Invité Posté(e) 2 juin 2010 Posté(e) 2 juin 2010 (modifié) Décidément, les conclusions du vérificateur général en rapport avec l'immigration continuent de faire des vagues et de susciter des débats ... qui ont lieu d'être par ailleurs. Voici un article d'une spécialiste de l'immigration. Je crois que le débat, ou du moins le questionnement, est nécessaire. Cet article est intéressant à plus d'un titre et devrait interpeler sérieusement les décideurs et nos élus. Revoir les critères ? Certes. Mais comme on le mentionne, l'attente est longue ... et le plombier dont on a besoin aujourd'hui ne sera peut-être plus nécessaire lorsqu'il arrivera enfin au Québec quatre ans après avoir fait sa demande. Quand à peine 9% des demandeurs ont des diplômes correspondant à un domaine en demande au Québec, pour lequel on cherche de la main-d'oeuvre, il y a lieu de se poser des questions. Et au final, c'est l'immigrant qui est perdant ... Publié le 02 juin 2010 à 09h57 | Mis à jour à 10h07 Y a-t-il trop d'immigrants au Québec? Une fausse question Agrandir Archives La Presse Michèle Vatz-Laaroussi La Tribune Le mois dernier, le rapport du vérificateur général du Canada venait remettre en question les critères de sélection des immigrants au Québec. Dans un premier temps, le rapport constate l'inadéquation de ces critères avec le marché du travail québécois. On critique en particulier le fait que la sélection ne se fait pas réellement par domaine de formation. Ainsi entre 2006 et 2009, seulement 9% des immigrants sélectionnés comme travailleurs qualifiés avaient une formation dans un domaine en besoin au Québec. Et le vérificateur général, tout comme les médias, en tirent des conclusions quant au taux de chomage des immigrants. S'il est près du double de celui des natifs (13,7% contre 7,6%), ce serait parce qu'on ne fait pas venir les bons immigrants, ceux qui combleraient les besoins de nos entreprises. C'est aussi une forme de réponse aux revendications des immigrants qui depuis près de 15 ans maintenant, dénoncent une mauvaise information sur la réalité québécoise et en particulier sur l'ouverture du marché du travail. Plus encore, ils se plaignent régulièrement que les points qui leur sont accordés pour la sélection leur font croire faussement qu'ils seront facilement intégrés au Québec ce qui s'avère de plus en plus difficile. Le vérificateur vient ainsi confirmer qu'il y a un hiatus entre la sélection et l'intégration. Ce sont les décideurs politiques qui sont ici visés. Cependant une lecture plus précise du rapport nous amène à d'autres constats, le vérificateur ne se contente pas de critiquer les critères de sélection, il dit qu'ils sont mal utilisés et qu'une application plus rigoureuse permettrait une meilleure sélection. Cette fois ce sont les fonctionnaires qui sont dans la mire et on leur reproche de ne pas regarder d'assez près les preuves fournies par les candidats immigrants, les diplômes en particulier. Les immigrants qui ont souvent passé des années à préparer leur dossier d'immigration, qui y ont dépensé leur énergie et leurs biens, sont moins d'accord. Augmenter les contrôles administratifs n'augmenterait certainement pas leurs chances de s'intégrer dans leur nouvelle société. Immigration temporaire On constate alors que ce rapport a été lu et reçu à plusieurs niveaux. Si les partis politiques s'en sont saisis, soit pour défendre la politique du gouvernement actuel, soit pour la critiquer, l'opinion populaire aussi en a fait diverses interprétations. La lecture des blogues et des commentaires aux nouvelles est très éloquente et parfois inquiétante. Comme lorsque les médias parlent des accomodements raisonnables, ce rapport a été l'occasion de remettre en question l'arrivée des immigrants au Québec. Certains expriment qu'il suffirait de sélectionner les bons et ce, pour une durée temporaire, en fonction de nos besoins économiques spécifiques. Il s'agit aussi d'un discours très présent pour le gouvernement conservateur canadien et dans les mesures mises en place dans les provinces anglophones: on sélectionne de plus en plus de travailleurs temporaires pour des postes et des régions spécifiques. Une fois leur contrat achevé, ils retournent chez eux, ils n'ont pas les mêmes droits que les citoyens canadiens et que les résidents permanents et leur situation précaire ne dépend que partiellement de nos normes du travail. Ces travailleurs sont rarement accompagnés de leur famille et on ne craint pas qu'ils restent illégalement puisqu'ils ont souvent femmes et enfants au pays d'origine. Cependant ces immigrants temporaires sont aussi de plus en plus informés et conscients de leurs droits internationaux. Pour d'autres, il faut surtout mieux sélectionner les nouveaux arrivants selon leur domaine de formation et d'expérience. Sélectionnons des plombiers, des soudeurs et des maçons puisqu'on en a besoin. Mais un des problèmes est que le processus de sélection est loin d'être immédiat si bien que la sélection et les besoins spécifiques locaux suivent difficilement le même rythme. Quand le soudeur dont on a besoin aujourd'hui arrivera, il n'y aura plus de place pour lui et on aura besoin d'un technicien agronome! Pour beaucoup de Québécois, la question ne se pose pas autour de la formation ou de la sélection des nouveaux arrivants mais plutôt sur leur nombre. Ainsi une partie de l'opinion publique demande une baisse du nombre d'immigrants reçus annuellement. Et, pour ces populations, la question de l'intégration en emploi des immigrants n'est pas importante, c'est le refus de l'immigrant et de l'altérité qui est en jeu. On estime que ces nouveaux arrivants sont menaçants pour l'identité québécoise et on veut en fermer les frontières tout comme les pays européens tendent actuellement à boucler les leurs. Le rapport du vérificateur général est venu les conforter dans leur lecture d'un Québec qui serait trop ouvert. Les extrêmistes vont même jusqu'à demander un moratoire sur l'immigration au Québec, disant qu'on a assez de nouveaux arrivants pour les prochaines années! Là encore le discours est excluant et vise un repli total sur un Québec traditionnel dont la citoyenneté se définit par le droit du sang. Des différences enrichissantes Par contre une lecture de ce rapport est très absente de nos médias et réactions: c'est celle qui met l'accent sur l'importance pour le Québec, ses entreprises et ses institutions, de travailler son ouverture. En effet si les immigrants actuels ne trouvent pas d'emploi, ce n'est pas parce qu'on n'a pas besoin de leurs compétences, c'est aussi et surtout parce qu'on ne veut pas les reconnaître et parce qu'on se prive d'en profiter. Dernièrement un immigrant indépendant indien, détenteur d'un doctorat en physique quantique, a quitté Sherbrooke et le Québec où il ne trouvait pas d'emploi pour retourner dans son pays où il a été accueilli avec beaucoup d'intérêt par des entreprises multinationales de haute technologie. Bien sûr le Québec de demain n'a pas besoin de physiciens mais de soudeurs! Mais quand on veut développer une société du savoir et entrer dans la mondialisation, il faut aussi promouvoir et valoriser tous les savoirs qui peuvent favoriser notre développement. Et pour cela il faut accepter les différences et s'en enrichir! Alors la solution n'est certainement pas simple mais la seule réduction de l'immigration à nos besoins immédiats en main-d'oeuvre pourrait s'avérer une perte majeure pour la société de demain. Une réflexion sur nos critères de sélection et sur l'adéquation entre les domaines de qualification des immigrants et nos besoins en emploi, doit obligatoirement s'accompagner d'actions de fond auprès de nos institutions et entreprises pour qu'elles s'ouvrent à la diversité et aux apports de l'immigration. On doit suivre ces deux voies en même temps et il y a urgence, autant pour les immigrants que pour le développement du Québec! Si on oublie ce travail sur nous même, on risque de rater le train de l'avenir! Michèle Vatz-Laaroussi est spécialiste de l'immigration en région et chercheuse membre de l'Observatoire de l'immigration dans les zones à faible densité d'immigrants. http://www.cyberpres...se-question.php Modifié 2 juin 2010 par Ensaimada Citer
Invité Posté(e) 2 juin 2010 Posté(e) 2 juin 2010 Par ailleurs, si vous êtes intéressé, vous pouvez taper le nom de « Michèle Vatz Laaroussi » dans Google et ainsi accéder à plusieurs de ses articles, réflexions et études sur le sujet. Citer
Habitués Zemida Posté(e) 3 juin 2010 Habitués Posté(e) 3 juin 2010 Merci pour cette étude Ensaimada ! Citer
Invité Posté(e) 3 juin 2010 Posté(e) 3 juin 2010 Il n'y a pas de quoi Je trouve que ça présente un certain intérêt, ou un intérêt certain. Citer
Habitués green20770 Posté(e) 3 juin 2010 Habitués Posté(e) 3 juin 2010 Merci Ensaimada de cet article. J'adhere completement a l'analyse. Il a surtout le merite de mettre en lumiere l'inadequation entre l'immediatete des besoins au Quebec et la longueur du processus d'immigration. Mais comment pourrait-il en etre autrement ? Pour beaucoup il est naturel que la selection des immigrants ne soit pas adaptee au besoin economique au temps T. Mais une politique d'immigration, c'est aussi une politique d'anticipation economique, societale, sur une, sinon plusieurs generations. Le Quebec a certes besoin de soudeurs, mais en cette periode economique tourmentee, et en sortie de crise (quand? 1, deux, trois ans ...?), il aura aussi besoin de personnes specialisees en Physique ou dans les IT pour assurer aussi sa competitivite a l'international. Sans parler du vieillissement de la population (il y a un bon article que j'ai lu dans le bulletin d'immigrer.com) ... Citer
Habitués Éric70 Posté(e) 3 juin 2010 Habitués Posté(e) 3 juin 2010 Moi il y a 2 choses que je n'aime pas. L'obcession de l'économie du savoir !!! J'ai l'impression que c'est inventé par des bureaucrates intellectuels. Plus on s'enrichit plus on demande des services et surtout des services de base. Basé notre immigration sur "l'économie du savoir" rend service à personne. On s'inquiète que peut-être il y aura trop de soudeurs quand les immigrants finalement arriveront ici, mais on ne fait pas de cas que les immigrants qui arrivent aujourd'hui sont trop qualifiés pour nos besoins. Cela cré du chomâge et des déceptions... Vive l'économie du savoir Le manque de main-d'oeuvre à venir est à la grandeur du Québec, faudrait peut être commencer par trouver une solution pour diversifier davantage l'immigration à la grandeur du Québec. L'île de Montréal a un taux de chomâge plus élevé que la moyenne du Québec, êtes-vous sûr que la majorité des immigrants que nous accueillons recherchent en priorité une réussite professionnelle ? Citer
Habitués green20770 Posté(e) 3 juin 2010 Habitués Posté(e) 3 juin 2010 On s'inquiète que peut-être il y aura trop de soudeurs quand les immigrants finalement arriveront ici, mais on ne fait pas de cas que les immigrants qui arrivent aujourd'hui sont trop qualifiés pour nos besoins. Cela cré du chomâge et des déceptions... Vive l'économie du savoir ben oui, c'est justement le probleme. Le Quebec fait comme s'il voulait se constituer un "vivier" de personnes qualifiees issues de cette economie du savoir, mais sans pouvoir offrir du boulot a tout le monde (valable pas seulement pour les immigrants d'ailleurs) a courte echeance. Donc deception. Le manque de main-d'oeuvre à venir est à la grandeur du Québec, faudrait peut être commencer par trouver une solution pour diversifier davantage l'immigration à la grandeur du Québec. L'île de Montréal a un taux de chomâge plus élevé que la moyenne du Québec, êtes-vous sûr que la majorité des immigrants que nous accueillons recherchent en priorité une réussite professionnelle ? Et ca c'est le probleme avec les grandes villes. Tu vois ca partout. Etant de Paris je peux te dire que beaucoup de provinciaux veulent venir a Paris, parce que l'activite economique y est plus forte (a cause du volume, mais ramene par habitant c'est pas le cas), mais le chomage aussi !!! Donc on continue a se mordre la queue... Citer
Invité Posté(e) 3 juin 2010 Posté(e) 3 juin 2010 Certains recherchent une réussite professionnelle, d'autres, selon les pays d'où ils viennent, recherchent davantage une paix sociale. En même temps, on peut faire un métier comme plombier, maçon, électricien et être très fier de ce que l'on fait (avec raison d'ailleurs), tandis que d'autres qui ont fait des études poussées et n'arrivent pas à trouver ici un emploi à la hauteur de leurs connaissances ont trois choix : 1. Retourner sur les bancs d'école pour faire une formation d'appoint ou même changer de domaine. 2. Faire un autre boulot qui ne correspond pas à leurs études et y trouver quand même de la satisfaction. 3. Ou alors ne pas accepter l'échec (ce mot étant utilisé sous toute réserve) et retourner dans son pays. Mais bon, le problème n'est pas simple et les responsables en place ont du plain sur planche. Citer
Habitués ciaoalberto Posté(e) 5 juin 2010 Habitués Posté(e) 5 juin 2010 merci Ensaimada pour l'article, c'est très important le sujet, je voie que le facteur de temps n'est pas important pour les responsables de la procédure d'immigration!! au moment ou le Québec a besoin des soudeurs par exemple, les immigrants déplomé (les soudeurs), qui ont déposé leur demandes d'immigration ne peuvent venir que après qlqs années comme chez nous les MAGHREBINES!! alors bien sur après qlqs années ces immigrants (les soudeurs) par exemple après arriver au Québec, vont trouver que le québec a besoin des minuiseries!!! ce que nécessite de faire une formation minuiserie ou trouver un JOB dans un autre domaine différent!! sinon c'est obligatoire restent en chaumage!!!!!!!!!!!!!!!!! moi je suis un très bon exemplaire, je suis un véctime de cette longue procédure d'immigration, j'ai commencé ma procédur d'immigration en 2006, maintenant nous somme au milieu de 2010 ma procédure d'immigration n'est pas terminé!!!!!!!!!!! ce n'est pas mon problème j'été toujour correcte avec les services d'immigration de Canada, qui vont toujours aller decement et decement! le facteur de temps n'existe pas!! alors pour mon cas et les cas sémiliaires! comment on peut nous préparer bien pour réussir notre instatllation là!!!? j'ai déjà fatigué de la patience! je ne sais pas Si je dois penser au futur là (québec) ou bien je dois penser à ma vie ici.., parce que on peux pas etre sur qu'on peut arriver avoir nos visa de R-P!! j'ai perdu l'envie de l'immigration, j'ai perdu mm l'envie de la vie, j'ai perdu l'apétit à manger, chaque jour je me trouve à ma place! je ne peux ni vivre normale ici, ni arrivé installé là! 5 ans sont passé sans avoir terminer cette procédure d'immigration!! je n'ai m'impat me marié pour éviter compliquer les choses! je ne sais pas comment vous éxplique je suis très touché par le retard de la procédure d'immigration, je me trouve seul! mm mes amis, ma famille, ne peuvent pas me courager, parceque ont cru que c'est mieu de quitter cette procédure..! mais pour moi, j'ai un autre avis j'ai perdu 5 ans en attente, je ne peux pas laisser le tout va pour rien ..; je veux continuer ma patience qlq mois peut etre je vais arriver au bout de ce tunnel! on suit on va voir qu'est ce que la vie va me prendre comme surprise là au Québec!! l'essentielle j'éspere que ma chance et ma vie là au québec sera mieux que le couchemart de 5 ans d'attente. je me sens comme si je suis un acteur dans un filme négligé par les autres!! je voie les autre boujent mais moi non! je ne sais pas pourquoi on dois savoir si la vie ne va pas pas comme on veux? bon courage. Citer
Invité Posté(e) 5 juin 2010 Posté(e) 5 juin 2010 Même si je ne suis pas passée par là, je peux comprendre votre désarroi. Dans notre cas, nous avons vécu l'attente pour une adoption. Ce fut long, très long ... mais d'autres personnes pour qui ce fut long aussi venait de recevoir leur avis de départ lorsque la Chine a décidé de mettre un moratoire de quelques mois ... Ils ont dû attendre encore 4 mois avant de partir, et pendant ce temps, leur petite grandissait et n'était pas avec eux. J'aime bien quand vous dites que vous avez l'impression que vous êtes dans un film et que tout bouge, sauf vous. J'aime beaucoup ... Ce ne doit vraiment pas être facile, sans compter qu'au final, on ne sait pas non plus quelle seront les conditions de notre installation, de notre intégration. Je vais dire comme vous : bon courage ! Citer
Habitués ciaoalberto Posté(e) 5 juin 2010 Habitués Posté(e) 5 juin 2010 je me pose la quéstion, est ce que notre future vie là au québec (nous les immigrants) sera mieux qu'ici chez nous dans nos pays d'origines??! si la réponse est Oui alors on peux oublier l'attente et la souffrance pendant ce projet d'immigration , mais Si le cas est contraire!! je pense que nous allons avoir un grand choque!! parceque c'est incoyable suivre la procédure d'immigration pendant plusieurs années.. pour aller de mal en pis!! Citer
Invité Posté(e) 5 juin 2010 Posté(e) 5 juin 2010 Bien difficile de répondre à cette question. On sait déjà que le taux de chômage des immigrants est plus élevé que chez les Québécois, et que chez les Maghrébins, ça atteint environ 25%. La qualité de vie, une meilleure vie ... tout cela dépend de tellement de choses; cela dépend de ce qu'on cherche. Ce qui est une bonne qualité de vie pour l'un ne le sera pas forcément pour l'autre. Si quelqu'un trouve un petit boulot ici, payé décemment, sans plus, qu'il y est heureux et qu'il réussit ainsi à avoir un logement intéressant ou une petite maison qui lui plaît, qu'il peut sortir visiter le Québec et se payer des petits plaisirs, il sera sûrement heureux. Si par contre il va de petits boulots mal payés en petits boulots mal payés, qu'il vit avec le minimum et ne peut pas se payer le resto une fois de temps en temps, ne peut pas voyager un peu, et que de surcroît il a laissé toute sa famille et ses amis, il risque peut-être de trouver qu'il a fait un mauvais choix et qu'il était mieux dans son pays, malgré les défauts de son pays. Chaque pays a des défauts, des choses qui vont bien et d'autres mal. Il y a des gens qui quittent leur pays en raison de la dictature, d'autres parce qu'ils ont le goût de vivre une nouvelle aventure, certains s'en vont parce qu'ils fuient quelque chose ... ça dépend donc de ce que l'on cherche dans une immigration. Mais pour conclure, et comme tout le monde le mentionne ici, personne n'attend les immigrants. Ils doivent faire leur place. Il y a des réunions d'information, des bureaux d'aide aux immigrants, mais le gros du travail, c'est l'immigrant lui-même qui doit le faire. Citer
Habitués reflexionmf05 Posté(e) 5 juin 2010 Habitués Posté(e) 5 juin 2010 merci Ensaimada pour l'article, c'est très important le sujet, je voie que le facteur de temps n'est pas important pour les responsables de la procédure d'immigration!! au moment ou le Québec a besoin des soudeurs par exemple, les immigrants déplomé (les soudeurs), qui ont déposé leur demandes d'immigration ne peuvent venir que après qlqs années comme chez nous les MAGHREBINES!! alors bien sur après qlqs années ces immigrants (les soudeurs) par exemple après arriver au Québec, vont trouver que le québec a besoin des minuiseries!!! ce que nécessite de faire une formation minuiserie ou trouver un JOB dans un autre domaine différent!! sinon c'est obligatoire restent en chaumage!!!!!!!!!!!!!!!!! moi je suis un très bon exemplaire, je suis un véctime de cette longue procédure d'immigration, j'ai commencé ma procédur d'immigration en 2006, maintenant nous somme au milieu de 2010 ma procédure d'immigration n'est pas terminé!!!!!!!!!!! ce n'est pas mon problème j'été toujour correcte avec les services d'immigration de Canada, qui vont toujours aller decement et decement! le facteur de temps n'existe pas!! alors pour mon cas et les cas sémiliaires! comment on peut nous préparer bien pour réussir notre instatllation là!!!? j'ai déjà fatigué de la patience! je ne sais pas Si je dois penser au futur là (québec) ou bien je dois penser à ma vie ici.., parce que on peux pas etre sur qu'on peut arriver avoir nos visa de R-P!! j'ai perdu l'envie de l'immigration, j'ai perdu mm l'envie de la vie, j'ai perdu l'apétit à manger, chaque jour je me trouve à ma place! je ne peux ni vivre normale ici, ni arrivé installé là! 5 ans sont passé sans avoir terminer cette procédure d'immigration!! je n'ai m'impat me marié pour éviter compliquer les choses! je ne sais pas comment vous éxplique je suis très touché par le retard de la procédure d'immigration, je me trouve seul! mm mes amis, ma famille, ne peuvent pas me courager, parceque ont cru que c'est mieu de quitter cette procédure..! mais pour moi, j'ai un autre avis j'ai perdu 5 ans en attente, je ne peux pas laisser le tout va pour rien ..; je veux continuer ma patience qlq mois peut etre je vais arriver au bout de ce tunnel! on suit on va voir qu'est ce que la vie va me prendre comme surprise là au Québec!! l'essentielle j'éspere que ma chance et ma vie là au québec sera mieux que le couchemart de 5 ans d'attente. je me sens comme si je suis un acteur dans un filme négligé par les autres!! je voie les autre boujent mais moi non! je ne sais pas pourquoi on dois savoir si la vie ne va pas pas comme on veux? bon courage. Arrêtes ton délire et fais ta vie en Algérie, tu vas arriver au Québec, et tu verra la deception par tes propres yeux, j'ai visité Montréal deux fois , j'ai vu les algériens de là bas, majoritairement cadres convertis dans les petits jobs. Moi, j'ai 28 ans, déja 4 ans passé à l'étranger, entre études et travail (En France),je suis marié avec une québecoise et j'essaie de la convaincre pour rentrer avec moi en Algérie, la tache s'annonce difficile mais on va essayer Fais ta vie et laisse les choses au temps, crois moi, Y-a pas d'eldorado dans ce monde, je connais bcp de pays européens , le Japon et le Canada,et l'Algérie bien sur, crois moi, pour un cadre moyen en Algérie, qui gagne plus de 40.000 Dinars et qui possède ou loue à prix raisonable un appart je peux te dire que sa vie n'est pas si différente que l'européen ou le canadien. En tout cas, je sais qu'en Algérie on croit pas à ce que je viens de dire, mais une fois en France ou au Canada, on découvre la réalité. Courage, surtout ne retardes pas tes projets pour une procédure d'immigration, ça ne vaut pas la peine Citer
Habitués ciaoalberto Posté(e) 6 juin 2010 Habitués Posté(e) 6 juin 2010 tu as raison Réflixion.., tu as vu la vie ici chez nous ..d'une manière idéale un Cadre en algérie qui gagne 40000,00DA au minimum peut etre va vivre bien avec cette paye, mais pour les cadre qui n'ont pas pu avoir un travail avec une bonne paye!! je pense que c'est mieux quitter vers le mieux... d'autre part il y'a le racisme, les compétence des jeunes déplomé ne sont pas valorisé, pas de stabilité économique, il y'a le chaumage, il y'a....il y'a...je pense qu'on peut pas comparer la vie au Québec et la vie chez NOUS!!!!! c'est une réalité qu'on peux pas oublier ou supprimer! peut etre tu est en europe ce que t'a fait oublié la réalité de la vie chez nous ici!! moi aussi j'été vecu en europe 3 ans j'ai vu la FRANCE, L'ITALIE...ensuite j'ai tourné à mon pays d'origine pour insatller définitive.., mais je n'ai pas pu trouver le moindre des choses qui me pousse rester ou réussir ma vie ici..., il y'a le racisme, mes compétences (diplomes...) ne sont pas valorisés! la société ne courage pas d'aller vers le mieux.... ce que m'a fait choisir la procédure d'immigration..au moins pour sauver mes futures enfants bien sur après le mariage, parceque je n'ai mm pas me marié! je ne veux pas voir mes futures enfants en chaumage après une langue étude et souffrance, je ne veux pas voir mes futures enfant travaillent mais la paye n'est pas suffisant pour le minimum! je ne veux pas voir mes futures enfant souffrent de le racisme...et etc etc. macipsa13 a réagi à ceci 1 Citer
Messages recommandés
Rejoindre la conversation
Vous pouvez publier maintenant et vous inscrire plus tard. Si vous avez un compte, connectez-vous maintenant pour publier avec votre compte.