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Québec-France - Les infirmières françaises en exercice au Québec bénéf


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Mobilité professionnelle Québec-France - Les infirmières françaises en exercice au Québec bénéficieront de meilleures conditions

MONTRÉAL, le 6 févr. 2014 /CNW Telbec/ - Le ministre québécois des Relations internationales, de la Francophonie et du Commerce extérieur, M. Jean-François Lisée, la ministre française déléguée, chargée des Français de l'étranger, Mme Hélène Conway-Mouret, de même que la ministre québécoise de l'Immigration et des Communautés culturelles, MmeDiane De Courcy, sont heureux d'annoncer que le diplôme d'État d'infirmier délivré avant 2012 par laFrance sera reconnu au même niveau que le diplôme québécois (baccalauréat), aux fins de la classification des infirmières cliniciennes à l'emploi des établissements du ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec.

« J'ai beaucoup de plaisir à me joindre à Jean-François Lisée et Diane De Courcy pour annoncer cette nouvelle classification qui améliorera la qualité de vie de mes compatriotes infirmières au Québec », a déclaré Hélène Conway-Mouret. « C'est le résultat d'un travail commun dans lequel Jean-François Lisée et moi-même nous sommes personnellement impliqués. C'est un pas en avant dans les bonnes relations humaines entre le Québec et la France», a précisé la ministre.

« Pour nous assurer que le Québec demeure une société prospère, nous avons notamment comme défi d'optimiser notre capacité à attirer et à accueillir des talents du monde entier. L'Entente Québec-France en matière de reconnaissance mutuelle des qualifications professionnelles constitue un formidable levier pour relever ce défi. Je me réjouis aujourd'hui de cette nouvelle classification qui favorisera l'afflux de talents dans un domaine, la santé, où les besoins sont importants », a indiqué le ministre Jean-François Lisée.

« Les mesures qui favorisent la mobilité professionnelle ont une importance particulière pour le Québec qui, à l'instar des autres grands pays d'immigration, doit composer avec une vive concurrence pour attirer les meilleurs talents sur son territoire. La reconnaissance du diplôme des infirmières et des infirmiers français au Québec permet de répondre à nos besoins de main-d'œuvre; il contribue également à notre dynamisme économique et à la pérennité de notre langue commune. Tous des objectifs poursuivis par notre système d'immigration », a ajouté la ministre Diane De Courcy.

Cette clarification concerne une grande majorité des 640 infirmières françaises qui exercent au Québec.

Sur les recommandations du Comité ministériel de suivi de l'Entente en matière de reconnaissance mutuelle des qualifications professionnelles, que coprésident les ministres Lisée et Conway-Mouret, le ministère de l'Immigration et des Communautés culturelles du Québec a accepté de modifier l'évaluation comparative du diplôme d'État d'infirmier délivré avant 2012 pour le comparer à un diplôme de baccalauréat au Québec.

Le ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec précise que la classification des infirmières sera révisée en conséquence ainsi que les conditions salariales, de façon non rétroactive. Les situations des infirmières françaises déjà dans le réseau seront réévaluées en conséquence.

L'Entente en matière de reconnaissance mutuelle des qualifications professionnelles

Signée en 2008 entre les gouvernements français et québécois, cette entente a pour but d'encourager la mobilité pour les professions et métiers réglementés en France et au Québec. Elle concerne aujourd'hui 70 accords portant sur 63 professions, métiers et fonctions, selon la nomenclature française, et 81 professions, selon la nomenclature québécoise.

Au 31 décembre 2013, près de 1 100 candidates et candidats en provenance de France ont pu obtenir leur permis d'exercer au Québec une profession, une fonction ou un métier grâce cette entente. Cela représente plus de 640 infirmières, près de 100 médecins, de 70 avocats, de 57 travailleurs sociaux, de 35 ingénieurs, de 23 pharmaciens, de 22 dentistes, sans compter des travailleurs des métiers et des fonctions.

Il s'agit d'un accord bilatéral unique par sa teneur et son ampleur, qui n'avait guère d'équivalent au niveau international au moment de sa conception. Il a été rendu possible grâce à la relation directe et privilégiée qui unit le Québec et laFrance et témoigne de la capacité d'innovation commune. Il servira de modèle pour le volet « Reconnaissance des compétences » dans la cadre de l'accord économique et commercial global (AECG) entre le Canada et l'Union européenne.

source : http://www.newswire.ca/fr/story/1301907/mobilite-professionnelle-quebec-france-les-infirmieres-francaises-en-exercice-au-quebec-beneficieront-de-meilleures-conditions?utm_content=bufferdfb25&utm_medium=social&utm_source=twitter.com&utm_campaign=buffer

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Laurent, je vois qu'il y une façon de contacter les autorités pour manifester la situation des ces collègues en difficulté: as- tu un mail pour communiquer avec eux,svp?

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C'est le résultat d'un travail commun dans lequel Jean-François Lisée et moi-même nous sommes personnellement impliqués. C'est un pas en avant dans les bonnes relations humaines entre le Québec et la France», a précisé la ministre.

Il a été rendu possible grâce à la relation directe et privilégiée qui unit le Québec et laFrance et témoigne de la capacité d'innovation commune. Il servira de modèle pour le volet « Reconnaissance des compétences » dans la cadre de l'accord économique et commercial global (AECG) entre le Canada et l'Union européenne.

Quelle hypocrisie... alors qu'il s'agit du petit groupe du RIFQ Regroupement des Infirmières Françaises au Québec qui, à force d'acharnement et d'un nombre incalculable de courriers envoyés, a enfin obtenu gain de cause, grâce à un document clef remis par le Ministère de la Santé de France, obligeant le ministère de la Santé du Québec à cesser la différence de traitement entre les infirmières françaises diplômées avant 2012, et celles diplômées après 2012.

Sans ce petit groupe, à l'heure actuelle (et probablement éternellement), le traitement qui avait lieu auparavant aurait continué à perdurer.

Modifié par caroline77
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Une victoire pour Nagia, infirmière française qui travaille dans le Grand Nord québécois
Par Karl de Meyer | 07/02 | 08:24 | mis à jour à 08:33
  • Arrivée au Québec en novembre 2009, Nagia, infirmière, a créé dès juillet 2011 une association, le Regroupement des Infirmiers Français du Québec (RIFQ). Elle savoure sa victoire après l’accord de revalorisation annoncé mercredi.
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Il n’y a que trois hôpitaux pour tout le grand Nord Québecois - DR

Le nouvel accord de reconnaissance des diplômes des infirmières françaises sonne comme une victoire éclatante pour Nagia. Cette infirmière française d’aujourd’hui 43 ans a en effet mené le combat pour en finir avec ce qu’elle voyait comme une injustice. Arrivée au Québec en novembre 2009, elle n’a pas ménagé sa peine, créant dès juillet 2011 une association, le Regroupement des Infirmiers Français du Québec (RIFQ)pour se joindre au mouvement initié par une poignée de collègues qui avaient eu l’idée de créer une page Facebook pour fédérer les infirmières . « Il nous fallait une existence juridique pour être pris en considération. Il fallait démontrer que ce n’était pas la lubie d’une ou de quelques personnes seulement ». Contacts avec les autorités françaises, avec le ministère québécois de la Santé et des services sociaux, l’ordre des infirmiers et des infirmières du Québec, le ministère des relations internationales, le ministère de l’immigration et des communautés culturelles, ce fut un long parcours du combattant.

Nagia, et le RIFQ, ont marqué des points décisifs grâce à Frédéric Lefebvre, qui, en pleine campagne électorale pour le siège de député des Français d’Amérique du Nord, s’est montré sensible à leurs arguments. Il est intervenu à l’Assemblée Nationale. Hélène Conway-Mouret, la ministre en charge des Français de l’Etranger, dont une des missions est précisément d’améliorer la situation des français établis hors de l’hexagone, s’est saisie de la question et a monté un groupe de travail. La machine était lancée.

Une expérience positive

Aujourd’hui, Nagia savoure sa victoire. Son histoire a de nombreux points communs avec celle des quelques 1.200 infirmières françaises actives au Québec. « Je suis née et j’ai grandi en Seine Saint-Denis, explique-t-elle, j’avais une vie trépidante en région parisienne avec des enfants en bas âge. Mais la chance d’avoir une profession exportable. Compte tenu de la pénurie de personnel poignant au Québec, les autorités locales traitent en priorité nos dossiers, prennent en charge une partie des frais liés au déménagement. J’avais envie de voir autre chose ».

Quatre ans plus tard, Nagia n’a que des choses positives à dire sur son expérience : « On a des conditions de travail plus souples ici, on a plus d’autonomie, c’est différent ». Et puis la vie en dehors du travail est bien douce : « vous avez ici une qualité de vie incomparable, de grands espaces, des logements spacieux beaucoup moins chers qu’en région parisienne, plus de possibilités d’activités pour votre famille ».

Des régions isolées

Nagia s’est peu à peu forgé la vie professionnelle qui lui faisait envie. Elle fait des remplacements, souvent dans des dispensaires situés dans des régions isolées, où il n’y a pas de médecin permanent. « Du coup, j’ai des activités beaucoup plus larges, je fais des examens, je prescris des médicaments, je m’occupe de personnes âgées, de bébés, des urgences vitales.

Il faut bien comprendre qu’il n’y a que trois hôpitaux pour tout le grand Nord Québecois. On peut être à 2000 km du plus proche. Et au-delà de la Baie-James, il n’y a plus de routes. C’est une autre manière de gérer les soins, l’espace, le temps », dit-elle avec des accents passionnés. Et une activité qu’elle préfère au travail en hôpital. Une chose est sûre : « je ne reviendrai jamais en arrière », à savoir en France.

http://www.lesechos.fr/economie-politique/monde/actu/0203300677932-une-victoire-pour-nagia-infirmiere-francaise-qui-travaille-dans-le-grand-nord-quebecois-648788.php

Modifié par caroline77
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