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L’enquête Pisa 2009 de l’OCDE


Laurent

Messages recommandés

En résumé :

Compréhension de lécrit

Shangai no 1

Canada 6

US 15

France 21

Culture Mathématique

Shangai no 1

Canada 10

France 22

US 31

Culture Scientifique

Shangai no 1

Canada 8

US 21

France 25

Lenquête Pisa 2009 de lOCDE

Pour les élèves de moins de 15 ans

Graphique :

http://www.radio-canada.ca/nouvelles/animations/2008/afp/EduRankingFR0712/

Article de Radio-Canada

Étude comparative de l'OCDE

Les jeunes Canadiens restent des lecteurs émérites

Mise à jour le mardi 7 décembre 2010 à 12 h 22

Une étude de l'OCDE destinée à mesurer et à comparer les connaissances et les compétences de 500 000 jeunes de 15 ans dans 65 pays ou régions du monde conclut que les élèves canadiens continuent de se classer dans le peloton de tête en matière de lecture.

La performance relative des jeunes Canadiens a cependant diminué : trois pays ou régions devancent le Canada dans le classement de l'OCDE, alors qu'il n'y en avait qu'un seul lors de la précédente étude se concentrant sur la lecture, en 2000.

Les élèves canadiens ne sont en fait devancés que par la Corée du Sud, la Finlande et les régions de Shanghai et de Hong Kong, en Chine [NDLR : c'est la première fois que Shanghai participe à l'étude]. Leur rendement est comparable à celui des élèves du Japon, de Singapour et de la Nouvelle-Zélande.

« Il semble donc que le Canada, s'il entend conserver son avantage concurrentiel à l'avenir, ne devra pas se contenter de maintenir ses compétences en lecture, mais devra les améliorer au même rythme que les pays les plus performants », peut-on lire dans un document d'accompagnement à l'étude rédigé par Ressources humaines Canada et le Conseil des ministres de l'Éducation.

Le Canada continue aussi d'obtenir de bons résultats en mathématiques (8e) et en sciences (7e), affichant des scores nettement supérieurs à la moyenne de l'OCDE. Il s'agissait cependant de domaines secondaires d'évaluation pour cette édition de l'étude, baptisée Programme international de suivi des acquis des élèves (PISA).

Des résultats recueillis au printemps 2009

L'évaluation du PISA 2009 a été menée dans les écoles, durant les heures normales de cours, en avril et en mai 2009. Elle a pris la forme d'un test de deux heures. Les élèves ont aussi rempli un questionnaire contextuel permettant de recueillir des renseignements à leur sujet et sur leur vie à la maison, ainsi qu'un questionnaire sur la technologie de l'information et des communications, tandis que les directeurs ont rempli un questionnaire. Le Canada y a ajouté un questionnaire contextuel pour recueillir des renseignements plus complets sur l'expérience scolaire des jeunes de 15 ans, leur travail et leurs relations avecautrui. Au total, 23 000 Canadiens répartis dans un millier d'écoles ont été évalués.

Les résultats du PISA révèlent que le Canada a une proportion élevée d'élèves très performants (niveau 5 et au-dessus) tandis qu'un sur dix est considéré comme peu performant (niveaux inférieurs au niveau 2). De manière générale, les filles obtiennent de meilleurs résultats que les garçons.

Au total, les élèves de neuf provinces canadiennes obtiennent un rendement égal ou supérieur à la moyenne des pays de l'OCDE en matière de lecture. Seuls les adolescents de l'Île-du-Prince-Édouard ont des rendements inférieurs à la moyenne.

Le rendement en lecture a « sensiblement diminué » dans cinq provinces, soit à l'Île-du-Prince-Édouard, au Manitoba, au Québec, en Saskatchewan et en Alberta. Dans les trois derniers cas, les étudiants obtiennent des rendements supérieurs à la moyenne de l'OCDE, malgré le recul constaté.

Lors de la précédente étude PISA portant sur la lecture, en 2000, les élèves du Manitoba et de l'Île-du-Prince-Édouard avaient des rendements supérieurs à la moyenne de l'OCDE. En 2009, le rendement des jeunes manitobains est égal à la moyenne, tandis que celui des jeunes Prince-Édouardiens est inférieur.

Dans sept provinces, l'étude s'est penchée sur les résultats par secteur scolaire linguistique dans sept provinces. Elle conclut que les élèves étudiant dans la langue de la minorité ont des résultats inférieurs aux autres dans cinq d'entre elles. Les élèves qui étudient en anglais au Québec et ceux qui étudient en français au Manitoba constituent les exceptions.

http://www.radio-canada.ca/nouvelles/societe/2010/12/07/003-canadiens-lecture-ocde.shtml

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  • Habitués

désolé Laurent mais je suis francais alors j'ai pas tout compris à ce que je viens de lire....:lol::lol::lol:

ah et il parait que les petits chinois de moins de 15 ans sont aussi les plus doués pour coudre à la main les Nike Air...

désolé

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  • Habitués

je l'attendais celle-la...

encore les fameux tests PISA,

si je me souviens bien un(e) forumiste avait un enfant dans ce test,

et nous avait appris que les moins bon de la classe (ou de l'école) avaient été écarté du test.... :lol:

ce que j'aimerais voir plus que les résultats,

c'est les questionnaires qui ont été donnés aux différents enfants des differents pays.

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  • Habitués

Grizzli, fais-tu le choix conscient d'écarter ce que j'avais écrit sur ce même aspect? Toi qui es sur le CÉ de l'école que fréquente tes enfants, tu dois savoir ce qu'est l'ADS, n'est-ce pas?

J'avais un de mes élèves de 15 ans de ce groupe qui avait été choisi pour passer le test PISA en 2006. Un élève de 15 ans qui ne fait pas encore du secondaire 1, pour toi c'est un élève doué?

Évidemment quand on veut croire que les tests PISA sont bidons, on ne voit que les éléments qui abondent dans le sens de son opinion.

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  • Habitués

le top 10 en français, maths et sciences...

je savais pas laurent que la compréhension de l'écrit, veut dire compréhension du français... parce que la c'Est vraiment triste alors que les français comprennent moins le français écrit que des enfants de shangai :innocent:

faudrait peut être mettre des titres qui correspondent au contexte!!!

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  • Habitués

Grizzli, fais-tu le choix conscient d'écarter ce que j'avais écrit sur ce même aspect? Toi qui es sur le CÉ de l'école que fréquente tes enfants, tu dois savoir ce qu'est l'ADS, n'est-ce pas?

J'avais un de mes élèves de 15 ans de ce groupe qui avait été choisi pour passer le test PISA en 2006. Un élève de 15 ans qui ne fait pas encore du secondaire 1, pour toi c'est un élève doué?

Évidemment quand on veut croire que les tests PISA sont bidons, on ne voit que les éléments qui abondent dans le sens de son opinion.

bien sur que je sais ce qu'est l'ADS.

mais plutôt que de me reprendre la dessus,

j'aimerais plutôt avoir les textes étudiés en France, au Québec (en français et en anglais) dans le reste du Canada, au USA, en Angleterre..

bon j'avoue j'aimerais bien aussi ceux en coréen, chinois et suédois, mais j'aurais sans doute plus de mal a les comprendre et par conséquent a les comparer.

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  • Habitués

Suite à une polémique en FRANCE , aprés le rapport PISA de l'OCDE épinguelant le systéme scolaire français le qualifiant de systéme élitiste et se classant à peine dans la moyenne des pays de l'OCDE , concernant la qualité et surtout la disparité existant entre les différentes classes sociales , et un bon point pour le CANADA se classant parmi les meilleurs pays , largement au dessus de la moyenne , deux paragraphes m'ont interpelés :

SURMONTER LE MILIEU SOCIAL : LÉGALITÉ DES CHANCES DANS LAPPRENTISSAGE

ET LÉQUITÉ DU RENDEMENT DE LAPPRENTISSAGE

Les systèmes déducation les plus performants dispensent un enseignement de qualité à tous les élèves.

Le Canada, la Finlande, le Japon et la Corée, et parmi les économies partenaires, Hong-Kong (Chine) et

Shanghai (Chine), affichent des scores nettement supérieurs à la moyenne de lOCDE. Dans ces pays, les élèves

tendent à être performants quel que soit leur milieu socio-économique ou celui de létablissement quils fréquentent.

Ces pays se distinguent non seulement par le pourcentage élevé délèves aux niveaux supérieurs de léchelle de

compréhension de lécrit, mais aussi par le pourcentage relativement peu élevé délèves aux niveaux inférieurs de

cette échelle.

et le deuxiéme paragraphe :

Dans les pays de lOCDE, les élèves issus de limmigration dits de la première génération, soit ceux qui sont nés à létranger

de parents nés à létranger, accusent un score inférieur de 52 points en moyenne au score des élèves autochtones.

En Nouvelle-Zélande, au Canada et en Suisse, entre 20 % et 25 % des élèves sont issus de limmigration. Ce pourcentage

délèves issus de limmigration est plus élevé encore au Liechtenstein (30 %), à Hong-Kong (Chine) (39 %), au

Luxembourg (40 %) et au Qatar (46 %). Il passe même la barre des 70 % à Macao (Chine) et à Dubaï (EAU ). Il ny a

pas de corrélation positive entre limportance de leffectif délèves issus de limmigration et, dune part, la performance

moyenne des pays et économies et, dautre part, lécart de performance entre les élèves autochtones et les élèves issus

de limmigration. Ces constats viennent contredire la thèse selon laquelle des taux élevés dimmigration se traduiront

inéluctablement par un recul de la performance des systèmes déducation.

Ah j'ai oublié le troisiéme paragraphe :

....

Les élèves dits « résilients » sont

ceux qui se situent dans le quartile inférieur de la répartition nationale des élèves selon le milieu socio-économique

et dans le quartile supérieur de performance, tous pays confondus. Entre 39 % et 48 % des élèves défavorisés

sont résilients en Finlande, au Japon, au Canada et au Portugal, et parmi les pays partenaires, à Singapour. Ce

pourcentage délèves de condition modeste qui sont résilients atteint 50 % en Corée

La question qui se pose : qu'on est il du systéme quebecois , puisqu'il est indépendant et tellement différent du reste du CANADA ???

Le lien : http://www.oecd.org/document/24/0,3343,en_32252351_32235731_38378840_1_1_1_1,00.html

http://www.oecd.org/dataoecd/33/5/46624382.pdf

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Les élèves québécois ont été évalués comme les autres petits canadiens. Tu peux voir les résultats précis dans le fil que j'ai envoyé hier sur la question.

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  • Habitués

Ce qui est interessant ce sont plutot les disparités entre les enfants issues des classes dites défavorisées et les autres enfants , ou ceux qui sont issues de la premiére génération d'immigrants , le CANADA se trouve assez bien classé ( là pas de polémique , le même texte pour tous le monde ) , qu'on est il du QUEBEC ??? par rapport aux autres provinces??

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Malgré les critiques, les jeunes Québécois excellent

Nouvelles générales - Éducation

Écrit par David Patry-Cloutier

Jeudi, 09 décembre 2010 16:10

Alors que notre système déducation et surtout sa réforme font constamment lobjet de critiques acerbes, les jeunes Québécois continuent dexceller en lecture, en sciences et en mathématiques, révèle une étude internationale. Une dichotomie que dénonce un regroupement de professeurs.

Dans une lettre envoyée aux médias jeudi et intitulée «Soyons fiers de notre système déducation!», 17 universitaires en provenance de Montréal, de Sherbrooke, de Trois-Rivières, de Rimouski, de lOutaouais et de lAbitibi tiennent à mettre en lumière lexcellence du système déducation québécois.

Selon eux, les Québécois devraient être fiers de leur système déducation. «Le Québec se classe dans le peloton de tête en ce qui concerne les résultats en mathématiques, en sciences et en lecture. Plus remarquable encore le Québec est au premier rang dans le monde francophone, devant la France, la Belgique et la Suisse», écrivent-ils.

Les jeunes Québécois continuent dexceller en lecture, en sciences et en mathématiques, révèle une étude internationale.

Les signataires font référence aux résultats du rapport PISA 2009, qui est basé sur une recherche menée par lOCDE auprès de 470 000 élèves de 15 ans dans 65 pays. Les tests mesurent ce que les élèves peuvent accomplir avec leurs connaissances acquises.

Selon létude, les élèves québécois occupent la première place au Canada en mathématiques, devant ceux de lAlberta et de lOntario. En sciences, le Québec se situe dans la moyenne canadienne. Seul le rendement des Québécois en lecture a légèrement diminué, mais le résultat demeure supérieur à celui de la moyenne des pays participant à létude de lOCDE.

«Pourquoi notre système déducation est-il si dénigré? Pourquoi avons-nous toujours cette tendance à ny voir que le négatif? Pourquoi faut-il attendre des enquêtes internationales pour constater nos forces et nos compétences manifestes en matière déducation?», questionnent les professeurs.

Pro-réforme

Ceux-ci croient que les principes fondateurs de la réforme de 1995 ne doivent pas être jetés à la poubelle, même sils reconnaissent que les changements ont pu déstabiliser plusieurs travailleurs de léducation et des parents délèves.

«Nayant pas de réponses satisfaisantes à leurs questions, trop nombreux sont ceux qui réclament un retour aux «bonnes vieilles méthodes»», écrivent-ils.

«Ces plaintes, ces récriminations, ces attaques à linnovation ne peuvent que créer une dévalorisation du travail du personnel scolaire, professionnel de lenseignement, qui mérite mieux surtout au regard de nos résultats internationaux.»

Sils reconnaissent que ces critiques peuvent avoir un «effet stimulant sur le gouvernement», ils se questionnent sur les effets pervers quengendre le fait de dénigrer le système déducation québécois.

Contre le bulletin unique

Joint par Rue Frontenac, une des signataires, Louise Lafortune du département des sciences de léducation de lUniversité du Québec à Trois-Rivières, est catégorique. «On est pour les orientations quavait la réforme en 1995. Ce que le gouvernement actuel fait, cest en train de dénaturer les actions et les orientations quon avait prises pour des raisons politiques et électoralistes.»

La lettre dénonce linstauration dun bulletin unique à toute la province et le retour du redoublement pour les élèves en difficulté. «En quoi ça aide les élèves à réussir?», questionne Louise Lafortune, qui remarque que le champion du monde de léducation, la Finlande, ne dispose pas dun système de redoublement.

Les signataires, qui se présentent comme «des universitaires fiers de leur école compétente», dénoncent également largent dépensé pour mettre en place le bulletin unique. Ils préféreraient voir cet argent investi dans la recherche de moyens pour les élèves en difficulté.

«Ce choix est très discutable, surtout à la lumière des résultats de nos jeunes Québécois à léchelle internationale», concluent-ils.

Voici le texte intégral de la lettre présentée par les 17 universitaires:

Soyons fiers de notre système déducation!

Le programme PISA (Programme international pour le suivi des acquis des élèves) de lOCDE vient de sortir les résultats de nos jeunes de 15 ans (pour la quatrième fois depuis 2000) en matière de réussite au plan international en lecture, en mathématiques et en sciences.

Les Québécois et Québécoises peuvent être fiers de leur système déducation. En mathématiques, le Québec arrive premier au Canada et deuxième dans le monde occidental, après la Finlande. Cest tout un exploit!

Le Québec se situe au 4e rang au Canada (dans la moyenne canadienne) en sciences et au 13e (sur 65 pays) à léchelle internationale. Ici aussi, la fierté devrait être manifeste.

Pour ce qui est de la capacité de lecture et de compréhension, la même fierté devrait être exprimée, car le Québec se situe au 6 e rang au plan mondial et au 2 e en Occident (toujours après la Finlande).

Cela signifie que, toutes catégories confondues, le Québec se classe dans le peloton de tête en ce qui concerne les résultats en mathématiques, en sciences et en lecture. Plus remarquable encore le Québec est au premier rang dans le monde francophone, devant la France, la Belgique et la Suisse.

Mais alors pourquoi notre système déducation est-il si dénigré? Pourquoi avons-nous toujours cette tendance à ny voir que le négatif? Pourquoi faut-il attendre des enquêtes internationales pour constater nos forces et nos compétences manifestes en matière déducation?

Il nest pas simple de répondre à de telles questions, mais il semble bien que nous ne savons guère nous mettre en valeur, plus prompts à nous déprécier quà nous féliciter collectivement. Examinons de plus près le cas de la Finlande. Ce pays a su tirer profit de ses très bons résultats internationaux. Il a même développé un «tourisme pédagogique» qui sert à faire découvrir ses richesses éducatives. Selon les résultats, le Québec suit ce pays de très près. Pourquoi une telle idée ne pourrait-elle pas sappliquer ici? Pourquoi naurions-nous pas la même expérience touristique à offrir au monde francophone? Prenons lexemple des technologies de linformation et de la communication (TIC) en éducation, le Québec est davant-garde dans le monde francophone. Il est envié sur ce plan. En ce domaine, les avancées québécoises en recherche sont très importantes et les innovations sont nombreuses. Pourquoi en entend-on si peu souvent parler? Le Québec a inspiré et inspire encore lélaboration de référentiels de compétences dans la communauté européenne et en Afrique francophone dans les domaines de léducation et de la santé. Comment se fait-il alors que notre gouvernement veuille laisser tomber la notion de compétences ou la reléguer au second plan?

Il est vrai que les récents changements en éducation ont pu déstabiliser des personnes travaillant dans ce domaine et entraîner une certaine insatisfaction. Il est vrai que les parents veulent comprendre les contenus disciplinaires et être en mesure daccompagner leurs enfants dans leurs apprentissages. Nayant pas de réponses satisfaisantes à leurs questions, trop nombreux sont ceux qui réclament un retour aux «bonnes vieilles méthodes». Ces plaintes, ces récriminations, ces attaques à linnovation peuvent que créer une dévalorisation du travail du personnel scolaire, professionnel de lenseignement, qui mérite mieux surtout au regard de nos résultats internationaux, notamment ceux du PISA. Il est vrai aussi que «critiquer» notre système déducation peut avoir un effet stimulant sur notre gouvernement. Mais dénigrer notre système déducation a-t-il leffet escompté ou incite-il plutôt notre gouvernement à reculer face aux orientations novatrices de la réforme?

En matière de recul, regardons le débat actuel sur le bulletin unique. Il nous apparaissait que le gouvernement voulait favoriser la réussite de tous les élèves. Alors, en quoi un tel bulletin aiderait-il à atteindre cet objectif?

En effet, un bulletin unique démontre un retour aux connaissances pour plusieurs disciplines scolaires en évacuant ainsi la nécessité de faire des liens entre les connaissances et de les mettre ainsi au service des compétences. Cest également le retour au redoublement. Or, il na jamais été démontré que celui-ci favorise les réussites scolaire et sociale des élèves en difficultés. Le bulletin unique cest aussi labandon des cycles dapprentissage sur deux ans pour favoriser la consolidation des apprentissages la deuxième année, remplacée par une promotion par année.

Les parents croient quils en sauront davantage à propos de leur enfant; rien nest moins sûr. Beaucoup dargent est dépensé pour élaborer et implanter un tel bulletin et très peu de personnes posent des questions et dénoncent cette situation. Or, cette dépense est démesurée. Tout le branle-bas de combat pour mettre en uvre un bulletin unique ne laisse plus de place à la recherche de moyens pour aider les élèves en difficultés, par exemple. Cest pour toutes ces raisons que ce choix est très discutable, surtout à la lumière des résultats de nos jeunes québécois à léchelle internationale. Ils sont notamment excellents comparés à ceux de la France qui fait passer des épreuves uniques à la fin du bac. La France arrive derrière le Québec, la Belgique et la Suisse dans la dernière épreuve PISA. Luniformisation nest donc pas un gage de réussite.

Des universitaires fiers de leur école compétente

Louise Lafortune, Université du Québec à Trois-Rivières

Luc Prudhomme, Université du Québec à Trois-Rivières

Carole Raby, Université du Québec à Montréal

Noëlle Sorin, Université du Québec à Trois-Rivières

France Beaumier, Université du Québec à Trois-Rivières

Driss Boukhssimi, Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue

Patrick Charland, Université du Québec à Montréal

Suzanne Guillemette, Université du Québec en Outaouais

Nathalie Lacelle, Université du Québec à Trois-Rivières

Monique Lebrun-Brossard, Université du Québec à Montréal

Sonia Lefebvre, Université du Québec à Trois-Rivières

Monique Lhostie, Université du Québec à Chicoutimi

Julie Myre Bisaillon, Université de Sherbrooke

Patrice Potvin, Université du Québec à Montréal

Ghislain Samson, Université du Québec à Trois-Rivières

Geneviève Therriault, Université du Québec à Rimouski

Sylvie Viola, Université du Québec à Montréal

http://www.ruefrontenac.com/nouvelles-generales/education/31366-malgre-les-critiques-les-jeunes-quebecois-excellent

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<br />Ce qui est interessant ce sont plutot les disparités entre les enfants issues des classes dites défavorisées et les autres enfants , ou ceux qui sont issues de la premiére génération d'immigrants , le CANADA se trouve assez bien classé ( là pas de polémique , le même texte pour tous le monde ) , qu'on est il du QUEBEC ??? par rapport aux autres provinces??<br />
<br /><br /><br />

Voici un extrait du dernier article que je viens de mettre en ligne :

Selon létude, les élèves québécois occupent la première place au Canada en mathématiques, devant ceux de lAlberta et de lOntario. En sciences, le Québec se situe dans la moyenne canadienne. Seul le rendement des Québécois en lecture a légèrement diminué, mais le résultat demeure supérieur à celui de la moyenne des pays participant à létude de lOCDE.

http://www.ruefrontenac.com/nouvelles-generales/education/31366-malgre-les-critiques-les-jeunes-quebecois-excellent

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  • Habitués

mais plutôt que de me reprendre la dessus,

j'aimerais plutôt avoir les textes étudiés en France, au Québec (en français et en anglais) dans le reste du Canada, au USA, en Angleterre..

bon j'avoue j'aimerais bien aussi ceux en coréen, chinois et suédois, mais j'aurais sans doute plus de mal a les comprendre et par conséquent a les comparer.

je sais je me répète...

mais plutôt que d'avoir juste les résultats,

j'aimerais bien avoir les textes étudiés par les élèves, les tests de math et de science aussi

et ceci pour différents pays.

cous me direz va sur le site de l'OCDE,

c'est ce que j'ai fait,

mais il faut croire que je ne suis pas doué car après 30 minutes de recherche j'ai abandonné.

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  • Habitués

comme personne ne relance le sujet

voici l'analyse du Québec

les pages 49 -51 sont instructives.

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comme personne ne relance le sujet

voici l'analyse du Québec

les pages 49 -51 sont instructives.

Le truc qui me chiffonne c'est que, pour le PISA, le Canada soit en avant des pays de l'OCDE dans le classement et que le québec soit en avant au canada alors que dans le même temps le taux de décrochage au Canada est supérieur à celui des pays de l'OCDE et que le taux de décrochage au Québec est un des plus élevés du canada.

Pour l'article qui l'atteste en voici un mais il y en a bien d'autres : ici et ici

Donc si on croise les résulats au PISA et le taux de décrochage, on peut conclure que le système scolaire canadien et québécois n'est pas capable de faire terminer le secondaire aux élèves les plus brillants du monde. Etrange et au combien bizarre.

Nous pouvons donc soumettre les hypothèses suivantes :

h1 Le test PISA ne vaut rien, d'où l'incohérence entre réussite au PISA et décrochage

h2 Le système éducatif canadien et plus particulièrement québécois est particulièrement nul puisqu'il ne parvient pas à faire terminer le secondaire aux élèves les plus brillants du monde

h3 Le système éducatif canadien et particulièrement québécois est d'un tel niveau d'élitisme que dépasser le secondaire vous rend digne du prix Nobel

Dans tous les cas, il n'est qu'à voir comment les représentants du monde local de l'éducation et du gouvernement se sont empressé de sauter sur le PISA pour enterrer les chiffres du décrochage scolaire pour rendre tout cela bien suspect...

Pour information, à Montréal, un jeune garçon a 39% de chance de terminer son secondaire sans année de retard, 68% de le terminer avec moins de deux ans de retard, et 32% de chance de ne jamais le terminer du tout mais il figure parmi les élèves les plus doués au monde en Mathématiques. Cherchez l'erreur...

Modifié par egl
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  • Habitués

Pour répondre a Grizzli, si tu vas la : Pisa 2009 Tu verras des exemples d'exercices pour la Suisse. Apres comme tu dis va savoir ce qu'ils donnent pour chaque pays. On va dire que le test est sérieux et que chaque pays doit bien avoir a peu près le meme genre de test.

Les élèves sont apparemment choisis au hasard a en croire le règlement PISA, mais bon pourquoi on ne fait pas un test sur tous les élèves de chaque pays ? Parce que moi et le hasard, y'a toujours des coincidences bizarres la dedans.

Apres savoir que les gamins de Shangai ou de Corée du Sud sont meilleurs que les gamins du Canada ou de France, ca fait quoi comme différence ? On va tous mettre nos gamins a Shangai pour qu'ils recoivent la meilleure éducation possible ? La question est de savoir comme le dit egl, ca fait quoi ces gamins apres dans la vie ? Ca mange quoi l'hiver tout ca ? Et ca a quoi comme diplome au final ? Pis il me semble que les programmes scolaires d'un pays a l'autre ne sont pas les memes et que les matières étudiées également et les méthodes aussi. Bref, peut etre que les gamins de Shangai ont une éducation scolaire qui fait que le test leur va complètement (plus théorique) comparer a ce qui se fait en Europe (parce que les petits allemands arrivent juste avant la france) ou meme aux USA (plus pratique). Trop de paramètres ne me semblent pas pris en compte dans cette étude.

Parce que moi je m'en fous que mon gamin soit premier ou dernier de la classe, du moment qu'il a un job dans la vie qui lui plaise, on lui demandera jamais lors d'un entretien d'embauche s'il a eu son secondaire a 15 ans ou a 18 ans et son BAC avec C+ ou A+. Du moment qu'il l'ait, la méthode et la performance pour y arrive ne change pas grand chose a mon avis.

M'enfin, faut bien donner du job aux statisticiens...

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  • Habitués
egl

Le truc qui me chiffonne c'est que, pour le PISA, le Canada soit en avant des pays de l'OCDE dans le classement et que le québec soit en avant au canada alors que dans le même temps le taux de décrochage au Canada est supérieur à celui des pays de l'OCDE et que le taux de décrochage au Québec est un des plus élevés du canada.

Pour l'article qui l'atteste en voici un mais il y en a bien d'autres : ici et ici

Donc si on croise les résulats au PISA et le taux de décrochage, on peut conclure que le système scolaire canadien et québécois n'est pas capable de faire terminer le secondaire aux élèves les plus brillants du monde. Etrange et au combien bizarre.

Nous pouvons donc soumettre les hypothèses suivantes :

h1 Le test PISA ne vaut rien, d'où l'incohérence entre réussite au PISA et décrochage

h2 Le système éducatif canadien et plus particulièrement québécois est particulièrement nul puisqu'il ne parvient pas à faire terminer le secondaire aux élèves les plus brillants du monde

h3 Le système éducatif canadien et particulièrement québécois est d'un tel niveau d'élitisme que dépasser le secondaire vous rend digne du prix Nobel

Dans tous les cas, il n'est qu'à voir comment les représentants du monde local de l'éducation et du gouvernement se sont empressé de sauter sur le PISA pour enterrer les chiffres du décrochage scolaire pour rendre tout cela bien suspect...

blink.gifLes résultats au tests PISA à travers le monde et le décrochage scolaire sont deux choses totalement différentes. En tant que Français ça te chiffonne que les élèves québécois ont de meilleurs résultats aux tests PISA que les élèves français mais soit bon joueur et accepte la réalité plutôt que de tenter de la nier.

cool.gif

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  • Habitués

Pour répondre a Grizzli, si tu vas la : Pisa 2009 Tu verras des exemples d'exercices pour la Suisse. Apres comme tu dis va savoir ce qu'ils donnent pour chaque pays. On va dire que le test est sérieux et que chaque pays doit bien avoir a peu près le meme genre de test.

Les élèves sont apparemment choisis au hasard a en croire le règlement PISA, mais bon pourquoi on ne fait pas un test sur tous les élèves de chaque pays ? Parce que moi et le hasard, y'a toujours des coincidences bizarres la dedans.

Apres savoir que les gamins de Shangai ou de Corée du Sud sont meilleurs que les gamins du Canada ou de France, ca fait quoi comme différence ? On va tous mettre nos gamins a Shangai pour qu'ils recoivent la meilleure éducation possible ? La question est de savoir comme le dit egl, ca fait quoi ces gamins apres dans la vie ? Ca mange quoi l'hiver tout ca ? Et ca a quoi comme diplome au final ? Pis il me semble que les programmes scolaires d'un pays a l'autre ne sont pas les memes et que les matières étudiées également et les méthodes aussi. Bref, peut etre que les gamins de Shangai ont une éducation scolaire qui fait que le test leur va complètement (plus théorique) comparer a ce qui se fait en Europe (parce que les petits allemands arrivent juste avant la france) ou meme aux USA (plus pratique). Trop de paramètres ne me semblent pas pris en compte dans cette étude.

Parce que moi je m'en fous que mon gamin soit premier ou dernier de la classe, du moment qu'il a un job dans la vie qui lui plaise, on lui demandera jamais lors d'un entretien d'embauche s'il a eu son secondaire a 15 ans ou a 18 ans et son BAC avec C+ ou A+. Du moment qu'il l'ait, la méthode et la performance pour y arrive ne change pas grand chose a mon avis.

M'enfin, faut bien donner du job aux statisticiens...

merci laureenfr, enfin quelque chose de tangible.

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  • Habitués

Pour les tests, je ne les ai jamais vus. D'abord parce que ce n'est pas courant, une fois aux 3 ans, ensuite parce qu'il y a un tout un protocole mis en place pour la passation de ces épreuves.

Les élèves sélectionnés dans l'école où je travaillais en 2006 faisaient l'épreuve dans la bibliothèque et étaient sous la supervision de personnes qui n'étaient pas des employés de l'école. Je sais que ça stressait beaucoup mon élève de devoir faire un test destiné aux élèves de 3e secondaire alors qu'il n'avait même pas une 6e année réussie. Il ne voulait pas le faire, mais il n'en avait pas le choix.

Mêler ici les données sur le décrochage avec le résultat des tests PISA, je considère que c'est de la mauvaise foi. Ce sont deux réalités différentes liées à un même grand thème. Si on dit que tel vin est le meilleur au monde, le fait qu'il soit un des plus rares ou un des plus chers en fait-il un vin moins savoureux?

Aussi, il faut savoir ce qui fait partie des statistiques sur le décrochage, ce qu'on considère comme un décrocheur. Parce que je suppose que vous le savez, beaucoup de ces jeunes qui décrochent et qui font partie des statistiques obtiennent un diplôme un peu plus tard. Le taux de raccrochage scolaire est très élevé au Québec, ce qui compense pour le taux de décrochage élevé. Il y a encore du travail à faire pour favoriser la persévérance scolaire et tout passe d'abord par la valorisation de l'éducation. Une mesure comme celle mise en place en Ontario (rendre l'école obligatoire jusqu'à 18 ans) pourrait montrer que le Québec considère importantes les études.

Pour les décrocheurs, il y en a de toutes les sortes. De l'élève faible qui n'arrive plus à suivre les autres et qui se sent de plus en plus démotivé ou incompétent, en passant par l'élève qui vit des difficultés à l'extérieur de la maison et qui se sauve de cette réalité en quittant l'école ou la maison, ou l'élève qui doit travailler pour donner un coup de main à maman*, à l'élève qui est doué mais s'ennuie à l'école (comme Stephan Bureau).

*Cette situation est plus fréquente que vous imaginez en milieu défavorisé. C'est le cas d'un de nos élèves qui vit avec sa mère et sa soeur. Maman est atteinte d'un cancer très agressif et comme elle était travailleuse autonome, elle se retrouve sans revenu pendant les traitements. L'élève est devenu le support financier de la famille et il a commencé à travailler aussi sur les heures de cours, même s'il n'a pas encore décroché, on sait que c'est une question de temps.

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egl

Le truc qui me chiffonne c'est que, pour le PISA, le Canada soit en avant des pays de l'OCDE dans le classement et que le québec soit en avant au canada alors que dans le même temps le taux de décrochage au Canada est supérieur à celui des pays de l'OCDE et que le taux de décrochage au Québec est un des plus élevés du canada.

Pour l'article qui l'atteste en voici un mais il y en a bien d'autres : ici et ici

Donc si on croise les résulats au PISA et le taux de décrochage, on peut conclure que le système scolaire canadien et québécois n'est pas capable de faire terminer le secondaire aux élèves les plus brillants du monde. Etrange et au combien bizarre.

Nous pouvons donc soumettre les hypothèses suivantes :

h1 Le test PISA ne vaut rien, d'où l'incohérence entre réussite au PISA et décrochage

h2 Le système éducatif canadien et plus particulièrement québécois est particulièrement nul puisqu'il ne parvient pas à faire terminer le secondaire aux élèves les plus brillants du monde

h3 Le système éducatif canadien et particulièrement québécois est d'un tel niveau d'élitisme que dépasser le secondaire vous rend digne du prix Nobel

Dans tous les cas, il n'est qu'à voir comment les représentants du monde local de l'éducation et du gouvernement se sont empressé de sauter sur le PISA pour enterrer les chiffres du décrochage scolaire pour rendre tout cela bien suspect...

blink.gifLes résultats au tests PISA à travers le monde et le décrochage scolaire sont deux choses totalement différentes. En tant que Français ça te chiffonne que les élèves québécois ont de meilleurs résultats aux tests PISA que les élèves français mais soit bon joueur et accepte la réalité plutôt que de tenter de la nier.

cool.gif

Socrate, tu ne voudrais pas changer de pseudo et choisir plutot

André Arthur

ca t'irais comme un gant.

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