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  • Habitués
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des Fran

Justement je suis en train de vous expliquer pourquoi je ne peux pas utiliser le terme "je".

En même temps vous faites exprès de mettre de la mauvaise volonté à ne pas comprendre, donc ce sera mon dernier message sur ce thème car le dialogue de sourds, ça va 5 mn : Personne ne dit qu'il n'y a pas d'objets culturels au Québec, on (mon mari du moins) dit que vous ne discutez pas de culture (exemple discuter d'oeuvres littéraires, de films ou autres). Mais ce n'est pas parce que vous n'en discutez pas que vous ne lisez pas ou n'allez pas au cinéma. En effet, c'est aussi le cas de pas mal de français mais il y aurait, parait-il, une vraie différence.

Je capote de lire ca :huh:

Alors oui c'est vrai la plupart des Québécois ne récitent pas a la journée longue des poèmes de Rimbaud, mais vous Francais êtes vous capable de citer un seul poème de Gaston Miron (poête Québécois) ?

Non hein ? Est-ce que on vous dit que vous êtes pauvre culturellement pour autant ?

Et c'est ca qui est incroyablement choquant dans cette attitude, cette habitude que CERTAINS Francais ont.

C'est que je suis certains que plusieurs Francais lisent ca et se disent : '' ah oui mais ce n'est pas pareil, Rimbaud c'est de la belle et grande culture, alors que la culture Québécoise c'est mineure''

Parce que c'est ca le sous entendu de ce que vous dites.

Les Québécois en général ne parleront pas nécessairement de VOTRE culture Francaise, ils vont parler de NOTRE culture Québécoise....et des gens comme ton mari va en déduire qu'ils n'ont pas de culture.

Et cais comme ca ont fait (et font) la même chose dans les Dom-Tom, les pays Africains...et maintenant, le nouvel endroit qu'ils peuvent mépriser; le Québec.

C'est tout simplement ignoble.:angry:

jimmy

t'extrapole quand meme un peu sur ce qu'elle dit...

mais bon dans le fond (pour une fois dans ce sujet, et a propos de ce message),

on pourrait dire qu'il serait possiblement probable que je puisse etre vaguement d'accord avec toi. :pardon:

Posté(e)

Je vais essayer de mettre tout le monde d'accord:

La Culture québécoise est différente de la Culture française, de par son Histoire, de par sa jeunesse, de par son entourage géographique, de par sa spécificité, de par son climat...

Dire que les Québécois ont moins de Culture que les Français, c'est grotesque. J'ai travaillé à la frontière française, près de Maubeuge... Quelle culture, j'en suis resté pantois ! Puis, entre les rappeux "français" qui éructent des "nique la France" et Marie-Mai, je me demande qui a le plus de Culture... Entre le hooligan du PSG et le casseur du Canadiens quand ils passent un tour dans les séries, je ne vois pas de grosse différence, pas plus qu'entre l'acharné de TéléFoot et l'acharné de 110%, ou sportif de salon, bière et pizza, du Canadiens et celui de l'OM.

C'est vrai que la connerie est une des choses les mieux partagées dans le monde ;)

  • Habitués
Posté(e)

Je vais essayer de mettre tout le monde d'accord:

La Culture québécoise est différente de la Culture française, de par son Histoire, de par sa jeunesse, de par son entourage géographique, de par sa spécificité, de par son climat...

Dire que les Québécois ont moins de Culture que les Français, c'est grotesque. J'ai travaillé à la frontière française, près de Maubeuge... Quelle culture, j'en suis resté pantois ! Puis, entre les rappeux "français" qui éructent des "nique la France" et Marie-Mai, je me demande qui a le plus de Culture... Entre le hooligan du PSG et le casseur du Canadiens quand ils passent un tour dans les séries, je ne vois pas de grosse différence, pas plus qu'entre l'acharné de TéléFoot et l'acharné de 110%, ou sportif de salon, bière et pizza, du Canadiens et celui de l'OM.

C'est vrai que la connerie est une des choses les mieux partagées dans le monde ;)

Là au moins, tout le monde est d'accord !

kobico: une culture se respecte tant qu'elle est digne de respect. Par exemple, une culture qui pratique l'excision ne mérite aucun respect.

  • Habitués
Posté(e)

Il y a aussi de graves dérives qui découlent de ce phénomène, notamment la féminisation de bien des domaines de la vie, où les hommes n'osent plus revendiquer simplement leur place. L'enseignement est très touché, à tel point que plus de la moitié des garçons (51% exactement), ne finissent pas leur secondaire.

Je ne comprends pas trop le rapport entre la féminisation de la société et le fait que les hommes ne finissent pas le secondaire. Quel est le sous-entendu ? Qu'il y a une misandrie qui fait que les hommes sont écartés alors que les compétences sont égales ?

L'école semble être de plus en plus destinée aux filles, et les garçons n'y trouvent plus leur compte. L'enseignement, du ministère aux enseignants, est composé d'une grosse majorité de femmes, qui font des programmes et des réformes qui tiennent de moins en moins comtpe des aspirations des garçons, qui ne sont pas des "filles avec un pénis".

Je ne dis pas que c'est volontaire, je ne dis pas qu'il y a une crasse volonté de nuire aux garçons. Du temps où les hommes dirigeaient tous les aspects de la société, la femme n'y trouvaient pas leur compte, et cela a heureusement changé. Mais le même phénomène se produit aussi aujourd'hui dans les secteurs à très forte majorité féminine (la santé en est un autre exemple, et un autre sujet), où les femmes ne parviennent pas à tenir compte des besoins des hommes. Je le répète, ce n'est pas de la mauvaise volonté pour la plupart.

Je suis épris d'Égalité personnellement, et je ne vois qu'inégalités à bien des égards... L'Égalité de Droits et de Devoirs est primordiale, mais l'égalité entre hommes et femmes, dans tous les aspects de la vie, ces deux êtres que tout oppose physiologiquement, est impossible. J'en arrive à me demander s'il ne faudrait pas faire reculer un peu la mixité, surtout dans le sport et dans les activités hors des cours généraux comme le Français, les Maths, etc.

Bref, la féminisation ne se limite pas à l'enseignante, mais regroupe tout le processus décisionnel de l'enseignement. C'est cela qui se féminise et c'est tragique pour les garçons.

Je te remercie sincèrement d'avoir pris la peine de m'écrire un aussi grand paragraphe pour tenter de m'expliquer, mais je ne situe toujours pas les choses ni ne trouve aucun argument dans ce que tu écris. En gras, j'ai placé toutes tes allégations sans aucun argument derrière et à chaque fois, j'ai envie de répondre "comment ça ?". Je ne comprends simplement pas comment un garçon peut être discriminé, à moins de mettre volontairement des mauvaises notes aux garçons par des méchantes enseignantes. Est-ce qu'il n'y a pas des programmes scolaires qui sont sensés être étudiés ? En France ça fonctionne comme ça aussi, avec une majorité de femmes qui enseignent, du moins à l'école primaire.

Idem le système de santé en France, majoritairement des soignantes femmes et aucun problème donc où est le soucis ?

  • Habitués
Posté(e) (modifié)

On n'est pas en train de dire qu'il n'y a pas de culture au Québec, on est en train de dire que les québécois ne sont pas cultivés dans l'ensemble, nuance.

C'est quoi être «culte» au juste?

À l'école secondaire, en Argentine, j'ai eu 3 cours de latin et 3 cours de grec classique.

J'ai dû endurer «La Guerre des Gaules» en latin et «Antigone» en grec, ça me rend «culte»?

(Aujourd'hui je ne me souviens absolument rien de ces langues sauf deux ou trois mots)

J'aurais préféré qu'on m'apprenne à réparer mon Toyota ou à monter un «deck»...

Bien sûr qu'il y a des gens cultes au Québec, mais faut aller au bon endroit.

Même chose qu'en France ou en Argentine.

Si vous allez au Mont Mégantic, vous rencontrerez plein de monde pour discuter d'astrophysique, de cosmologie, etc.

Si vous allez à l'OSM, vous pourrez discuter de l'opéra, de la musique baroque, de Beethoven, etc.

Le système éducatif Québécois est nettement orienté au marché de l'emploi.

Il vous éduque afin d'apprendre un métier, une profession, une activité.

Si vous voulez apprendre le grec ou l'histoire des Mayas, il y a des cours très accéssibles à l'Université.

En Argentine nous passons des heures à apprendre les verbes en latin, l'histoire de Carthage ou la classification

des algues; puis après on se retrouve sans emploi parce que ni le latin ni Carthage ni les algues sont des

compétences requises là-bas.

Je ne sais pas si c'est le meilleur ou pas, mais le système Québécois s'adapte assez bien aux besoins d'ici.

Par contre, je suis d'accord qu'il faudrait renforcer le français soutenu et les mathématiques de base au Québec.

Et bien comme toujours Argentino :good:

Manque de culture par rapport a quoi, par rapport a la notre je suppose ? Des francais s'indigne que les québécois ne savent pas placer tel ou tel pays sur une carte. Personnellement avant de venir en Amérique du Nord, je savais pas placer les provinces au Canada et encore moins les États aux USA et il a fallu que je montre une carte du monde a ma mère pour lui dire que Montréal c'était la sur la carte et que du coup, oui il fallait prendre l'avion pour venir me voir et oui New York ca fait vraiment pas loin.

Comme le dit tres justement Jimmy (pour une fois qu'on est d'accord), les québécois sont peut etre incapable de citer du Maupassant, du Baudelaire et autres, mais moi je suis incapable de citer un seul auteur québécois (j'ai essayé de m'y mettre, mais j'ai pas du tomber sur les bons, ca m'a pas plus jusqu'a présent) et ca veut pas dire que je suis inculte pour autant et vice versa.

Les québécois sont moins enclin a refaire le monde aussi facilement qu'on peut le faire en France. Et pourtant, quand on les pousse un peu, les débats qu'ils font sont fort intéressants et très juste de sens.

Alors apres on va dire que les gens parlent moins de littérature entre eux, que y'a moins de débat philosophique a la tv et autres. Mais en France, y'en a combien qui regarde PPDA a minuit a la TV (émission avec des intellectuels) ou qui regarde Arte (chaine censée etre plus intellectuelle que les autres). D'ailleurs si l'émission passe a minuit y'a bien une raison ? Combien de gens préfèrent regarder Secret Story sur TF1 (émission de télé-réalité mettant en scène des jeunes adultes limite débiles) que de regarder l'évolution de l'homme a travers le monde sur Arte ?

Et personnellement, quand je rencontre des gens ou j'ai pas plus d'affinités que cela, je vais pas me mettre a parler de Rimbaud ou a débiter mon histoire de France, je vais parler de choses et d'autres souvent (les ponts a Montréal, le temps, le boulot, des trucs banales). Et les québécois font la meme chose. J'ai pas un discours super intellectuel a chaque fois que je parle, faut arreter de se voiler la face. On en a combien des débats intellectuels dans une semaine avec des gens comparés aux banalités qu'on peut dire tous les jours ?

Alors oui, ils ne savent peut etre pas par coeur les dates de la seconde guerre mondiale (apres tout, ils étaient loin et sont venus qu'apres nous aider) et ou placer la Belgique ou le Luxembourg sur une carte, mais moi je connais pas plus les dates de l'arrivée de Champlain ou de la révolution tranquille et jusqu'a 4 ans, je pensais pas que Vancouver était si loin de Montréal et l'Alberta me disait franchement rien comme nom.

Tout est relatif... la culture est différente, mais de la a dire que y'en n'a pas... au contraire, je pense que le Québec avec ses artistes et ses auteurs et le fait que la province défend sa différence et son histoire francaise fait tout de meme un plus et si y'a bien un endroit en Amérique du Nord ou y'a de la culture, c'est bien la.

Et comme je suis un peu chauvin, c'est leur reste de français qui fait qu'ils ont de la culture :tongue:

Modifié par laureenfr
  • Habitués
Posté(e)

Voyage d'introspection plus qu'une réelle immigration, le Québec est fait pour se ressourcer, pour faire une pause avec la France, mais il ne faut pas gratter trop sinon on est très déçu car le Québec sonne creux hélas: pauvreté de la culture, pauvreté des rapports humains (surtout avec les québécoises), pauvreté des infrastructures, des technologies obsolètes, un niveau scolaire pittoyable, et un racisme rampant en particulier à Québec. Et la vie n'est pas moins chére pour peu que vous sortez des fast-food, Dollarama et autres commerces bas de gamme.

Et je n'ai assisté a aucune des réunions de la DGQ, je me suis juste basé sur mes expériences ultra positives d'ici : un stage en 2007 ici ayant débouché sur un super emploi mais en France, une vraie amie québécoise qui venait souvent me voir en France, un job de chef d'équipe trouvé en 3 jours lors de mon voyage d'une semaine ici pour faire valider ma RP il y a 2 ans, etc.

Mais c'est tout l'inverse de la France ici: la forme est magnifique (dès qu'on quitte Montréal) mais le fond est superficiel voire inexistant, alors qu'en France on râle tout le temps sur la forme mais le fond est profond (histoire culturelle, système de santé et social, éducation, technologie, infrastructures, etc). On veut y croire pendant sa procédure d'immigration, on s'émerveille la première année, puis la réalité saute aux yeux. Certains continuent en se voilant la face. Bonne chance à eux.

Ce n'est même pas un sentiment d'amertume que je ressens vis-à-vis du Québec, mais juste un constat de ce que j'ai observé et ressenti pendant ces 2 ans d'immersion totale. A ceux qui souhaiteraient venir tenter l'expérience ici, je leur dis qu'ils ont parfaitement raison et qu'ils doivent s'écouter pour se faire leur propre opinion et surtout, une fois rentrés en France comme la plupart des Français, avoir la conscience tranquille d'être allé au bout de leur démarche. Par contre ne pas s'obstiner à rester ici par principe, car il n'y a pas d'échec lorsque l'on a au moins eu le cran d'essayer.

Je suis venu, j'ai vu, bye !

Tout d'abord, bonjour à tous, d'un Français établi au Québec, qui pour moi est le paradis, et marié à une Québecoise....

Un gros bravo à Jimmy, j'adore ta répartie, surtout face à une personne si riche culturellement et si intelligente....

Alors mv13006, "tu le sais tu qu't'es le prototype même du maudit Français" ? Imbu de lui même et de sa "culture".....

Déjà à te lire t'as rarement du sortir loin de Montréal ou Québec, et tu dois être un étudiant financé par ses parents, mais bon je peux me tromper vu ta culture et ton intelligence supérieure...

À ceux qui disent qu'il a le droit de s'exprimer et qu'il donne des arguments, j'aimerais leurs demander, mais lesquels??? Et s'il a le droit de s'exprimer, Jimmy en a autant le droit, et Jimmy argumente autant que lui....

Pauvreté de la culture
Hum, les Québecois ont un grand pan de l'histoire en commun avec les Français, et ils apprennent tout celà dans leurs écoles (si si, mes enfants en sont la preuve), alors que combien de fois en France j'ai croisé des gens qui ne savent pas ce que c'est le Québec, ou alors qui ont demandé à ma femme québecoise dont le nom de famille est Richard, si elle avait des origines française.... Tu la sens la ta grosse culture française mv?

pauvreté des rapports humains (surtout avec les québécoises)

ça sent les rateaux mals digérés ça... et surtout un énorme racisme, alors pour dire que les québecois sont racistes, je te trouve terriblement mal placé....

pauvreté des infrastructures, des technologies obsolètes, un niveau scolaire pittoyable, et un racisme rampant en particulier à Québec.
Infrastructures et technologies sont quasi identiques à celles des américains...., donc les USA, 1ère puissance mondiale, ont une technologie obsolète ??? C'est sûr quand on voit les inventions françaises, comme le minitel, le reste du monde ne peut être que jaloux !!!! Le niveau scolaire pitoyable ??? c'est marrant y a bien moins d'échec scolaire ici, et juste pour exemple, je me souviens des cours d'anglais en France où on m'apprenait à prononcer le "the" "ze". En France on apprend un anglais que seul un autre Français peut déchiffrer... Et oui ici les priorités ne sont pas mises sur les maths et les sciences, mais pour le savoir tu aurais du chercher à t'intégrer au lieu de faire ton maudit Français..Et le "racisme rampant à Québec" c'est juste pour protéger leur langue des Anglais, mais bon ton manque de culture est peut être en cause... Ah non pardon c'est vrai tu es français, détenteur de la vérité unique....

Et la vie n'est pas moins chére pour peu que vous sortez des fast-food, Dollarama et autres commerces bas de gamme.

MDR !!! Heu t'as juste à apprendre à cuisiner, ça me rappelle un gars, Flavien, d'ailleurs c'est peut être toi, qui m'assurait que se nourrir lui coutait 700 $ par mois pour lui tout seul.... J'ai parlé avec lui, parce que moi, ma femme et mes deux ados, on s'en sort à 400 ou 500 par mois... En fait le gars ne mange pas de légumes, boit que du coca, mange que des pizzas surgelés de la marque ultra supérieure et des produits importés de France.... Quand tu t'établis dans un pays, tu essayes de t'adapter à la culture, même si la nourriture ne ressemble pas à ce que tu as mangé toute ta vie, tu t'adaptes, mais si tu manges de l'importation ou dans des restos ultra chics, pas étonnants que ça coute plus cher... Ici les loyers sont plus bas, le gas est plus bas, les électroménagers sont plus bas, l'électricité est plus basse, pas de facture d'eau, y a juste l'internet/télé/téléphone qui sont plus cher, ainsi que le roquefort et le vin...

On veut y croire pendant sa procédure d'immigration, on s'émerveille la première année, puis la réalité saute aux yeux. Certains continuent en se voilant la face. Bonne chance à eux.

Et voilà le maudit Français en puissance: J'AI RAISON, et si t'es pas d'accord, c'est que tu te caches les yeux... Moi je pense que ce sont tes yeux et tes oreilles qui sont remplis de merde....

En espérant que j'ai suffisament argumenter...

Pour finir je rejoindrai Jimmy, bon débarras !!!!

  • Habitués
Posté(e) (modifié)

L'école semble être de plus en plus destinée aux filles, et les garçons n'y trouvent plus leur compte. L'enseignement, du ministère aux enseignants, est composé d'une grosse majorité de femmes, qui font des programmes et des réformes qui tiennent de moins en moins comtpe des aspirations des garçons, qui ne sont pas des "filles avec un pénis".

Je ne dis pas que c'est volontaire, je ne dis pas qu'il y a une crasse volonté de nuire aux garçons. Du temps où les hommes dirigeaient tous les aspects de la société, la femme n'y trouvaient pas leur compte, et cela a heureusement changé. Mais le même phénomène se produit aussi aujourd'hui dans les secteurs à très forte majorité féminine (la santé en est un autre exemple, et un autre sujet), où les femmes ne parviennent pas à tenir compte des besoins des hommes. Je le répète, ce n'est pas de la mauvaise volonté pour la plupart.

Je suis épris d'Égalité personnellement, et je ne vois qu'inégalités à bien des égards... L'Égalité de Droits et de Devoirs est primordiale, mais l'égalité entre hommes et femmes, dans tous les aspects de la vie, ces deux êtres que tout oppose physiologiquement, est impossible. J'en arrive à me demander s'il ne faudrait pas faire reculer un peu la mixité, surtout dans le sport et dans les activités hors des cours généraux comme le Français, les Maths, etc.

Bref, la féminisation ne se limite pas à l'enseignante, mais regroupe tout le processus décisionnel de l'enseignement. C'est cela qui se féminise et c'est tragique pour les garçons.

Je te remercie sincèrement d'avoir pris la peine de m'écrire un aussi grand paragraphe pour tenter de m'expliquer, mais je ne situe toujours pas les choses ni ne trouve aucun argument dans ce que tu écris. En gras, j'ai placé toutes tes allégations sans aucun argument derrière et à chaque fois, j'ai envie de répondre "comment ça ?". Je ne comprends simplement pas comment un garçon peut être discriminé, à moins de mettre volontairement des mauvaises notes aux garçons par des méchantes enseignantes. Est-ce qu'il n'y a pas des programmes scolaires qui sont sensés être étudiés ? En France ça fonctionne comme ça aussi, avec une majorité de femmes qui enseignent, du moins à l'école primaire.

Idem le système de santé en France, majoritairement des soignantes femmes et aucun problème donc où est le soucis ?

Tout d'abord, une phrase que tu as partiellement grassée portait à confusion, alors j'y ai adjoint, en gros et en gras, le début pour éviter toute confusion.

La surprotection, la maternisation, dont sont l'objet les jeunes, me paraît néfaste pour les garçons bien plus que pour les filles. Les garçons ont un besoin de bouger bien supérieur aux filles, et la délimitation de "carrés" de cour de récré dont on ne peut pas sortir, où on ne peut pas courir, etc. est tout simplement débile. J'appelle ça "ne pas tenir compte des besoins des garçons".

Les cours de sport mixtes, pareil. Une aberration à une époque où l'obésité menace toute une génération.

En fait, c'est un problème de société... La société québécoise est très protectrice, trop même... En attendant, la moitié des gars décrochent, il est temps de se poser les vraies questions.

Mais si j'avais une solution, je serais ravi de te le dire... je ne suis pas enseignant, pas spécialiste, mais j'ai deux belles-filles, dont une est sortie du secondaire déjà, avec brio, et l'autre est en 4ème. Simple expérience, en tant que parent attentif donc. Mon fils, lui, rentre au primaire l'an prochain, on verra bien comment cela se déroulera avec lui...

Modifié par Belgécois
  • Habitués
Posté(e)

Autant je comprends l'argument sportif et physique d'avoir besoin de se dépenser, autant j'ai du mal à saisir le reste. L'école est quand même prioritairement basé sur un apport théorique et intellectuel, non ?

  • Habitués
Posté(e)

Bon, moi aussi, je vais tenter une explication.

Dans tout ce que je viens de lire, j'ai l'impression que l'incompréhension vient du mot "culture".

Pour moi ( je dis bien POUR MOI) la culture n'est pas seulement le passé, le présent, l'avenir, le cinéma, les chanteurs et autres artistes, d'ici ou d'ailleurs,, qui ne sont que des "véhicules" de la culture dont ils sont issus. La culture c'est plutôt le bagage de chacun : ce qu'on sait du passé , du présent, de l'avenir et de ces fameux "véhicules", et la capacité qu'on a de partager, transmettre, vivre de ce savoir.

Il ne s'agit pas de savoir tout sur tout, à l'image des rats de bibliothèque ou d'être le grand spécialiste dans une matiére ( sculpture, peinture, musique, économie, politique etc...) mais plutôt d'avoir un esprit apte à analyser le monde et ce qui nous entoure.

Il s'agit donc aussi de vocabulaire, d'analyse, de communication.

Et c'est là, je pense , où surviennent les différences les plus flagrantes. En France, une discussion autour d'un verre, entre parfaits inconnus, peut facilement tourner autour de la dernière expo Chagall, du dernier Goncourt,ou de la politique économique mondiale, ou du ressenti de l'un ou de l'autre face à un ait du passé ou d'actualité: j'en ai fait plusieurs fois l'expérience....

Ici,et toujours selon ce que je vis, les relations ne débuterons pas aussi facilement sur de tels sujets, considérer peut-être comme plus intimes, ou plus "à risque" de conflit entre interlocuteurs. Ils viendront plus tard, lorsque nous nous connaitrons mieux.

Il faut donc d'abord entrer en relation avec les autres pour pouvoir aborder des sujets nécessitant une opinion, un sentiment, un ressenti face à une oeuvre, un événement, un fait. Cette réserve peut être source de jugements hatifs sur le manque de conversations, et donc de culture, des uns ou des autres.

La difficulté réside donc plus, pour moi, à entrer en relation suffisament intimement avec la personne pour que ces sujets puissent être abordés. Et c'est justement cet approfondissement des relations qui demande des "travaux d'approche" qui pour un français ( facilement à tu et à toi, avec tout le monde et toujours prêt à parler de tout et de rien quelque soit l'interlocuteur) peut paraitre longue,fastidieuse, voire décevante.

il faut d'abord apprendre les codes de communication pour avoir une chance de voir notre vis à vis se livrer.

Les sujets comme la météo, le hockey ou le hit parade, ne risquent pas de provoquer de discutions scabreuses, et n'invite pas à se livrer corps et âme dans la conversation. Ils sont donc parfaits, ici , pour une "entrée en matière" ne risquant pas de dégénéré.

Ensuite c'est "plus si affinité".

  • Habitués
Posté(e)

voila, c'est bien ce que je disais dans un message précédent, tout n'est que question de code, a chacun d'avoir un bon décodeur et surtout de savoir s'en servir!!!!

thumbsup.gifthumbsup.gifthumbsup.gif

  • Habitués
Posté(e)

Hemolas:

Je suis ravi de voir qu'il existe d'autres immigrants européens se trouvant au Québec comme des poissons dans l'eau. Ça fait plaisir, je me sens parfois seul quand je le crie haut et fort, surtout que plusieurs aiment dénigrer et s'en moquer.

Bon, tu y vas fort, mais je crois que mettre la vérité en face des trous est nécessaire avec certains.

* * *

Pour en revenir au niveau d'enseignement québécois...

Comme souvent, le commentaire d'Argentino est à applaudir. Des immigrants comme toi aussi sont trop rares.

Si je ne vois pas de différences fondamentales entre le Québec et la Belgique au niveau primaire, la différence au niveau secondaire est grande. Pour faire très court, la Belgique insistait énormément sur la théorie, le Québec plus sur la pratique. Ici, on développe le côté artistique, le côté créatif, l'art de se présenter en public, etc. alors qu'en Belgique je n'avais que théorie, théorie et théorie.

En parlant latin, j'en ai fait, comme option principale, pendant six ans. Même si cela ne sert à rien en soi, cela a fortement développé mon esprit analytique et m'a permis de découvrir les structures des langues en général, comment elles se construisent. Aujourd'hui, j'ai de grandes facilités pour comprendre les langues grâce à cela. Sans oublier que l'esprit d'analyse m'a bien aidé, puisque j'ai étudié en maths par la suite. À refaire, je referais pareil. Le latin m'a apporté bien plus au plan personnel que bien des cours...

  • Habitués
Posté(e)

Autant je comprends l'argument sportif et physique d'avoir besoin de se dépenser, autant j'ai du mal à saisir le reste. L'école est quand même prioritairement basé sur un apport théorique et intellectuel, non ?

Pour les enfants, l'intérêt est aussi primordial. Si tu les perds, c'est dur de les rattraper ensuite.

En fait, je parle de ma perception des choses, par expérience, rien de scientifique...

Ce que je sais, c'est que le manque de discipline est criant aussi. Ma belle-fille disait cette semaine qu'elle ne se souvenait pas du nom de ses profs qu'elle a eus il y a 15 mois, en 4ème... Ben oui, à force de tutoyer et de ne connaître que le prénom du prof, on les oublie... je me souviens de la quasi totalité de mes profs du secondaire et j'en suis sorti il y a 20 ans !

Point important aussi: on laisse passer trop facilement au Québec. C'est incroyable que des futurs profs arrivent à la fin de leur BAC universitaires et ne puissent pas réussir un test de français. C'est au secondaire qu'on aurait dû les arrêter, pas à la fin de leurs études universitaires !

Bref, il y a une accumulation de facteurs... parmi lesquels la féminisation de l'enseignement joue un rôle, mais pas le seul.

Tu vois, je suis capable de mettre de l'eau dans mon vin. ;) Preuve que l'homme québécois se féminise... laugh.gif

Posté(e)

Point important aussi: on laisse passer trop facilement au Québec. C'est incroyable que des futurs profs arrivent à la fin de leur BAC universitaires et ne puissent pas réussir un test de français. C'est au secondaire qu'on aurait dû les arrêter, pas à la fin de leurs études universitaires !

tu penses à ça ?

Heureusement, semble-t-il, qu'on ne touche pas à la difficulté de l'examen; parce que bien souvent, c'est ce qui se fait; ben oui, c'est trop dur alors on rend les choses plus faciles, au lieu de se questionner sur la qualité des étudiants...

J'ai vécu ça à l'université, en cours de maîtrise, toute l'échelle de notation artificiellement réhaussée, pour limiter les échecs... J'en ai été bénéficiaire pour un cours d'économie général, et j'ai terminé avec un 81% alors que j'estimais que ma note finale n'aurait pas du dépasser les 65%...

Mais ça ne fait sourciller personne qu'on monte la moyenne...

A l'opposé, certains examens, CA, Barreau (testé et réussi en ce qui me concerne), demeurent plutôt difficiles et le pas est énorme pour des étudiants habitués à avoir des notes "remaniées", lorsque ce n'est plus le cas...

  • Habitués
Posté(e)

Voyage d'introspection plus qu'une réelle immigration, le Québec est fait pour se ressourcer, pour faire une pause avec la France, mais il ne faut pas gratter trop sinon on est très déçu car le Québec sonne creux hélas: pauvreté de la culture, pauvreté des rapports humains (surtout avec les québécoises), pauvreté des infrastructures, des technologies obsolètes, un niveau scolaire pittoyable, et un racisme rampant en particulier à Québec. Et la vie n'est pas moins chére pour peu que vous sortez des fast-food, Dollarama et autres commerces bas de gamme.

Et je n'ai assisté a aucune des réunions de la DGQ, je me suis juste basé sur mes expériences ultra positives d'ici : un stage en 2007 ici ayant débouché sur un super emploi mais en France, une vraie amie québécoise qui venait souvent me voir en France, un job de chef d'équipe trouvé en 3 jours lors de mon voyage d'une semaine ici pour faire valider ma RP il y a 2 ans, etc.

Mais c'est tout l'inverse de la France ici: la forme est magnifique (dès qu'on quitte Montréal) mais le fond est superficiel voire inexistant, alors qu'en France on râle tout le temps sur la forme mais le fond est profond (histoire culturelle, système de santé et social, éducation, technologie, infrastructures, etc). On veut y croire pendant sa procédure d'immigration, on s'émerveille la première année, puis la réalité saute aux yeux. Certains continuent en se voilant la face. Bonne chance à eux.

Ce n'est même pas un sentiment d'amertume que je ressens vis-à-vis du Québec, mais juste un constat de ce que j'ai observé et ressenti pendant ces 2 ans d'immersion totale. A ceux qui souhaiteraient venir tenter l'expérience ici, je leur dis qu'ils ont parfaitement raison et qu'ils doivent s'écouter pour se faire leur propre opinion et surtout, une fois rentrés en France comme la plupart des Français, avoir la conscience tranquille d'être allé au bout de leur démarche. Par contre ne pas s'obstiner à rester ici par principe, car il n'y a pas d'échec lorsque l'on a au moins eu le cran d'essayer.

Je suis venu, j'ai vu, bye !

Tout d'abord, bonjour à tous, d'un Français établi au Québec, qui pour moi est le paradis, et marié à une Québecoise....

Un gros bravo à Jimmy, j'adore ta répartie, surtout face à une personne si riche culturellement et si intelligente....

Alors mv13006, "tu le sais tu qu't'es le prototype même du maudit Français" ? Imbu de lui même et de sa "culture".....

Déjà à te lire t'as rarement du sortir loin de Montréal ou Québec, et tu dois être un étudiant financé par ses parents, mais bon je peux me tromper vu ta culture et ton intelligence supérieure...

À ceux qui disent qu'il a le droit de s'exprimer et qu'il donne des arguments, j'aimerais leurs demander, mais lesquels??? Et s'il a le droit de s'exprimer, Jimmy en a autant le droit, et Jimmy argumente autant que lui....

Pauvreté de la culture
Hum, les Québecois ont un grand pan de l'histoire en commun avec les Français, et ils apprennent tout celà dans leurs écoles (si si, mes enfants en sont la preuve), alors que combien de fois en France j'ai croisé des gens qui ne savent pas ce que c'est le Québec, ou alors qui ont demandé à ma femme québecoise dont le nom de famille est Richard, si elle avait des origines française.... Tu la sens la ta grosse culture française mv?

pauvreté des rapports humains (surtout avec les québécoises)

ça sent les rateaux mals digérés ça... et surtout un énorme racisme, alors pour dire que les québecois sont racistes, je te trouve terriblement mal placé....

pauvreté des infrastructures, des technologies obsolètes, un niveau scolaire pittoyable, et un racisme rampant en particulier à Québec.
Infrastructures et technologies sont quasi identiques à celles des américains...., donc les USA, 1ère puissance mondiale, ont une technologie obsolète ??? C'est sûr quand on voit les inventions françaises, comme le minitel, le reste du monde ne peut être que jaloux !!!! Le niveau scolaire pitoyable ??? c'est marrant y a bien moins d'échec scolaire ici, et juste pour exemple, je me souviens des cours d'anglais en France où on m'apprenait à prononcer le "the" "ze". En France on apprend un anglais que seul un autre Français peut déchiffrer... Et oui ici les priorités ne sont pas mises sur les maths et les sciences, mais pour le savoir tu aurais du chercher à t'intégrer au lieu de faire ton maudit Français..Et le "racisme rampant à Québec" c'est juste pour protéger leur langue des Anglais, mais bon ton manque de culture est peut être en cause... Ah non pardon c'est vrai tu es français, détenteur de la vérité unique....

Et la vie n'est pas moins chére pour peu que vous sortez des fast-food, Dollarama et autres commerces bas de gamme.

MDR !!! Heu t'as juste à apprendre à cuisiner, ça me rappelle un gars, Flavien, d'ailleurs c'est peut être toi, qui m'assurait que se nourrir lui coutait 700 $ par mois pour lui tout seul.... J'ai parlé avec lui, parce que moi, ma femme et mes deux ados, on s'en sort à 400 ou 500 par mois... En fait le gars ne mange pas de légumes, boit que du coca, mange que des pizzas surgelés de la marque ultra supérieure et des produits importés de France.... Quand tu t'établis dans un pays, tu essayes de t'adapter à la culture, même si la nourriture ne ressemble pas à ce que tu as mangé toute ta vie, tu t'adaptes, mais si tu manges de l'importation ou dans des restos ultra chics, pas étonnants que ça coute plus cher... Ici les loyers sont plus bas, le gas est plus bas, les électroménagers sont plus bas, l'électricité est plus basse, pas de facture d'eau, y a juste l'internet/télé/téléphone qui sont plus cher, ainsi que le roquefort et le vin...

On veut y croire pendant sa procédure d'immigration, on s'émerveille la première année, puis la réalité saute aux yeux. Certains continuent en se voilant la face. Bonne chance à eux.

Et voilà le maudit Français en puissance: J'AI RAISON, et si t'es pas d'accord, c'est que tu te caches les yeux... Moi je pense que ce sont tes yeux et tes oreilles qui sont remplis de merde....

En espérant que j'ai suffisament argumenter...

Pour finir je rejoindrai Jimmy, bon débarras !!!!

c'est sur que quand on lit quelque chose comme ce que j'ai souligné en rouge,

on voit tout de suite a qui on a affaire.

:whistlingb:

  • Habitués
Posté(e)

Justement je suis en train de vous expliquer pourquoi je ne peux pas utiliser le terme "je".

En même temps vous faites exprès de mettre de la mauvaise volonté à ne pas comprendre, donc ce sera mon dernier message sur ce thème car le dialogue de sourds, ça va 5 mn : Personne ne dit qu'il n'y a pas d'objets culturels au Québec, on (mon mari du moins) dit que vous ne discutez pas de culture (exemple discuter d'oeuvres littéraires, de films ou autres). Mais ce n'est pas parce que vous n'en discutez pas que vous ne lisez pas ou n'allez pas au cinéma. En effet, c'est aussi le cas de pas mal de français mais il y aurait, parait-il, une vraie différence.

Bien franchement, caroline77, la vérité est qu'il y a des Québécois qui discutent culture, oeuvres littéraires, films, etc.... Des passionnés de culture, des mordus de cinéma, des intellos, le Québec n'en est pas dépourvu. Ton mari ne les a pas fréquentés, ne les a pas vus ou ne veut pas les voir.

+1

  • Habitués
Posté(e)

Amusant, comme ça tourne en rond.

Le sujet des québécois cultivés, ça me fait penser au monstre du Loch Ness. Plus d'un dit l'avoir vu un jour, mais ne sait trop ni où ni quand ni comment.

Quant à l'école québécoise, seuls ceux qui l'ont vue de près savent de quoi il s'agit. On n'est pas dans du Loch Ness, là. On est dans du vrai.

Ecouter les élèves parler, les voir s'adresser à leurs profs, voir à quels tests ridiculement faciles ils sont exposés, etc., c'est infiniment plus parlant que de gloser à qui mieux mieux.

  • Habitués
Posté(e) (modifié)

Amusant, comme ça tourne en rond.

Le sujet des québécois cultivés, ça me fait penser au monstre du Loch Ness. Plus d'un dit l'avoir vu un jour, mais ne sait trop ni où ni quand ni comment.

Quant à l'école québécoise, seuls ceux qui l'ont vue de près savent de quoi il s'agit. On n'est pas dans du Loch Ness, là. On est dans du vrai.

Ecouter les élèves parler, les voir s'adresser à leurs profs, voir à quels tests ridiculement faciles ils sont exposés, etc., c'est infiniment plus parlant que de gloser à qui mieux mieux.

Alerte ! Voici un XXXXX

Jimmy, il y a une différence entre juger le contenu d'un message "mor*n" et attribuer ce qualificatif à la personne même. Dire "ce que tu dis est mor*n est voici pourquoi" est acceptable. Dire "voici un mor*n" est inacceptable. C'est une insulte personnelle.

Modifié par Rivière
insultes personnelles
  • Habitués
Posté(e)

C'est quoi être «culte» au juste?

À l'école secondaire, en Argentine, j'ai eu 3 cours de latin et 3 cours de grec classique.

J'ai dû endurer «La Guerre des Gaules» en latin et «Antigone» en grec, ça me rend «culte»?

(Aujourd'hui je ne me souviens absolument rien de ces langues sauf deux ou trois mots)

J'aurais préféré qu'on m'apprenne à réparer mon Toyota ou à monter un «deck»...

Bien sûr qu'il y a des gens cultes au Québec, mais faut aller au bon endroit.

Même chose qu'en France ou en Argentine.

Si vous allez au Mont Mégantic, vous rencontrerez plein de monde pour discuter d'astrophysique, de cosmologie, etc.

Si vous allez à l'OSM, vous pourrez discuter de l'opéra, de la musique baroque, de Beethoven, etc.

Le système éducatif Québécois est nettement orienté au marché de l'emploi.

Il vous éduque afin d'apprendre un métier, une profession, une activité.

Si vous voulez apprendre le grec ou l'histoire des Mayas, il y a des cours très accéssibles à l'Université.

En Argentine nous passons des heures à apprendre les verbes en latin, l'histoire de Carthage ou la classification

des algues; puis après on se retrouve sans emploi parce que ni le latin ni Carthage ni les algues sont des

compétences requises là-bas.

Je ne sais pas si c'est le meilleur ou pas, mais le système Québécois s'adapte assez bien aux besoins d'ici.

Par contre, je suis d'accord qu'il faudrait renforcer le français soutenu et les mathématiques de base au Québec.

je suis fan de ta sagesse, Argentino ! :wub:

Il faut donc d'abord entrer en relation avec les autres pour pouvoir aborder des sujets nécessitant une opinion, un sentiment, un ressenti face à une oeuvre, un événement, un fait. Cette réserve peut être source de jugements hatifs sur le manque de conversations, et donc de culture, des uns ou des autres.

Merci isseo, c'est exactement ce que je ressens ! Je n'ai gardé que cette partie de ton message, même si je suis d'accord avec tout ce que tu as écrit, parce qu'elle me semble tout à fait définir les Québécois que je connais (Note : oui oui, grizzli, je sais, je n'habite pas encore au Québec... mais je connais et fréquente régulièrement ma grande belle-famille, les amis de mon mari et ses quelques compatriotes d'ici, et c'est d'eux que je parle...). C'est d'ailleurs un trait commun entre Suisses et Québécois, une certaine réserve de prime abord. Qu'on apprécie ou pas c'est un autre problème - moi j'aime bien, j'ai l'impression d'une forme de pudeur de l'esprit que je préfère à l'esprit grande gueule.

  • Habitués
Posté(e)

Comme le dit tres justement Jimmy (pour une fois qu'on est d'accord), les québécois sont peut etre incapable de citer du Maupassant, du Baudelaire et autres, mais moi je suis incapable de citer un seul auteur québécois (j'ai essayé de m'y mettre, mais j'ai pas du tomber sur les bons, ca m'a pas plus jusqu'a présent) et ca veut pas dire que je suis inculte pour autant et vice versa.

Tout est relatif... la culture est différente, mais de la a dire que y'en n'a pas... au contraire, je pense que le Québec avec ses artistes et ses auteurs et le fait que la province défend sa différence et son histoire francaise fait tout de meme un plus et si y'a bien un endroit en Amérique du Nord ou y'a de la culture, c'est bien la.

Et comme je suis un peu chauvin, c'est leur reste de français qui fait qu'ils ont de la culture :tongue:

I love you, do you want to marry me ? :)

jimmy

Posté(e)

Amusant, comme ça tourne en rond.

Le sujet des québécois cultivés, ça me fait penser au monstre du Loch Ness. Plus d'un dit l'avoir vu un jour, mais ne sait trop ni où ni quand ni comment.

Quant à l'école québécoise, seuls ceux qui l'ont vue de près savent de quoi il s'agit. On n'est pas dans du Loch Ness, là. On est dans du vrai.

Ecouter les élèves parler, les voir s'adresser à leurs profs, voir à quels tests ridiculement faciles ils sont exposés, etc., c'est infiniment plus parlant que de gloser à qui mieux mieux.

Alerte ! Voici un mor*n

désolé mais c'est quoi, un mor*n ?

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