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Connaissez-vous un seul système public d'éducation qui soit une panacée? Je crois plutôt que Cherrybee essaie de soulever l'idée que le dit système n'est en rien aussi catastrophique que certains commentaires laissent présager.

Non, je n'en connais pas et je n'ai jamais dit que j'en connaissais. Relisez moi, je n'oppose pas le système public du Québec au système public de tel ou tel pays.

Je parle de la préférence que les parents immigrants semblent porter au système privé au Québec, et la plupart des réponses ici me paraissent dire que c'est parce qu'il y a souvent une difference de niveau.

Posté(e) (modifié)

Bonjour lolita , contacter moi en mp si vous désirez avoir des infos sur le système scolaire niveau cegep et primaire et non de l'uni que mes enfants ne fréquente pas mais que tous le monde met en avant .

laissons leur faire leur guerre habituel ...

Modifié par beneric
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Oui il y a un taux d'échec scolaire au Québec, oui c'est la même chose ailleurs ( sauf en asie)

Pas dans les mêmes proportions qu'ici

http://ife.ens-lyon.fr/ife/institut/aqe/archives/02/dossier

Vraiment...?

Sur ton lien, je lis ceci:

L’Union européenne regroupe sous le terme de décrochage scolaire toute forme d’abandon précoce de l’enseignement et de la formation, sans diplôme ni qualification, de jeunes de 18 à 24 ans dont le niveau d’étude ne dépasse pas le premier cycle de l’enseignement secondaire (ou équivalent).

la France affichant quant à elle un taux de 12,5 % d’abandon scolaire.

Pour le Québec (9.4%), l'Ontario (6.2%) et le Canada (7.4%)

  • Le taux de décrochage correspond à la proportion des personnes de 20 à 24 ans ne fréquentant pas l'école et n'ayant pas obtenu de diplôme d'études secondaires.

http://qe.cirano.qc.ca/tab/theme/indicateurs_sociaux/capital_humain/taux_de_decrochage_scolaire_2012

Voilà qui est beaucoup plus réaliste et comparable.... :smile:

L'article cité par Bérénice007 référait aux jeunes de moins de 20 ans. Faut jamais mélanger des pommes et des oranges...

Comment peut-on passer de 24 % de décrochage scolaire avant 20 ans, à 9 % après 24 ans ? Chiffres faussés quelque part ou baguette magique ?

Déjà, ta formulation indique un manque de rigueur puisqu'il ne s'agit pas de 9% après 24 ans. De plus, si tu veux comparer le 26% (et non pas 24%) québécois pour les moins de 20 ans, il faut trouver ce même indicateur chez les moins de 20 ans en France. Après seulement, il est possible d'établir une comparaison.

  • Habitués
Posté(e)

Kobico, la question est quand même là... As tu des enfants pour appuyer un peu tes grands et beaux principes?

  • Habitués
Posté(e)

Kobico, la question est quand même là... As tu des enfants pour appuyer un peu tes grands et beaux principes?

Mes beaux et grands principes sont à l'effet de dire que le système d'enseignement public au Québec n'est pas aussi catastrophique que certains se plaisent à affirmer. C'est tout.

  • Habitués
Posté(e) (modifié)

J'ai l'impression que les chiffres comparés ne sont pas du tout établis sur la même base.

Voici un autre son de cloche de Radio Canada qui parait plus complet, sur le taux d'abandon scolaire au Québec.

Est ce que cela peut être considéré comme une source fiable? Signalons qu'une tendance globale à l'amélioration est quand meme soulignée, mais que les parents de petits garcons ont du souci à se faire.

http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/societe/2012/02/19/002-decrochage-quebec-regions.shtml

Je cite:

"Dans l'ensemble du réseau public, 30 commissions scolaires - soit 42 % du total - affichaient toujours un taux supérieur à 20 %.

L'objectif du gouvernement consiste à ramener à 20 % le taux d'abandon scolaire, d'ici 2020.

Pour l'ensemble du Québec, la tendance est cependant à la baisse. De 1999 à 2009, dans le réseau public, le taux de décrochage, pour les garçons et les filles, a chuté de 24,5 % à 21,3 %. Il serait aujourd'hui de 17,4 % (article publié la 19 février 2012)

Mais cette bonne performance peut masquer une aggravation du problème, quand on l'examine de plus près sur une base régionale ou en comparant la situation des garçons et des filles.

Le pire tableau apparaît en milieu autochtone, alors que durant la période observée le taux de décrochage a bondi à la commission scolaire Kativik de 78 à 80 %, et chez les Cris de 70 à 91 %.

Ailleurs aussi, dans une moindre mesure, la situation a empiré. Quelques exemples parmi la vingtaine de commissions scolaires affichant en 2009 une performance pire qu'en 1999 :

  • Commission scolaire des Samares (de 32,8 à 33,4 %)
  • Commission scolaire des Chênes (de 26,5 à 28,8 %)
  • Commission scolaire de la Riveraine (de 19,7 à 25,6 %)
  • Commission scolaire Eastern Shores (de 26,1 à 32,2 %)
  • Commission scolaire du Lac-Témiscamingue (de 16,4 à 18,5 %)
  • Commission scolaire des Navigateurs (de 13,1 à 15,6 %),
  • Commission scolaire du Pays-des-Bleuets (de 15,6 à 17,6 %)
  • Commission scolaire du Lac-Saint-Jean (de 11,4 à 13,3 %)
  • Commission scolaire de La Jonquière (de 11,4 à 13,6 %)
  • Commission scolaire de la Capitale (de 20 à 21 %)
  • Commission scolaire de Sherbrooke (de 23,1 à 24,1 %)

Les régions où on trouve des taux d'abandon dépassant les 30 % sont : Montréal, une partie de l'Outaouais, les Laurentides et le Nord du Québec.

Les garçons plus à risque

Le phénomène continue à frapper davantage les garçons que les filles.

En 2009, dans l'ensemble du Québec, on calcule qu'environ un sur quatre quittait l'école sans avoir aucun diplôme, contre seulement 15 % des filles.

Sur le total des 72 commissions scolaires, il n'y en a que 14 (19 %) où le taux de décrochage des garçons se situe sous la barre des 20 %."

Fin de citation

Modifié par Lolitia
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Posté(e)

Bonjour lolita , contacter moi en mp si vous désirez avoir des infos sur le système scolaire niveau cegep et primaire et non de l'uni que mes enfants ne fréquente pas mais que tous le monde met en avant .

laissons leur faire leur guerre habituel ...

Et surtout faire très attention aux avis personnels qui sont à prendre en compte en fonction du vécu de l'immigrant, et de l'éducation qu'il donne à ses enfants et du rapport qu'il entretient avec les enseignants.

  • Habitués
Posté(e)

J'ai l'impression que les chiffres comparés ne sont pas du tout établis sur la même base.

Voici un autre son de cloche de Radio Canada qui parait plus complet, sur le taux d'abandon scolaire au Québec.

Est ce que cela peut être considéré comme une source fiable? Signalons qu'une tendance globale à l'amélioration est quand meme soulignée, mais que les parents de petits garcons ont du souci à se faire.

En effet, la première comparaison (France 12,5% et Québec 9,4%) se rapporte respectivement au taux de décrochage des groupes-cibles de 18-24 ans et 20-24 ans. Cela n'a rien à voir avec celui des moins de 20 ans d'où la nécessité de trouver le pourcentage en France de cette dernière catégorie pour établir une comparaison qui vaille un tant soit peu.

Oui, le phénomène touche particulièrement les garçons.

  • Habitués
Posté(e)

Kobico, la question est quand même là... As tu des enfants pour appuyer un peu tes grands et beaux principes?

Mes beaux et grands principes sont à l'effet de dire que le système d'enseignement public au Québec n'est pas aussi catastrophique que certains se plaisent à affirmer. C'est tout.

Merci Kobico.

Je vais donc continuer à me fier à mon expérience personnelle et à celles de tous nos amis qui ont tous eu des enfants qui ont fréquenté et le public et le privé. Je pense que c’est une excellente base, tout comme les témoignages de notre voisin, enseignant depuis toujours dans le système public et qui a connu plusieurs réformes. Son opinion vaut bien la vôtre.

Entre un système « qui est pas si mal » et un système catastrophique (ce qui n’est pas le cas du tout et je n’ai rien écrit de tel), y a-t-il place à l’analyse, à la réflexion et à la remise en question de certaines méthodes, et ce, sans pour autant condamner une mère qui ose émettre des critiques sur la base de ce qu’elle voit et observe depuis 11 ans?

(Et juste en passant, comme ça, j’en connais qui, ici, prennent leurs expériences personnelles et celles de leurs amis pour en faire des généralités sur la France. Quand moi je parle des amis que je connais en France – pas mal tout de même – forcément je me base sur du vent. Deux poids, deux mesures…)

Sans voir le système scolaire public tout en noir, comme tu le dis, je l’ai assez connu à travers ma fille et les expériences de nos amis pour savoir qu’il y a certes de bons côté, mais des failles sur lesquelles il faut vraiment travailler. Nier une réalité qui est très bien connue n’aidera en rien le système à se remettre en cause.

Lorsque les messages ou les communiqués que tu reçois des professeurs ou de la direction sont truffés de fautes, il y a de quoi se poser des questions.

Lorsque ma fille se fait « mettre une faute » là où il n’y en a pas et que c’est un élément de grammaire qu’un prof de français devrait connaître, et que le prof t’informe qu’il a dû consulter ses collègues d’abord pour me dire ensuite que j’avais raison, tu te poses encore beaucoup de questions.

Lorsque des étudiantes en enseignement viennent faire leur stage (3 cas cette année seulement) et que l’université les retire parce qu’il y a des plaintes et des enseignants et des parents des enfants parce qu’elle ne maîtrise pas la classe, fait des fautes de français et corrige mal, je me pose encore et encore des questions ! Que sera l’école demain????!!!!

As-tu assisté à des rencontres de parents, entendu les questions des parents, leurs coups de gueule aussi, les débats que cela engendre dans un gymnase? Moi si. Car oui, il y a des parents, heureusement, qui s’investissent dans l’éducation de leurs enfants, posent des questions et exigent des réponses et osent remettre en cause certaines pratiques.

Vraiment étonnant et désolant de constater que des gens qui n’ont pas d’enfants ayant fréquenté nos écoles primaires et secondaires publiques au Québec les encensent avec tant d’ardeur.

D’ailleurs, cette propension à glorifier et louanger le Québec est tout aussi déplorable que celle qui consiste à critiquer et démoniser la France tous azimuts.

Mon intervention sur ce sujet s’arrête ici. Comme disait l’autre, avec humour, les justiciers de ce forum peuvent bien me lancer des tomates… faites-vous plaisir si ça vous amuse !

Bonne journée et bon week-end dans la neige. :smile:

Lâche-moi avec ton envolée sur la glorification et les louanges excessives du système public et ta p'tite morale à deux sous. À mes yeux, tout cela n'est que prêchi-prêcha indigeste.

J'ai une douzaine de neveux et nièces qui vont à l'école, un frère enseignant et un autre sur le comité des parents de son école et ce, sans compter les enfants de mes ami(es) ...faque, mes opinions sont aussi valables que celle d'une mère qui observe depuis 11 ans.

C'et amusant, il m'a suffit de mentionner que le système est moins pire que la perception que plusieurs en ont pour m'attirer les foudres de ceux et celles qui broient systématiquement du noir sur toutes choses. M'enfin...

Comme l'a mentionné silicon, qui fait lui-même partie des gens plutôt critiques, il y a "des meilleures et des bonnes". Pas facile à reconnaître pour quelqu'un qui affiche le plus grand mépris envers, non seulement les enfants, mais aussi les parents. Une attitude hautaine et parfaitement détestable...

Dans le public il y a des meilleures et des moins bonnes , aimerais tu que ton enfant etudie a Gerard Filion (Longueuil) , moi non la comme partout il faut trier; et le privé remporte la palme chez bien des parents.

Non monsieur :wink: Je connais trop bien la réputation de cette école près de mon travail. De plus, mon voisin y travaille depuis plus de 25 ans. Il va bientôt prendre sa retraite d'ailleurs (après une dépression il y a 5 ans). Prof de français (le malheureux !), il nous a dit que le plus clair de son temps consistait à montrer à vivre aux enfants.

Posté(e)

Lâche-moi avec ton envolée sur la glorification et les louanges excessives du système public et ta p'tite morale à deux sous. À mes yeux, tout cela n'est que prêchi-prêcha indigeste.

J'ai une douzaine de neveux et nièces qui vont à l'école, un frère enseignant et un autre sur le comité des parents de son école et ce, sans compter les enfants de mes ami(es) ...faque, mes opinions sont aussi valables que celle d'une mère qui observe depuis 11 ans.

C'et amusant, il m'a suffit de mentionner que le système est moins pire que la perception que plusieurs en ont pour m'attirer les foudres de ceux et celles qui broient systématiquement du noir sur toutes choses. M'enfin...

Comme l'a mentionné silicon, qui fait lui-même partie des gens plutôt critiques, il y a "des meilleures et des bonnes". Pas facile à reconnaître pour quelqu'un qui affiche le plus grand mépris envers, non seulement les enfants, mais aussi les parents. Une attitude hautaine et parfaitement détestable...

Je ne vois pas pourquoi Forever se serait pas autorisée à donner son avis, sans recevoir tout un tas de jugements de valeur par l'adversaire en face ? Je pense que tu peux être d'un avis différent d'elle, et rester courtois dans le ton, hors on en est loin.

  • Habitués
Posté(e)

Est ce que le décrochage scolaire est en rapport avec la consommation de Ritalin ? Le Québec est la province avec le taux de consommation le plus élevé du Ritalin, est ce que ca explique le fait qu'elle soit aussi la province avec le taux de décrochage scolaire le plus élevé?

Posté(e)

Est ce que le décrochage scolaire est en rapport avec la consommation de Ritalin ? Le Québec est la province avec le taux de consommation le plus élevé du Ritalin, est ce que ca explique le fait qu'elle soit aussi la province avec le taux de décrochage scolaire le plus élevé?

Le Ritalin est un petit médoc pour rendre les enfants gentilles et adorables. S'ils sont gentilles et sages à l'école, ca veut dire qu'ils adorent l'école. Alors pas de décrochage scolaire. Tu vois c'est simple à démontrer.

  • 3 weeks later...
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