouer dans d'autres métiers tels que restauration, enseignement du français...

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