DidierVancouver

Hommage à toutes les mamans monoparentales !

Messieurs si je peux le faire vous pouvez le faire !;-)


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Bonjour,

Je suis venu seul avec mes 2 enfants, car Madame a préféré terminer le déménagement et négocier sa rupture avec son employeur, et cela a pris plus de temps que prévu.

Ce n'est pas facile tous les jours car les enfants absorbent beaucoup d'énergie et de temps; mais les enfants sont aussi un moteur pour avancer dans ce nouveau territoire.
Les enfants s'adaptent de manière générale plus facilement et simplement que les adultes.
Je trouve aussi que c'est plus facile d'établir des rencontres avec d'autres parents.

Tout le monde me prend pour Superman,! Ce qui n'est vraiment pas le cas, moi qui suis de nature désorganisée....mais j'y travaille; le soir je suis vraiment lessivé. Lorsque je suis dans l'action je ne pense même plus aux difficultés de cette situation monoparentale transitoire.


Bonne installation au Québec

Salut,

Je suis passé par le Quebec avant de déménager pour Toronto il y a quelques années pour des raisons professionnelles.
Pour ce qui est du pouvoir d'achat, je vais être honnête avec toi : j'y ai beaucoup perdu. Toronto est la ville la plus chère du Canada avec Vancouver, pas seulement à cause des loyers mais aussi à cause du coût de la vie en général (les assurances comme tu l'as dit sont extrêmement chères, mais aussi les produits importés, les transports en communs, etc). Si je devais revenir maintenant à Montréal avec mon salaire actuel, je pourrai facilement doubler mon pouvoir d'achat.
Si je regrette ? Non. Car si j'y ai perdu en pouvoir d'achat, j'y ai surtout gagné en qualité de vie. Et en ce qui me concerne, ça n'a pas de prix. Ça ne regarde que moi bien sûr : je suis un citadin pur et dur, Toronto est un petit New York, une ville très dynamique, animée et cosmopolite dans laquelle je me sens tout simplement "chez moi".
Voilà en bref

Bonjour,

Je suis venu seul avec mes 2 enfants, car Madame a préféré terminer le déménagement et négocier sa rupture avec son employeur, et cela a pris plus de temps que prévu.

Ce n'est pas facile tous les jours car les enfants absorbent beaucoup d'énergie et de temps; mais les enfants sont aussi un moteur pour avancer dans ce nouveau territoire.
Les enfants s'adaptent de manière générale plus facilement et simplement que les adultes.
Je trouve aussi que c'est plus facile d'établir des rencontres avec d'autres parents.

Tout le monde me prend pour Superman,! Ce qui n'est vraiment pas le cas, moi qui suis de nature désorganisée....mais j'y travaille; le soir je suis vraiment lessivé. Lorsque je suis dans l'action je ne pense même plus aux difficultés de cette situation monoparentale transitoire.


Bonne installation au Québec

Bonjour,

Je suis venu seul avec mes 2 enfants, car Madame a préféré terminer le déménagement et négocier sa rupture avec son employeur, et cela a pris plus de temps que prévu.

Ce n'est pas facile tous les jours car les enfants absorbent beaucoup d'énergie et de temps; mais les enfants sont aussi un moteur pour avancer dans ce nouveau territoire.
Les enfants s'adaptent de manière générale plus facilement et simplement que les adultes.
Je trouve aussi que c'est plus facile d'établir des rencontres avec d'autres parents.

Tout le monde me prend pour Superman,! Ce qui n'est vraiment pas le cas, moi qui suis de nature désorganisée....mais j'y travaille; le soir je suis vraiment lessivé. Lorsque je suis dans l'action je ne pense même plus aux difficultés de cette situation monoparentale transitoire.


Bonne installation au Québec

Je suis venu avec mes 2 enfants.
Http://www.liferebootspirit.com

Envoyé par l'application mobile Forum IC

Comparer un niveau de vie à Paris avec un niveau de vie à Vancouver n'a pas trop de sens car ces 2 villes sont complètement différentes, et ici tu toucheras des dollars Canadiens pas des euros. Vancouver peut en fait être bien plus cher que Paris sur certaines catégories budgétaires.

Pour le logement, il faut voir ou se trouve "en ville" pour toi. Si tu veux être au centre-ville, il va falloir compter 1 200$ - 1 700$/mois pour un appartement avec une chambre "one-bedroom apartment". Un studio sera dans les 1 000-1 200$.

http://vancouver.en.craigslist.ca/search/apa?zoomToPosting=&catAbb=apa&query=downtown&minAsk=&maxAsk=&bedrooms=1&housing_type=&excats=

Les prix seront similaires pour Kitsilano -la plage-, hors centre-ville.

Avec 65K, tu peux te permettre de payer ces montants, sous réserve que tu n'aies pas d'enfant.

Après avoir parcouru en long en large et en travers les témoignages postés ici et là (ils m’ont bien aidé d’ailleurs), à moi, de faire à présent un petit retour sur expérience . Ça fait 6 mois presque jour pour jour, que je suis arrivée à Toronto avec ma fille et mon époux en tant que résidents permanents. 26 semaines que nous avons posé nos valises dans la ville reine, 183 jours que nous avons débarqué avec nos rêves, nos espoirs et nos aspirations. 4392 heures que nous repoussons nos limites, revoyons nos habitudes, 263520 minutes que apprenons à adopter en douceur notre nouveau monde. Lorsque je jette un œil en arrière et que je vois le chemin parcouru, j’ai du mal à me dire que nous avons accompli toutes ces choses en si peu de temps. Je ne veux pas faire de bilan, pas encore. La nomade que je suis a appris au fil de ses déracinements qu’il faut du temps (beaucoup) et du recul (énormément) pour avoir un bilan plus ou moins objectif.
Je voudrais juste faire le point. Nous avons un super appartement avec vue sur la tour CN, le tout dans une superbe résidence.
Nous travaillons tous les deux pour de grosses entreprises et dans notre domaine. Je suis dans la supply chain et mon mari est dans la banque Nous avons trouvé du travail assez rapidement. J’ai trouvé en moins d’une semaine et mon mari en 15 jours. Nous avons aussi eu la chance d’avoir une place en garderie pour la petite. Nous étions sur liste d’attente a notre arrivée. J’ai augmenté mon salaire par rapport à Paris et mon mari a enfin son SUV.
Quand on lit les lignes ci-dessus, on est tenté (à juste titre) de sombrer dans le cliché ridicule de l’Eldorado Canadien et de ses rues pavées d’or. Je pourrais arrêter mon récit là et vous dire que tout est merveilleux à Toronto et que les Canadiens sont géniaux, mais ce ne serait pas très honnête de ma part.
Mon récit n’est pas complet si je ne dis pas que même si nous avons du boulot dans notre domaine, nous avons dû faire des concessions en termes de responsabilités. Mon mari est passé d’un poste de manager à un emploi de conseiller. Cette expérience lui permet de voir comment travaillent les gens ici avant de postuler à des postes un peu plus qualifiés. J’ai un peu moins de responsabilités qu’à mon poste précédent. Ceci dit, même si j’aimais mon travail à Paris, je n’avais aucune possibilité d’évolution dans l’entreprise. J’ai eu une augmentation de 10€ (une fortune donc) en presque 7 ans de boîte. Autant dire que je ne prenais pas un gros risque pour ma carrière en quittant cet emploi. Nous avons fait quelques sacrifices afin d’avoir la fameuse expérience Canadienne pour ensuite accéder à des postes plus intéressants. Ce n’est pas facile tous les jours, Espérons que ce sacrifice sera payant dans quelques mois.
La vie à Toronto est vraiment chère ; je ne compare pas à Paris ; je trouve que ça n’a pas de sens. J’avais lu un peu partout avant d’arriver que Toronto est la ville la plus chère du Canada mais je ne m’attendais vraiment pas à des prix aussi élevés. Des tarifs comme ceux de l’assurance auto (entre 300$ et 600$ par mois) ou la garderie (plus de 1500$ pour un bébé) ont été de très mauvaises surprises.
La route est encore longue mais on s’accroche et on prend chaque jour comme il vient.
Toronto est une ville vraiment agréable et multiculturelle. On s’y sent en sécurité et les gens sont vraiment très sympas. Il y a énormément d’activités et même si c’est une grosse ville, je ne suis pas stressée et je ne me sens pas à l’étroit comme ça pouvait parfois être le cas à Paris. Il y a beaucoup d’offres d’emplois pour des postes bilingues, ce sont souvent des postes dans des centres d’appels ou en service à la clientèle . Si vous avez un bon niveau d’anglais et que vous n’êtes pas trop regardants sur le poste, c’est possible de trouver du travail.

6 mois à Toronto, c’est aussi des mariages et des naissances que l’on rate, certains amis qui ne savent plus se servir d’un ordinateur ou d’un téléphone pour donner des nouvelles, la famille qui apprend à vivre sans nous. On a beau y être préparé, ça reste douloureux de voir que les liens amicaux commencent à s’étioler avec la distance. Je sais aussi par expérience qu’on finit par s’y faire. L’immigration permet (entre autres) de faire le tri dans son entourage.
Il y a aussi les moments de doute, les baisses de moral et les coups de blues. L'adaptation est parfois compliquée surtout lorsqu'on est en famille mais il faut garder espoir et s'accrocher .
Quand on est en processus d'immigration on a tendance à penser que le plus dur c'est d'avoir les papiers , passer la visite médicale; mais une fois sur place , on réalise que le plus dur (mais aussi le meilleur) reste à venir.
On commence à peine à sortir de l’euphorie de l’installation, on continue à découvrir la ville et à l’apprivoiser.
Nous avons choisi de venir habiter au Canada et quand on y pense c'est un immense privilège de choisir le pays ou on veut habiter et d'avoir la possibilité s'y installer. Si je devais résumer les 6 derniers mois en un seul mot, je dirais INTENSE.

Mon mari n'est pas rentré car l'idée de remettre un pied en France n'est pas envisageable pour lui pour le moment. Il est convaincu de trouver une solution pour avoir des rentrés d'argent suffisante pour nous faire revenir et vivre correctement.
Alors je le laisse essayer et au pire des cas faire son deuil de ce pays, il a besoin de plus de temps que moi. Notre couple est fort, heureusement. Je sais que son souhait est qu'on soit tous réuni, en France ou au Québec. Seulement il a besoin d'être persuadé d'avoir tout essayer pour qu'on vive dans ce pays que nous aimons.
Je crois que l'amour c'est aussi savoir laisser vivre les choix de l'autre, voir même savoir laisser partir...alors je le laisse faire son bout de chemin seul car il en a besoin. Je suis persuadée qu'on se retrouvera bientôt ici au ailleurs....

Bonjour à tous,
Me voilà de retour dans ma Savoie depuis bientôt 3 semaines après avoir vécu 2 ans et demi au Québec avec mari et 3 enfants.
Le retour lui s'est fait juste avec les 3 enfants...mon mari refuse de rentrer pour le moment et espère trouver une solution pour rester et nous faire revenir.
Du coup, cette situation est particulière. Le retour n'était pas du tout un souhait, pour personne. C'est juste une obligation au vu de notre situation qui a mal tourné après que la boite où on travaillait avec mon mari fasse faillite. Sans boulot, sans revenu à 5, forcément, c'est pas facile. Et impossible de trouver un job sur Montréal qui permette de vivre à 5
Bref, retour obligatoire donc la mort dans l'âme.
Biensur la scène à l'aéroport a été terrible, comme je m'y attendais. Au delà de la douleur de quitter ce pays que nous aimions, il y a eu l'effroyable déchirure de laisser un mari et un père...je vous fais pas un dessin, vous imaginez bien la scène de larmes affreuse qu'on a vécu.
Aujourd'hui on commence juste à se remettre du décalage horaire (j'aurai pas cru que ce soit si long....) et on commence à sortir la tête de l'eau.
J'ai effectuer toutes mes démarches auprès de la Sécu, CAF et Assedic et même si je vis de rien pour le moment, j'espère trouver un job et qu'une nouvelle vie se mette vite en place.
Il le faut.
Toutefois, j'ai été agréablement surprise par la solidarité des gens. En France j'avoue, je ne m'y attendais pas. Un propriétaire déjà qui accepte de me louer un logement sans boulot, sans ressource, puis des gens connus et inconnus qui se mobilisent pour m'aider à m'installer (je n'ai plus rien), on prete, on donne des meubles, de la vaisselle, du linge...ect...
Le retour à l'école des enfants n'est pas facile en raison du décalage sur le programme et la façon d'apprendre c'est sur...mais pas le choix, faut s'y refaire.
Mon mari lui se bat et espère nous faire revenir. Moi j'avoue ne pas me sentir capable de repartir là tout de suite. C'est trop usant mais qui sait...on verra où tout ça nous mène.
En tout cas je garderai un souvenir tendre et indélébile de nos années au Québec c'est sur, une plaie à jamais ouverte dans mon coeur.
Je vous souhaite à tous d'y vivre heureux mais se dire aussi que si un retour doit avoir lieu, la France n'est peut-être pas aussi terrible qu'on le pense ou que les médias Français laisse croire.

Je ne suis en rien insultante. Où pouvez-vous me dire que j'ai écrit des mots insultants dans ce message?
En revanche, ce que je vois, moi, c'est que des immigrants diplômés ont économisé durant des années pour pouvoir avoir la liberté de poser un pied sur le sol québécois (puisque c'est de celui-ci qu'on parle), et essaient de vivre en liberté dans ce pays. Ce que je vois, moi, c'est votre Québec bashing qui me dérange énormément. Vous avez eu des problèmes, certes. Mais anonyme derrière votre écran, on ne pourra jamais savoir quelle était votre vraie part de responsabilité dans vos problèmes. C'est toujours la faute des autres.
Vous êtes extrêmement habile à ne pas écrire noir sur blanc que le Québec est un pays pourri jusqu'à la moelle. En revanche, vous savez parfaitement laisser planer le doute sur une soit-disant faveur d'accès privilégié au système de santé pour les fonctionnaires de la santé. Vous présentez des taxes applicables à des propriétés qui ne sont pas accessibles à la majorité de ce lectorat.Mais vous, apparemment vous pouvez en parler, donc vous connaissez d'une manière ou d'une autre.
Alors, sans vous insulter, moi j'aimerais dire autre chose.
Oui, on peut vivre très longtemps sans prendre un ticket de la police. (moi aussi je me suis faite arrêter par un policier qui me soupçonnait de téléphoner au volant. Il a été parfaitement courtois et poli et m'a laissée repartir sans insister lorsqu'il s'est aperçu de son erreur, malgré le fait que je lui ai proposé de m'éloigner de mon auto afin qu'il la fouille). Vous avez en tout temps l'occasion de contester votre ticket au tribunal. Si vous avez des arguments valables, vous pouvez parfaitement le faire sauter.

Oui, on peut habiter dans une maison dont on est propriétaire sans pour autant payer des taxes de fous. Il suffit de choisir de ne pas habiter dans une des plus chères agglomérations du Canada. Vous imaginez qu'aller vivre en Ontario a Toronto va vous coûter moins cher en taxes d'habitation? C'est pourtant le pendant de Montréal.

Et enfin, oui, le système de santé du Québec n'est pas optimal. Je vous rappelle également que nous n'avons pas le trou de la sécurité sociale au passage. Et oui, comme les Québécois, nous avons développé nos trucs pour être pris en charge de façon raisonnable.
Je n'ai pas de médecin de famille, et pourtant j'ai un suivi annuel de mon état de santé, j'ai une copie de tous les examens que j'ai subis jusqu'à présent au Québec, je vois toujours le même médecin qui me connaît à la clinique d'urgence où je vais sur RDV. En revanche, je ne fais pas de bobologie, je reste à la maison pour un rhume, une grippe ou une gastro puisque je sais que c'est le seul moyen, dans un premier temps de me soigner au mieux et de ne pas être contaminante pour les autres.

La vie au Québec, et au Canada en général est faite pour des personnes adultes et responsables. Ce n'est absolument pas une attaque dirigée vers vous, c'est simplement que lorsqu'on a compris cela et qu'on a appris à mettre en place le système D puisqu'on ne bénéficie pas d'une prise en charge assistée comme en France, on peut vivre très heureux ici. Certainement que nos motivations et nos valeurs ne sont pas les mêmes non plus.

Ceci dit, comme à mon habitude, je ne traiterai pas le côté politique de votre sujet. Personne ne peut jamais s'entendre sur ce sujet-là.

Cherrybee, décidément tu ne perds pas une occasion pour être insultante. Il ne me semble pas t'avoir parler une seule fois en ces termes. Et il est extrêmement désagréable de se faire parler ainsi quand on exprime ses idées

Tu sais, même si tu es derrière ton écran, anonyme tu dois porter autant de respect aux personnes que si tu les avais devant toi. Ceci s'appelle la netiquette, l'inverse de la cyberintimidation.

La précédente discussion à permis d'amener des éléments de solution pour mieux vivre avec la problématique du système de santé public québécois à moi-même et d'autres participants, et ce n'est surement pas grâce à tes interventions arrogantes.

Rassures toi, j'aime ma vie au Canada, j'y ai trouvé mon équilibre et j'ai trois enfants heureux, qui parlent 2 langues, ont 2 nationalités et ont déjà visité un bon nombre de pays.

Oui, comme le dit Kuroczyd, je disais "Top, euh... Sans commentaire, don't feed the troll comme on dit. ", ça ne s'adresse pas à Yann qui a argumenté parfaitement son propos et dont je respecte tout à fait l'avis. Top, lui, c'est de la provoc' pure, simple, confortable et facile.

Je crois que trois ans, c'est la fin de la lune de miel, comme dans les couples. Moi j'ai fait un énorme ras le bol après 3-4 ans mais je suis toujours là, c'est passé, j'ai admis que le Québec était loin d'être parfait mais que dans l'immédiat c'était là qu'était ma vie. Il y a du vrai dans ce que tu dis, dont beaucoup de points dont on a déjà parlé mais qu'il est toujours bon de rappeler. Il y a aussi des trucs qui personnellement me gênent moins, mais bon chacun sa vie.

Après oui, je pense qu'idéaliser le ROC, ou le retour en France, ou les USA, c'est se préparer aux mêmes désillusions. Ca ne veut pas dire qu'il ne faut pas bouger si on est malheureux mais il faut prendre ce qu'on nous dit sur les autres endroits avec la même pincée de sel qu'on applique au Québec.

Yann, je comprends bien tes points et si c'est ce que tu ressens, j'espère que tu trouveras ce que tu cherches en déménageant, sincèrement. Le seul bémol que j'aurais, c'est que tu parles du ROC comme tu devais parler du Québec en 2009 quand tu as quitté la France. Tu as comme tu le dis toi-même fait l'erreur de penser que l'herbe était forcément plus belle ailleurs, mais tu refais exactement la même chose aujourd'hui. Je l'ai déjà dit, mais je trouve toujours plus encourageant de lire un post sur les raisons qui poussent quelqu'un à aller ailleurs, ce qu'il aime dans ce qu'il va trouver plutôt qu'une liste de ce qu'il n'aime pas chez lui. Sinon j'ai peur que tu repasses de nouveau dans 3 ans sur le forum pour dire à quel point tu détestes ça, ça et ça dans le ROC mais qu'il parait que c'est génial en Australie.
Top, euh... Sans commentaire, don't feed the troll comme on dit.

L’herbe du voisin est toujours plus verte….
On le lit, on nous le dit, on en est même conscients nous-même, mais il faut vraiment le vivre avant de vraiment en saisir la signification : Il n’y a pas de pays parfait.
Et après trois ans et quatre mois à Montréal, j’ajouterais que la belle province n’échappe pas à la règle et que l’herbe y parait, pour ma part, de moins en moins verte.

Il suffit de remonter dans mes contributions précédentes, pour le lire : Je suis venu au Québec pour trouver un dynamisme économique et professionnel que je pensais supérieur à la France, la qualité de vie, la fameuse gentillesse des Québécois, ouverts et accueillants, dans cette terre ou les cultures se côtoient sans préjugés, la ou des petits anges courent les fesses nues dans les champs de blé parfum érable en jouant de la harpe…

Alors, rêves, illusions, et bisounours mis à part qu’en est-il vraiment ?

Le Québec est une province absolument magnifique. Les paysages sont grandioses, parfois immaculés. Je n’ai pas exploré tout le Québec, mais une bonne partie, et coté paysage, la belle province porte bien son nom.

TRAVAILLER AU QUÉBEC
Au niveau du dynamisme professionnel, j’ai eu la chance de décrocher un emploi rapidement et d’être promu en tant que directeur de l’hébergement peu après. Je continue d’évoluer dans la compagnie.
Je dois avouer que les choses ne seraient sans doute pas allées aussi vite en France. Malgré plusieurs diplômes et beaucoup d’expérience dans mon domaine, on semble hésitants à faire confiance et à promouvoir les jeunes dans les compagnies Françaises.
Au niveau professionnel, l’ambiance Québécoise est plus décontractée, détendue, conviviale. Moins de chichis, de vouvoiement, de monsieur truc…
Les managers sont très proches des employés. Le bien être des collaborateurs est promu en tout temps pour le développement de l’équipe.
Coté professionnel, la France ne me manque pas, quoique j’avale de travers à chaque email reçu avec une faute à chaque mot.
Il est important de travailler pour une grande compagnie capable d’offrir des avantages sociaux intéressants tels que régime de retraite, assurance médicale et semaines de vacances supplémentaires.

DEVENIR PROPRIÉTAIRE AU QUÉBEC
Au niveau qualité de vie, j’ai eu la chance d’être propriétaire après seulement un an. J’ai trouvé l’accession à la propriété bien plus simplifié qu’en France et plus facile qu’a Paris évidemment ou les tarifs sont déraisonnables et les mises de fond de 40% rendent la propriété impossible aux jeunes.
Au niveau de la taille, des conditions de confort, je suis très satisfait et suis conscient que je n’aurais jamais pu me permettre cet achat à Paris.

Néanmoins, le Québec est la province Canadienne avec le taux le plus bas de propriétaires au Canada avec seulement 61% de propriétaires, la moyenne nationale étant à 69%.
On vous parlera surement aussi de la fameuse taxe Bienvenue. Non pas pour la Bienvenue mais bien du nom de son instigateur, a une époque où le Canada avait coupé ses aides financières aux municipalités Québécoises. Quoique cette aide soit rétablie, les municipalités continuent de taxer les nouveaux propriétaires de cette taxe absurde et unique au Québec.

Ce qui nous emmène à la spécialité Québécoise : LES TAXES !!!
Le Québec est l’une des provinces les plus taxées en Amérique du nord. Les Québécois ont un taux d’imposition (Fédéral/Provincial) de 48.2%, et la proportion totale des revenus allant à l’impôt est de 39% contre 32% au Canada et 24% aux USA.
Sur l’indice de liberté économique, allant de 1 à 10, 10 récompensant la plus grande liberté économique, le Québec score 3.2 en 2009 contre 5 en Ontario et 9 en Alberta, terminant bon dernier sur les 60 provinces nord-américaine.
Sur la taxe à la consommation, le prix hors taxe est majoré des 5% de taxe fédérale, résultat auquel s’ajoute la taxe provinciale, le consommateur étant donc taxé sur la taxe !

Alors les statistiques, c’est bien beau, mais quel est le résultat concret pour le consommateur : tout est plus cher au Québec !!! Il suffit de passer la frontière Ontarienne pour voir le prix au litre baisser de 0.10. Depuis que le Looney égale la valeur du dollar Américain, des milliers de consommateurs traversent les frontières du sud pour aller magasiner à bas prix. Incluant le cout du gas, les économies se chiffrent encore en centaine de $$.

REVENU MOYEN QUEBECOIS
Et ce n’est pas comme si les revenus Québécois étaient faramineux. Le revenu moyen d’un ménage Québécois est parmi le plus bas au pays. Seules les petites provinces de Nouvelle Ecosse et Prince Edouard sont derrière. Mais $28 000K de différence par rapport à l’Alberta par exemple.
Alors 13.5% de taxe sur la consommation, vous me direz, oui c’est toujours moins qu’en Hollandie avec ses 19.6% de TVA. Oui mais quand on paye des taxes, on s’attend à des avantages sociaux en retour.

SOINS MÉDICAUX
Alors je vais faire vite, et n’en déplaise a certains, le système Québécois est pour le moi le pire système médical que j’ai vu. Des attentes interminables pour voir un médecin (allant jusqu’à 8h et plus), un Québécois sur cinq est sans médecin de famille et dois faire la queue dans les cliniques sans rdv dès le petit matin pour pouvoir être soigné. Les soins sont bons mais les locaux vieillissants et surpeuplés.
Seuls les optométristes et les dentistes offrent des services dignes de ce nom car non remboursés par la Ramq est donc privés !!

RÉSEAU ROUTIER
Avec un budget de 709 milliards on s’attend à ce que le réseau routier soit plaisant. Ayoye ! J’en ai déjà parlé, les routes Montréalaises sont les pires que j’ai vues de ma vie. On arrête de compter les nids de poule après 1000. Les routes et autoroutes sont en condition abominables. Une pelleteuse est même tombée dans un nid de poule géant en plein centre-ville. (Véridique !) en 2011, une poutre s’est effondrée dans le tunnel ville marie, manquant d’ensevelir un van dans un amas de débris et béton.
Porte d’entrée routière économique, le maudit pont Champlain tient debout par habitude et s’effondre de partout. Il suffit de passer en dessous pour hésiter d’embarquer dessus.

La plupart des infrastructures sont en mauvais état ou mal pensées mal construites. A chaque entrée d’autoroute ces voies uniques ou on essaye de s’insérer et de sortir au même endroit.
Alors on peut blâmer l’hiver. Oui c’est vrai, le gel, la neige, le sel est dur sur l’asphalte. Mais le MN est l’Ontario ont des hivers similaires et des réseaux routiers convenables !!

On dit souvent qu’au Québec, il y’a deux saisons : L’hiver et la construction. Ce n’est pas faux. Car reboucher tous ces trous ca prends du temps, et on choisit souvent le meilleur moment pour fermer une route : vendredi soir 17h autoroute fermée. Samedi soir de Game du Canadien : Sortie de la montagne fermée (menant au Centre Bell). Fin de semaine de la fête du travail : Autoroute 10 fermée (alors que tous les vacanciers des cantons de l’Est rentrent).
Comme on dit : pas fort...
Le trafic à Montréal est absolument MONSTRUEUX. Je n’ai jamais vu ça. Même pas à Paris. Les maudits cônes oranges, les déviations, sont synonymes d’heures a « sacrer dans son char pogné dans trafic », et ce possible même en plein milieu de la nuit.

CONDUIRE A MONTRÉAL
Quand le trafic est clément, les conducteurs s’assurent de faire de votre trajet un réel cauchemar.
Je n’ai jamais vu des conducteurs aussi mauvais qu’a Montréal.
Les gens vous coupent a tout bout de champs, Les changements de voie incessants en vous faisant piler, courtoisie zéro, le monde qui ne vous laissent pas vous insérer, c’est tout simplement incroyable. Je n’ai JAMAIS vu ça, ni à NY, ni à Chicago, Toronto ou sur le périf !
Ce qui me rend le plus malheureux, c’est le manque de courtoisie absolu, le manque de civisme.
Alors il faut quand, même comprendre qu’au Québec, les cours de conduite n’ont été rendus obligatoires il y’a seulement quelques années.
Bref... « M’arrête là, ma pogner les nerfs !! »

CORRUPTION/COLLUSION
Mais alors, ou va tout cet argent me direz-vous ? J’ai envie de vous dire, y’a 8 million de Québécois qui se demandent la même chose. Ou de moins en moins, car la commission Charbonneau et les derniers mois ont en partie expliqués pas mal de chose. 2 des 3 plus grandes villes du Québec sans maire, pour cause de corruption, collusion, et même gangstérisme pour le maire de Laval. Contrats et estimations majorées de taxes imaginaires, intimidation pour l’attribution des chantiers provinciaux à la mafia…
Inutile d’en dire plus tellement la situation est déplorable.

RACISME AU QUÉBEC
Et les Québécois sont-ils racistes ?
Pas plus pas moins que les autres.
Je comprends qu’on demande aux nouveaux arrivants de s’adapter à la culture locale.
Comme en France, il est rare de voir des immigrés côtoyer les cercles typiquement Québécois. Sorti de Montréal, les minorités sont immédiatement remarquées, regardées. Que ce soit en blague gentille, en question innocente, en regard intrigué, on va vous faire remarquer que vous n’êtes pas d’ici.
Comme en France, les immigrés inquiètent. Surtout en région ou on voit de plus en plus de noirs et de voiles sur le TVA nouvelle. Une chose est sure. Je ne serai jamais considéré comme Québécois. Tout simplement car je ne suis pas né Tremblay, Ladouceur ou Vaillancourt. On ne devient pas Québécois. On l’est ou on l’est pas. Alors oui les fils d’immigrés nés ici seront des « Québécois ». Mais souvent eux autres même continueront de se qualifier par leur nationalité d’origine.

On vous sortira souvent la phrase de Falardeau : « Que tu sois bleu, noir, jaune, mauve, tout c’que j’veux savoir c’est si t’es d’notre bord. Pis si t’es d’notre bord, t’es mon frère… »
Oui. On s’en fout de ta couleur avant qu’on voit ta face ! Mais on oublie souvent la fin de la phrase : « …Sinon, jt’hais ! »

Jusqu’à 1960, Montréal était la première ville du Canada depuis toujours, mais les francophones et la loi 101 ont bouleversés le paysage Montréalais. Les compagnies anglophones ont déménagés leurs sièges sociaux à Toronto ou dans l’ouest, craignant l’instabilité économique et politique de ville marie.
Au cours des années, Montréal a continué de se dépeupler au profit de Toronto. Les élites anglophones sont parties. Il reste encoure une bourgeoisie vieillissante mais les enfants souvent éduqués et mobiles ont souvent fui vers l’Ontario, au même titre que les grandes familles juives. Ormi les sépharades de langue maternelle Françaises, les ashkénazes sont partis en Ontario ou aux USA.

LE QUÉBEC, C’EST POUR MOI ?
Le Québec m’a beaucoup apporté dans certains domaines. Je ne regrette pas d’être venu ici. Néanmoins, si c’était à refaire, je ne serais jamais venu au Québec. Je serais directement allé dans l’ouest ou en Ontario. Il en faut pour tous les gouts et je m’aperçois de plus en plus que le Québec n’est pas pour moi.
Nous prévoyons quitter la province prochainement.

LE QUEBEC C’EST POUR VOUS ?
Le Québec est l’idéal pour des Européens en quête d’Amérique en Français. Ils y trouveront un aperçu de la vie Nord-Américaine tout en restant très proche de leur culture et sans faire trop d’efforts.
Pour des immigrés et réfugiés, il est certain que le Québec est une oasis de démocratie, de liberté et de confort.
Mais pour les autres, les bilingues, ceux qui connaissent les USA et le reste du Canada : Le Québec leur laissera seulement le gout d’une version insipide.

Une majorité peut être en désaccord avec moi, mais ceci est mon vécu, mon ressenti, mon point de vue : principe même d’un témoignage.
Je suis peut être direct. Et calique, j’essaye pas de vous décourager. Au contraire.
Mais si moi on m’avait dit tout ça avant de partir, j’aurais surement sauté la case Québec en passant mon tour.

Vous avez froid ? Arrêtez de vous plaindre, vous pourriez habiter à Winnipeg... (désolé pour ceux qui y sont) Les froids records que connaît le Canada en ce moment sont vraiment exceptionnels. Ce mardi sur la surface de Mars, la température fut de -29 degrés. A Winnipeg à la même heure il faisait -31 et avec le refroidissement éolien, la température réelle ressentie se situait entre -40 et -50 degrés. Et vous qui êtes justement en Alberta, des témoignages ?

Je dirais personnellement qu'il n'est pas dans mes objectifs de pousser mon intégration jusqu'à m'assimiler et devenir identique à qui que ce soit ( est-ce d'ailleurs possible ? ).
Je pourrais ( devrais et le fais ! ) m'investir à mieux connaître les usages, vivre en parfaite harmonie avec les personnes issues des diverses communautés avec lesquelles j'évolue, avec une attention particulière et évidente pour les natifs, oeuvrer pour les intérêts de cette terre d'adoption, mais tout en restant moi même, avec mes singularités, mes valeurs intrinsèques.
Et c'est possible.
Je suis par ailleurs contre le clonage...

Bonjour, je ne suis pas sur ce site depuis longtemps mais j'ai pu constater l'effet bénéfique des groupes qui se sont formés à l'occasion des envois de CSQ! Alors si ça inspire certains d'entre vous, nous pourrions partager cette attente ensemble!
Pour ma part, je vais poster le dossier de ma petite famille en décembre (j'espère!) après avoir reçu les résultats du TCF que je passe fin novembre!
À bientôt de vous lire...


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Notre blogueuse de la côte ouest du Canada nous parle en ce début d'année des décalages de tout genre.

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Bonne lecture !

Merci énormément pour tout vos commentaires


Quand je disait "rater", je parlais de ce qui passe dans notre famille, ou des voyages que l'on pourrais faire si j'étais en Europe, des randonnées que je pourrais faire chaque jour dans mon sud natal, des informations télévisées locales, etc, des naissances, mariages....

Merci pour vos témoignages, cela me renforce dans mon choix.

Merci Djessie, moi non plus je ne suis pas matérialiste et je sais très bien ce qui me rend heureux. Ici je l'ai était afin de compenser, ça marche un bout de temps mais cela fini toujours par me ratrapper quoi que je fasse, c'est le bilan que je fait aujourd'hui. Ici n'est pas, ou plutôt n'est plus, ma vie.

Très beau message Soulman, j'adore l'image de la pieuvre avec ses tentacules. J'ai hâte qu'elle s'éloigne afin d'avoir les idées plus claires mais je désire tenir bon, tenir à mon projet car c'est ce que je veux depuis très longtemps.

Alors je suis très au courant de la situation économique là-bas mais je m'en fiche royalement. Chaque jour de ma vie est important et je suis encore jeune. Je doit écouter mon cœur. Ce sont mes rêves et mes envies qui me prennent aux tripes depuis déjà trop longtemps!!!!
Pour l'instant c'est effrayant, je panique rien qu'à l'idée que cela va se faire très vite, prochainement. Ce qui ne me fait pas peur c'est pas ce que je vais retrouver là-bas (ou pas d'ailleurs) mais bien ce que je vais quitter ici. En fait non pas quitter, car c'est ma chair que je vais laisser un peu mais le fait de vendre comme si je disparaissais un peu, que je déconstruisait. Mais non il ne faut pas que je le vois comme ça. Étape par étape comme on dit. Et on a rien sans rien.

Bref, je veux vivre mes rêves et mes envies!!!! Je suis moi aussi quelqu'un qui désire vivre sa vie chaque jour et maintenant!!!! Vaux mieux vivre avec des regrets qu'avec des remords. Et tout ça c'est mon fils qui va en profiter!!! Il seras le plus chanceux du monde!! Un papa fort, en santé et heureux et aussi une deuxième culture qu'il pourras vivre à fond

ça doit être ça le bonheur. Écouter son cœur et ses envies.

Si je peux te dire une chose, Galijeade, c'est que quoi qu'il arrive tu n'as pas tout raté dans ta vie. Tu as un petit garçon que tu aimes, tu as été capable de prendre les rênes de ta vie en quittant la France il y a plus de 10 ans, et tu es sur le point de revivre une autre aventure en y retournant. Ce n'est pas un retour en arrière, c'est juste la suite de ta route. Tu as encore des rêves, des envies, et si tu sais au fond de toi que tu seras bien avec les Alpes pas loin, la Méditerranée, et tout ce qui fait du sud un endroit si agréable à vivre, vis à nouveau ton aventure et pars. J'ai travaillé avec de nombreux dépressifs, la plupart n'étaient plus capable d'aimer quoi que ce soit, même le sort de leurs enfants n'arrivait plus à les intéresser, c'est normal, la dépression est une maladie. Quand on a le bras cassé on ne fait pas de bras de fer, quand notre voiture est à sec ce n'est pas en lui criant dessus qu'on la fera repartir. Tu dois juste te faire aider dans ces moments difficiles et te rappeler que même si parfois tu vois les choses en noir ce n'est qu'un filtre qui finira bien par s'estomper. On compare souvent la dépression à une pieuvre noire qui s'éloigne parfois, revient quand on l'attend le moins, mais ce n'est pas une fatalité, repartir en France sera sûrement un premier pas dans le bon sens. Le Québec n'est pas un mauvais endroit pour vivre, loin de là, j'y ai trouvé tout ce qui me manquait en France personnellement, mais on a chacun notre réalité, notre idéal de vie et selon le moment de ta vie tes aspirations changent. Je te souhaite tout le bonheur possible, vraiment, prends la meilleure décision pour toi, on vit mieux avec des erreurs qu'avec des regrets.

Un peu de recherche sur Google devrait t'aider....on ne peut pas tout faire pour toi non plus....

Pour un ingénieur il faut commencer par se renseigner sur l'ordre des ingénieurs. La plupart des offres demandes d'y adhérer. Ensuite, comme mentionné, il faut se faire un réseau avec linkedin par exemple.
Dans ce domaine, même en étant au Canada, je vois certains de mes amis galèrer.
Bon courage quand même.

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Je pense que tu rêves en couleur si tu penses que vas avoir un "emploi réservée sur place".
Dans l'ordre, il faut:
- Faire le test du MICC pour évaluer les chances
- Lancer les études comparatives des diplômes
- Se renseigner à l ordre des ingenieurs du Quebec
- Se constituer un réseau pro, lier des contacts, ...
Si tu as une extrême chance, on te permettra de travailler dans ton domaine de suite, sinon tu es bon, dans un premier temps, pour repartir aux études pour faire valoir ton diplôme et expérience dans ta branche

Bonne chance