Habitués kobico Posté(e) 13 novembre 2009 Habitués Share Posté(e) 13 novembre 2009 Un article qui me semble encore pertinent... Le Canada fout le camp Aubin, Benoît L'Actualité, n° Vol: 31 No: 2, 1 février 2006 <br clear="all"> Les visées autonomistes du Québec ne sont plus la principale menace à la survie du Canada, révèle une étude spécialement menée pour L'actualité. D'un océan à l'autre, on vibre de moins en moins à l'idée d'être canadien. Bon, voyons voir. Nous sommes en campagne électorale en plein hiver, mais personne ne semble capable de nous dire pourquoi au juste, et ce qui pressait tant. Deux des trois grands partis nationaux n'ont aucune chance au Québec et n'essaient même pas de prétendre le contraire. Le parti au pouvoir tente de démontrer qu'il n'est pas coupable d'un scandale dont on l'a tenu responsable; il nie l'existence d'un déséquilibre fiscal tout en flambant des milliards en promesses électorales et se pose en défenseur de l'unité nationale - sujet dont personne ne semble trop s'émouvoir pour l'instant. La deuxième province du pays en importance, le Québec, se rallie derrière un parti régional qui ne pourra jamais gouverner. Et les citoyens ne semblent pas vraiment captivés... Le Canada est en danger, selon des experts consultés - et une analyse spécialement préparée pour L'actualité. Mais cette fois, le problème ne vient pas tant de la "menace séparatiste": le Canada risque tout simplement de se dissoudre dans l'indifférence généralisée de ses citoyens. "Je n'ai pas l'impression que 100 000 Canadiens se mobiliseraient aujourd'hui pour venir à Montréal implorer les Québécois de rester dans le pays [comme ils l'ont fait en 1995]", dit Jacques Frémont, professeur de droit constitutionnel à l'Université de Montréal. "Les Canadiens n'en sont plus là, ils sont passés à autre chose. Et les Québécois, eux, sont de moins en moins là, au Canada." La prédiction du professeur Frémont: "La menace d'un divorce passionné est derrière nous, mais nous nous acheminons sans doute vers une espèce de séparation dans l'indifférence." Ce sont exactement les mots utilisés par Alain Giguère, président de CROP, pour expliquer les résultats du sondage. "Les chiffres nous autorisent à dire qu'après la Révolution tranquille nous connaîtrons sans doute bientôt la séparation tranquille", dit-il. L'explication de Jacques Frémont: "Ce qui est en filigrane, c'est la délégitimation de nos institutions démocratiques. Les politiciens ont atteint un tel degré de cynisme que les citoyens ne se reconnaissent absolument plus dans rien. Alors, les électeurs décrochent du processus démocratique." Il n'y a effectivement pas de révolte, pas de passion ni de haine dans l'air en ce moment, mais le Canada est en train de se dissoudre dans l'indifférence collective. "Les Canadiens, les Québécois ont évolué énormément ces 20 dernières années, mais personne n'a su inventer un nouveau discours politique, une nouvelle iconographie ou de nouveaux symboles qui représenteraient le Canada tel qu'il est devenu", dit Alain Giguère. Cela fait maintenant 40 ans que CROP sonde les reins et les coeurs des Canadiens et des Québécois. Un peu comme lorsqu'on s'égare dans une boîte de vieilles photos, Alain Giguère a retrouvé une série de questions de sondage qu'il posait en 1985, et il a répété l'expérience 20 ans plus tard, quelques semaines avant le déclenchement des élections fédérales. Les résultats sont troublants. Le nombre de répondants qui se disent "très fiers" d'être canadiens est en chute libre - pas seulement au Québec, mais aussi dans le reste du Canada. En 1985, 8 Canadiens sur 10 - et 6 Québécois sur 10 - se disaient très fiers d'être canadiens. Aujourd'hui, les Canadiens en sont là où les Québécois en étaient il y a 20 ans. Les Québécois? À peine plus de 3 sur 10 se disent très fiers d'être canadiens. Que se passe-t-il? Le problème n'est pas que politique, dit Alain Giguère. "La composante nationale ou collective de l'identité de chacun est en déclin partout en Occident au profit de composantes de proximité. De plus en plus, on tend à s'identifier à sa ville, à ses amis, à sa communauté virtuelle d'intérêts, ou alors comme citoyen du monde; nos identités ont éclaté et elles se sont métissées. Le "national" n'est plus aussi important en chacun de nous." Là où ça devient politique, c'est que "l'indice de canadianité" est en baisse partout au pays, poursuit Alain Giguère. Les Canadiens se sentent moins canadiens qu'avant - et les Québécois, beaucoup moins. Par exemple, en 1985, 6 Canadiens sur 10, et près de la moitié des Québécois, se disaient prêts à prendre les armes et à se battre pour défendre leur pays. Maintenant, seulement 30% des Canadiens - et 16% des Québécois - seraient disposés à en faire autant. "Avant, on s'identifiait d'abord au groupe, à la nation, dit Giguère. Aujourd'hui, le citoyen est un individu avant tout." Et pour un individu hédoniste, risquer de se faire tuer n'est pas une attitude à la mode (c'est vrai que ça n'a jamais été attrayant). "Les chiffres indiquent qu'une conscription ne serait pas acceptée au Canada anglais non plus qu'au Québec." Après la frousse que leur a donnée le résultat serré du référendum de 1995, les autorités fédérales ont lancé une vaste campagne de visibilité pour mettre les symboles nationaux du Canada en vedette partout au Québec. C'est devenu le scandale des commandites. Mais même si le programme avait été géré correctement, ce n'était pas la bonne réponse au problème, selon les études de CROP. Les symboles traditionnels de l'identité canadienne ont connu un déclin prononcé ces 20 dernières années. Il ne reste plus que 13% des Québécois et 18% des Canadiens pour dire que Radio-Canada ou la CBC sont très importantes pour l'identité nationale, contre 43% de Québécois et 34% pour l'ensemble du Canada il y a 20 ans. Le premier ministre a pris une débarque comme symbole au Canada (de 70% à 44%) et au Québec (de 66% à 26%), même si tous les premiers ministres des 20 dernières années étaient des Québécois. C'est pareil pour la reine, le bilinguisme ou le hockey: à la baisse. Alors, y a-t-il quelque chose qui "pogne" encore? Oui, dit Alain Giguère. Au moins une valeur est restée stable, et quelques-unes - de nature humaniste, individualiste plutôt que patriotique - sont en hausse. On a demandé aux gens quel aspect du Canada les rendait le plus fiers. Que le Canada soit "un pays libre, indépendant et démocratique" est une valeur stable, qui rallie 40% des Canadiens et 25% des Québécois, à peu près comme il y a 20 ans. Les valeurs qui montent sont celles qui ont trait aux satisfactions personnelles: 20% des Canadiens et 17% des Québécois disent que "la qualité des conditions de vie" est l'aspect du Canada qui les rend le plus fiers - près de trois fois le pourcentage d'il y a 20 ans. Et voyez ce qui suit: au Québec, 21% des répondants affirment que l'aspect du Canada qui les rend le plus fiers est... le Québec! Il y a 20 ans, c'était la réponse de 5% seulement. (Et 5%, c'est le pourcentage de Canadiens qui disent aujourd'hui que le Québec est le meilleur attribut du Canada, contre 1% il y a 20 ans.) "Cela signifie que les Québécois ont l'impression d'apporter une valeur ajoutée au pays, d'être singuliers, de lui donner sa coloration, explique Alain Giguère. "De quoi le pays aurait-il l'air si on n'y était pas, hein?" C'est ça que ça veut dire." Cela révèle aussi une banalisation graduelle mais importante de l'appartenance au Canada, ajoute-t-il. Si le Canada était un produit plutôt qu'un pays, on n'aurait pas besoin de savantes études de marché pour voir ce qui se passe, parce que les ventes seraient presque à plat. "Je dirais que sa marque de commerce est en difficulté, qu'elle a mal vieilli et qu'elle correspond mal aux attentes des clients", dit Alain Giguère. Du moins aux yeux des Canadiens, pourrions-nous ajouter. Parce qu'à l'étranger, la cote du Canada est à la hausse (voir "L'unifolié qui fait rêver", Un siècle fou, 1er déc. 2005). Nous sommes devenus une société beaucoup plus fragmentée, métissée et complexe, mais plus humaniste aussi, préoccupée de santé, d'environnement, d'égalité sociale. Regardez les visages dans le métro et comparez-les aux symboles canadiens traditionnels: le castor, la police montée, les Rocheuses, la chemise à carreaux, la joie de vivre et le party à la "petite Mol". Si on cultivait la "marque Canada" avec une nouvelle iconographie, plus humaniste, moins passéiste et moins contraignante, "on verrait sans doute l'indice de fierté nationale se redresser un peu partout, même au Québec", affirme Alain Giguère. Les politiciens avaient une occasion en or d'innover, de renouveler le discours, mais ils ont échoué lamentablement, dit Jacques Frémont. "L'alignement des planètes était idéal voilà deux ans, après l'élection de Jean Charest et de Paul Martin, deux fédéralistes québécois. Mais le fédéralisme n'a jamais si mal fonctionné que maintenant." Depuis les années 1960, le Québec s'est toujours divisé en deux clans adverses, comme des voisins qui se partagent en équipes pour une partie de hockey. Les intellos jouent pour les séparatistes, les comptables pour les fédéralistes. "Les souverainistes ont été très bons pour nous faire accepter l'idée de la souveraineté comme un projet formidable et emballant, sans jamais avoir à nous en dire le pourquoi ou à expliquer ce qui se passerait après, analyse Alain Giguère. Les fédéralistes, eux, ont un des "plus meilleurs pays du monde" à promouvoir, mais ils n'ont jamais su quoi nous dire pour nous convaincre de la plus-value du Canada." En 1980, Jean Chrétien se moquait des "séparatisses qui voulaient planter le flag du Québec sur le hood du char". Après 1995, il a entrepris de planter des flags du Canada dans les arénas municipaux. Cela n'a, à l'évidence, pas mieux marché pour lui que pour eux. QUE LE CANADA SOIT UN PAYS LIBRE, INDÉPENDANT, DÉMOCRATIQUE EST L'ASPECT QUI REND LE PLUS FIERS... % de Québécois en 1985 24% en 2005 25% % de Canadiens en 1985 39% en 2005 40% ... QUI SE DISENT "TRÈS FIERS" D'ÊTRE CANADIENS % de Québécois en 1985 65% en 2005 32% % de Canadiens en 1985 80% en 2005 61% ... QUI CROIENT QUE LE DRAPEAU CANADIEN EST UN SYMBOLE IMPORTANT POUR L'IDENTITÉ CANADIENNE % de Québécois en 1985 56% en 2005 31% % de Canadiens en 1985 68% en 2005 63% ... QUI CROIENT QUE LE BILINGUISME EST UN SYMBOLE IMPORTANT % de Québécois en 1985 63% en 2005 33% % de Canadiens en 1985 40% en 2005 27% ... QUI CROIENT QUE LE PREMIER MINISTRE EST UN SYMBOLE IMPORTANT % de Québécois en 1985 66% en 2005 26% % de Canadiens en 1985 70% en 2005 44% Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Habitués sarbacan Posté(e) 13 novembre 2009 Habitués Share Posté(e) 13 novembre 2009 Merci Kobico pour ce texte qui résume ce que je pensais ! Grosso modo au Québec si j'ai bien compris les souverainistes ont gagné la bataille du coeur tandis que les fédéralistes ont gagné celle du porte-monnaie ! Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Habitués JOOM Posté(e) 13 novembre 2009 Habitués Share Posté(e) 13 novembre 2009 Si je comprends bien, ce guide est destiné aux immigrants qui se présentent à l'examen de citoyenneté, trois ans au moins aprés s'être installés. Ok, je suis preneur. Par ailleurs, ces pratiques barbares, ainsi que celles plus autochtones (des gens qui tuent leurs enfants pour pertes d'emploi....), sont sévérement réprimées par loi. Donc à quand le guide du citoyen parfait pour tous les canadiens sans exception? Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Habitués Kweli Posté(e) 13 novembre 2009 Auteur Habitués Share Posté(e) 13 novembre 2009 Si je comprends bien, ce guide est destiné aux immigrants qui se présentent à l'examen de citoyenneté, trois ans au moins aprés s'être installés. Sauf qu'en trois ans, si une personne normale n'as pas appris TOUTE SEULE ce qui est dedans et qu'elle compte sur ce bouquin pour l'apprendre, elle a un gros problème entre deux oreilles. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Habitués kobico Posté(e) 13 novembre 2009 Habitués Share Posté(e) 13 novembre 2009 Merci Kobico pour ce texte qui résume ce que je pensais ! Grosso modo au Québec si j'ai bien compris les souverainistes ont gagné la bataille du coeur tandis que les fédéralistes ont gagné celle du porte-monnaie ! Hummmmm, c'est un peu plus compliqué que cela et pas tout à fait faux! Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Habitués kobico Posté(e) 13 novembre 2009 Habitués Share Posté(e) 13 novembre 2009 Si je comprends bien, ce guide est destiné aux immigrants qui se présentent à l'examen de citoyenneté, trois ans au moins aprés s'être installés. Sauf qu'en trois ans, si une personne normale n'as pas appris TOUTE SEULE ce qui est dedans et qu'elle compte sur ce bouquin pour l'apprendre, elle a un gros problème entre deux oreilles. N'oublie pas qu'il y a des récalcitrants et des "durs de comprenure"! Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Habitués Kweli Posté(e) 13 novembre 2009 Auteur Habitués Share Posté(e) 13 novembre 2009 Si je comprends bien, ce guide est destiné aux immigrants qui se présentent à l'examen de citoyenneté, trois ans au moins aprés s'être installés. Sauf qu'en trois ans, si une personne normale n'as pas appris TOUTE SEULE ce qui est dedans et qu'elle compte sur ce bouquin pour l'apprendre, elle a un gros problème entre deux oreilles. N'oublie pas qu'il y a des récalcitrants et des "durs de comprenure"! En effet Les mêmes qui vont oublier tout ce qu'ils ont appris le jour-même de leur serment à la reine. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Habitués sarbacan Posté(e) 13 novembre 2009 Habitués Share Posté(e) 13 novembre 2009 Si je comprends bien, ce guide est destiné aux immigrants qui se présentent à l'examen de citoyenneté, trois ans au moins aprés s'être installés. Sauf qu'en trois ans, si une personne normale n'as pas appris TOUTE SEULE ce qui est dedans et qu'elle compte sur ce bouquin pour l'apprendre, elle a un gros problème entre deux oreilles. Tu sais Kweli , je ne suis pas sur qu'un immigrant installé en Colombie Brittanique et non francophone s'interesse spontannément à l'histoire du Québec et à l'inverse combien d'immigrants voire mème combien de Canadiens ou de Québecois de souche connaissent leur histoire ou leurs institutions? Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Habitués JOOM Posté(e) 13 novembre 2009 Habitués Share Posté(e) 13 novembre 2009 Si je comprends bien, ce guide est destiné aux immigrants qui se présentent à l'examen de citoyenneté, trois ans au moins aprés s'être installés. Sauf qu'en trois ans, si une personne normale n'as pas appris TOUTE SEULE ce qui est dedans et qu'elle compte sur ce bouquin pour l'apprendre, elle a un gros problème entre deux oreilles. N'oublie pas qu'il y a des récalcitrants et des "durs de comprenure"! En effet Les mêmes qui vont oublier tout ce qu'ils ont appris le jour-même de leur serment à la reine. Vous avez mis le doigt sur le bobo. Vivre pendant trois dans une société sans pouvoir la comprendre. Dans ce cas, les critéres de sélection des immigrants ne sont pas pertinents. Les immigrants sélectionnés sont des ignares. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Habitués kobico Posté(e) 13 novembre 2009 Habitués Share Posté(e) 13 novembre 2009 Si je comprends bien, ce guide est destiné aux immigrants qui se présentent à l'examen de citoyenneté, trois ans au moins aprés s'être installés. Sauf qu'en trois ans, si une personne normale n'as pas appris TOUTE SEULE ce qui est dedans et qu'elle compte sur ce bouquin pour l'apprendre, elle a un gros problème entre deux oreilles. Tu sais Kweli , je ne suis pas sur qu'un immigrant installé en Colombie Brittanique et non francophone s'interesse spontannément à l'histoire du Québec et à l'inverse combien d'immigrants voire mème combien de Canadiens ou de Québecois de souche connaissent leur histoire ou leurs institutions? La vérité est que très souvent, ils ignorent que le Québec est majoritairement francophone! Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Habitués Kweli Posté(e) 13 novembre 2009 Auteur Habitués Share Posté(e) 13 novembre 2009 Vous avez mis le doigt sur le bobo. Vivre pendant trois dans une société sans pouvoir la comprendre. Dans ce cas, les critéres de sélection des immigrants ne sont pas pertinents. Les immigrants sélectionnés sont des ignares. Pas vraiment des ignares mais plutôt des têtes de mules. Tu n'as jamais rencontré un immigrant qui n'a aucune intention de s'intégrer ici et qui le dit haut et fort? Ni ici ni ailleurs en Amérique du nord par ailleurs. Pas plus tard que samedi, j'en ai rencontré. Une famille qui dit qu'en dehors de l'école, elle fera tout pour soustraire leurs enfants à la culture québécoise. Leur modèle, c'est une famille arabe (je ne sais pas de quelle origine) dont la seule langue autorisée à la maison est l'arabe, la seule télé autorisée est de langue arabe, le seul film autorisé est arabe et la seule nourriture autorisée est la nourriture du bled. Des gens idiots? Pantoute! Le mec travaille au gouvernement et sa femme dans une garderie, à Québec. Ces gens vont obtenir leur citoyenneté les doigts dans le nez. Puis plus tard, leurs enfants vont atterir sur le marché de l'emploi sans aucune référence culturelle québécoise. Et s'ils ont des misères à se trouver un emploi, ils vont rendre la société québécoise responsable. kobico a réagi à ceci 1 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Habitués Kweli Posté(e) 13 novembre 2009 Auteur Habitués Share Posté(e) 13 novembre 2009 Tu sais Kweli , je ne suis pas sur qu'un immigrant installé en Colombie Brittanique et non francophone s'interesse spontannément à l'histoire du Québec et à l'inverse combien d'immigrants voire mème Personne ne demande aux immigrants de connaître l'Histoire particulière de chacun des 10 provinces et des trois territoires qui composent le Canada. Il suffirait de connaître le minimum sur la formation de la fédération par exemple. Mais je te parie tout ce que tu veux que tu pourrais rencontrer des milliers d'immigrants au Québec qui ne savent pas qu'il y aura des jeux olympiques à Vancouver l'an prochain (un événement canadien quand même). À l'inverse, plusieurs immigrants d'origine chinoise de Vancouver ne savent pas non plus que les Québécois forment une nation distincte. Bienvenue au Canada! Combien de Canadiens ou de Québecois de souche connaissent leur histoire ou leurs institutions? C'est peut-être ça le problème, au fond! Non seulement les Canadiens en général (Québécois inclus) s'intéressent peu à leur Histoire, mais ils s'intéressent peu aussi à celle des autres peuples. La culture générale est vraiment affligeante en Amérique du nord. Et les immigrants, qui de toute façon ont d'autres chats à fouetter, embarquent gaillardement dans le bateau de l'indifférence généralisée par rapport à la culture générale. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Habitués kobico Posté(e) 13 novembre 2009 Habitués Share Posté(e) 13 novembre 2009 Vous avez mis le doigt sur le bobo. Vivre pendant trois dans une société sans pouvoir la comprendre. Dans ce cas, les critéres de sélection des immigrants ne sont pas pertinents. Les immigrants sélectionnés sont des ignares. Pas vraiment des ignares mais plutôt des têtes de mules. Tu n'as jamais rencontré un immigrant qui n'a aucune intention de s'intégrer ici et qui le dit haut et fort? Ni ici ni ailleurs en Amérique du nord par ailleurs. Pas plus tard que samedi, j'en ai rencontré. Une famille qui dit qu'en dehors de l'école, elle fera tout pour soustraire leurs enfants à la culture québécoise. Leur modèle, c'est une famille arabe (je ne sais pas de quelle origine) dont la seule langue autorisée à la maison est l'arabe, la seule télé autorisée est de langue arabe, le seul film autorisé est arabe et la seule nourriture autorisée est la nourriture du bled. Des gens idiots? Pantoute! Le mec travaille au gouvernement et sa femme dans une garderie, à Québec. Ces gens vont obtenir leur citoyenneté les doigts dans le nez. Puis plus tard, leurs enfants vont atterir sur le marché de l'emploi sans aucune référence culturelle québécoise. Et s'ils ont des misères à se trouver un emploi, ils vont rendre la société québécoise responsable. Alors là, chapeau ma crypto-québécoise favorite! Tiens toé! C'est une observation que j'ai faite depuis longtemps: certains immigrants apprécient strictement le Québec ou le Canada pour les garanties de liberté et de démocratie qu'ils leurs procurent. Le peuple canadien ou québécois, ses valeurs, sa culture, son mode de vie, ils en ont rien à cirer. Dans mes mauvais rêves, je vois mon pays comme une machine distributrice de droits où l'on vient se servir à volonté sans égard au peuple... et j'avoue, cela me fait très mal... Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Habitués Bouclette Posté(e) 14 novembre 2009 Habitués Share Posté(e) 14 novembre 2009 Vous avez mis le doigt sur le bobo. Vivre pendant trois dans une société sans pouvoir la comprendre. Dans ce cas, les critéres de sélection des immigrants ne sont pas pertinents. Les immigrants sélectionnés sont des ignares. Pas vraiment des ignares mais plutôt des têtes de mules. Tu n'as jamais rencontré un immigrant qui n'a aucune intention de s'intégrer ici et qui le dit haut et fort? Ni ici ni ailleurs en Amérique du nord par ailleurs. Pas plus tard que samedi, j'en ai rencontré. Une famille qui dit qu'en dehors de l'école, elle fera tout pour soustraire leurs enfants à la culture québécoise. Leur modèle, c'est une famille arabe (je ne sais pas de quelle origine) dont la seule langue autorisée à la maison est l'arabe, la seule télé autorisée est de langue arabe, le seul film autorisé est arabe et la seule nourriture autorisée est la nourriture du bled. Des gens idiots? Pantoute! Le mec travaille au gouvernement et sa femme dans une garderie, à Québec. Ces gens vont obtenir leur citoyenneté les doigts dans le nez. Puis plus tard, leurs enfants vont atterir sur le marché de l'emploi sans aucune référence culturelle québécoise. Et s'ils ont des misères à se trouver un emploi, ils vont rendre la société québécoise responsable. Alors là, chapeau ma crypto-québécoise favorite! Tiens toé! C'est une observation que j'ai faite depuis longtemps: certains immigrants apprécient strictement le Québec ou le Canada pour les garanties de liberté et de démocratie qu'ils leurs procurent. Le peuple canadien ou québécois, ses valeurs, sa culture, son mode de vie, ils en ont rien à cirer. Dans mes mauvais rêves, je vois mon pays comme une machine distributrice de droits où l'on vient se servir à volonté sans égard au peuple... et j'avoue, cela me fait très mal... Cette année, au moment où je recevais mon CSQ, la personne de l'Immigration Québec m'a demandé si j'avais signé une déclaration sur l'honneur comme quoi je respectais les valeurs fondamentales si je me souviens bien du Canada. Je ne l'avais pas fait et il m'a donc donné le formulaire de cette déclaration à signer que j'ai fais avec grand plaisir. Tout ça pour dire que si l'on vient immigrer au Québec ou au Canada, chaque futur immigrant s'engage en signant cette déclaration sur l'honneur à respecter les valeurs de la société québécoise. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Messages recommandés
Rejoindre la conversation
Vous pouvez publier maintenant et vous inscrire plus tard. Si vous avez un compte, connectez-vous maintenant pour publier avec votre compte.