Le Québec a le droit de forcer ses immigrants à apprendre le français,

[En.ia]

Alors, puisque tu ne sais absolument pas de quoi tu parles

je vais t'expliquer.

Ici, la loi 101 fait du Français la langue officiel de la province.

Les enfants d'immigrants doivent envoyer leurs enfants dans le réseau francophone sauf qq exceptions.

Une des exceptions est que l'enfant doit avoir fait la majorité de ses études en Anglais, ici ou ailleurs,

pour poursuivre ses études en anglais ici.

Ces FUMIERS ont inventé des classes dites PASSERELLES ( privées et payées par eux même)en Anglais

Ainsi,apres qq.mois ou 1 ou 2 ans ,La majorité du temps d'étude devenait fait en Anglais.

Et ,oups nous voila soustrait à la loi.

C'était valable pour ses frères,soeurs et leurs descendants.

J'ai dit FUMIER et je le redis F U M I RE R S

J-B

En même temps, on m'a dit que tous les enfants pouvaient aller au cegep anglophone si ça les chantait alors je vois as l'intérêt d'un tel cirque... ça doit être à cause des élections, la pression va retomber, comme à chaque fois, après et on va pouvoir continuer à vivre sans demander l'autorisation à Pierre, Paul, Jacques (soupirs)

[Kweli]

En même temps, on m'a dit que tous les enfants pouvaient aller au cegep anglophone si ça les chantait alors je vois as l'intérêt d'un tel cirque... ça doit être à cause des élections, la pression va retomber, comme à chaque fois, après et on va pouvoir continuer à vivre sans demander l'autorisation à Pierre, Paul, Jacques (soupirs)

Tu fais exprès ou quoi?

Personne ne veut empêcher un parent capable de payer d'envoyer son enfant à l'école de son choix. S'ils choisissent l'école privée anglaise et qu'ils y restent toute leur scolarité, tant mieux pour eux. C'est ce qu'il faut faire. Mais qu'ils aillent au privé quelques mois ou quelques années pour revenir à l'école publique en prétendant avoir acquis le privilège d'être dans une école anglophone À NOS FRAIS, aussi bien pour eux, pour les frères et soeurs et les générations à venir, voilà qui n'est pas acceptable.

Tu as réfléchi une seconde aux conséquences? Une société à deux vitesses.

Je suis pauvre, donc je me conforme aux lois. Je suis riche, donc je peux acheter à mes enfants des privilèges qu'ils n'avaient pas à la naissance.

Remarquez: personne ne les empêche de déménager à Ottawa ou à Winnipeg.

Pour ce qui est du cégep, là encore tu as tout faux: l'enseignement postsecondaire n'est pas obligatoire. Les étudiants du cégep sont des adultes pour la plupart, qui font leurs propre choix. Et le cégep a une vocation professionnelle, ce qui n'est pas le cas du primaire et du secondaire.

[En.ia]

En même temps, on m'a dit que tous les enfants pouvaient aller au cegep anglophone si ça les chantait alors je vois as l'intérêt d'un tel cirque... ça doit être à cause des élections, la pression va retomber, comme à chaque fois, après et on va pouvoir continuer à vivre sans demander l'autorisation à Pierre, Paul, Jacques (soupirs)

Tu fais exprès ou quoi?

Personne ne veut empêcher un parent capable de payer d'envoyer son enfant à l'école de son choix. S'ils choisissent l'école privée anglaise et qu'ils y restent toute leur scolarité, tant mieux pour eux. C'est ce qu'il faut faire. Mais qu'ils aillent au privé quelques mois ou quelques années pour revenir à l'école publique en prétendant avoir acquis le privilège d'être dans une école anglophone À NOS FRAIS, aussi bien pour eux, pour les frères et soeurs et les générations à venir, voilà qui n'est pas acceptable.

Tu as réfléchi une seconde aux conséquences? Une société à deux vitesses.

Je suis pauvre, donc je me conforme aux lois. Je suis riche, donc je peux acheter à mes enfants des privilèges qu'ils n'avaient pas à la naissance.

Remarquez: personne ne les empêche de déménager à Ottawa ou à Winnipeg.

Pour ce qui est du cégep, là encore tu as tout faux: l'enseignement postsecondaire n'est pas obligatoire. Les étudiants du cégep sont des adultes pour la plupart, qui font leurs propre choix. Et le cégep a une vocation professionnelle, ce qui n'est pas le cas du primaire et du secondaire.

Non, je n'en fais pas exprès

En même temps, je dois être trop nounoune mais je vois pas où est le problème... En fait, ce que tu soulèves c'est que ça empêchera juste les immigrés de faire revenir leurs enfants dans le système public??? Bah si c'est ça, aucun problème. Combien quittent l'école privée pour revenir au public? perso, je connais personne qui ait fait ce choix. ça représente combien d'enfants? 500? 1000? pourquoi un tel battage autour de ça si ce n'est "que" ça?

Puisque si je comprends bien (oui, je sais, c'est loin d'être acquis ), ça ne concerne presque personne finalement.

A bah tant mieux alors, parce que, sur le coup, il m'a fait flipper JB...

[En.ia]

Tu as réfléchi une seconde aux conséquences? Une société à deux vitesses.

Je suis pauvre, donc je me conforme aux lois. Je suis riche, donc je peux acheter à mes enfants des privilèges qu'ils n'avaient pas à la naissance.

Parce que être obligé de payer pour une école privée non subventionnée pour avoir accès à l'éducation de ton choix, c'est pas une société à 2 vitesses cela ???

Perso, je suis pour une société à deux vitesses, étant donné que je suis plutôt du bon côté. C'est égoïste mais en même temps, y a pas plus socialo qu'un BS et là, ça ne choquerait personne.

Pour ce qui est du cégep, là encore tu as tout faux: l'enseignement postsecondaire n'est pas obligatoire. Les étudiants du cégep sont des adultes pour la plupart, qui font leurs propre choix. Et le cégep a une vocation professionnelle, ce qui n'est pas le cas du primaire et du secondaire.

Adultes à 15-16 ans? bon ben chacun sa définition de l'adulte. en gros ça coorespond au lycée quoi, ce ne sont pas des adultes mais encore des enfants pour ceux qui suivent un cursus normal bien sûr.

[sora]

Ce qu'elle voulait dire c'est qu'ils paient une école privé toute leur scolarité pas là le problème ... Ils ont le droit comme tout le monde ... Sauf qu'il y en a qui envoient leur enfants 1 ans au privé non subventionné pour qu'ils aient le droit l'année suivante d'aller dans le réseau publique anglophone ...

Le publique est effectivement financé par les taxes et impôts que nous payons tous ... Et il y avait un nombre croissant de parents qui utilisaient cette méthode puisque c'est moins coûteux que de payer toute une scolarité 10 000$ l'année ...

[Kweli]

Non, je n'en fais pas exprès

En même temps, je dois être trop nounoune mais je vois pas où est le problème... En fait, ce que tu soulèves c'est que ça empêchera juste les immigrés de faire revenir leurs enfants dans le système public??? Bah si c'est ça, aucun problème. Combien quittent l'école privée pour revenir au public? perso, je connais personne qui ait fait ce choix. ça représente combien d'enfants? 500? 1000? pourquoi un tel battage autour de ça si ce n'est "que" ça?

Puisque si je comprends bien (oui, je sais, c'est loin d'être acquis ), ça ne concerne presque personne finalement.

Ta réponse démontre que tu ne sais pas exactement de quoi tu parles.

Les parents ont porté plainte parce qu'on leur déniait le droit de faire revenir leurs enfants à l'école publique après un passage de quelques mois/années dans l'école privée.

Ce que Québec veut, c'est "tu choisis une école privée anglaise à la place de l'école française (peu importe qu'elle soit publique ou privée)? OK. Mais oublie ça, ça ne te donnera pas le droit de revenir à l'école anglaise subventionnée par la suite. Ni à toi, ni à tes frères et soeurs, ni à tes enfants.

Parce que être obligé de payer pour une école privée non subventionnée pour avoir accès à l'éducation de ton choix, c'est pas une société à 2 vitesses cela ???

Perso, je suis pour une société à deux vitesses, étant donné que je suis plutôt du bon côté. C'est égoïste mais en même temps, y a pas plus socialo qu'un BS et là, ça ne choquerait personne.

Comme tu revendiques le droit de faire des choix, nous aussi nous revendiquons celui de ne pas les financer, tes choix. Arrange-toi avec ton nombrilisme. Comme cela on est quittes. Ça tombe d'ailleurs bien: tu es du bon côté de la barrière! L'éducation est un service public. Et les services publics ne sont pas un buffet où on peut choisir de manger du caviar ou des mets exotiques alors que tout le monde mange du pâté chinois. Sinon, pourquoi le gouvernement ne me payerait-il pas la chirurgie esthétique? j'ai justement besoin d'une poitrine de rêve moi!

Adultes à 15-16 ans? bon ben chacun sa définition de l'adulte. en gros ça coorespond au lycée quoi, ce ne sont pas des adultes mais encore des enfants pour ceux qui suivent un cursus normal bien sûr.

Le cégep commence à 17 ans. 6 ans + 6 ans de primaire + 5 ans de secondaire = 17 ans. À cet âge, les jeunes ont un emploi, ils conduisent leur voiture, ils sont en couple, parfois en appartement. Et ils ne veulent surtout pas qu'on leur dise quoi faire. Ni les parents. Ni le gouvernement. Ils peuvent répliquer à une interdiction en refusant tout simplement d'étudier. Et tu ne peux pas les obliger. À moins que tu ne saches comment, toi.

Je ne sais pas si tu as jamais mis les pieds sur un cégep, mais^la plupart des étudiants sont pas mal plus âgés que 17 ans d'ailleurs.

Modifié 30 octobre 2009 par Kweli

[En.ia]

Ta réponse démontre que tu ne sais pas exactement de quoi tu parles.

Les parents ont porté plainte parce qu'on leur déniait le droit de faire revenir leurs enfants à l'école publique après un passage de quelques mois/années dans l'école privée.

Ce que Québec veut, c'est "tu choisis une école privée anglaise à la place de l'école française (peu importe qu'elle soit publique ou privée)? OK. Mais oublie ça, ça ne te donnera pas le droit de revenir à l'école anglaise subventionnée par la suite. Ni à toi, ni à tes frères et soeurs, ni à tes enfants.

Ah bah désolée, ça ne m'aurait jamais effleuré. Mais c'est quoi les chiffres? 100? 1000? 10 000? 100 000?(que je m'endorme moins conne ce soir...). Parce que si c'est moins d'un millier, comme je le suppose, il n'y a pas de quoi faire un tel battage médiatique il me semble. Pis tout ce cirque, ça va coûter combien au bon contribuable? (conférences de presse, réunions sur ceci, cela, montage du comité ou whatever)

Comme tu revendiques le droit de faire des choix, nous aussi nous revendiquons celui de ne pas les financer, tes choix. Arrange-toi avec ton nombrilisme. Comme cela on est quittes. Ça tombe d'ailleurs bien: tu es du bon côté de la barrière! L'éducation est un service public. Et les services publics ne sont pas un buffet où on peut choisir de manger du caviar ou des mets exotiques alors que tout le monde mange du pâté chinois. Sinon, pourquoi le gouvernement ne me payerait-il pas la chirurgie esthétique? j'ai justement besoin d'une poitrine de rêve moi!

Nombrilisme? je ne comprends pas pourquoi tu utilises ce terme, je ne dois rien à personne me semble. Puis côté individualisme, je te dirais qu'ici, je n'ai aucun complexe...

Le cégep commence à 17 ans. 6 ans + 6 ans de primaire + 5 ans de secondaire = 17 ans. À cet âge, les jeunes ont un emploi, ils conduisent leur voiture, ils sont en couple, parfois en appartement. Et ils ne veulent surtout pas qu'on leur dise quoi faire. Ni les parents. Ni le gouvernement. Ils peuvent répliquer à une interdiction en refusant tout simplement d'étudier. Et tu ne peux pas les obliger. À moins que tu ne saches comment, toi.

Je ne sais pas si tu as jamais mis les pieds sur un cégep, mais^la plupart des étudiants sont pas mal plus âgés que 17 ans d'ailleurs.

Bah 17 ans, c'est pas ce que j'appelle être adulte. Enfin, dans ma culture de référence bien sûr car chez moi à 17 ans : on habite chez ses parents, on n'a pas de permis de conduire mais plutôt un scooter, on a encore de l'argent de poche, on travaille seulement l'été et on se sent bien chez papa-maman et c'est encore eux qui ont le dernier mot puisque ce sont EUX qui financent le tout.

Et je suis prête à parier que mon fils, à 17 ans, sera pas mal proche de ça hormis pour le permis si on vit encore ici....

Donc, c'est bien ce que je disais, encore tout un cirque pour rien. Ouf, vous m'avez fait une frayeur quand même!

[Kweli]

Ah bah désolée, ça ne m'aurait jamais effleuré. Mais c'est quoi les chiffres? 100? 1000? 10 000? 100 000?(que je m'endorme moins conne ce soir...). Parce que si c'est moins d'un millier, comme je le suppose, il n'y a pas de quoi faire un tel battage médiatique il me semble. Pis tout ce cirque, ça va coûter combien au bon contribuable? (conférences de presse, réunions sur ceci, cela, montage du comité ou whatever)

Avant que le subterfuge ne soit éventé et la brèche colmatée, environ 4000 élèves, soit une croissance de plus de 500% en quelques années.

Ce que ça coûte, ces démarches? Ce que ça doit coûter. Probablement autant que ce que coûte d'autres procès qu'on intente pas principe. Rappelle-toi que ce sont les parents qui ont porté plainte, pas le gouvernement du Québec. Quand on est assez riche pour aller jusqu'à la Cour suprême, on l'est aussi pour payer 11 ans d'école privée non?

Oui, je parle bien de nombrilisme. Car les Québécois n'ont pas à chambarder leurs principes pour accomoder ton fiston, qui de toute façon sera parti d'ici quelques années. Que ce soit pour l'école ou pour l'âge de la majorité de leurs jeunes.

[En.ia]

Oui, je parle bien de nombrilisme. Car les Québécois n'ont pas à chambarder leurs principes pour accomoder ton fiston, qui de toute façon sera parti d'ici quelques années. Que ce soit pour l'école ou pour l'âge de la majorité de leurs jeunes.

Et dire que je croyais que la majorité était à 18 ans... Merci gourou!

Concernant mon fiston et le fait qu'il y soit dans quelques années, laisse faire! personne ne te demandera la permission ni une cent

Et dans l'école de mon fils, je dirais que plus de 95% des enfants sont québécois pure souche. Parents blancs francophones avec l'accent et tout et tout. Du pur souche quoi mais ça tu sembles l'oublier très vite, toi aussi.

Maintenant, non, je comprends pas qu'on fasse un patacaisse pour 4000 élèves. Enfin, c'est parce qu'il vont en école anglo, rien de plus, ça donne du piquant à la guéguerre franco-anglo.

Misère...

[grizzli]

déjà 4000 je trouve ça beaucoup,

mais ce n'est qu'un commencement,

car ces 4000 auront des frères et surs qui suivront leurs traces,

ils auront des enfants qui vont suivre la même voie, et le nombre n'arrêtera pas d'augmenter d'année en année.

[En.ia]

déjà 4000 je trouve ça beaucoup,

mais ce n'est qu'un commencement,

car ces 4000 auront des frères et surs qui suivront leurs traces,

ils auront des enfants qui vont suivre la même voie, et le nombre n'arrêtera pas d'augmenter d'année en année.

En effet. Mais c'est toute la polémique autour de ça que je ne comprends pas. Il y a bien des choses bien plus scandaleuses qui se passent et qui ne font pas un tel remue-ménage...

M'enfin, ça concerne qui ici finalement sur le forum? A quoi bon ramener cette info? c'est quoi le but d'un tel fil alors?

[Invité]

Le thème, c'est « Le Québec a le droit de forcer ses immigrants à apprendre le français ».

Comme vous devez tous (ou presque) le savoir, le Québec choisit ses immigrants en fonction de leur connaissance de la langue française, car le français est en déclin au Québec et comme les femmes ici ne font pas suffisamment d'enfants, nous avons besoin d'immigrants francophones. Nous ouvrons la porte aux autres, bien sûr, mais ils doivent apprendre le français, et ce n'est que normal.

Personnellement, je ne sais même pas si l'immigration francophone va juguler le phénomène de l'anglicisation du Québec ... qui se fait bien entendu beaucoup plus à Montréal. J'habite la banlieue sud immédiate de Montréal et je vais régulièrement sur le Plateau. Mais lorsque je suis allée au centre-ville, il y a environ deux mois, j'ai été étonnée d'entendre autant d'anglais. Ce n'était pas comme ça avant.

Il faut être vigilant, si non d'ici deux générations, nous serons devenus de nouveaux créoles d'Amérique. Le français est par ailleurs tellement mal parlé, mal écrit, qu'il se créolise de plus en plus. Rien de bien réjouissant ...

Modifié 30 octobre 2009 par Ensaimada

[Kweli]

Et dans l'école de mon fils, je dirais que plus de 95% des enfants sont québécois pure souche. Parents blancs francophones avec l'accent et tout et tout. Du pur souche quoi mais ça tu sembles l'oublier très vite, toi aussi.

Oui. Ils peuvent bien être 100% que ça ne me dérangerait pas, puisque leur école n'est pas subventionnée par nos impôts. Ils me poseraient un problème s'ils revenaient à l'école publique anglaise en prétendant que les 10K payés pendant un an leur confèrent des privilèges que les autres Québécois n'ont pas.

Maintenant, non, je comprends pas qu'on fasse un patacaisse pour 4000 élèves. Enfin, c'est parce qu'il vont en école anglo, rien de plus, ça donne du piquant à la guéguerre franco-anglo.

4000 élèves, qui seraient probablement 50 000 dans quelques années, cinq à dix, ce n'est pas vraiment un problème pour toi. Pourquoi je ne suis donc pas étonnée, hein?

[jugmez]

Je ne sais pas quoi penser de cette loi.

C'est vrai que le procédé utilisé par ces familles est malhonnête si elles cherchent par la suite à faire retourner leurs mômes dans l'école publique. Mais si j'ai un conseil à donner aux futurs immigrants francophones, c'est de ne surtout pas se tromper de cible et ne pas négliger votre anglais. La maitrise de la langue de Shakespeare est vitale sinon primordiale pour optimiser ses chances sur le marché du travail. C'est même pas un choix mais une obligation de ces mêmes employeurs Qcs. Mais aussi faites preuve de reconnaissance à la belle province qui vous a ouvert ses portes en mettant vos enfants dans les écoles publiques francophones.

[macipsa13]

Le thème, c'est « Le Québec a le droit de forcer ses immigrants à apprendre le français ».

Comme vous devez tous (ou presque) le savoir, le Québec choisit ses immigrants en fonction de leur connaissance de la langue française, car le français est en déclin au Québec et comme les femmes ici ne font pas suffisamment d'enfants, nous avons besoin d'immigrants francophones. Nous ouvrons la porte aux autres, bien sûr, mais ils doivent apprendre le français, et ce n'est que normal.

Personnellement, je ne sais même pas si l'immigration francophone va juguler le phénomène de l'anglicisation du Québec ... qui se fait bien entendu beaucoup plus à Montréal. J'habite la banlieue sud immédiate de Montréal et je vais régulièrement sur le Plateau. Mais lorsque je suis allée au centre-ville, il y a environ deux mois, j'ai été étonnée d'entendre autant d'anglais. Ce n'était pas comme ça avant.

Il faut être vigilant, si non d'ici deux générations, nous serons devenus de nouveaux créoles d'Amérique. Le français est par ailleurs tellement mal parlé, mal écrit, qu'il se créolise de plus en plus. Rien de bien réjouissant ...

Je pense que la prédominance de l'anglais est un phénomène mondial, étant donné que l'anglais est la première langue de travail dans le monde, en France aujourd'hui, on exige la maîtrise de ( enfin parler) l'anglais pour tous les postes à responsabilité ou presque ce qui n'était pas le cas il y a des années. La langue n'est pas qu'un simple moyen de communication mais véhicule également des valeurs qui peuvent changer les comportement des individus, ceci dit, je suis favorable à ce que le Québec oblige ses immigrants à apprendre le français, c'est un minimum requis!!!!

[En.ia]

Oui. Ils peuvent bien être 100% que ça ne me dérangerait pas, puisque leur école n'est pas subventionnée par nos impôts. Ils me poseraient un problème s'ils revenaient à l'école publique anglaise en prétendant que les 10K payés pendant un an leur confèrent des privilèges que les autres Québécois n'ont pas.

Mais personne ne demande rien il me semble!

Ce choix est très réfléchi et en tant que parents de cette école, nous avons une priorité sur le français. D'ailleurs, je trouve les professeurs de français bien plus compétents que les profs de français que j'avais rencontré ici à date donc il ne faut pas tout diaboliser non plus. De nombreuses familles sont des descendants d'anglophones. Le grand-père du meilleur ami de mon fils était anglophone et donc le choix de l'école s'est fait naturellement pour ce garçon même si ses parents sont tous les deux allés dans une école francophone et n'ont donc pas eu le choix de mettre les enfants dans une école autre que francophone.

Des couples bilingues ont choisi cette école pour que leurs enfants apprennent AUSSI le français puisque si les enfants s'adressent aux professeurs et autres gardiens en anglais, ils parlent français, entre eux, en dehors des cours.

La seule chose que je trouve importante est de ne pas mélanger les deux langues et on veille au grain.

4000 élèves, qui seraient probablement 50 000 dans quelques années, cinq à dix, ce n'est pas vraiment un problème pour toi. Pourquoi je ne suis donc pas étonnée, hein?

Bah là, t'es pas gentille

Je n'ai pas dit que ce n'est pas important, je dis seulement qu'il n'y a pas besoin d'alimenter la guerre franco-anglo, c'est tout!

En même temps, j'ai cotoyé les administrations québécoises pour y avoir travaillé et laisse moi rire quand je vois qu'on fait un scandale pour ça mais pas pour les milliards jetés par les fenêtres.

Modifié 31 octobre 2009 par En.ia

[Invité]

Le thème, c'est « Le Québec a le droit de forcer ses immigrants à apprendre le français ».

Comme vous devez tous (ou presque) le savoir, le Québec choisit ses immigrants en fonction de leur connaissance de la langue française, car le français est en déclin au Québec et comme les femmes ici ne font pas suffisamment d'enfants, nous avons besoin d'immigrants francophones. Nous ouvrons la porte aux autres, bien sûr, mais ils doivent apprendre le français, et ce n'est que normal.

Personnellement, je ne sais même pas si l'immigration francophone va juguler le phénomène de l'anglicisation du Québec ... qui se fait bien entendu beaucoup plus à Montréal. J'habite la banlieue sud immédiate de Montréal et je vais régulièrement sur le Plateau. Mais lorsque je suis allée au centre-ville, il y a environ deux mois, j'ai été étonnée d'entendre autant d'anglais. Ce n'était pas comme ça avant.

Il faut être vigilant, si non d'ici deux générations, nous serons devenus de nouveaux créoles d'Amérique. Le français est par ailleurs tellement mal parlé, mal écrit, qu'il se créolise de plus en plus. Rien de bien réjouissant ...

Je pense que la prédominance de l'anglais est un phénomène mondial, étant donné que l'anglais est la première langue de travail dans le monde, en France aujourd'hui, on exige la maîtrise de ( enfin parler) l'anglais pour tous les postes à responsabilité ou presque ce qui n'était pas le cas il y a des années. La langue n'est pas qu'un simple moyen de communication mais véhicule également des valeurs qui peuvent changer les comportement des individus, ceci dit, je suis favorable à ce que le Québec oblige ses immigrants à apprendre le français, c'est un minimum requis!!!!

En effet, Macipsa, l'anglais est incontournable. D'ailleurs, j'ai toujours eu à travailler en français ET en anglais. Ce n'est que depuis que je suis à la fonction publique québécoise, depuis 4 ans donc, que je n'ai pas besoin de parler anglais. D'ailleurs, ce n'était pas une exigence, alors que dans tous mes emplois précédents, ce l'était.

[Kweli]

Mais personne ne demande rien il me semble!

Ce choix est très réfléchi et en tant que parents de cette école, nous avons une priorité sur le français. D'ailleurs, je trouve les professeurs de français bien plus compétents que les profs de français que j'avais rencontré ici à date donc il ne faut pas tout diaboliser non plus. De nombreuses familles sont des descendants d'anglophones. Le grand-père du meilleur ami de mon fils était anglophone et donc le choix de l'école s'est fait naturellement pour ce garçon même si ses parents sont tous les deux allés dans une école francophone et n'ont donc pas eu le choix de mettre les enfants dans une école autre que francophone.

Des couples bilingues ont choisi cette école pour que leurs enfants apprennent AUSSI le français puisque si les enfants s'adressent aux professeurs et autres gardiens en anglais, ils parlent français, entre eux, en dehors des cours.

La seule chose que je trouve importante est de ne pas mélanger les deux langues et on veille au grain.

J'ai l'impression que tu n'as pas compris quelques différences fondamentales entre les parents de VOTRE école (celle de ton fiston) et ceux dont on parle ici.

De un: les parents qui mettent leurs enfants là ne cherchent pas à en faire des anglos, compte tenu qu'eux-mêmes ne le sont pas. S'ils l'étaient, ils n'auraient pas à se casser la tête et à payer des milliers de dollars puisque les descendants d'anglophones ont droit à l'école publique anglaise. Les parents qui y mettent leurs enfants visent donc un certain type d'éducation qui n'est pas offert ailleurs. C'est ça le but. De toute façon dans la Ville de Québec, je ne vois pas trop comment on peut soustraire son enfant au français.

De deux, les parents qui ont porté plainte visent autre chose que le simple droit de leurs enfants à l'école anglaise. Crois-tu vraiment que lorsqu'une famille peut payer des avocats pour se rendre jusqu'à la Cour suprême, elle n'a pas les moyens de payer le privé? D'autant plus que rien ne les empêche de déménager à Ottawa. Tous ces procès, ça ressemble à "J'emmerde les Québécois et j'y reste quand même", rien d'autre. Si tu savais le nombre de lobbies qui se cachent derrière ...

Bah là, t'es pas gentille

Je n'ai pas dit que ce n'est pas important, je dis seulement qu'il n'y a pas besoin d'alimenter la guerre franco-anglo, c'est tout!

Crois-moi, je ne voulais pas te blesser, je constatais. Tu n'as jamais caché que tout cela ne t'intéresses pas, et c'est TON droit le plus absolu. Pourquoi devrais-tu endosser un combat qui n'intéresse pas les gens nés ici?

[Invité]

Je ne sais pas quoi penser de cette loi.

C'est vrai que le procédé utilisé par ces familles est malhonnête si elles cherchent par la suite à faire retourner leurs mômes dans l'école publique. Mais si j'ai un conseil à donner aux futurs immigrants francophones, c'est de ne surtout pas se tromper de cible et ne pas négliger votre anglais. La maitrise de la langue de Shakespeare est vitale sinon primordiale pour optimiser ses chances sur le marché du travail. C'est même pas un choix mais une obligation de ces mêmes employeurs Qcs. Mais aussi faites preuve de reconnaissance à la belle province qui vous a ouvert ses portes en mettant vos enfants dans les écoles publiques francophones.

Merci pour ce commentaire plein de gros bon sens, Jugmez.

[petiboudange]

Je pense que la prédominance de l'anglais est un phénomène mondial, étant donné que l'anglais est la première langue de travail dans le monde, en France aujourd'hui, on exige la maîtrise de ( enfin parler) l'anglais pour tous les postes à responsabilité ou presque ce qui n'était pas le cas il y a des années. La langue n'est pas qu'un simple moyen de communication mais véhicule également des valeurs qui peuvent changer les comportement des individus, ceci dit, je suis favorable à ce que le Québec oblige ses immigrants à apprendre le français, c'est un minimum requis!!!!

Voilà entre autres un élément du débat que inconsciemment ou non les gens oublient. On ne parle pas juste une langue, on finit par en adopter les modes de pensées à long terme. Or comment défendre une spécificité culturelle (qui dépasse le large spectre de la langue) si on ne commence pas par son plus simple et commun véhicule?

C'est pas si simple que ça le débat linguistique. C'est pas juste une question d'avoir le droit de dire bonjour ou hello. C'est toute la diversité culturelle qui se cache derrière ça. Si dans 20 ans on a tous adopté la même langue, et fort probablement les mêmes cadres de pensées, qu'est-ce qui sera si divers finalement?

Oui je simplifie et je caricature, mais pensez-y un instant et faites des recherches par vous-mêmes si ça vous interpelle.