Analphabétisme au Québec.

[futurquébecois]

L'analphabétisme : un clou dans le pied de l'économie québécoise

Une récente étude de l'organisation de la coopération et du développement économique (OCDE) démontre que l'alphabétisation ne s'est pas améliorée depuis dix ans au Canada. Et on se rend compte qu'il y a un véritable problème sur le marché du travail, particulièrement dans les entreprises qui nécessitent la connaissance d'outils informatiques.

La moitié des Québécois ont de la difficulté à lire et à écrire. Un Québécois sur cinq connaît des difficultés majeures à comprendre un texte.

La Fondation pour l'alphabétisation du Québec souhaite que le gouvernement donne un coup de barre pour que les mots deviennent plus clairs pour les Québécois. « Si on ne le donne pas, on va se retrouver avec un problème important au chapitre de la compétitivité », prévient Diane Mockle, PDG de l'organisme.

Selon la Banque TD, une diminution de 1 % du taux d'analphabétisme relèverait le PIB canadien de 32 milliards de dollars.

« En les formant, ils sont plus attachés à l'entreprise, ils sont plus productifs et ils ont une meilleure estime d'eux », dit Sébastien Guyon, directeur des ressources humaines chez Meubles Concordia. Cette entreprise a mis sur pied des formations pour ses employés avec une aide financière gouvernementale. Elle est l'une des rares à être passée à l'action.

Le gouvernement du Québec indique qu'il fera davantage au chapitre de l'alphabétisation pour faire du Québec une véritable société du savoir.

D'après : http://www.radio-canada.ca/nouvelles/Economie/2013/10/25/008-alphabetisation-quebec-productivite-etude.shtml

Modifié 26 octobre 2013 par futurquébecois

[Lampa]

Pour celles et ceux que cette situation préoccupe et qui ont du temps à donner, je vous recommande l'association Collège Frontière.

Au Québec, cette association propose des programmes d'alphabétisation à Montréal, Québec et Sherbrooke. Ces programmes prennent la forme de cercles de lecture, de clubs d'aide aux devoirs, de soutien à la francisation ou encore de tutorat auprès d'adultes.

Vous trouverez sur le site internet tous les détails concernant ces activités et la procédure à suivre pour devenir bénévole !

Lampa

[rayjean]

Les commentaires en-bas de la page de l'article sont intéressants. Ce qui vient me chercher personnellement c'est l'entreprise qui est citée en exemple. Elle a été mon premier employeur au Québec en 2000 j'ai découvert le sous prolétariat québécois, travaillé avec tous ces "analphabètes" qui ont d'autres problèmes que la lecture et l'écriture. Anciens alcooliques/toxiomanes, filles mères, demandeurs d'asile en attente de réponse (beaucoup latino), etc... tout du monde à 9$/heure et moins (salaire minimum de l'époque).

J'ai découvert ce qu'est un syndicat-boutique appartenant au patron ce qui fait que, oui le taux de syndicalisation est élevé au Qc par rapport à la France, mais... il y a un gros mais.

Bref c'est un sweat shop et quand tout le monde travaille en semaine tu peux voir qu'il n'y a pas beaucoup de chars stationnés devant à part ceux du personnel de bureau qui est un staff minimum en comparaison des hommes et femmes qui assemblent des meubles en mélamine (sur la photo on voit trois planchettes à droite sur le bureau de la femme). Donc bien sûr dans l'article il est bien écrit que cette entreprise utilise une aide financière gouvernementale. Évidemment et franchement je me demande ce qu'ils font avec.

[Automne]

je croyais que l'article datait de 10 ans, avec l'écran sur la photo