Laurent Posté(e) 29 mars 2010 Posté(e) 29 mars 2010 Notre chroniqueur du Lac St-Jean nous parle de sa famille. À lire en page d'accueil. Bonne lecture. Citer
Habitués cassis Posté(e) 29 mars 2010 Habitués Posté(e) 29 mars 2010 (modifié) l'immigration n'est en effet, pas tous les jours facile à vivre. merci encore pour cette chronique dans laquelle, il est facile de se refléter et si bien racontée. Modifié 29 mars 2010 par cassis Citer
Invité Posté(e) 29 mars 2010 Posté(e) 29 mars 2010 Tous les cas de retour au bercail que je connais sont quasi identiques à l'image que le chroniqueur a présenté, ce qui lui confère un réalisme et pragmatisme relevants. Bravo! Citer
Habitués delphybambi Posté(e) 29 mars 2010 Habitués Posté(e) 29 mars 2010 je vis exactement la même chose... le plus difficille est vraiment l'éclatement familiale, divorce des parents , conflits entre soeurs, vieilles histoires qui sortent enfin et j'en passe.. Par contre même si cela fait 2 ans que je suis pas rentrée je me vois pas penser à revenir et quand bien même la nostalgie m'emporte je pense que c'est le chomage qui m'attend et je cela pour effet de me remettre les idées en place...trés beau témoignage. merci Citer
Habitués petitefleur Posté(e) 29 mars 2010 Habitués Posté(e) 29 mars 2010 je vis exactement la même chose... le plus difficille est vraiment l'éclatement familiale, divorce des parents , conflits entre soeurs, vieilles histoires qui sortent enfin et j'en passe.. Par contre même si cela fait 2 ans que je suis pas rentrée je me vois pas penser à revenir et quand bien même la nostalgie m'emporte je pense que c'est le chomage qui m'attend et je cela pour effet de me remettre les idées en place...trés beau témoignage. merci le chômage ??? tu es educ spé !!! les professions sociales et medicales sont parmi les seules en france à ne pas connaître le chomage Citer
Habitués delphybambi Posté(e) 29 mars 2010 Habitués Posté(e) 29 mars 2010 (modifié) je vis exactement la même chose... le plus difficille est vraiment l'éclatement familiale, divorce des parents , conflits entre soeurs, vieilles histoires qui sortent enfin et j'en passe.. Par contre même si cela fait 2 ans que je suis pas rentrée je me vois pas penser à revenir et quand bien même la nostalgie m'emporte je pense que c'est le chomage qui m'attend et je cela pour effet de me remettre les idées en place...trés beau témoignage. merci le chômage ??? tu es educ spé !!! les professions sociales et medicales sont parmi les seules en france à ne pas connaître le chomage peut être en france mais moi je viens de la belgique et le chomage je l'ai bien connu . 2 ans avant de venir ici, d'ailleurs c'est simple j'ai commencer à travailler comme éduc ici . mon expérience est québecoise pas belge et le sera sans doute jamais. D'ailleurs sur les 60 diplomés de mon année , 5 ont quitter la belgique , 20 travaillent et le reste chome.. Modifié 29 mars 2010 par delphybambi Citer
Habitués petitefleur Posté(e) 30 mars 2010 Habitués Posté(e) 30 mars 2010 (modifié) peut être en france mais moi je viens de la belgique et le chomage je l'ai bien connu . 2 ans avant de venir ici, d'ailleurs c'est simple j'ai commencer à travailler comme éduc ici . mon expérience est québecoise pas belge et le sera sans doute jamais. D'ailleurs sur les 60 diplomés de mon année , 5 ont quitter la belgique , 20 travaillent et le reste chome.. oui excuse moi, je n'avais pas vu que tu venais de la belgique, ceci dit avec un diplome belge, tu dois sans doute pouvoir travailler en france (ça peut être une option si vraiment l'europe te manque). Modifié 30 mars 2010 par petitefleur Citer
Habitués tohonu Posté(e) 30 mars 2010 Habitués Posté(e) 30 mars 2010 "... puisque cest moi qui ai rompu la chaine de fabrication de souvenirs communs en quittant mon environnement natal ..." Rien de plus vrai, on devient étranger de sa propre famille, on se sent un peu décalé. Citer
Habitués Zemida Posté(e) 30 mars 2010 Habitués Posté(e) 30 mars 2010 Je me retrouve tout à fait dans cette chronique, sauf que moi, je SUIS la famille restée en France ! L'éloignement c'est toujours difficile à vivre, même avec le téléphone, skype et MSN ! Avec mon fils, on essaie de tout partager, mais il y a toujours un tas de petites choses du quotidien que l'on omet dans nos conversations et qui ont pourtant toutes leurs importances ! Il vient par exemple de réagir que son petit frère était en seconde cette année et non plus en 3ème !!! Le temps passe trop vite ... Souvent, il nous dit "vous me manquez" ... mais d'un autre côté, il est très bien dans sa vie actuelle et se plait au Québec ! C'est ainsi, l'important c'est que nos enfants soient heureux et en tant que parents, on doit faire des concessions, même si c'est douloureux parfois ! Et il faut arriver à trouver SA place dans la vie, quel que soit le prix à payer ! Et c'est vrai que l'on essaie d'en profiter le plus possible lorsque l'on se retrouve, et c'est souvent juste "être ensemble" qui est bien le plus important. Vivre le quotidien, tout simplement, sans plus ... tous ces petits riens qui font que l'on est une famille ! Citer
Habitués delphybambi Posté(e) 30 mars 2010 Habitués Posté(e) 30 mars 2010 peut être en france mais moi je viens de la belgique et le chomage je l'ai bien connu . 2 ans avant de venir ici, d'ailleurs c'est simple j'ai commencer à travailler comme éduc ici . mon expérience est québecoise pas belge et le sera sans doute jamais. D'ailleurs sur les 60 diplomés de mon année , 5 ont quitter la belgique , 20 travaillent et le reste chome.. oui excuse moi, je n'avais pas vu que tu venais de la belgique, ceci dit avec un diplome belge, tu dois sans doute pouvoir travailler en france (ça peut être une option si vraiment l'europe te manque). lol.... correct pour la france ; je suis trés heureuse ici!!!!! Citer
Benito Posté(e) 31 mars 2010 Posté(e) 31 mars 2010 Content de voir que cette nouvelle chronique vous rejoigne. J'espère ne pas avoir tout de même décourager certain. Citer
Habitués tohonu Posté(e) 1 avril 2010 Habitués Posté(e) 1 avril 2010 J'espère ne pas avoir tout de même décourager certain. non pas du tout . Je connais la situation, je sais à quoi m'attendre car j'ai déjà vécu cela. Pour d'autres, cela sera une première de se retrouver loin de la famille. Cet éloignement pourra être vécu plus ou moins bien, sera plus ou moins bien supporté et dans les moments de creux on se dira "... qu'est-ce que l'on fait ici ...". Contrairement aux immigrants du XXIe ou même début du XXe, les moyens modernes tels que l'internet avec la visio-conférence, un système de courriers relativement rapide permet de rester en contact, de ne pas être totalement isolé. Concernant internet c'est génial afin de suivre des moments particuliers en direct live mais d'un autre coté, est-ce que cela n'augmente pas cet effet de dépendance et de manque ? Partir au loin et rester connecté des heures (pas tous les jours mais presque) par webcam interposé à la famille qui est dans le pays d'origine n'aide pas, à mes yeux, à couper le lien. Cet éloignement est encore plus différemment ressenti lors d'un décès. ".. si j'avais été là ...", "... pourquoi vous n'avez pas fait ceci ou cela ...". Si on ne se fait pas à l'idée que la vie continue, bons ou mauvais moments, sans nous dans le pays d'origine, un décès ou autre évènement grave est très mal vécu, absorbé, digéré. On pourrait expliquer cela comme une sorte de trahison envers la famille, ne pas être là avec eux (pour les soutenir ??) et ces évènements entreront ensuite dans le fameux livre des histoires de famille. Citer
taupy Posté(e) 8 avril 2010 Posté(e) 8 avril 2010 Super chronique, bravo, pour le découragement, ce n'est pas a l'ordre du jour, qui est en ce moment, trouver un demenageur, les cartons...... Ce qui est sur, c'est que même si ce n'est pas pareil, heureusement les web cam sont là....... comme ca on sera loin, mais pas autant que ca!!!!! Mais encore bravo Citer
scorpions Posté(e) 8 avril 2010 Posté(e) 8 avril 2010 J'espère ne pas avoir tout de même décourager certain. non pas du tout . Je connais la situation, je sais à quoi m'attendre car j'ai déjà vécu cela. Pour d'autres, cela sera une première de se retrouver loin de la famille. Cet éloignement pourra être vécu plus ou moins bien, sera plus ou moins bien supporté et dans les moments de creux on se dira "... qu'est-ce que l'on fait ici ...". Contrairement aux immigrants du XXIe ou même début du XXe, les moyens modernes tels que l'internet avec la visio-conférence, un système de courriers relativement rapide permet de rester en contact, de ne pas être totalement isolé. Concernant internet c'est génial afin de suivre des moments particuliers en direct live mais d'un autre coté, est-ce que cela n'augmente pas cet effet de dépendance et de manque ? Partir au loin et rester connecté des heures (pas tous les jours mais presque) par webcam interposé à la famille qui est dans le pays d'origine n'aide pas, à mes yeux, à couper le lien. Cet éloignement est encore plus différemment ressenti lors d'un décès. ".. si j'avais été là ...", "... pourquoi vous n'avez pas fait ceci ou cela ...". Si on ne se fait pas à l'idée que la vie continue, bons ou mauvais moments, sans nous dans le pays d'origine, un décès ou autre évènement grave est très mal vécu, absorbé, digéré. On pourrait expliquer cela comme une sorte de trahison envers la famille, ne pas être là avec eux (pour les soutenir ??) et ces évènements entreront ensuite dans le fameux livre des histoires de famille. Citer
scorpions Posté(e) 8 avril 2010 Posté(e) 8 avril 2010 je connais la separations des enfants qui partent pour travailler au quebec on l'a vecu mal au debut puis tres tres bien apres en voyant leur vie qui allez tres bien la bas ils ete heureux donc nous aussi on se telephoner tout les jours puis tout les matin sur internet on ete aux courant de leurs vie le plus dur a ete pour noel tres dur d'etre separer alors on a decider avec la mere de la compagne de mon fils de faire le voyage toute les deux pour les voirent et la cà ete le choc non seulement ils allaient bien mais en plus ils nous ont fait connaitre ce pays resultat au retour de ce voyage(j'ai contamine tout le monde ) voila maintenant 3 ans que je suis revenue j'ai reussi a faire aimer ce pays et a faire reflechir mon mari et les autres enfants d'aller y vivre grace a toutes les recherches que je continue a faire depuis , mes enfant entre temps son revenus avec le desir d'y reourner mais maintenant c'est nous les parents qui penssons serieusement a partir nous sommes tombes en amour pour ce pays avec tous ce qu'il a de bon est de mauvais donc la vie ne nous avez pas prevenue de ce changement de situation alors patience et soyons pret mais une nouvelle vie est peut etre a notre porte nous aussi on a droit a etre heureux nos enfants sont grands ils on leurs vie a nous maintenant de penser a nous Citer
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