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Debarque en ETE ou En Hiver ?


man_ofthe_world

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J'ai un doux souvenir de ma première "heure" de travail au Québec ^_^ On avait voulu me donner quelque chose de facile donc on m'a dit (c'était un lundi matin) : "tu vas écouter tous les messages que les gens ont laissé sur la boîte vocale pendant la fin de semaine et nous les noter pour qu'on les rappelle..."

Jusque-là, ça me paraissant enfantin... mais oups, je devais réécouter les messages 4 fois chacun pour comprendre :

1. Le message tout court

2. Le nom des gens (c'est quoi ça comme nom ? Gagnon, Gagné, Tremblay ? Comment ça s'écrit ?) :lol:)

3. Noter les numéro donné à 2000 km/h : Vous pouvez me rejoindre au "cinkinkat"...

Wouach j'avais mal à la tête dès midi :lol:

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  • Habitués

Je vais écrire un livre, style dictionnaire, de traduction Québecois-Français pour les nouveaux arrivants pour éviter de se tromper sur tous ces termes.

Mais quelqu'un à déjà du avoir la même idée ^^

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  • Habitués

Ouais y a déjà des trucs du genre, a mon anniv on m'a offert un bouquin de lexique Français-Québecois de la collection "pour les nuls" , c'est pas mal ma foi :lol:

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  • Habitués

Je vais écrire un livre, style dictionnaire, de traduction Québecois-Français pour les nouveaux arrivants pour éviter de se tromper sur tous ces termes.

Mais quelqu'un à déjà du avoir la même idée ^^

oh la, ce n'est pas ce qui manque!

http://www.lexilogos.com/quebecois_langue_dictionnaires.htm

à voir aussi du côté des guides Ulysse

et si tu fais des recherches sur google, tu en trouveras bien d'autres

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  • Habitués

Et ça veut dire quoi au final Classeur et cartable ^^

Un cartable c'est un classeur (centra, genre) un classeur c'est un meuble de rangement pour dossiers suspendus et autres papiers. On l'appelle aussi filière.

Alors pas faire le saut quand ton gamin revient avec la liste d'effets scolaires (qui te sembleras être du chinois) et qu'on te demanderas de fournir 12 cartables il s'agira bien de classeurs et non de sacs d'écoles.

Tu vas voir avec les duo tangs avec ou sans attache avec ou sans pochette, plastifié, transparant. Que du bonheur :lol:

ho quels souvenirs, quel bonheur :lol: moi j'ai craqué j'ai donné la liste a une gentille employée de Bureau en gros, et meme elle n'a pas compris un truc :blink:

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3. Noter les numéro donné à 2000 km/h : Vous pouvez me rejoindre au "cinkinkat"...

lolol :Crylol:

c'est que tu les imites trop bien les québécois !

Par contre j'ai pas compris pourquoi ils intervertissent cartable avec classeur ? Il y a une raison étymologique ?

ps: je doute que les classeurs cartables existaient à l'époque de Cartier

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  • Habitués

Vous pouvez me rejoindre au "cinkinkat"...

Tu veux dire que tu fais la pause "Kitkat" comme dans la pub?laugh.gif

...pis que tu manges 5 Kitkat durant ta pause? ohmy.gif

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  • Habitués

Ha c'est domage, ce sera pas avec un livre que je deviendrais riche.

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3. Noter les numéro donné à 2000 km/h : Vous pouvez me rejoindre au "cinkinkat"...

lolol :Crylol:

c'est que tu les imites trop bien les québécois !

Par contre j'ai pas compris pourquoi ils intervertissent cartable avec classeur ? Il y a une raison étymologique ?

ps: je doute que les classeurs cartables existaient à l'époque de Cartier

Granddictionnaire.com dit :)

Au Québec, le terme classeur s'est très largement imposé dans la langue standard. L'usage du terme critiqué filière, de même sens, y est de moins en moins fréquent. Ce terme trouve son origine dans le verbe filer « classer », attesté dès la fin du 18e siècle au Québec (emprunt à l'anglais to file), mais aujourd'hui à peu près disparu.

Pour cartable, ils disent "terme à éviter" et employer : reliure à anneaux

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  • Habitués

3. Noter les numéro donné à 2000 km/h : Vous pouvez me rejoindre au "cinkinkat"...

lolol Crylol.gif

c'est que tu les imites trop bien les québécois !

Par contre j'ai pas compris pourquoi ils intervertissent cartable avec classeur ? Il y a une raison étymologique ?

ps: je doute que les classeurs cartables existaient à l'époque de Cartier

Ils n'intervertissent pas. Ils parlent le québécois. À partir du moment où tu poses le pied sur le sol québécois, n'oublie plus jamais que c'est TOI l'étranger et que c'est TOI qui intervertis certains mots et donc parle bizarrement tongue.gif .

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  • Habitués

Oui, on devient du jour au lendemain l'étranger.

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Ils n'intervertissent pas. Ils parlent le québécois. À partir du moment où tu poses le pied sur le sol québécois, n'oublie plus jamais que c'est TOI l'étranger et que c'est TOI qui intervertis certains mots et donc parle bizarrement tongue.gif .

Là n'est pas vraiment la question car elle peut aussi se poser dans l'autre sens. Pourquoi en France intervertissons nous ces deux mots alors qu'on est censé parler la même langue ? A la limite qu'on utilise des mots différents pour une même chose comme à Marseille ou chez les cht'is ça se comprend mais de là à utiliser les même mots pour des significations différentes j'ai du mal à comprendre d'où ça vient. Sous entendu qu'on nous bassine souvent sur le fait que le français en métropole est anglicisé alors qu'au Québec on est plus proche du vieux français.

Mais effectivement pour se simplifier la vie il vaut mieux se dire que le québécois et le français sont deux langues différentes, mais je ne suis pas sûr que les québécois le perçoivent comme tel. Déjà que certains râlent parcequ'on met des sous titre français dans les films québécois et non l'inverse.

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  • Habitués

Ils n'intervertissent pas. Ils parlent le québécois. À partir du moment où tu poses le pied sur le sol québécois, n'oublie plus jamais que c'est TOI l'étranger et que c'est TOI qui intervertis certains mots et donc parle bizarrement tongue.gif .

Là n'est pas vraiment la question car elle peut aussi se poser dans l'autre sens. Pourquoi en France intervertissons nous ces deux mots alors qu'on est censé parler la même langue ? A la limite qu'on utilise des mots différents pour une même chose comme à Marseille ou chez les cht'is ça se comprend mais de là à utiliser les même mots pour des significations différentes j'ai du mal à comprendre d'où ça vient. Sous entendu qu'on nous bassine souvent sur le fait que le français en métropole est anglicisé alors qu'au Québec on est plus proche du vieux français.

Mais effectivement pour se simplifier la vie il vaut mieux se dire que le québécois et le français sont deux langues différentes, mais je ne suis pas sûr que les québécois le perçoivent comme tel. Déjà que certains râlent parcequ'on met des sous titre français dans les films québécois et non l'inverse.

Jamais vu de sous-titres dans les films québécois. Par contre, au ciné, j'ai entendu de mes oreilles mon pirate préféré Johnny Depp crier du haut de son mât:"Oh, j'ai échappé mon chapeau!!!!" . Et celle-là, je ne l'ai pas trouvée drôle du tout. Du coup, je cherche les DVD Pirates des Caraïbes, mais provenant de France.

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  • Habitués

Les deux langues ont évolué différemment et indépendament les unes des autres pendant plusieurs siècles. Il est donc normal de rencontrer des différences.

Ne pas oublier que même en france, si on prend de vieux dictionnaires certains mots ont changé de sens et même veulent parfois dire le contraire de leur sens initial... C'est en ça que c'est une langue dite "vivante"...

Et moi je trouve ça très amusant... Bon ça fait 10 ans, j'y suis habitué maintenant...

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  • Habitués

Là n'est pas vraiment la question car elle peut aussi se poser dans l'autre sens. Pourquoi en France intervertissons nous ces deux mots alors qu'on est censé parler la même langue ? A la limite qu'on utilise des mots différents pour une même chose comme à Marseille ou chez les cht'is ça se comprend mais de là à utiliser les même mots pour des significations différentes j'ai du mal à comprendre d'où ça vient. Sous entendu qu'on nous bassine souvent sur le fait que le français en métropole est anglicisé alors qu'au Québec on est plus proche du vieux français.

Mais effectivement pour se simplifier la vie il vaut mieux se dire que le québécois et le français sont deux langues différentes, mais je ne suis pas sûr que les québécois le perçoivent comme tel. Déjà que certains râlent parcequ'on met des sous titre français dans les films québécois et non l'inverse.

C'est une réalité que le français sauce québécoise a conservé beaucoup d'archaïsmes. Tant qu'à moi, le français québécois est une variété nationale du français qui diffère largement de la norme internationale qui, en fait, est le français de France et plus précisément le français parisien.

Pour résumer les spécificités du français québécois:

I QUÉBÉCISMES ORIGINAIRES DU FONDS FRANÇAIS:

1. Archaïsme :

Formes lexicales anciennes, disparues ou en voie de disparition dans le françaismoderne, mais encore usitées au Québec et dans certaines régions de la francophonie.

a) Archaïsmes formels

Formes appartenant à un état de langue ancien, qui sont toujours vivantes au Québec, mais qui sont disparues de l'usage contemporain standard. Ex. : menterie, dépendamment.

b) Archaïsmes sémantiques

Acceptions, attestées en français des siècles antérieurs, qui n'ont pas survécu en français général, mais qui sont toujours usitées au Québec. Ex. : piger aux sens de « prendre », « voler », « détourner », garde-robe au sens de « placard ».

2. Dialectalismes :

Formes lexicales anciennes qui proviennent de l'un ou l'autre des dialectes de la France et qui sont toujours usitées dans l'usage québécois et parfois dans certaines régions de la francophonie.

a) Dialectalismes formels

Unités lexicales originaires de certains parlers régionaux qui sont toujours vivantes au Québec, mais qui ne sont pas usitées dans le français standard. Ex. : écornifler.

b) Dialectalismes sémantiques

Acceptions originaires de certains dialectes de France qui ont survécu en français québécois, mais qui n'appartiennent pas à l'usage courant du français standard. Ex. : bec au sens de « baiser », mouiller au sens de « pleuvoir ».

II QUÉBÉCISMES DE CRÉATION

Néologismes :

Formes lexicales anciennes ou récentes, créées sur le territoire québécois.

a) Néologismes formels

Formes lexicales de création québécoise. Ex. : cégépien, pourvoirie.

b) Néologismes sémantiques

Formes lexicales anciennes ou récentes, d'origine française ou étrangère, et dont au moins un des sens est propre à l'usage linguistique québécois. Ex. : dépanneur, babillard.

III QUÉBÉCISMES D'EMPRUNT

Emprunts :

Formes lexicales anciennes ou récentes, originaires d'une langue étrangère et intégrées dans l'usage linguistique des Québécois, avec ou sans adaptation phonétique, graphique, morphologique ou syntaxique.

1. Emprunts à l'anglais

Formes lexicales ou acceptions originaires de l'anglais intégrées dans l'usage linguistique des locuteurs québécois. Ex. : coroner.

2. Emprunts aux langues amérindiennes et à l'inuktitut

Formes lexicales empruntées aux langues amérindiennes (amérindianismes) ou à l'inuktitut (inuitismes) pour désigner des réalités de la faune, de la flore, du climat, de la géographie, etc., qui sont propres au Québec. Ex. : achigan, ouaouaron.

3. Emprunts à d'autres langues

Formes lexicales empruntées à d'autres langues (xénismes) pour désigner généralement des réalités propres à d'autres cultures. Ex. : cacher, cachère.

IV QUÉBÉCISMES CALQUÉS

Calques :

Unités syntagmatiques, anciennes ou récentes, composées de mots français, mais constituant une transposition littérale d'une expression, d'une locution ou d'une construction d'une autre langue. Ex. : fin de semaine, crème glacée.

Un exemple du sens différent pour un même mot:

Exemple d'un archaïsme : PIGER

  • « Ils ont tout tenté pour comprendre... et ils n'y ont rien pigé. »

FRANCIS CARCO

Pour tous les francophones, le verbe piger -- d'emploi familier -- signifie « saisir, comprendre ». Au Québec, ce verbe est peu usité en ce sens. Par contre, il s'emploie couramment au sens neutre de « prendre » ainsi qu'au sens péjoratif de « voler, détourner » ainsi que l'illustrent ces phrases du quotidien montréalais Le Devoir : « On prévoit piger davantage dans l'importante collection permanente du musée », « Piger ainsi dans la caisse, c'est de la pire indécence... », « Il faut bien piger dans les goussets des contribuables ».

Les journalistes du Devoir retiennent le verbe piger pour sa valeur expressive malgré son registre plutôt familier et ils l'emploient essentiellement aux sens de « prendre » et de « voler ». En fait, ces acceptions correspondent à l'emploi que faisait Balzac du verbe piger : « Vous ne voulez donc pas nous dire où vous pigez tant de monnaie ? » Au Québec, le verbe peut signifier également « tirer, choisir au hasard » ; ex. : piger le numéro chanceux.

Pour l'ensemble des francophones, le verbe piger ne conserve actuellement que son sens figuré, celui de « saisir par la pensée ». Il en est tout autrement au Québec, où ce sont les sens anciens du verbe qui se sont maintenus. De part et d'autre de l'Atlantique, un même verbe évolue différemment, abandonne certaines acceptions, en acquiert de nouvelles et participe ainsi tout à la fois à l'unité et à la diversité de la langue.

le lien ICI

Modifié par kobico
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  • Habitués

En plus savant ça dit exactement ce que je disais.... wink.gif

En effet!wink.gif

Par contre, j'ai oublié de mentionner que je ne râle pas pour les sous-titres en français...

Je comprends bien que l'oreille de la majorité française n'est pas exercée à notre accent.

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  • Habitués

Regarder un film Québecois avec des sous titres en Français ça peut permetre d'apprendre plus vite les termes qu'on ne comprendrait pas en les écoutant seulement. Ca permet de les "traduire", si on peut dire traduire pour la même langue

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  • Habitués

Bah en vivant avec une québécoise, plus besoin de sous titres... lol wub.gif

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