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  • Habitués
Posté(e)

bonjour à tous

y a t il parmis vous des IDE francaises qui auraient été directement embauchées pour l'ARM par un des hopitaux anglophones? (je pense à McGill et à l'hôpital juif)

si non, combien de temps avez vous mis afin de pouvoir être recrutée là bas? quelles sont les conditions? peut on négocier un peu son salaire? ses horaires?

merci d'avance pour vos réponses

Sandra (inscription ONI en cours, RV en attente pour le salon infirmier, espoir d'arriver en 2014...)

  • Habitués
Posté(e)

Salut,

Oui ça s'est déjà vu, mais il faut parler couramment anglais sinon tu peux oublier (par contre, une fois que tu as l'équivalence sur place, tu pourras facilement y postuler à cause de la pénurie). Si tu as une bonne expertise dans un domaine particulier, il se peut que ton CV intéresse directement un hôpital anglophone même si tu ne parles pas couramment : dans ce cas je te recommande de postuler directement à l'hôpital en envoyant une candidature classique.

  • Habitués
Posté(e)

Caroline à la rescousse sur toutes les questions!

J'espère trouver qqun qui a effectivement été recruté sur un des anglophones

Je pense avoir le niveau en anglais mais selon les avis que j'ai lus les hostos anglophones ne feraient pas le stage de 75j alors que j'avais cru que justement si on avait un bon niveau cela arrivait

J'espère donc vraiment que si qqun a pu faire integration, stage et embauche dans un de ces hôpitaux je pourrai discuter avec eux

J'ai lu un article de presse disant que McGill était dans la difficulté et devait faire des coupes de personnel

Je ne sais pas trop quoi espérer!

Envoyé par l'application mobile Forum IC

  • Habitués
Posté(e) (modifié)

C'est c** car il y avait une fille qui était IBODE et qui exerçait au Québec (à Sherbrooke) depuis plusieurs années, quand j'ai débarqué sur ce forum (en 2010). Elle s'appelait Gabrielle et vivait seule avec ses 3 enfants. Ce dont elle se plaignait, c'est d'être souvent réquisitionnée à devoir rester 8 h en plus, à cause de ses enfants ça posait problème. Vers la fin, elle en avait marre et voulait rentrer en France (elle était ici depuis 4 ans), un jour elle a supprimé son compte et on n'a plus jamais entendu parler d'elle... comme tant d'autres infirmières, on a pas une seule ancienne par ici. D'ailleurs c'est également le seul cas d'infirmière "ancien diplôme" (avant 2012 donc) dont j'ai pu lire le retour qu'elle a pu se faire reconnaître clinicienne au Québec. En effet, en plus d'être IBODE, elle avait aussi une licence en santé publique !

Pour les stages, il faut que ce soit un établissement enregistré auprès de RSQ, donc candidats pour recruter des infirmières françaises, et tous ne le sont pas/ne le peuvent pas.

Modifié par caroline77
  • Habitués
Posté(e)

ca c'est vraiment dommage!!

peut etre que du coup dans 10 ans ca sera moi la vieille (oui, j'ai de l'espoir, hein?!!)

c'est quand meme super enervant d'etre considere comme niveau licence ici mais pas la bas!!

  • Habitués
Posté(e) (modifié)

c'est quand meme super enervant d'etre considere comme niveau licence ici mais pas la bas!!

De ce que je peux comprendre de la problématique, ce n'est pas la reconnaissance du DE avant 2012 dans le système de la santé français qui crée problème : il n'y a toujours eu qu'un seul diplôme permettant d'être infirmière en France, contre 2 au Québec: un de niveau technique, un autre de niveau universitaire. Le champ d'exercice ne change pas puisqu'il n'y a pas deux types d'infirmières qui peuvent pratiquer en France.

Tout comme les infirmières d'Europe de l'Est: un seul diplôme a toujours mené à la profession d'infirmière.

Au début de la décennie 90, les formations menant à ce métier devaient se comparer à un Bac Pro ou à un BTS.

Puis la formation d'infirmière a été rehaussée pour devenir de niveau technique ou universitaire selon les pays, ce qui n'a pas dû empêcher les infirmières diplômées en 1990 de pouvoir continuer à exercer. Pour les ministères de la Santé de ces pays, ça reste une infirmière, titulaire du diplôme d'État unique permettant de pratiquer dans le pays, dans les mêmes champs d'exercice.

De ce que je comprends de l'histoire, c'est plutôt l'évaluation faite du diplôme par le MESR et les universités françaises qui bloquent sa reconnaissance comme un baccalauréat au Québec puisqu'elles-mêmes considèrent ce titre et les diplômées d'avant 2012 comme BAC+2 et non comme des détentrices d'un grade de licence.

Pour s'en convaincre, il suffit de faire une demande d'admission au master en sciences cliniques infirmières de l'UVSQ ou de l'EHESP- U Aix-Marseille.

- La diplômée à partir de 2012 est admise directement en première année de master, sans devoir justifier une expérience professionnelle préalable.

- La diplômée d'avant 2012 doit constituer un dossier professionnel, qui passera en VAP, puisqu'on juge qu'elle n'a pas le niveau d'études normalement requis (la licence).

Comme les Québécois se réfèrent aux infos données par les responsables de l'éducation dans chaque pays pour savoir comment ils sont évalués dans leur propre système éducatif, pour ensuite les comparer à des formations offertes dans le système scolaire du Québec, ils doivent recevoir des avis sur le niveau académique de la formation, et non sur l'évolution du champ de pratique dans le milieu de travail.

J'imagine qu'ils font aussi une distinction entre un diplôme d'Europe de l'Est de 1990 et un autre de 2013 sur la base des infos données par les ministères de l'Éducation de ces pays: l'un serait donc académiquement de niveau lycée pro, l'autre, le plus récent, de niveau universitaire.

Même si l'infirmière diplômée en 1992 peut faire les mêmes trucs que celle diplômée en 2013 dans son pays d'origine.

Modifié par evaluation_etudes
Posté(e) (modifié)

La "problématique" n'est pas la France qui soutient à 200% ses IDE et l'a fait plusieurs fois à travers des courriers officiels. Le problème c'est le Québec qui fait du protectionnisme à outrance (et pas qu'avec les IDE) en ne reconnaissant pas 1200 IDE françaises comme cliniciennes. Economies d'argent en perspective, emploi d'une main d'oeuvre qualifiée sans lui proposer les postes les plus intéressants et pas d'évolution de carrière possible sans "lâcher" 3000$ à l'université. Pour l'instant donc le Québec est gagnant.

Le bac+2 et grade licence n'est pas pertinent ici. Rappelons que les assistantes sociales françaises (qui ont aussi un ARM) ne sont toujours pas reconnues à grade licence en France mais bien à bac+2 et sont reconnues au Québec à Bac en travail social donc bac+3 en France. Donc je le dis quand ça arrange le Québec, le MICC sait très bien comment faire tourner le vent en sa faveur...

Quand à l'accès au Master, les universités françaises font chacune à leur sauce. En théorie, dixit le ministère de la santé français "l'accès à un master universitaire est identique pour les détenteurs de ce diplôme (DE), qu'il ait été délivré avant ou après 2012".
C'est donc pareil au Québec, l'entrée en master se fait selon les critères définit par chaque université. En théorie, le prérequis est un bacc. Etonnant alors que certains IDE fr soient inscrit en maîtrise au Qc bien que n'ayant soit disant pas le niveau pour accéder à cette dite maîtrise. Là où il y a de l'argent à faire, on semble moins rechigner... bizarre...

En tout cas votre discours cher "evaluation_etudes" ne m'est pas inconnu.

Vous oubliez par ailleurs la problématique de l'ARM dont le M veut dire "mutuelle" (au féminin dans le sigle). "M" superbement ignoré par le Québec jusqu'à présent pour servir ses intérêts.

Dernière chose, l'évaluation du DE avant 2012 ne se faisait pas par le ministère de l'éducation nationale mais par le ministère de la santé ce qui explique une moindre reconnaissance. Le DE de 2012 a le net avantage d'être reconnu par ces deux ministères pour une meilleure lisibilité. N'oublions pas que le DE de 2012 n'est pas un "réhaussement" au sens québécois mais une réorganisation de la formation qui permet une meilleure lisibilité européenne afin de favoriser les déplacements des étudiants en Europe à travers les programmes de mobilité comme Erasmus et Socrates. Il n'existe pas de différences fondamentales sur le contenu comme le programme du bac et du DEC.
Quand à comparer avec les pays de l'est... Vraiment?

Modifié par Neytiri
  • Habitués
Posté(e)

c'est le cas de la plupart des ARM, le Québec tire la couverte de son côté... c'est simple plus de personnes désirant venir travailler au Québec que l'inverse... les équivalences données par les ARM sont tout simplement parfois indignent des efforts fait pour avoir un diplôme en France par rapport à ce qu'on obtient ici...

  • 1 month later...
Posté(e)

C'est c** car il y avait une fille qui était IBODE et qui exerçait au Québec (à Sherbrooke) depuis plusieurs années, quand j'ai débarqué sur ce forum (en 2010). Elle s'appelait Gabrielle et vivait seule avec ses 3 enfants. Ce dont elle se plaignait, c'est d'être souvent réquisitionnée à devoir rester 8 h en plus, à cause de ses enfants ça posait problème. Vers la fin, elle en avait marre et voulait rentrer en France (elle était ici depuis 4 ans), un jour elle a supprimé son compte et on n'a plus jamais entendu parler d'elle... comme tant d'autres infirmières, on a pas une seule ancienne par ici. D'ailleurs c'est également le seul cas d'infirmière "ancien diplôme" (avant 2012 donc) dont j'ai pu lire le retour qu'elle a pu se faire reconnaître clinicienne au Québec. En effet, en plus d'être IBODE, elle avait aussi une licence en santé publique !

Elle s'appelait Michelle et elle travaillait au bloc à Québec. Effectivement grosse pénurie d'inf de bloc au Québec, je ne comprends pas vraiment pourquoi...

Michelle avait réussit à se faire reconnaitre clinicienne grâce à sa licence en santé publique et pas grâce à son DEIBO.

Dans mon hosto y'en a une qu'est IADE et IBODE et elle vient tout juste de se faire reconnaitre clinicienne, depuis + 5 ans qu'elle est là. Le problème c'est que ces dames mènent leur combat toutes seules et nous savons déjà que c'est le nombre qui compte... Et des françaises IDE, croyez moi on est beaucoup!

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