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le foie gras et le Canada anglais


jimmy

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  • Habitués

Publié le 12 janvier 2011 à 06h00 | Mis à jour le 12 janvier 2011 à 06h00

L'incident du foie gras

Alain DubucLa Presse

Le Bal des neiges d'Ottawa, sous la pression des amis des canards et des oies, a décidé d'interdire le foie gras dans la portion gastronomique de ses activités.

L'incident est mineur. Il fait peu de victimes. Sinon le chef montréalais Martin Picard, du Pied de cochon. Celui-ci devait être la vedette des activités culinaires du Bal des neiges. Il était le clou de la soirée d'ouverture, en déménageant sa cabane à sucre au Musée canadien des civilisations. Il s'est finalement retiré parce qu'il ne pouvait pas utiliser le produit qui a fait sa réputation. Les autres victimes sont les 450 personnes qui avaient raflé en quelques heures les billets à 125$.

Mais les petites choses en apparence insignifiantes sont parfois des révélateurs, qui nous en disent beaucoup sur des phénomènes plus profonds.

Cet incident est d'abord une fable sur le Canada. Il nous rappelle que, dans un État binational comme le Canada, les deux nations qui le composent sont souvent deux solitudes. Il serait inconcevable que l'équivalent québécois de ce Bal des neiges, Montréal en lumière, ait l'idée de bannir le foie gras.

La guerre au foie gras a en effet quelque chose de terriblement anglo-saxon. Ce mouvement s'est surtout développé aux États-Unis et en Grande-Bretagne. Plusieurs villes américaines, comme Chicago, interdisent ce produit dans les restaurants de leur territoire. Et ce geste a des racines politiques et culturelles.

Le mouvement anti-foie gras a pu se nourrir du courant de francophobie qui s'est développé aux États-Unis après l'attentat du 11 septembre, quand la France a refusé de suivre les États-Unis dans sa croisade contre «l'axe du mal».

Le geste patriotique se doublait d'un réflexe culturel. Il est en général plus facile de boycotter ce qu'on ne consomme pas. On l'a vu avec les Européens qui dénoncent la chasse au phoque. Même si on torturait les cochons dans les porcheries américaines, les amis des bêtes auraient le plus grand mal à organiser avec succès un boycottage des côtes levées. Il est par contre plus facile de convaincre un élu municipal de condamner un produit qu'il n'a jamais goûté et qu'il ne mangera jamais.

Ce qui est agaçant, c'est que la Commission de la capitale nationale, la CCN, un organisme fédéral, qui organise le Bal des neiges, ait repris le mouvement. Ce devrait d'abord être gênant pour la société anglo-canadienne qui déploie de considérables énergies à montrer que sa culture se distingue de celle de ses voisins du sud. Est-ce là une conséquence de l'arrivée à Ottawa des conservateurs de Stephen Harper?

Et c'est agaçant pour les francophones, qui se voient imposer des stéréotypes culturels anglo-saxons dans un événement qui devrait être inclusif. La Capitale nationale, en principe, se doit d'être non seulement bilingue, mais aussi biculturelle.

Mais derrière cette décision bête se profile un autre fait de société. Si la CCN a agi ainsi, c'est pour ne pas avoir de problèmes, pour offrir, comme elle le dit, «une expérience positive à tous les participants». Une façon de dire qu'on ne voulait pas avoir d'ennuis avec les groupes militants de protection des animaux. Une autre manifestation de la dictature des groupes de pression, qui peuvent paralyser des institutions, imposer leurs vues, souvent puritaines, souvent suintantes de rectitude, à ceux qui ne les partagent pas.

Au mépris de la logique. Parce que le sort des canards gavés n'est certainement pas pire que, par exemple, des poissons qui meurent asphyxiés dans les cales des bateaux de pêche. Et au mépris des chiffres. Près de 450 personnes avaient réservé leur place à ce repas gastronomique. Dans le pire des scénarios, combien de militants seraient-ils venus les dénoncer? Dix? Quinze? Vingt? Notre démocratie souffre d'un déficit arithmétique.

http://www.cyberpres...61_section_POS1

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  • Habitués

jimmy,

t'es un sadique

ca y est j'ai la bave aux levres...

je me souviens ... du bon foie gras que j'ai degusté a nouvel an...

:wub: :wub: :wub:

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  • Habitués
  • Habitués

Ils ont raison , ces gens : y a toujours un problème de goût avec le foie gras.... :angry:

Il a toujours un goût de "trop peu"! :lol:

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Publié le 12 janvier 2011 à 06h00 | Mis à jour le 12 janvier 2011 à 06h00

L'incident du foie gras

Alain DubucLa Presse

Le Bal des neiges d'Ottawa, sous la pression des amis des canards et des oies, a décidé d'interdire le foie gras dans la portion gastronomique de ses activités.

L'incident est mineur. Il fait peu de victimes. Sinon le chef montréalais Martin Picard, du Pied de cochon. Celui-ci devait être la vedette des activités culinaires du Bal des neiges. Il était le clou de la soirée d'ouverture, en déménageant sa cabane à sucre au Musée canadien des civilisations. Il s'est finalement retiré parce qu'il ne pouvait pas utiliser le produit qui a fait sa réputation. Les autres victimes sont les 450 personnes qui avaient raflé en quelques heures les billets à 125$.

Mais les petites choses en apparence insignifiantes sont parfois des révélateurs, qui nous en disent beaucoup sur des phénomènes plus profonds.

Cet incident est d'abord une fable sur le Canada. Il nous rappelle que, dans un État binational comme le Canada, les deux nations qui le composent sont souvent deux solitudes. Il serait inconcevable que l'équivalent québécois de ce Bal des neiges, Montréal en lumière, ait l'idée de bannir le foie gras.

La guerre au foie gras a en effet quelque chose de terriblement anglo-saxon. Ce mouvement s'est surtout développé aux États-Unis et en Grande-Bretagne. Plusieurs villes américaines, comme Chicago, interdisent ce produit dans les restaurants de leur territoire. Et ce geste a des racines politiques et culturelles.

Le mouvement anti-foie gras a pu se nourrir du courant de francophobie qui s'est développé aux États-Unis après l'attentat du 11 septembre, quand la France a refusé de suivre les États-Unis dans sa croisade contre «l'axe du mal».

Le geste patriotique se doublait d'un réflexe culturel. Il est en général plus facile de boycotter ce qu'on ne consomme pas. On l'a vu avec les Européens qui dénoncent la chasse au phoque. Même si on torturait les cochons dans les porcheries américaines, les amis des bêtes auraient le plus grand mal à organiser avec succès un boycottage des côtes levées. Il est par contre plus facile de convaincre un élu municipal de condamner un produit qu'il n'a jamais goûté et qu'il ne mangera jamais.

Ce qui est agaçant, c'est que la Commission de la capitale nationale, la CCN, un organisme fédéral, qui organise le Bal des neiges, ait repris le mouvement. Ce devrait d'abord être gênant pour la société anglo-canadienne qui déploie de considérables énergies à montrer que sa culture se distingue de celle de ses voisins du sud. Est-ce là une conséquence de l'arrivée à Ottawa des conservateurs de Stephen Harper?

Et c'est agaçant pour les francophones, qui se voient imposer des stéréotypes culturels anglo-saxons dans un événement qui devrait être inclusif. La Capitale nationale, en principe, se doit d'être non seulement bilingue, mais aussi biculturelle.

Mais derrière cette décision bête se profile un autre fait de société. Si la CCN a agi ainsi, c'est pour ne pas avoir de problèmes, pour offrir, comme elle le dit, «une expérience positive à tous les participants». Une façon de dire qu'on ne voulait pas avoir d'ennuis avec les groupes militants de protection des animaux. Une autre manifestation de la dictature des groupes de pression, qui peuvent paralyser des institutions, imposer leurs vues, souvent puritaines, souvent suintantes de rectitude, à ceux qui ne les partagent pas.

Au mépris de la logique. Parce que le sort des canards gavés n'est certainement pas pire que, par exemple, des poissons qui meurent asphyxiés dans les cales des bateaux de pêche. Et au mépris des chiffres. Près de 450 personnes avaient réservé leur place à ce repas gastronomique. Dans le pire des scénarios, combien de militants seraient-ils venus les dénoncer? Dix? Quinze? Vingt? Notre démocratie souffre d'un déficit arithmétique.

http://www.cyberpres...61_section_POS1

Le brave auteur de cet article se laisse aller un peu facilement à son hostilité de l'anglo saxon. Aurait-il écrit le même article s'il avait su que le mouvement anti foie gras est né, il y a fort longtemps,...en France.

Au XIXe siècle, l'entomologiste Jean-Henri Fabre, s'élevaient contre le foie gras pour des motifs philosophiques. À l'aube du XXIe siècle, des membres d'un mouvement antispéciste lyonnais rendirent l'hostilité au foie gras beaucoup plus visible.

Il ne s'agit donc pas d'une génétique anglo-saxonne contre le gavage des oies mais d'un amour français tout azimuth pour les gallinacés. Les anglo saxons n'ont donc pas le monopole du coeur sur cette gente palmée.

et puis finalement, si vous voulez signer la pétition du mouvement français contre le gavage, c'est ici

Sauvons les coin coins

Il faut quand même noter que la décision d'Ottawa sauve les convives de ce repas non pas du foie gras mais surtout de la Cabane à Sucre. Ils ne connaissent pas leur bonheur...

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Je n'oserais quand même pas dire que le foie gras fait vraiment partie de la culture Québécoise. Moi même, j'avoue que le principe de gavage, je n'y suis pas trop chaud. À part ça, c'est vrai que je n'aime pas ça. Je dois avoir un peu d'anglo en moi ;)

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  • Habitués

Jimmy.... le foie gras..... un produit culturel québécois.... vraiment.....

maurice tu dépasses les bornes des limites!

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  • Habitués

Le brave auteur de cet article se laisse aller un peu facilement à son hostilité de l'anglo saxon. Aurait-il écrit le même article s'il avait su que le mouvement anti foie gras est né, il y a fort longtemps,...en France.

Au XIXe siècle, l'entomologiste Jean-Henri Fabre, s'élevaient contre le foie gras pour des motifs philosophiques. À l'aube du XXIe siècle, des membres d'un mouvement antispéciste lyonnais rendirent l'hostilité au foie gras beaucoup plus visible.

Il ne s'agit donc pas d'une génétique anglo-saxonne contre le gavage des oies mais d'un amour français tout azimuth pour les gallinacés. Les anglo saxons n'ont donc pas le monopole du coeur sur cette gente palmée.

et puis finalement, si vous voulez signer la pétition du mouvement français contre le gavage, c'est ici

Sauvons les coin coins

Il faut quand même noter que la décision d'Ottawa sauve les convives de ce repas non pas du foie gras mais surtout de la Cabane à Sucre. Ils ne connaissent pas leur bonheur...

Le "brave" auteur, comme tu dis, est un ardent fédéraliste.... :innocent:

Alain Dubuc est journaliste à La Presse, il a même été éditorialiste en chef de ce journal détenu par le consortium Gesca qui lui-même appartient au très fédéraliste Paul Desmarais.

Faudrait peut-être cesser d'utiliser ce substrat de la haine envers les anglo-saxons en guise d'explication unique et absolue.

La "Cabane à sucre" du chef Martin Picard n'a rien à voir avec les cabanes à sucre dans le fin fond des rangs du Québec. . C'est une cuisine traditionnelle réinventée avec un menu de type gastronomique. Alors oui, ils ratent un petit bonheur de la vie. :wub:

En fait, Dubuc critique cette position contre le gavage des oies car il l'estime critiquable. À tort ou à raison, il lui trouve un fondement culturel, ce qui ne fait pas de lui un type haineux envers les anglo-saxons.

Sur ce, j'ai signé la pétition...

Modifié par kobico
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  • Habitués

Jimmy.... le foie gras..... un produit culturel québécois.... vraiment.....

maurice tu dépasses les bornes des limites!

J'ai relu attentivement le texte et je n'ai vu nulle part que le foie gras est un produit culturel québécois...:unknw:

L'auteur situe plutôt la problématique dans un contexte plus large de luttes entre le monde anglo-saxon (USA, Grande-Bretagne) et la France:

La guerre au foie gras a en effet quelque chose de terriblement anglo-saxon. Ce mouvement s'est surtout développé aux États-Unis et en Grande-Bretagne. Plusieurs villes américaines, comme Chicago, interdisent ce produit dans les restaurants de leur territoire. Et ce geste a des racines politiques et culturelles.

Le mouvement anti-foie gras a pu se nourrir du courant de francophobie qui s'est développé aux États-Unis après l'attentat du 11 septembre, quand la France a refusé de suivre les États-Unis dans sa croisade contre «l'axe du mal».

Le foie-gras est "frenchie", c'est tout.

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  • Habitués

une autre bande de debile profond...

http://www.cyberpres...icle_ECRAN1POS1

j'en suis tombe sur le cul en lisant cet article ... tout un pan de notre culture musicale qui va -- doit ?? -- disparaitre. Il va y avoir des plaintes de deposees car ce fait va faire jurisprudence. Apres les chansons contenant des mots ou expressions qui vont etre interdites, faudra-t-il aussi interdire les chansons portant un message de resistance ?

Money for nothing pourra passer si elle est convenablement modifiee ? effacer le mot "faggot" de la phrase ? ... je monte mon groupe de resistance: j'ecoute Dire Straits ... en mangeant du foie gras !! :)

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Jimmy.... le foie gras..... un produit culturel québécois.... vraiment.....

maurice tu dépasses les bornes des limites!

J'ai relu attentivement le texte et je n'ai vu nulle part que le foie gras est un produit culturel québécois...:unknw:

L'auteur situe plutôt la problématique dans un contexte plus large de luttes entre le monde anglo-saxon (USA, Grande-Bretagne) et la France:

La guerre au foie gras a en effet quelque chose de terriblement anglo-saxon. Ce mouvement s'est surtout développé aux États-Unis et en Grande-Bretagne. Plusieurs villes américaines, comme Chicago, interdisent ce produit dans les restaurants de leur territoire. Et ce geste a des racines politiques et culturelles.

Le mouvement anti-foie gras a pu se nourrir du courant de francophobie qui s'est développé aux États-Unis après l'attentat du 11 septembre, quand la France a refusé de suivre les États-Unis dans sa croisade contre «l'axe du mal».

Le foie-gras est "frenchie", c'est tout.

Tout a fait.

Dans le même esprit il y a quelques années il y a un twit fonctionnaire fédéral anglos originaire probablement de FlingFlong au Manitoba qui voulait interdire le fromage au lait cru (comme aux USA).

Il s'est fait répondre par les Québécois que nos ancêtres de France mangaient du fromage aux lait cru depuis plusieurs générations, faque qu'ils (les anglos) ne nous fassent pas ch**r avec leur culture aseptiser et sans goût. :angry:

jimmy

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C'est vrai kobico ...

Cela dit le Québec en bon élevé nord américain a aussi ses phobies ou paranoïas.... Parle de viande saignante et tu verras comment on t'expliquera a quel point c'est dangereux!

Et des exemples il y en a a la pelle....

Bref le foie gras....

O puis merde.... Rien a branler des écolos et végétariens.... On cherche tu as interdire le tofu pour cause de mauvais traitement au goût???

Alors qu'ils nous fassent pas ch**r!

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  • Habitués

C'est vrai kobico ...

Cela dit le Québec en bon élevé nord américain a aussi ses phobies ou paranoïas.... Parle de viande saignante et tu verras comment on t'expliquera a quel point c'est dangereux!

Et des exemples il y en a a la pelle....

Bref le foie gras....

O puis merde.... Rien a branler des écolos et végétariens.... On cherche tu as interdire le tofu pour cause de mauvais traitement au goût???

Alors qu'ils nous fassent pas ch**r!

Je ne suis ni écolo ni végétarienne, seulement sensible envers le sort des animaux. Je ne fais ch**r personne, je suis respectueuse et c'est mon droit le plus strict de ne plus manger de foie gras.

Modifié par kobico
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  • Habitués

Oups pardon kobico, j'avais zappé aussi que tu étais pas super supportrice du foie gras... Bon d'un autre côté tu fais aprtie de ces illuminés anti-gastronomique qui ont défilés sur la colline parlementaire provoquant par ailleurs une congestion pas super chouette sur la rue Wellington....

Je voulais juste faire un monologue complétement égoïste sur le foie gras, en oubliant même que je répondait à ton message.... mea culpa....

Alors je sors du message à Kobico.... et refait ma diatribe de fier consommateur de foie-gras....

Je suis d'acoord pour dire que ce pli nous viens de la bien pensance américaine, cette Amérique béatement chrétienne qui pense qu'un sein qui apparait à l'écran est complétement dangereux pour la jeunesse (pire qu'un oeuf kinder)... mais qui croit que c'est parfait de pouvoir acheter un flingue de l'armée à 14 ans....

Bref, ça fait partie des démons récurrents de l'Amérique. C'est désormais les animaux auparavant les mouvements de tempérance. Cachez ce sein que je ne saurai voir, comme dirait un certain Poquelin. À un moment donné nos amis rosbiffs ont décidés que c'était cruel de rapporter le concept de bouffe au concept de tuer un animal.... on imagine même pas un salon de l'agriculture ici comme à Paris ou l'on verrait des paysans faire des saucissons à côté du cochon encore vivant.

On le voit c'est aseptisé, emballé, dissocié.... les animaux sont plus des sources d'alimentation pour l'homme qui est on le rappelle un carnassier au sommet du règne alimentaire.... malheureusement les groupes des gentils défenseurs veulent nous faire croire que c'est méchant....

Mais réflechissons y bien..... on s'inquiète vraiment de la santé hépatique de canard élevés au grain et en liberté..... vraiment.....

Mais qu'on ouvre les frigos, les restaurants et qu'on dise la vérité.... L'horreur n'est pas là.... même si cela paraît un poil brutal... je pense que les milliards de poulets à 10 dollars sont franchement plus un souci que les canards de luxe... la monoculture, l'absence de variété dans les produits etc....

Mais non.... ce qui fait peur à l'Amérique bien pensante c'est les gentils animaux, cachons les et emballons sous cellophane les morceaux informes.

Le top étant le burger végétarien.... faut que cela ressemble à du buf.... goute comme du boeuf, mais soit plein de tofu OGM, car c'est vilain.... Ce serait comme faire un saucisson musulman... oups, mais je suis bête cela existe, il le font avec plein de trucs qui sont pas du porc mais ça ressemble au porc!

Bref.... nul.... je plains les gens qui sortent du moule!

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Oups pardon kobico, j'avais zappé aussi que tu étais pas super supportrice du foie gras... Bon d'un autre côté tu fais aprtie de ces illuminés anti-gastronomique qui ont défilés sur la colline parlementaire provoquant par ailleurs une congestion pas super chouette sur la rue Wellington....

Je voulais juste faire un monologue complétement égoïste sur le foie gras, en oubliant même que je répondait à ton message.... mea culpa....

Alors je sors du message à Kobico.... et refait ma diatribe de fier consommateur de foie-gras....

Merde à la fin!:angry: On peux-tu être sensible au sort des animaux sans pour autant passer pour un illuminé? Sans pour autant se taper ta diatribe tout aussi moqueuse qu'impertinente?:angry:

NON, je ne fais pas partie de cette gang d'illuminés et je peux être soucieuse du sort des animaux sans pour autant endosser toutes les actions de ceux qui défendent corps et âme la cause animale.

J'en ai vraiment marre de discuter avec des gens qui ne font que chercher la petite bête noire.

Je mange de la viande et tout ce que je dis est qu'il faut offrir une belle vie aux animaux que nous consommons et les abattre avec dignité et sans douleur excessive.

Je n'ai même pas lu ton message au complet tellement je suis habituée à tes hoquets et régurgitements, cela dit pour rester dans l'alimentaire.

À chacun son respect, sa conscience et sa décence.

Modifié par Madame Bec-Sec
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  • Habitués

"La petite minute culturelle du professeur cyclopède" :

Les premiers à consommer du foie gras furent les égyptiens : des scénes de gavages ont été découvertes dans les fresques de je ne sais plus quel temple ( Edfou, je crois....?). Les égyptiens avaient déjà repéré que les oies s'auto-gavaient avant leur migration et avaient la faculté de stocker des graisses dans leur foie. Graisses qu'elles réutilisent au cours de leur voyage. Elles leur permettent des heures de vol sans ravitaillement. En bref, elles ont inventé les réservoirs aditionnels des avions longue-distance.

Les égyptiens,friants du foie "gras" de ses oies prêtes à partir , ont essayés de reproduirent le phénomène avec des oies en captivité. Les premières oies , selon les fresques, semblent avoir été gavées aux figues.

Aujourd'hui, les oies et les canards ayant cette mêmme capacité de stockage ( et de destockage) des graisses,donc pas toutes les espèces, sont gavés à la bouillie de maïs, le plus spouvent.

C'est donc un phénomène naturel que l'homme utilise à son profit et non une mutilation de l'animal.

Fin de la minute

Moi, tant qu'on ne m'empêche pas d'en manger, j'avoue que la querelle pour ou contre me passe au dessus. Il y a des choses, même dans les causes animales, qui me semblent plus graves et plus épouvantables.

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  • Habitués

En même temps sauf erreur de ma part parce que j'ai beau chercher j'ai pas trouver, il me semble pas que le Québec produit de vrais foie gras ?

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  • Habitués

J'ai vu un producteur ( une ferme) entre Joliette et St Jean de Matha. Je n'ai pas vérifié si c'était du "vrai" foie gras, mais il était annoncé comme tel.

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