Laurent Posté(e) 8 février 2011 Posté(e) 8 février 2011 En pleine pénurie, le Québec bloque laccès aux vétérinaires françaisNouvelles générales - SantéÉcrit par Gabrielle Duchaine Lundi, 07 février 2011 19:38Mise à jour le Lundi, 07 février 2011 22:23Pendant quune pénurie de vétérinaires québécois force des éleveurs à abattre leurs bêtes faute de soins médicaux, des vétérinaires français se plaignent que la province leur bloque laccès à la profession sur son territoire. LÉtat leur impose des examens quils mettent jusquà trois ans à réussir, même lorsquils ont étudié ici. « Après avoir étudié aux frais des contribuables québécois, plusieurs dentre eux rentrent, à contrecur, en France ou sinstallent aux États-Unis ou dans dautres provinces alors quils préféreraient exercer leur profession ici », déplore le porte-parole de lAssemblée des Français à létranger, François Lubrina, lui-même vétérinaire. En effet, de nombreux étudiants en médecine vétérinaire viennent de France pour compléter leur résidence ou se spécialiser au pavillon Saint-Hyacinthe de lUniversité de Montréal, seul établissement à donner le cours dans la province. Même sils sont en partie formés en sol québécois, ils doivent se soumettre à une série dexamens une fois leurs études terminées. « Ça les décourage », raconte un professeur à la faculté qui a demandé lanonymat de peur de perdre son permis dexercice. Selon lui, plusieurs jeunes Français souhaitent chaque année rester au Québec, mais repartent parce que le processus est trop long. « Ils ne peuvent pas travailler, alors ils quittent. » Ses récriminations ne sont pas sans rappeler celles de plusieurs médecins formés à létranger et qui accusent Québec de les empêcher de pratiquer leur profession en ne reconnaissant pas leurs compétences. Beaucoup d'étudiants étrangers se dirigent vers les soins pour les grands animaux. Photo d'archivesDans le cas des vétérinaires, ceux qui sont formés en partie ou en totalité dans une école non accréditée par lAssociation américaine de médecine vétérinaire doivent réussir trois examens, qui demandent entre un et trois ans à compléter, avant dobtenir un droit de pratique chez nous, même lorsquils y ont accompli une partie de leur scolarité. « On a le mandat de protéger le public québécois et de sassurer que les vétérinaires qui veillent à linspection des viandes, à la santé publique, à la santé des animaux de la ferme et à la santé des petits animaux ont les connaissances et les compétences requises », explique la directrice générale de lOrdre des vétérinaires du Québec, Suzie Prince. Plus de deux ans après la signature de lentente France-Québec sur les Arrangements de reconnaissance mutuelle des diplômes et des compétences par le premier ministre du Québec et le président de la République, lordre professionnel ny a toujours pas apposé son sceau. La province a pourtant un criant besoin de vétérinaires, surtout pour soigner les animaux de ferme, et dautres provinces canadiennes ou États américains accepteraient les Français plus rapidement que le Québec. François Lubrina raconte notamment le cas dun compatriote, dont lépouse est québécoise, qui est allé travailler au Texas parce quil nobtenait pas de permis ici. « Ça a déchiré leur famille », déplore-t-il. Une grave pénurie La semaine dernière, Rue Frontenac révélait en exclusivité que des éleveurs de la Gaspésie vont jusquà abattre leurs bêtes malades parce personne ne peut les soigner. Leur histoire nest que la pointe de liceberg. Les soins aux animaux de ferme sont difficiles dans plusieurs régions rurales comme le Témiscouata, le Pontiac, lAbitibi et les Laurentides. « Pourtant, beaucoup détudiants français se dirigent vers les grands animaux », clame le professeur de lUniversité de Montréal à qui nous avons parlé. Ces arguments laissent de glace lOrdre des vétérinaires, qui régit laccès à la profession. « Il y a une pénurie tout aussi grave en France, dit Suzie Prince. Ce nest donc pas avec des vétérinaires français quon va régler notre problème. « Nous voulons favoriser la mobilité, mais de manière rigoureuse et en respect de la protection du public, de léquité et de la transparence. Le dossier devrait pouvoir être finalisé sous peu », promet-elle. Une entente de principe serait récemment intervenue entre les ordres québécois et français. Selon Mme Prince, les jeunes vétérinaires nauraient bientôt quà réussir un seul examen, appelé NAVLE, le même qui est imposé aux finissants québécois. Ceux qui détiennent plus de trois ans dexpérience auraient le choix entre un stage ou le test. Actuellement, 9 % des membres de lOrdre des médecins vétérinaires du Québec ont été formés à létranger. source : http://ruefrontenac.com/nouvelles-generales/sante/33405-veterinaires-penurie Citer
Habitués isseo17 Posté(e) 8 février 2011 Habitués Posté(e) 8 février 2011 Ben c'est bien connu : une vache française n'a absolument rien à voir avec une vache Québécoise. Enfin tout le monde sait ça, quand même ? Citer
Habitués grizzli Posté(e) 8 février 2011 Habitués Posté(e) 8 février 2011 Ben c'est bien connu : une vache française n'a absolument rien à voir avec une vache Québécoise. Enfin tout le monde sait ça, quand même ? bein la isseo, t'es vraiment de mauvaise fois tout le monde sais bien que les medecins etranger on du mal a exercer au quebec a cause des differences culturel et de methode ici on cherche ce que le patient n'a pas pour en deduire ce qu'il a en france on cherche d'abord ce qu'il a... et culturellement c'est tout une difference la relation avec les patient est aussi tres differente. pour les vaches c'est pareil culturellement une vache francaise et quebecoise, c'est vraiment pas pareil si tu traite une grosse vache quebecoise comme tu traite une grosse vache francaise elle risque la depression et a plus on moins long terme elle peut meme mourrir Citer
Habitués isseo17 Posté(e) 8 février 2011 Habitués Posté(e) 8 février 2011 Ahhh ! Ben tu vois, c'est ce que je dis : les vaches sont pas les mêmes. Aux unes, il faut dire : " Bon diou d'vin d'diou, la Brunette, quel pêt t'as dont d'travers ?", et aux autres " Tabernaque d'ostie de vache, qu'asse qui t'magane comme ça ? " C'est toute une différence culturelle, ça !!! Citer
Habitués smdich Posté(e) 8 février 2011 Habitués Posté(e) 8 février 2011 En pleine pénurie, le Québec bloque laccès aux vétérinaires françaisNouvelles générales - SantéÉcrit par Gabrielle Duchaine Lundi, 07 février 2011 19:38Mise à jour le Lundi, 07 février 2011 22:23Pendant quune pénurie de vétérinaires québécois force des éleveurs à abattre leurs bêtes faute de soins médicaux, des vétérinaires français se plaignent que la province leur bloque laccès à la profession sur son territoire. LÉtat leur impose des examens quils mettent jusquà trois ans à réussir, même lorsquils ont étudié ici. « Après avoir étudié aux frais des contribuables québécois, plusieurs dentre eux rentrent, à contrecur, en France ou sinstallent aux États-Unis ou dans dautres provinces alors quils préféreraient exercer leur profession ici », déplore le porte-parole de lAssemblée des Français à létranger, François Lubrina, lui-même vétérinaire. En effet, de nombreux étudiants en médecine vétérinaire viennent de France pour compléter leur résidence ou se spécialiser au pavillon Saint-Hyacinthe de lUniversité de Montréal, seul établissement à donner le cours dans la province. Même sils sont en partie formés en sol québécois, ils doivent se soumettre à une série dexamens une fois leurs études terminées. « Ça les décourage », raconte un professeur à la faculté qui a demandé lanonymat de peur de perdre son permis dexercice. Selon lui, plusieurs jeunes Français souhaitent chaque année rester au Québec, mais repartent parce que le processus est trop long. « Ils ne peuvent pas travailler, alors ils quittent. » Ses récriminations ne sont pas sans rappeler celles de plusieurs médecins formés à létranger et qui accusent Québec de les empêcher de pratiquer leur profession en ne reconnaissant pas leurs compétences. Beaucoup d'étudiants étrangers se dirigent vers les soins pour les grands animaux. Photo d'archivesDans le cas des vétérinaires, ceux qui sont formés en partie ou en totalité dans une école non accréditée par lAssociation américaine de médecine vétérinaire doivent réussir trois examens, qui demandent entre un et trois ans à compléter, avant dobtenir un droit de pratique chez nous, même lorsquils y ont accompli une partie de leur scolarité. « On a le mandat de protéger le public québécois et de sassurer que les vétérinaires qui veillent à linspection des viandes, à la santé publique, à la santé des animaux de la ferme et à la santé des petits animaux ont les connaissances et les compétences requises », explique la directrice générale de lOrdre des vétérinaires du Québec, Suzie Prince. Plus de deux ans après la signature de lentente France-Québec sur les Arrangements de reconnaissance mutuelle des diplômes et des compétences par le premier ministre du Québec et le président de la République, lordre professionnel ny a toujours pas apposé son sceau. La province a pourtant un criant besoin de vétérinaires, surtout pour soigner les animaux de ferme, et dautres provinces canadiennes ou États américains accepteraient les Français plus rapidement que le Québec. François Lubrina raconte notamment le cas dun compatriote, dont lépouse est québécoise, qui est allé travailler au Texas parce quil nobtenait pas de permis ici. « Ça a déchiré leur famille », déplore-t-il. Une grave pénurie La semaine dernière, Rue Frontenac révélait en exclusivité que des éleveurs de la Gaspésie vont jusquà abattre leurs bêtes malades parce personne ne peut les soigner. Leur histoire nest que la pointe de liceberg. Les soins aux animaux de ferme sont difficiles dans plusieurs régions rurales comme le Témiscouata, le Pontiac, lAbitibi et les Laurentides. « Pourtant, beaucoup détudiants français se dirigent vers les grands animaux », clame le professeur de lUniversité de Montréal à qui nous avons parlé. Ces arguments laissent de glace lOrdre des vétérinaires, qui régit laccès à la profession. « Il y a une pénurie tout aussi grave en France, dit Suzie Prince. Ce nest donc pas avec des vétérinaires français quon va régler notre problème. « Nous voulons favoriser la mobilité, mais de manière rigoureuse et en respect de la protection du public, de léquité et de la transparence. Le dossier devrait pouvoir être finalisé sous peu », promet-elle. Une entente de principe serait récemment intervenue entre les ordres québécois et français. Selon Mme Prince, les jeunes vétérinaires nauraient bientôt quà réussir un seul examen, appelé NAVLE, le même qui est imposé aux finissants québécois. Ceux qui détiennent plus de trois ans dexpérience auraient le choix entre un stage ou le test. Actuellement, 9 % des membres de lOrdre des médecins vétérinaires du Québec ont été formés à létranger. source : http://ruefrontenac.com/nouvelles-generales/sante/33405-veterinaires-penurie Et oui...c'est ça le Québec . Citer
Habitués kobico Posté(e) 8 février 2011 Habitués Posté(e) 8 février 2011 Ahhh ! Ben tu vois, c'est ce que je dis : les vaches sont pas les mêmes. Aux unes, il faut dire : " Bon diou d'vin d'diou, la Brunette, quel pêt t'as dont d'travers ?", et aux autres " Tabernaque d'ostie de vache, qu'asse qui t'magane comme ça ? " C'est toute une différence culturelle, ça !!! Coudonc, as-tu mangé de la vache enragée? Je doute que les vétérinaires québécois s'expriment comme tu le mentionnes... Madame Bec-Sec, Guinness, Bobinette et 2 autres ont réagi à ceci 5 Citer
Habitués isseo17 Posté(e) 8 février 2011 Habitués Posté(e) 8 février 2011 Kobico, tu me fais de la peine ! Penses-tu vraiment que les vétérinaires français s'expriment comme ça aussi ? Dans ce cas, je comprends mieux la réaction de l'ordre..... Citer
Habitués kobico Posté(e) 8 février 2011 Habitués Posté(e) 8 février 2011 Kobico, tu me fais de la peine ! Penses-tu vraiment que les vétérinaires français s'expriment comme ça aussi ? Dans ce cas, je comprends mieux la réaction de l'ordre..... À priori, qualifier une vache de "brunette" est plus sympa que la qualifier "de tabarnaque d'ostie de vache". Moi, c'est ça qui me fait de la peine... Cette manie d'utiliser le joual et la vulgarité en guise de généralisation pour rendre compte du parler québécois. :( Heureusement que l'Ordre des vétérinaires n'a rien à voir avec ma réaction personnelle. Guinness, Madame Bec-Sec, Azarielle et 2 autres ont réagi à ceci 5 Citer
Limo_Family Posté(e) 8 février 2011 Posté(e) 8 février 2011 Je trouve que vous faites beaucoup de manière pour du vocabulaire... Et oui, il arrive que certains vétérinaires (des vieux de la vieille) s'expriment comme ça en fonction de qui ils ont en face d'eux... Ne venez pas parler d'un monde que vous ne connaissez pas... Sans vouloir vous offusquer... C'est vraiment très malheureux que le gouvernement Québécois réagisse de cette façon et que ce fameux "Ordre" bloque ainsi les vétérinaires désireux de venir s'installer... Je trouve ça assez pitoyable. Mais bon, ils ont peut-être (et même sûrement) d'excellentes raisons Citer
Habitués isseo17 Posté(e) 8 février 2011 Habitués Posté(e) 8 février 2011 Tu sais, l'utilisation du joual est à mettre en paralléle avec le "vin diou d'vin diou!"....qui n'est pas plus élégant ni plus culturellement élevé pour un français que le "ostie" pour un Québécois. Tu acceptes sans problème que je sous entende, par dérision, qu'un vétérinaire français puisse avoir un parlé et un vocabulaire tout droit sorti du fin fond de la campagne, mais tu sourcilles lorsque je sous entends qu'il pourrait en être de même pour un vétérinaire québécois ? Faut peut-être ne pas être aussi succeptible et ne pas toujours regarder qu'une partie de la joke pour en tirer des conclusions sur les intentions de l'auteur.... Ça devient très vite fatigant, de devoir justifier chaque mot hors contexte. Pour finir, je sais par expérience , que beaucoup de vaches dans nos campagnes s'appelaient Brunette, Blanchette, Rosette etc.... mais n'ai aucune idée de comment les gens par ici appellent traditionnellement leurs vaches : je ne me suis donc pas lancée à inventer un nom pour la vache québécoise..... cassis a réagi à ceci 1 Citer
Habitués kobico Posté(e) 8 février 2011 Habitués Posté(e) 8 février 2011 Tu sais, l'utilisation du joual est à mettre en paralléle avec le "vin diou d'vin diou!"....qui n'est pas plus élégant ni plus culturellement élevé pour un français que le "ostie" pour un Québécois. Tu acceptes sans problème que je sous entende, par dérision, qu'un vétérinaire français puisse avoir un parlé et un vocabulaire tout droit sorti du fin fond de la campagne, mais tu sourcilles lorsque je sous entends qu'il pourrait en être de même pour un vétérinaire québécois ? Faut peut-être ne pas être aussi succeptible et ne pas toujours regarder qu'une partie de la joke pour en tirer des conclusions sur les intentions de l'auteur.... Ça devient très vite fatigant, de devoir justifier chaque mot hors contexte. Écoute isseo, je n'ai pas réagi et donc accepté sans sourciller ton sous-entendu parce que je ne l'ai tout simplement pas compris. Ben oui, je n'ai pas compris que tu te moquais spécifiquement d'un vocabulaire du fin fond des campagnes françaises. Je l'ai simplement pris pour une expression française "at large", d'autant plus que j'ai une amie française qui utilise cette expression de "vin diou" et ce n'est pas une habitante (au sens québécois du terme). Bref, j'y ai plutôt vu une opposition des termes français (jolis et fleuris!) et québécois (vulgaires). Tu peux me reprocher d'être susceptible tout comme je peux trouver indélicat le choix de tes expressions québécoises. Comme tu le sais, cette question de la langue est toujours une corde sensible chez les Québécois. Allez, je sors prendre un grand bol d'air campagnard! macipsa13, Azarielle, Guinness et 1 autre ont réagi à ceci 4 Citer
Habitués Kweli Posté(e) 8 février 2011 Habitués Posté(e) 8 février 2011 Bref, j'y ai plutôt vu une opposition des termes français (jolis et fleuris!) et québécois (vulgaires). Un pêt d'travers, expression fleurie? Hé ben, on est deux à avoir besoin d'un bol d'air alors macipsa13 a réagi à ceci 1 Citer
Habitués kobico Posté(e) 8 février 2011 Habitués Posté(e) 8 février 2011 Bref, j'y ai plutôt vu une opposition des termes français (jolis et fleuris!) et québécois (vulgaires). Un pêt d'travers, expression fleurie? Hé ben, on est deux à avoir besoin d'un bol d'air alors Bah oui ma crypto, au Québec on dit "va donc péter dans les fleurs!" Là, je sors pour de vrai... Madame Bec-Sec, Guinness, macipsa13 et 1 autre ont réagi à ceci 4 Citer
Habitués isseo17 Posté(e) 8 février 2011 Habitués Posté(e) 8 février 2011 Tout ça pour savoir si les vaches françaises sont culturellement différentes des vaches Québécoises..... C'est vraiment une querelle de néant ! En tout cas, c'est un bel exemple de quiproquo franco-québécois et une belle illustration de la difficulté à comprendre et à se faire comprendre entre pur-laines et immigrants, surtout dès qu'il s'agit d'humour..... Reste que je reste un peu vexée ( un tout petit peu) que tu aies pu penser que j'ai voulu rabaisser les québécois par rapport aux français : il ne me semble pas que ce soit dans mes habitudes, pourtant.... Citer
Habitués caroline77 Posté(e) 8 février 2011 Habitués Posté(e) 8 février 2011 Ahhh ! Ben tu vois, c'est ce que je dis : les vaches sont pas les mêmes. Aux unes, il faut dire : " Bon diou d'vin d'diou, la Brunette, quel pêt t'as dont d'travers ?", et aux autres " Tabernaque d'ostie de vache, qu'asse qui t'magane comme ça ? " C'est toute une différence culturelle, ça !!! Excellent, je suis pliée Citer
Habitués caroline77 Posté(e) 8 février 2011 Habitués Posté(e) 8 février 2011 Isseo : je trouve aussi qu'il y en a qui font des histoires pour pas grand chose, et qui voient de la vulgarité là où il n'y en a pas particulièrement... franchement, il y en a qui devraient se décoincer un peu !! Citer
Habitués may_line Posté(e) 8 février 2011 Habitués Posté(e) 8 février 2011 C'est ce que j'ai toujours dit depuis que je suis ici! Les enfants québécois (pour les profs), les québécois en général (pour les médecins) et maintenant les animaux québécois (pour les véto) sont des extra-terrestres! Ils ne sont génétiquement pas identiques aux autres créatures terrestres! Sinon, il n'y aurait aucun problème à ce que des profs, des médecins et des véto autre que québécois pratiquent ici!! Citer
Habitués ehoh Posté(e) 8 février 2011 Habitués Posté(e) 8 février 2011 étant moi-même immigrant vétérinaire,je peux vous dire qu'il ya une grande difference dans la pratique du terrain labas et icitte,jugez-en par vous même: vétérinaire francais: http://img806.imageshack.us/i/veterinaire2.jpg/ vétérinaire d'icitte: http://img59.imageshack.us/i/veterinaire1.jpg/ élémentaire mon cher watson. maloine54 et Bobinette ont réagi à ceci 2 Citer
Habitués Azarielle Posté(e) 8 février 2011 Habitués Posté(e) 8 février 2011 C'est ce que j'ai toujours dit depuis que je suis ici! Les enfants québécois (pour les profs), les québécois en général (pour les médecins) et maintenant les animaux québécois (pour les véto) sont des extra-terrestres! Ils ne sont génétiquement pas identiques aux autres créatures terrestres! Sinon, il n'y aurait aucun problème à ce que des profs, des médecins et des véto autre que québécois pratiquent ici!! Je ne m'avancerai pas pour ce qui concerne la médecine et la médecine vétérinaire, mais pour ce qui est de l'enseignement, je peux le faire. Ça n'a rien à voir avec les enfants. C'est toute l'approche pédagogique qui est différente. Ici, depuis le renouveau pédagogique, c'est l'approche socio-constructiviste qui est utilisée. L'enseignant ne transmet pas des connaissances que l'élève enregistre. L'enseignant offre les outils, enseigne les méthodes de travail pour que l'élève construise lui-même (ou avec ses pairs) son savoir. L'enseignant voit ensuite à corriger les élèves qui construisent mal leur savoir. L'enseignant n'est donc plus un spécialiste d'une discipline ou un maître qui détient la Vérité. Une des intentions derrière cette réforme de l'éducation est aussi de permettre à de futurs citoyens de s'outiller et d'apprendre tout au long de la vie dans une époque où tout bouge rapidement. Il y a quinze ans, moment où je commençais ma carrière, je n'aurais pas compris qu'on demande aux enseignants formés à l'étranger de recommencer des études universitaires. Maintenant, c'est une tout autre chose. Guinness a réagi à ceci 1 Citer
Habitués grizzli Posté(e) 8 février 2011 Habitués Posté(e) 8 février 2011 C'est ce que j'ai toujours dit depuis que je suis ici! Les enfants québécois (pour les profs), les québécois en général (pour les médecins) et maintenant les animaux québécois (pour les véto) sont des extra-terrestres! Ils ne sont génétiquement pas identiques aux autres créatures terrestres! Sinon, il n'y aurait aucun problème à ce que des profs, des médecins et des véto autre que québécois pratiquent ici!! Je ne m'avancerai pas pour ce qui concerne la médecine et la médecine vétérinaire, mais pour ce qui est de l'enseignement, je peux le faire. Ça n'a rien à voir avec les enfants. C'est toute l'approche pédagogique qui est différente. Ici, depuis le renouveau pédagogique, c'est l'approche socio-constructiviste qui est utilisée. L'enseignant ne transmet pas des connaissances que l'élève enregistre. L'enseignant offre les outils, enseigne les méthodes de travail pour que l'élève construise lui-même (ou avec ses pairs) son savoir. L'enseignant voit ensuite à corriger les élèves qui construisent mal leur savoir. L'enseignant n'est donc plus un spécialiste d'une discipline ou un maître qui détient la Vérité. Une des intentions derrière cette réforme de l'éducation est aussi de permettre à de futurs citoyens de s'outiller et d'apprendre tout au long de la vie dans une époque où tout bouge rapidement. Il y a quinze ans, moment où je commençais ma carrière, je n'aurais pas compris qu'on demande aux enseignants formés à l'étranger de recommencer des études universitaires. Maintenant, c'est une tout autre chose. aurais tu un job et des privilèges à protéger maintenant ? Citer
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