cassis

Certes, mais même avec un nouveau pseudo qui expliquerait son manque d'historique, il n'est pas encore réapparu depuis 3 pages...
Je trouve ses mots pas mal forts, voire de la rancoeur/aigreur, sur certains points.

Pauvreté de la culture :
En effet il n'y a pas de châteaux qui bordent le Saint Laurent, non les rois n'ont pas élu domicile à Trois Rivières (en même temps, c'était une colonie, s'y installer était soit une punition, soit acceptable pour la populace, les "grands" restaient au Royaume), mais j'aimerais qu'on me dise à quoi ressemblait notre culture en +400 après Clovis (qu'on ne me dise pas qu'Obelix et Astérix avaient une riche culture de la mort qui tue, hein)...

Pauvreté des rapports avec les québécoises:
Ca sent le type qui s'est pris rateau sur rateau... si on ne possède pas les qualités qui puissent faire vibrer une femme, où que l'on soit, les rapport avec la gente féminine restera pauvre, dès lors qu'elle a le loisir de choisir elle même son partenaire.

Certains continuent de se voiler la face :
Qui de lui ou des personnes installées depuis pas mal d'années (+ de 2 ans en tout cas) portait un voile bien épais sur la face ? Parce que c'est peut être là le souci, son souci...

"Le Québec sonne creux hélas: pauvreté de la culture, pauvreté des rapports humains (surtout avec les québécoises), pauvreté des infrastructures, des technologies obsolètes, un niveau scolaire pittoyable, et un racisme rampant en particulier à Québec."





Il ne donne pas de sentiments ms des certitudes. Et ou st les arguments? A part "ns" faire parler, il ne fait rien d'autre, d'ailleurs il n'a pas réagit à vos propos!





Dire qu'il a le droit de dire ce qu'il v ms interdire à Jimmy et autres de donner leurs sentiments aussi brut n'est pas juste. Je ne suis pas philosophe ms j'aime cette phrase "la liberté des uns s'arrête là où commence celle des autres".Le ton du message était agressif et demandait une réponse du meme genre. Ce genre de message "lâché" brutalement sans aucune réponse sert à la zizanie et non à la discussion!Si vs acceptez en tant que modérateurs ce genre de message, il faut accepter les réponses du même ton.

Bye...et bon débarras

jimmy

Je suis d'accord avec la plupart des réactions "occidentales" sur ce sujet, même si je les trouve énervantes.

Le Québec devrait effectivement diminuer le nombre de maghrébins qui, désolée de le dire, ne s'intègrent pas!!!! Ni professionnellement ni socialement! Je le vois autour de moi.

Pour le médecin ou l'ingénieur, il existe une solution : LE RETOUR A L'UNIVERSITE !!! Un diplome Québécois, c'est la seule solution pour travailler dans son domaine; mes compatriotes maghrébins devraient se remettre en question.

A quoi ça sert de continuer à entasser des maghrébins qui n'auront même pas de travail?

Aussi, un défaut majeur chez mes compatriotes: ils croient que tout est facile et que tout doit être servi sur un plateau d'argent (emploi et diplôme). Non, c'est pas ça le Québec.

Pour paraphraser mon avatar: avant d'en faire rentrer d'autres, intégrons ceux qu'on a.

C'est la logique même...

Pour une famille française, 18 mois semble plutôt être un maximum.
Le test que vous propose Cassis vous permettra de vous faire une première idée. Ça passe ? Foncez.

Il me semble que vous devriez mettre madame comme requérante principale, au vue de votre cursus.

Je ne vois pas pourquoi vous êtes si peu sûr de vous. Partez gagnant, au contraire ! Belle famille, beau projet....faites le test et arrêtez de phosphorer à vide.

Pour finir, peu d'immigrants ont la chance d'avoir pu faire 5 séjours au Québec avant de faire le saut. C'est déjà pas mal d'en avoir fait un ! Ça aussi, c'est un atout.

Aller courage et ne tardez pas trop pour déposer votre dossier si vous voulez partir en 2012.

Non, l'obtention de la RP au Québec ne requière pas d'emploi. Il vous faut le nombre de points suffisant dans votre dossier. Vous pouvez faire le test en ligne sur le site du MIC.La procédure met entre 10 et 18 mois à aboutir pour une famille française.

La grosse majorité des gens arrivent et cherchent une job une fois arrivés. Ça a été notre cas.

Rester un an : ça dépend de vous . Mais c'est sûr que c'est un gros investissement de temps et d'argent pour si peu de temps. D'autant qu'il faut ,le plus souvent, plus d'un an pour se sentir bien dans sa nouvelle vie, retrouver un niveau de vie comparable voire supérieur à ce qu'on a quitté, avoir un travail correspondant à nos capacités et à nos espérances. Bref, l'expérience de la première année est souvent difficile.
Si vous n'êtes pas sûrs de vous, mieux vaut préparer une solution de replis : mise à dispo pour vos jobs, conservation de votre maison pour la première année etc...

Cependant, avoir une patte sur le recul n'est pas non plus la meilleure solution pour se lancer pleinement dans l'aventure et réussir son coup. L'immigration est une aventure, qui nécessite d'être tentée avec courage et énergie pour avoir une chance de réussir. Ce n'est pas facile , mais ne sera enrichissant que si vous adhérez pleinement au challenge. Sinon, je dirais qu'en y allant tiédement, vous risquez fort d'avoir un résultat mitigé.

Difficile de jouer sur tous les tableaux à la fois. C'est un saut dans le vide, avec la possibilité de revenir en arrière si ça ne nous convient pas. Reste que c'est comme pour apprendre à nager : rester au bord de la piscine ne donne jamais les resultats escomptés.

Après, à vous de peser le pour et le contre, votre motivations et vos envies, vos peurs et vos regrets....Chaque aventure est unique.

Bonjour les forumistes,

Merci a ce forum pour votre aide. Vous avez été une mine d 'or.

Donc j' ai décidé d'ecrire l'histoire de notre déménagement au Canada.

Voila cela fait 2 mois que nous sommes en Ontario. Nous avons atteri le 1er Juillet Canada Day a Pearson airport depuis Londres.

Au niveau immigration, nous avons eu nos cartes de résident permanente qui fut envoyés a des amis sur Québec qui nous l ont fait parvenir en Europe.
Il y a 2 ans lors de notre première visites entre temps nous avons eu une petite fille. Donc nous lui avons fait passer la visite médicale avant de venir au Canada. Elle est rentrée en tant que touriste avec nous grâce a son passeport français. Nous, on nous a juste demandé nos cartes de résidents et de savoir si l'on venait pour se réinstaller. J ai déjà envoyé tous les papiers a Mississauga pour la faire sponsoriser.

La région de Toronto n'était pas notre premier choix. On aurait préféré Ottawa/Gatineau. Mais le boulot est sur Toronto. Donc comme nous avions fait une visite sur la région, il y a 2 ans, le ville de Oakville nous a énormément plu. Certes, cela n'a pas le vibes et l histoire de downtown Toronto, mais pour une famille c'est idéal. Toutes les activités sont a 10 minutes en voiture.

Nous avons bien été aidé par l'agent immobilier Ken Wedlake qui venait nous chercher faire le tour des maisons a louer a notre hôtel. On a eu un peu de mal car le marche est assez tendu, on s est fait doublé deux fois. Mais on a bien eu les cles de la nouvelle maison le 1er Aout entre third line et WestOak Trails sur Oakville.

On a utilise une compagnie pour tout déménager depuis Londres GBLiners qui ont été super. La company locale Brytor sur Toronto fut super également. Ils sont arrives dans les délais. Nous avion décidé de tout prendre nos affaires a part l'electro et TV. Un container non partage a coute 6000 Euros pour tout emballer, tout envoyer par bateau et tout déballer ce qui me parut énorme. Mais nous sommes très content de l'avoir fait car pour nos enfants avoir tous les affaires et leur lits a Oakville permet une meilleure transition. Et 6000 euros sont très vite dépenses pour remplir une maison avec 2 enfants surtout en literie.


On a acheté une voiture chez Nissan Rogue chez Nissan Oakville. Ils nous ont aide pour le financement car pas de credit history. L'assurance auto est très très cher ici. On a eu nos meilleurs devis chez TD Insurance et Desjardins.
Le plus important est d'avoir son permis de conduire Ontario. Il faut juste aller dans un driving test centre avec le permis français et le relevé intégrale de vos points que vous retirait a n importe quelle préfecture. N'oubliez pas de faire tamponner par la préfecture l extrait car sinon l agent ontarien pourra dire que ce n'est pas valable.

La banque, jétais chez HSBC en France et Angleterre. Donc cela s est fait en une petite heure.
Je pense aller chez TD Bank qui est ouvert le dimanche. Comme je voyage beaucoup, j ai besoin de pourvoir faire un max le week end.

L'école maternelle pour moins 4 ans et crèche sont payantes et chers (3 jours/sem 6000 dollars/an). Si vous êtes prêt a payer, il n y a pas trop de problème de place(-;

Pour l'instant, nous adorons. Il y a tellement de chose a faire ici. Il faudra attendre l' hiver pour voir. Certes, nous ne connaissons personne. Mais il faudra que l on crée notre réseaux petit a petit au sein de la communauté oakvilloise.

Ce fut un été très dense pour pour nous. Partir avec une famille demande beaucoup plus de préparation. La clé pour nous est que l'on a le même type de boulot que en Europe qui nous attendait. Cela fait le transfert beaucoup plus facile.

Merci encore a ce site.

Abid

La question que je me pose est plutôt de savoir si le jeu en vaut la chandelle ?

Pourquoi passer par un an où vous mangerez vos économies ( vivre à trois à Québec sur une job de PVT + une assurance privée pour le petit, et le coté aléatoire de tout ça, notament au point de vue santé et indulgence de la douane)), juste pour faire une "expérience de plus" ?

Vous dépenseriez plutôt moins en faisant vos démarches de RP tout de suite. Vous venez vous installer régulièrement ici et vous vous donnez un an pour voir si ça vous plait.Vous seriez alors dans la position de chercher tous les deux du travail, une garderie pour le petit etc.... Si au bout d'un an la vie ne répond pas à vos attente, vous vous en retournez. Si elle vous plait, tout est en place et vous restez.

Votre âge compte aussi. Plus vous attendez, plus vous perdez de points pour votre dossier.

Le PVT est super pour les jeunes célibataires ( ou éventuellement en couple) de 25ans, qui mettent un an entre parenthèse et peuvent vivre "de l'air du temps". Mais pour une famille plus que trentenaire avec un bébé, je ne suis pas du tout sûre que ce soit un moyen idéal de tester le Québec. Ça risque vraiment d'être plus galère qu'autre chose et même d'handicaper, au moins financièrement, la suite de votre projet.

Mais chacun voit midi à sa porte. Bon courage, en tout cas....

+1000

La volonté d'intégration des intéressés est en effet primordiale.
Et pourtant?...
Combien veulent y venir, sans jamais y avoir été avant?
Combien parlent (par besoin de sécurité ou comme but?)de BS avant même d'y être arrivé?
Combien profitent du Québec pour aller en fait dans les autres provinces?
Pourquoi??
Simplement parce que le Québec est un des rares pays à accepter l'immigration!

Mais peuvent-ils s'intégrer sans une volonté réelle (et visible) d'intégration de la part de la société d'accueil?
Il est évident que la politique menée actuellement est très floue et ne facilite en rien cette intégration:
Faire une liste des professions demandeuses, c'est bien! mais permettre un véritable accès à ces professions, ce serait mieux non?
Mais peut-on demander aux accueillants d'intégrer l' arrivant sans rien savoir sur les motivations de celui-ci.


Je suis donc d'accord avec toi sur les causes plus profondes ,
La gestion actuelle de cette immigration est comparable à une entreprise qui ne gérerait que le chiffre d'affaire, sans se soucier de ses charges, lieux de production, salariés et autres impératifs! banqueroute garantie...

Prendre en compte ces réalités serait responsable et amènerai sans doute à "relever" ou tout au moins à rendre plus réalistes les critères d'acceptation!
Instaurer des cours de français et d'autres mesures sociales n'est que poudre aux yeux et ne suffit pas comme politique d'accueil.
Et que dire des soit disant garanties d'autonomie financière complètement irréalistes! On s'intéresse aux finances de l'arrivant, pas à sa motivation ou sa volonté d'intégration. .

Vos "amis" vous ont donné un très mauvais conseil. Déclarez la vérité, c'est la meilleure manière de ne courir aucun risque (et de commencer votre nouvelle vie du bon pied).

J'ai créé il y a quelques semaines un sujet nommé "en exploration à Lethbridge", qui commençait par : "Je viens de passer quelques jours à Lethbridge (...) en compagnie de quelqu'un qui s'y trouve en situation réelle d'y trouver du boulot après avoir déjà pris un logement."

Quelqu'un en question, c'est ma femme.

Malgré que mes conclusions concernant cette ville étaient négative, à tel point que je préférais rester dans la ville où nous étions ensemble jusqu'à présent, à Yellowknife, je me suis finalement retrouvé à Lethbridge et ce, pour un motif paradoxal : la recherche d'emploi de ma femme se faisant plus longue que prévu, nous allions vers un crash financier si nous restions séparés, payant chacun un loyer.

C'est donc d'un pied craintif et hésitant que je suis arrivé par ici.

Ma femme n'a pas beaucoup étudié la question, non seulement du choix de cette ville (qui est charmante et ensoleillée, ça oui), mais aussi, du choix de l'endroit où elle allait s'installer. Car nous voilà dans un des coins les plus reculés du quartier Ouest de la ville, qui est lui-même totalement à part du reste de la ville. Il convient d'ailleurs de signaler que la part la plus industrielle est tout à fait à l'opposé.

Elle avait là une possibilité de boulot, à 14 dollars de l'heure. Finalement elle a préféré bosser dans le MacDo qui est près d'ici, à 9 dollars. Parce que bosser à l'autre côté de la ville, ça signifie trois bus l'un après l'autre. Avec chance, le trajet prend une heure. Sinon, deux.

Nous avons un bébé. Ma femme a trouvé une nanny bon marché, c'est-à-dire à 500 dollars par mois. Avoir un bébé, ici, c'est certainement une aventure. Les immigrants installés dans ce pays savent que les dents sont considérés un produit de luxe au Canada. Les bébés aussi. Il y a des garderies qui sont accessibles, il y en a d'autres qui sont totalement inaccessibles, comme celle qui est dans ce même quartier.

Heureusement, il y a une garderie francophone dans le centre ville et je me suis surpris à la fois de voir qu'ils sont relativement bon marché (650 dollars par mois) et que dans quelques mois il y aura une place de disponible. Ils prennent les bébés à partir de 13 mois. Réserver une place coûte 50 dollars.

Ressources intéressantes ... parmi ce que j'ai déjà découvert, et il doit y avoir encore d'autres choses à signaler ... une agence privée mais qui fonctionne gratuitement (payée par la province), nommée Flexibility Systems. Incomparablement mieux disposés que les tarés planqués que je croisais sur mon chemin quand j'étais à Yellowknife.

Urbanisme ... ville très étendue. Peu d'édifices. Beaucoup d'églises. Une quantité énorme de congrégations évangélistes, et de ce tonneau là, sont présentes surtout sur le centre ville. Ville quadrillée en "rues" et "avenues". Est supposé "rue" tout ce qui est du nord au sud et "avenue" ce qui va de l'est à l'ouest. Leurs noms : des numéros. Deux séries, selon que soit au nord ou au sud de la ville. Quadrillage imparfait à certains endroits. Une rue peut être faite de tronçons de rues.

Ouest, sud et nord : trois parties de la ville. Le centre se trouve surtout dans le sud. L'école francophone, récemment agrandie, s'y trouve, le long d'une longue artère commerciale (Mayor Magrath).

Les bus ne manquent pas, heureusement. On peut prendre un "monthly pass", abonnement mensuel à environ 75 dollars.

Bon ... plus de précision une autre fois. M'en vais explorer le parc industriel. Peut-être me retrouverai-je, cette fois, ouvrier sidérurgiste ou charcutier. Je ne sais plus s'il faut en rigoler ou quoi. Le fait est que certains de ces métiers, apparemment de basse classe, sont bien payés. Quelqu'un qui a les c(...) de manier du métal liquéfié est payé à du 17 dollars l'heure.

juste une question... votre fils a commencer les démarches de parrainage quand? parce que au vu des délais pour un parrainage de parents, déménager ses meubles avant la décision est quand même hâtif... jusqu'à l'étape de la visite médicale qui peut être un refus il peut se passer plus de 4 ans... donc des problèmes de santé aussi possible... n'agissez pas comme si vous deveniez RP d'office...

Parler Chinois ou une autre langue Asiatique ne sera pas d'une grande utilite a Vancouver, sauf dans un cadre culturel et de loisirs. Niveau professionnel, il y a deja toute la main d'oeuvre necessaire sur place. Et en passant, la plupart des Asiatiques parlent Anglais a un certain niveau, parfois plus que correct! J'ai remarque que ce sont souvent les Asiatiques ages qui ne parlent pas Anglais.

Oui le Francais est minoritaire dans la province, mais il y a une tres forte demande dans les ecoles francophones. Et professionnellement c'est vraiment un atout de parler francais, precisement parce que c'est une langue minoritaire.

Pour en revenir au sujet initial, avec un niveau d'Anglais moyen, cela risque d'etre difficile a Vancouver et dans le ROC en general. Avoir un bon niveau prend quand meme un certain temps. Un employeur n'embauche pas pour qu'une personne ameliore son niveau. Le marche du travail est tres, tres competitif ici et il faut savoir se vendre. Le cout de la vie est aussi le plus eleve du Canada, donc il faudra un bon coussin financier pour demarrer, et ne pas trop difficile niveau boulot, dans les premiers temps.

Vancouver est une belle ville ou il fait bon vivre et sure....a moins de se trouver en plein milieu d'un reglement de comptes entre gangs rivaux....fort peu probable.

Stephanie.

Écoute si tu as fait une demande pour le Québec, pourquoi veux-tu t'installer en Ontario ?

Conduis toi en homme honorable, retire ta demande de csq et fais une demande fédérale ou via le nominee program de l'ontario mais ne gruge pas les québécois...

C'est à cause de personnes comme toi que des quotas sont maintenant instaurés par origine géographique par le Québec ce qui prive tes concitoyens sincères de perspectives...

Bonjour, tu postes le sujet pour demander des conseils. C'est déjà une bonne démarche. Tout le monde te conseille de faire le test d'autoévaluation en ligne pour connaître les chances de ta famille pour pouvoir être sélectionner par le Québec...
C'est en gros ce que tu cherchais je présume.

Et là, toi tu rebondi sur la phrase d'Happymusher qui précise que ton métier n'est pas un métier qualifié... Tu prends ça au pied de la lettre, à mon avis à tort. Il n'a pas été de l'intention de qui que ce soit ici de nier les compétences demandées par ton métier. Il a été question de te ramener à la réalité de ton projet et non de dénigrer tes compétences. Par métier non qualifier, entend plutôt métier que surement beaucoup de québecois doivent être à même de réaliser et qui donc ne te donneront pas un max de points pour la sélection.

Il faut savoir accepter la critique quand elle est constructive. Moi de même je n'ai pas une formation qualifiante malgré la technicité de ma profession, et je ne m'en offusque pas. Je sais qu'autant la formation de ma femme pourra peut être l'aider à trouver un bon travail, autant il me faudra me sortir les doigts car je n'aurai rien de plus à apporter qu'un québecois au même niveau de diplômes.

Alors commence par faire le test d'autoévaluation et tiens nous au courant du résultat.

Et quoi ?

Il faudrait, parce qu'il y a eu des erreurs et des choses moins belles dans notre histoire, ne pas avoir le courage de regarder le problème en face ?

A quoi cela servira-t'il de faire rentrer en masse des immigrants si nous n'avons pas ce qu'il faut pour les recevoir.

Les maghrébins, par exemple, nous parlent constamment du fort taux de chômage touchant leur communauté.

En faire venir d'autres, avant de mettre de l'avant des mesures incitatives efficaces est non seulement déraisonnable mais carrément stupide.

Je vis dans un petit village et j'ai vu l'impact de l'immigration, à petite échelle certe, mais il y a un impact.

Et le nier, prétendre qu'il s'agit d'une simple question de racisme, que les gens finiront pas s'y faire, que la nécessité (baisse de la natalité) suffira à aplanir les difficultés et à diminuer le malaise que cela cause chez plusieurs est pure folie.

C'est comme d'installer en plein milieu du village un camp de nudistes, juste à côté d'une résidence pour personnes agées ... en disant que les nouveaux arrivants vont faire marcher l'économie locale etc.

C'est gros comme exemple ... mais pensez-y un instant ...

Les politiques concernant l'immmigration doivent être raisonnées ... et il est temps de faire un bon bilan de la situation actuelle et de faire des changements pour que l'expérience soit positive pour tous ... immigrant comme terre d'accueuil.

Mon humble avis sur la question.

Personnellement j'étais pour la mesure annoncée.

Je crois effectivement essentiel, pour ne pas dire vital, de diversifier les populations immigrantes au Québec, particulièrement, et au Canada en général.

Une trop forte concentration pourrait, et nuit déjà, à une intégration harmonieuse.

Car immigrer ce n'est pas que l'affaire des immigrants en soi mais aussi de la terre d'accueil.

Or, l'ouverture des frontières, par le biais de l'immigration sélectionnée, n'a pas eu que des fins heureuses.

Si certains immigrants sont déçus de leur vie sur cette terre d'accueil qu'ils ont choisit,(lié directement, selon moi au processus même de sélection davantage axée sur la diplomation et l'âge que sur les réels besoins en main d'oeuvre et le partage de valeurs communes ... mais là n'est pas le propos de ce sujet), plusieurs habitants de cette terre d'accueil n'étaient absolument pas préparés aux changements importants qu'entraînent nécessairement le flot des immigrants.

Si nous ajoutons à cela le phénomène de Ghettoïsation etc. ouffff.

Dommage que nos gouvernements n'aient pas le courage de leur conviction.

Le modèle actuel est voué èa l'échec, à mon humble avis.

Le fait que tu ne le saches pas n'est en rien une référence Personnellement, et de l'avis de celles et ceux avec qui j'en ai parlé, ça reste un phénomène bien plus marqué ici qu'en France.

C'est où ça "Quebec City" ?

Québec est merveilleuse par contre.

Le titre du sujet a été modifié. "Quebec City" se dit uniquement en anglais.

Une chose importante à noter, c'est qu'en Amérique du Nord, de façon générale, si tu ne demandes rien, tu n'as rien. Congés, avantages divers, salaires, etc..., ici tout se négocie. Dans mon cas, je suis resté pendant 2 ans sans aucune augmentation de salaire, pensant que ça allait venir tout seul, comme en France... Erreur! Et puis un jour, tanné d'attendre, un collègue m'a expliqué comment ça fonctionne ici. Je suis allé voir mon boss et j'ai obtenu assez facilement mon augmentation.
Anecdote: je gère aujourd'hui une équipe de 6 personnes dont 4 font la même job. Sur ces 4 personnes, il n'y en a pas une qui gagne la même chose que les autres. Ils ont tous négocié de façon différente leur rémunération en partant du salaire de base qui était offert avant l'embauche. La différence peut d'ailleurs aller jusqu'à 5000$, en partant du salaire le plus bas vers le plus haut.

Bingo !

Les origines et couleur n'ont rien à voir, mais la culture, et la religion en particulier, sont des freins très importants au vivre-ensemble... et ce n'est pas la religion chrétienne qui n'a plus aucune emprise des sociétés d'accueil qui pose problème...

Kweli va me lyncher, mais j'aime ça...

Oui, tout à fait.
Le Québec exige un minimum de 3000$, ce n'est rien ça!
12000$ - 15000$ sont plus réalistes.

Puis, on devrait ouvrir l'éventail de compétences techniques vers les métiers qui n'ont pas de diplôme.
Par exemple, les camionneurs.
Il manque des camionneurs au Québec, puis ils font des salaires de 18$ à 28$ l'heure (pas pire!)
http://www.metiers-quebec.org/transport/chauffeur_camion.htm

L'intégration est importante aussi.
Quand je suis arrivé en 2003, le MRCI (MICC aujourd'hui) donnait de très bon cours de français oral et écrit, puis ils payaient une subvention
de garderie à ceux qui avaient des enfants. Aujourd'hui, la plupart de ces cours sont fermés... :-(

Moi, je pense qu'il faudrait prendre trois mesures :

1. Ne pas laisser entrer les gens qui ont déjà un dossier criminel chez eux (ex. les frères Villanueva en Honduras)

2. Faire passer un test psychologique ou psychiatrique aux futurs immigrants, pas tout le monde est capable de changer de pays, de culture, de langue, etc.

Puis, je parle pas juste des fanatiques genre taliban ou Opus Dei, j'ai connu quelques immigrants qui ont fait des dépressions sévères, des maladies mentales
et même des cancers durant leurs premières années ici. Pas tout le monde est capable de surmonter ce genre de coup.

3. Limiter par région géographique ne sert à rien.

Si on favorise le Maghreb, quelques intégristes religieux pourraient se faufiler.
Si on favorise l'Occident, quelques malades nazis genre Anders Behring Breivik pourrait débarquer au Canada!
Si on favorise l'Amérique Latine, nous avons une belle collection de narcotrafiquants, tortionnaires et génocides chez nous

Donc, à mon avis, ce n'est pas par région géographique qu'on doit limiter. C'est par dossier criminel et par équilibre psychologique

Mouman17, pour recruter à l'étranger et obtenir un visa de travail temporaire pour un employé, l'employeur doit pouvoir démontrer qu'il lui est impossible de trouver sur place... ce n'est tout simplement pas réaliste. Si votre femme a entamé les démarches de parrainage, patience, et mettez plutôt ce temps à profit pour bien préparer votre insertion professionnelle au Québec (recherches sur le marché du travail, démarches pour la reconnaissance de vos diplômes, formations d'appoint s'il y a lieu...).