Habitués Zogu Posté(e) 2 juillet 2004 Habitués Posté(e) 2 juillet 2004 Eh oui, voilà qu'une autre tendance américaine vient d'atteindre nos contrées québécoises: la ville-modèle. Un lieu où la pelouse est plus verte que verte, où les fils électriques sont enterrés, où toutes les maisons sont délicieusement pareilles.Que ce soit un quartier aux couleurs uniformes et avec des commanditaires placardés mur à mur (le quartier "Point Zéro" dans l'ouest de l'île) ou la communauté clôturée avec une guérite, un jardinier et un règlement interdisant les enfants (nouveau quartier concept à Saint-Bruno), ces villes privées dérangent.Il n'y a plus de citoyens, il n'y a que des consommateurs... qui ne sont pas chez eux. Bienvenue dans l'espace privé commercial où vous habitez; un hôtel géant où le lobby s'étend tout autour de vos maisons et dans la rue. Pas le droit de changer de porte d'entrée, de peindre votre clôture ou de planter des arbustes ou des fleurs (vous payez, l'administration fait le reste)... le citoyen assiste, impuissant, à sa propre vie!Voilà que les résidents du quartier Bois-Francs, dans le nord de l'île de Montréal (Cartierville), se réveillent un beau matin et se rendent compte que l'espace visuel de leur ville ne leur appartient pas. Ils n'ont pas le droit de laisser leur automobile dans l'entrée ou sur la rue; hop, dans le garage! Sinon ce n'est pas assez joli!Le pire, c'est que ces villes aux règlements orwelliens contreviennent probablement aux lois sur la propriété ainsi qu'aux droits des citoyens! Quand le gouvernement fera-t-il preuve de courage, et agira pour protéger les citoyens contre cette rapace commerciale... cela, afin d'éviter un glissement vers une "ville de non-citoyens"?http://www.cyberpresse.ca/actualites/artic...04,725616.shtmlBombardier Immobilier punit durement les délinquants à ses règles d'esthétiqueDes arguments en béton contre des résidantsCyberpresse et Paul Journet (La Presse)Rangées de maisons en briques d'argile, pelouses plus vertes les unes que les autres et fleurs à perte de vue: le quartier de Bois-Franc, dans l'arrondissement de Saint-Laurent, a tout pour faire rêver. Du moins, c'est ce que croyaient certains résidants jusqu'à ce qu'ils se réveillent avec deux imposants blocs de béton bloquant leur entrée de garage.«Deux blocs décorent mon entrée de garage. C'est ma punition pour y avoir laissé mon auto, se plaint Philomène Santonastaso. Tout ça pour des raisons esthétiques.»Bienvenue à Bois-Franc, communauté cossue de 8000 habitants, bâtie sur l'ancien aéroport de Cartierville. Bombardier Immobilier y a aménagé un quartier épuré aux maisons uniformes. L'endroit rappelle les communautés américaines fermées, clôture en moins. Les résidants, surtout des couples de 28 à 45 ans, habitent des maisons valant de 130 000 $ à 1 000 000 $ et partagent une vie de quartier tranquille.Ici, pas question de changer la façade de sa maison ou de rénover son balcon sans l'approbation de Bombardier Immobilier. Les fils électriques sont enfouis et les autos cachées dans le garage pour préserver la beauté des lieux.Michael Wright l'a appris à ses dépens. L'air inquiet, il observe sa fille de 20 mois jouer devant les blocs de béton qui obstruent son entrée de garage. «Mon voisin a laissé son auto dans notre entrée commune. Pour le punir, Bombardier Immobilier a largué ces blocs. Même si je n'ai violé aucun règlement, je subis cette pollution visuelle.»(La suite dans le journal La Presse) Citer
Invité Posté(e) 2 juillet 2004 Posté(e) 2 juillet 2004 Salut, Le pire, c'est que ces villes aux règlements orwelliens contreviennent probablement aux lois sur la propriété ainsi qu'aux droits des citoyens! Quand le gouvernement fera-t-il preuve de courage, et agira pour protéger les citoyens contre cette rapace commerciale... cela, afin d'éviter un glissement vers une "ville de non-citoyensPourquoi les québécois ont-ils toujours besoin du gouvernement pour règler leurs problèmes??????C'est à eux de se grouper, solidaires, de voir ce qui est légal ou pas et d'arrêter de se laisser marcher sur les pieds par cette société immobilière qui abuse manifestement de leurs droits!!!Byyyyyyyyyyyyyyeeeeeeeeeeeeeeeee Citer
Habitués Zogu Posté(e) 2 juillet 2004 Auteur Habitués Posté(e) 2 juillet 2004 Avec la crise du logement, les gens sont un peu désespérés et parfois ils pensent faire une bonne affaire, alors qu'ils signent un contrat très aliénant.Sans une bonne loi encadrant ces nouvelles pratiques, il risque d'y avoir encore beaucoup d'abus de pouvoir, et de propriétaires qui gèrent "leur" ville comme un état féodal. Citer
Invité Posté(e) 2 juillet 2004 Posté(e) 2 juillet 2004 Eh oui, voilà qu'une autre tendance américaine vient d'atteindre nos contrées québécoises: la ville-modèle. Un lieu où la pelouse est plus verte que verte, où les fils électriques sont enterrés, où toutes les maisons sont délicieusement pareilles.Je n'ai jamais entendu parler de ce concept "ville modele" aux US. Parle-t-on des vertes "Suburbs"? Dans mon quartier "Middle Class" de la cote Est:- Le gazon n'est pas toujours vert ni tondu (la Palme d'Or de la pelouse impeccable revient toujours aux Britaniques), - Les cables electriques et telephoniques circulent dans tous les sens, et ne sont HELAS JAMAIS enterres: ils nous tombent assez frequemment sur le coin de la tronche les jours de grand vent,- Les maisons sont effectivement identiques dans la mesure ou elles possedent toutes (generalement): une toiture, un porche, une porte d'entree, un garage, des fenetres et quatre murs dans toutes les pieces, et une boite-aux-lettres,- On peut se garer sans danger en double file dans les quartiers Black, en triple file dans les quartiers Latinos, et occasionnellement dans le driveway dans les autres quartiers. Voila, c'est ca l'American way!! Cheers! Citer
Habitués Zogu Posté(e) 2 juillet 2004 Auteur Habitués Posté(e) 2 juillet 2004 Le concept américain s'appelle "GATED COMMUNITY".Le but de ces quartiers fermés est supposément de protéger les citoyens contre "la criminalité".Voir par exemple ce site de Real Estate américain:http://www.realestateabc.com/insights/gated.htmQuick Hints & Insights - Pros & Cons of Gated Communities . Gated communities are popular nowadays to people from all walks of life. One reason is because there is no "through traffic." The gate puts a stop to cars zipping through using your local streets as a short cut. The neighborhood is safer for kids walking or riding their bikes to the neighbor's house, the playground, or to catch the schoolbus. Gated communities can be safer from crime, too. Exactly how safe depends on whether there is a guard at the gate or not. Unguarded gates are relatively easy to get past for the enterprising criminal. We've all seen the movies where the police detective has to get into an apartment building and pushes all the buzzers until he gets buzzed in? Well, it's even easier than that. All you have to do is wait for a resident to drive in and follow them through. For the impatient individual, a gated community may be a poor choice. Whenever a serviceman makes a repair call or the pizza comes within the allotted thirty minutes, you will have to check in with the guard or buzz them in. On the strong side, gated communities normally exhibit a strong pride of ownership. Home values hold up very well. Just don't buy a house right next to the gate. Purchase a home as close to the center of the neighborhood as possible. Citer
Invité Posté(e) 2 juillet 2004 Posté(e) 2 juillet 2004 Ne te fache pas, Je vois maintenant de quoi tu parles, effectivement j'ai vu ces complexes horribles sur le bord de l'Hudson River (Edge Water ou Fort Lee par exemple). Moi non plus, je n'aime pas du tout le concept. Est-ce que cela a beaucoup la cote?.. Ca arrive au Quebec?? Moi je prefere les vertes suburbs:- l'avantage des cables electriques et telephoniques qui circulent dans tous les sens, c'est que l'on peut s'en servir pour faire secher ses sneakers,- on peut garer sa voiture accidentellement sur la pelouse du voisin: le tribunal est l'endroit ideal pour faire connaissance,- on peut aroser sa pelouse avec la pompe a incendie.Entre autres... Citer
Habitués Zogu Posté(e) 2 juillet 2004 Auteur Habitués Posté(e) 2 juillet 2004 Salut Sonia! Eh non, je ne suis pas fâché! J'étais un peu pressé pour écrire cette réponse, alors j'ai pas eu le temps d'adoucir les coins.Eh bien aux USA le concept existe depuis belle lurette... au moins 20 ans... et en général cela donne des communautés très homogènes dans les "gated communities". Des gens du même âge, de même niveau de richesse, de même couleur de peau, etc.Au Québec le phénomène est récent, et puis en général les arguments de vente sont différents. Ici on ne vend pas de la sécurité (puisque les gens ne se sent pas vraiment menacés; la criminalité est très basse), mais plutôt de la facilité: les gens apprécient semble-t-il les systèmes d'arrosage de pelouse électroniques, les jardiniers et les services communs.En fait, c'est comme habiter dans un grand condo dont chacune des unités serait une maison plutôt qu'un appartement.Le problème, c'est que certains promoteurs abusent totalement du concept. Il y a quelque chose de dérangeant dans le fait d'interdire l'accès général aux rues d'une ville. Dès lors qu'on ne peut plus circuler que sur les boulevards principaux, l'espace urbain n'existe plus, et la ville devient une collection de ghettos fermés sur eux-mêmes. Avec cela, l'intolérance pourrait augmenter (je ne suis pas urbaniste, mais je peux très bien imaginer le topo)Ce qui me dérange beaucoup, c'est que certains de ces quartiers ont des critères discriminatoires pour l'accès à la propriété. Ainsi, le quartier clôturé dans Saint-Bruno, qui est en construction, interdit aux gens de moins de 50 ans!!! On rêve ou quoi? Aux USA c'est encore plus radical: on veut des gens qui promettent de ne pas avoir d'enfants et d'animaux domestiques, on limite le nombre de visiteurs par maison, etc.Au Québec, il y a actuellement des groupes de citoyens et d'urbanistes qui s'opposent à ce phénomène récent (on a vu apparaître les premières "enclaves résidentielles" à la fin des années 1990) et qui demandent qu'il y ait une législation limitant les dégâts au tissu social.Voir ce mémoire:http://www.vrm.ca/documents/ASRDLF_Seguin.pdfEn passant, il semble que le projet de communauté fermée de Saint-Bruno ait été bloqué (temporairement).Quant au quartier "Point Zero sur le lac", commandité mur à mur par Point Zero (la ligne de vêtements), il est situé à Blainville, une banlieue très conventionnelle (lire: BBQ, bungalow et pelouse) de Montréal.Voir aussi cet article parlant des communautés américaines garanties sans enfants (childs-free):http://www.canoe.qc.ca/artdevivresociete/j...ants_d-can.htmlVoici un extrait de l'article en question, qui traite des "child free gated communities" aux USA:Il suffit de visiter dans Internet les sites d'agents immobiliers de grandes villes des États-Unis pour constater à quel point le no-kids ou le child-free est un argument de vente ouvertement utilisé outre-frontière. Ceux qui voyagent souvent en Floride se souviennent sans doute d'être restés pantois devant les gated communities, ces immenses ghettos clos et dorés où l'on ne pénètre pas sans montrer patte blanche à un gardien. Dans certaines d'entre elles, des retraités bien nantis sont soumis à un recrutement intensif de la part «d'animateurs» chargés de les faire participer à une myriade d'activités. Un système à côté duquel le Club Med est un vrai modèle de souplesse! Aux États-Unis, le phénomène n'est pas récent. C'est vers 1928 qu'est apparue la première de ces communautés un peu particulières, constituées traditionnellement de gens aisés voulant s'isoler d'un environnement urbain de plus en plus violent. Sauf qu'elles continuent à proliférer, même si le taux de criminalité est en baisse, comme dans la plupart des pays occidentaux. Il faut dire que les médias à sensation - et les compagnies qui font leur beurre en vendant des systèmes de protection contre le vol - sont là pour attiser la psychose de la peur? Parfois, l'exclusion ne se limite pas au droit d'habiter ces villages, mais aussi à celui de fréquenter certains lieux publics. Ainsi, à Rancho Bernardo, en Californie, un centre commercial situé près d'une gated community réservée aux senior citizens, est interdit aux jeunes enfants. Ailleurs, les règlements internes définissent autant la décoration extérieure des maisons que le poids maximum des chiens. Sans doute influencées par le virage à droite d'une partie de la classe politique états-unienne, certaines de ces villes fortifiées, gérées par des entreprises privées en quête d'autonomie administrative, semblent avoir pour vocation, à plus ou moins long terme, de régenter tous les aspects de la vie quotidienne - police, santé, etc. - sans véritables débats démocratiques. Un peu comme les villes du Far West, quoi! (...) Citer
Invité Posté(e) 2 juillet 2004 Posté(e) 2 juillet 2004 Salut,Pour ma part je serai plutôt pour le principe sans tombé dans l'excés évidemment.Prenons l'exemple des quartiers sans enfants ou des gens choisissent librement de vivre dans un environnement qui leur convient sans porter préjudice à quiconque (ils sont proprios, pas de seggregation contre des locataires), je n'ai aucun probléme avec ça.C'est une question de choix à condition que cela n'affecte personne. Citer
Habitués Zogu Posté(e) 2 juillet 2004 Auteur Habitués Posté(e) 2 juillet 2004 Prenons l'exemple des quartiers sans enfants ou des gens choisissent librement de vivre dans un environnement qui leur convient sans porter préjudice à quiconque Le contracteur, propriétaire des maisons du quartier (et non pas, au sens de la loi canadienne, DU quartier), ne peut pas instaurer de réglements discriminatoires. Les règlements de la MUNICIPALITÉ sont les seuls qui aient court sur le territoire urbain.Un petit détail. Normalement, un contracteur qui construit un groupe de maisons doit ensuite céder les infrastructures (rues, éclairage public) à la municipalité, selon un montant fixé ou symbolique (symbolique = 1$). Bref, la rue et les espaces communs appartiennent à la municipalité, qui les entretient et qui prélève les taxes.Ce qui est un réglement discriminatoire, par exemple: refuser de vendre une maison à quelqu'un parce qu'il:a) a un certain âge a des enfantsc) possède des animaux domestiquesd) a d'autres caractéristiques physiques ou sociales qui l'identifient (handicap, couleur de peau, style vestimentaire, langue parlée, religion)La seule caractéristique d'un acheteur qui puisse être utilisée lors de la vente d'une maison neuve, c'est la capacité à payer (le crédit).Par conséquent, un contracteur qui refuse de vendre une maison qu'il a construite à une famille avec enfants contrevient au Code civil du Québec et s'expose à des poursuites.Les seules exemptions:- les résidences scolaires- les résidences pour personnes âgées- les logements pour travailleurs situées sur des chantiers (barrages hydro-électriques par exemple)- les installations temporairesTu ne sembles pas vraiment connaître le Code civil du Québec, donc, tu ne connais pas tes propres droits! Il serait bon que tu t'informes un peu. Pour l'instant, ça ne te dérange pas... mais le jour où quelqu'un TE fera de la discrimination, ça deviendra très important pour toi! Citer
Invité Posté(e) 2 juillet 2004 Posté(e) 2 juillet 2004 bonjourA quand les villes pour les blancs, puis celle pour les noirs? ect... je trouve se concept un peu facile pour cloturé les gens comme on le ferait pour des animaux dans un champs. Les arguments que l'on donne pour la sécurité sont un peu facile pour forcer à la consommation venait ici plus de problème, pas de délinquance, mais au fond ce n'est pas forcément pour ça, la société de consommation régie le monde, on ne peut passer à côté! enfin c'est juste mon avis. Citer
Benito Posté(e) 3 juillet 2004 Posté(e) 3 juillet 2004 Eh bien si des gens se plaisent à vivre dans un quartier stérile, sans âme, sans multiplicité et biodiversité, qu'ils y restent et qu'ils ne viennent pas m'emmerd..... Citer
Habitués Zogu Posté(e) 6 juillet 2004 Auteur Habitués Posté(e) 6 juillet 2004 Voilà qu'on en parle encore dans les médias! Ca bouge au niveau des tribunaux.Deux cas de discrimination Le tribunal impose des amendesDans: La Presse, ref.: http://www.cyberpresse.ca/actualites/artic...04,729143.shtmlRollande Parent, Presse Canadienne, MontréalUn couple montréalais qui a refusé de louer un logement à des gens avec enfants a été récemment reconnu coupable de discrimination par le Tribunal des droits de la personne. Cécile Jacques et Gino De Santis devront verser au couple en question la somme de 4000 $ à titre de dommages moraux et 1500 $ à titre de dommages punitifs pour les dissuader de recommencer. Même si M. De Santis a fait valoir que les locataires précédents lui avaient causé des soucis, par exemple les adolescents roulaient en patins dans l'appartement et les escaliers, le tribunal a jugé que cette expérience malheureuse n'excusait rien. Les parents avec enfants en question, une famille reconstituée, ont eu beau expliquer que leurs trois enfants habiteraient avec eux de façon sporadique, leur garde étant partagée, les propriétaires ont dit rechercher la tranquilité et préférer louer à des gens sans enfants. Dans sa décision, le tribunal a tenu compte de l'humiliation vécue par les parents à qui on a fait sentir que leurs enfants constituaient un obstacle à la location d'un logis. Par ailleurs, la propriétaire d'une garderie du quartier Côte-des-Neiges qui a refusé d'examiner une offre de service, parce qu'elle venait d'un homme, devra verser à cet homme la somme de 2500 $. Dans son offre d'emploi, Mme Marie Koné de la «Garderie en milieu familial des petits anges» mentionnait qu'elle cherchait l'aide d'éducateurs et éducatrices. Confiant d'être un candidat valable, Henry Richard Grenier, âgé de 21 ans, téléphone à Mme Koné pour se faire dire qu'elle n'engage pas des hommes et qu'elle préfère travailler avec des femmes. La conversation s'arrête là. Ébranlé, humilié et estimant que Mme Koné avait un comportement sexiste, M. Grenier se tourne vers la Commission des droits de la personne et des droit de la jeunesse qui soumet le dossier au Tribunal des droits de la personne. Le tribunal juge qu'en refusant de recevoir la demande d'emploi de M. Grenier, Mme Koné a reproduit une «image» fausse à l'effet que seulement les femmes peuvent ou ont les capacités de s'occuper des enfants en garderie. Elle a ainsi reproduit un préjugé à l'égard des hommes à savoir qu'ils sont incapables de prendre soin des jeunes enfants. Ce faisant, elle a fait preuve de discrimination dans l'embauche, tranche le tribunal. «Nier la place d'un homme auprès des enfants en garderie renforce malheureusement le stéréotype d'un travail exclusivement réservé et confiné aux femmes, ce qui constitue de la discrimination illégale en vertu de la Charte québécoise», peut-on lire dans la décision rendue. Même si Mme Koné n'a pas voulu mal faire, signale le tribunal, elle devra verser 2500 $ à M. Grenier en compensation des dommages subis. Citer
Messages recommandés
Rejoindre la conversation
Vous pouvez publier maintenant et vous inscrire plus tard. Si vous avez un compte, connectez-vous maintenant pour publier avec votre compte.