Aller au contenu

60% des Québécois estiment que les immigrants devraient abandonner


Laurent

Messages recommandés

  • Habitués
d'un autre coté si le français est amené a disparaitre c'est aussi de notre faute car nous français ne le defendons pas, il n'y a qu'a voir tous les anglisisme qui sont dans notre vocabulaire.

Ce qui nous a seduit en venant au quebec pendant le voyage de prospection c'est la ferveur qu'on les québécois a défendre notre langue, pas de stop mais des arrets, et bien d'autres cela merite le respect...

Tu vas tomber de haut je crois...

Ce qui est marrant, c'est que les mots anglais que nous utilisons ne sont pas ceux, nombreux, ne vous en déplaise, qui sont utilisés au Québec.

En faisant des recherches pour vérifier mon impression, je suis tombée sur cette page, extrêmement intéressante :

http://www.neovist.org/quebec1.htm

Dont voici un extrait :

Les anglicismes utilisés couramment en français européen et peu utilisés au Québec

- parking, parfois aussi utilisé (à l'oral) au Québec. En France, le mot "stationnement" désigne l'action de stationner, comme dans "stationnement réglementé", mais pas le lieu où l'on stationne son véhicule. D'où l'emploi de l'anglicisme "parking". Mais en France, pas question de parler de "no parking", ni à l'écrit, ni à l'oral : "stationnement interdit" est l'unique expression, et on ne "parke" pas sa voiture, on la "gare".

- shopping. Ah, le fameux "shopping" qui scandalise les Québécois ! Mais il faut préciser que "shopping" désigne surtout l'achat de chaussures ou de vêtements, en général (synonyme : le "lèche-vitrine", aussi utilisé que "shopping"). Pour parler des achats courants, on dira simplement "faire des courses", "faire son marché"... Quant au "magasinage", il s'agit en français standard (Larousse) de mettre des articles en magasin, pas de les acheter, d'où la réticence des Français à utiliser ce mot, bien que la plupart d'entre eux connaissent sa signification québécoise.

- week-end. Non non non, le week-end et la fin de semaine ne sont pas la même chose ! "Week-end" a une connotation de détente, de vacances, plus forte, et "fin de semaine" est une expression ambiguë en Europe, car elle peut désigner le samedi et le dimanche, mais aussi la période du vendredi au dimanche, ou alors carrément la fin de la semaine de travail, c'est à dire le jeudi et le vendredi seulement (exemple dans une école : "vous aurez un examen en fin de semaine"). Donc "week-end" n'est pas un anglicisme inutile. D'ailleurs, il est de plus en plus utilisé au Québec, particulièrement à Montréal.

- pressing. Là je suis d'accord, c'est un mot anglais inutile et que les anglophones n'utilisent même pas (ils disent "dry cleaner's") ! Le terme québécois "nettoyeur", traduction intelligente de "cleaner" et le terme classique français de "blanchisserie" sont bien plus appropriés à mon avis ! Ou à la limite "repassage", "repasseur", qui serait la traduction de "pressing"...

- footing. Encore un mot inutile et entièrement créé par les Français, puisqu'en anglais, il n'a rien à voir avec le "jogging" (anglicisme justifié et utilisé des deux côtés de l'Atlantique), qui est à peu près son synonyme en France.

- ferry (traversier), sponsor (commanditaire), et quelques autres, dans les domaines techniques...

et, alors, attention :

Anglicismes les plus utilisés au Québec

Je n'en ai fait qu'une sélection, car un dictionnaire de près de 400 pages, le Colpron, les répertorie d'une manière plus exhaustive (mais il en met un peu trop à mon goût, car certains ne sont pas vraiment des anglicismes). Je n'ai mis que ceux que j'avais eu l'occasion d'entendre plusieurs fois. Deux types d'anglicismes sont les plus courants au Québec : ceux comme "application", où l'on prend directement un mot anglais et on l'adapte à la française, alors qu'il signifie autre chose en français ou qu'un autre mot français existe déjà, et les anglicismes lexicaux (switcher, checker...). Entre parenthèses, son équivalent en France (et souvent aussi au Québec, du moins à l'écrit). Pour plus de clarté, j'ai exclu ceux qui s'utilisent couramment en France aussi (e-mail, crash, leadership, business, etc.).

- accomodation (hébergement, capacité d'hébergement)

- a.m., p.m. (2 p.m. = 14 h. A.M. et P.M. viennent du latin mais sont des formes anglo-saxonnes).

- anyway (en tout cas, quoi qu'il en soit)

- applicant, application (candidat, candidature)

- appointement (rendez-vous)

- background (arrière-plan, contexte, origine...)

- badluck, badlucké (malchance, malchanceux)

- bag : sleeping bag (sac de couchage)

- balance, balancé (solde, équilibre, équilibré)

- balloon/balloune (ballon, bulle)

- batch (lot, paquet)

- beat (rythme, tempo)

- binnes (fèves)

- bleach (décolorant, eau de Javel)

- blender (mixeur, mélangeur)

- booker (engager, inscrire, réserver...)

- bouncer (videur)

- Boxing Day (après-Noël)

- braker (freiner, ralentir)

- break (pause, répit)

- bright (intelligent, subtil)

- bumper (pare-chocs)

- burnout (surmenage)

- canceller (annuler, décommander)

- canne (boîte, cannette, boîte de conserve)

- car wash (station de lavage)

- cartoon (dessin animé, bande dessinée)

- cash (comptant, en liquide, en espèces)

- cassé (à sec, fauché)

- catcher (attraper / piger, saisir, comprendre)

- chance (possibilité, occasion, risque)

- change (monnaie)

- charcoal (charbon de bois)

- charge (frais), charger (facturer)

- cheap (bon marché / avare, radin)

- checker (jeter un oeil, vérifier, inspecter, enregistrer...)

- check-up (bilan, inspection...)

- chiffre/shift de nuit (quart de nuit, équipe de nuit)

- chop (côtelette)

- choqué (consterné)

- clutch (embrayage)

- coat/jacket (manteau, blouson)

- compétition, compétitionner (concurrence, concurrencer)

- cute (mignon, joli...)

- darts (fléchettes)

- dash (tableau de bord)

- date (sortie, rendez-vous) - à date (pour l'instant)

- deadline (échéance, date butoir, date/heure limite)

- deal (marché, affaire) - package deal (forfait, accord global)

- dealer avec (négocier, traiter, faire face à)

- décade (décennie)

- (sun)deck (terrasse)

- défroster (dégivrer)

- déplugger (débrancher)

- domper/dumper (déposer, laisser tomber, déverser...)

- doorman (concierge, portier)

- downloader (télécharger)

- drink (boisson, comsommation, verre)

- dropper (lâcher, abandonner, décliner)

- dull (morne, ennuyeux)

- egg roll (nem, rouleau impérial, rouleau de printemps)

- exhaust (échappement)

- faker (simuler, feindre)

- fan (ventilateur)

- feedback (réaction, commentaire, retour)

- first aid (premiers soins)

- fitter (convenir, correspondre)

- flasher (clignotant)

- flashlight (lampe de poche, torche)

- flat (dégonflé, crevé)

- flusher (tirer la chasse d'eau / plaquer)

- flyer (voler, déguerpir)

- foreman (chef d'équipe, contremaître)

- frame (armature, cadre...)

- full (plein, complètement)

- gamique (manigance, combine)

- gang (groupe, bande - utilisé en France uniquement pour parler d'un groupe criminel)

- gaz (essence)

- gun (arme à feu, pistolet, fusil)

- helper (assistant, aide)

- insécure (inquiet, peu sûr)

- intercom (interphone)

- job (boulot, travail - utilisé en France uniquement pour parler d'un petit boulot)

- joke (blague, farce, attrape...)

- lap top (ordinateur portatif/portable)

- légal (juridique) - aviseur légal (legal advisor) : conseiller juridique

- lifeguard (maître-nageur, sauveteur)

- lift (donner un) (déposer, emmener)

- lighter (briquet, allume-cigares)

- location (situation, emplacement)

- lousse (loose) (lâche, desserré, en liberté...)

- make-up (maquillage)

- malle (mail) (courrier)

- moppe (mop) (serpillère)

- muffler (silencieux, pot d'échappement)

- napkin (serviette, essuie-tout)

- off (libre, en congé)

- offense (délit, faute...)

- one-way (sens unique)

- opérer (faire fonctionner, exploiter, être en activité...)

- overtime (heures supplémentaires, heures sup')

- package (forfait)

- packsack (sac à dos)

- pamphlet (brochure, dépliant...)

- parker (stationner, garer)

- passer une loi (voter, adopter une loi)

- peanut, pinotte (arachide, cacahuète)

- pedigree (description, CV...) (ne s'utilise en France que pour un animal de race)

- pet shop (animalerie)

- pitcher (lancer, balancer)

- place (lieu, endroit...) (ne s'utilise en France que pour une place dans une ville - ex. : la Place d'Italie - ou pour un siège dans une voiture, un bus...)

- plancher (floor) (étage)

- plugger (brancher)

- plywood (contreplaqué)

- préjudice (préjugé)

- preview (bande-annonce)

- puncher (perforer, pointer...)

- Q-tip (coton-tige)

- rack (casier, panier, étagère....)

- rough (brut, brutal)

- route (itinéraire)

- runner (circuler, fonctionner, conduire, gérer...)

- runway (piste)

- rush (affluence, ruée, période de pointe)

- scrap (casse, débris...), scrapper (démolir, bousiller)

- sécure (en sécurité, sûr, tranquille)

- shack (cabane, bicoque)

- shaker (trembler, vibrer)

- shape (forme)

- shed (hangar, dépôt...)

- shipper (expédier)

- shop (usine, atelier, boutique)

- shot (coup...)

- show (spectacle, numéro)

- slack (mou, lâche, dévissé...)

- slow (lent, au ralenti)

- smatte (smart) (aimable, fin, habile...)

- spark plugs (bougies d'allumage)

- splitter (partager)

- spot (point, eplacement)

- spotlight (projecteur)

- spotter (repérer, matter)

- spread (pâte à tartiner)

- stage (estrade, scène...)

- stainless (acier inoxydable, inox)

- steamé (vapeur, à la vapeur)

- step (bond, saut, pas), stepper (bondir, sauter)

- storage (entreposage, garde-meubles)

- straight (honnête, droit, strict, de suite, sec / hétéro)

- strap (bandoulière, courroie, lanière)

- stretché (extensible)

- suit (costume, combinaison)

- switch (interrupteur, bouton), switcher (changer, passer de.. à..)

- ticket (contravention)

- timer (chronométrer)

- tip (pourboire)

- toffe/tough (pénible, tenace, dur), toffer (persévérer, tenir bon, endurer)

- touer (tow) (remorquer)

- toune (chanson, air)

- truck (camion), trucker (camionneur, chauffeur routier)

- truster (faire confiance à), trustable (fiable)

- twister (tordre, entortiller)

- update (mise à jour)

- U-turn (demi-tour)

- van (semi-remorque, fourgonnette)

- waiter, waitress (serveur, serveuse)

- watcher (surveiller, guetter)

- windshield (pare-brise)

- wiper (essuie-glace)

- yes-man (courbeur d'échine, marionnette)

- zipper (fermeture éclair, fermeture à glissière)

J'ajoute, à titre personnel, que j'ai remarqué que les Québécois utilisent toujours "coconut", "noix de coco" leur semblant totalement étranger. Que les structures de phrases sont souvent très anglaises (alors que beaucoup de personnes que j'ai rencontrées n'en parlaient pas un mot !) et, malheureusement, incorrectes. Les répétitions de sujet, par exemple (tu vas tu... ?), ou les erreurs de préposition. Et ce qui m'a le plus "choquée" : l'apparente indifférence face à l'utilisation du masculin pour le féminin, et inversement, surtout pour l'accord des adjectifs (la prononciation des liaisons pouvant induire en erreur. Un exemple : vous dites vous-même "je trouve ça plate et très plate", alors que le terme exact est "plat", avec un t muet) C'est ce que j'ai pu constater lors d'une croisière aux Caraïbes, durant laquelle nous avons passé 12 jours avec une cinquantainte de Québécois. Nous avons gardé le contact avec l'un des couples, et ces observations se sont confirmées au cours de nos différentes visites l'un chez l'autre. Et qu'on ne me demande pas leur milieu social : le monsieur était directeur d'école... Et oui, bien sûr, c'est une généralisation. Mais je pense qu'à ce stade du débat, on en est tous là...

Pour parler du sujet, je pense que le Québec et le Canada vont subir de grandes crises dues à l'afflux d'immigrants de tous bords.

Tout le monde n'est pas fait pour vivre ensemble tout simplement parce que certains ne veulent pas s'intégrer...

c'Est tellement vrai ;) j'ai du apprendre tout les termes techniques en chauffage et plomberie et quand je donnais les termes francophone les gars ce foutaient de ma guelle jusqu'au jour ou je leurs ai fait voir dans les magasins en tout petit sur les étiquettes que une Pipewrench c'était bien une clé a griffe, qu'un gasket c'était bien un joint, qu'un Nipple c'était bien un manchon qu'un drill c'était bien une viseuse etc...

les premiers jours il me demande de mettre le trailer sur le camion je pointe du doigt la remorque, je dis ''tu veux que je mette la remorque sur le Pick up (c'était un Ford F150 pour info) ? la foutage de guelle etc.... me disent ''Ostie une remorque tabarnack? c't'un trailer caline, pis pas un pick up mais un camion, a vous les français avec vos anglissismes, vous avez que des mots anglais'' la je dirais que en bon français '' No comment'' :innocent:

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Ce qui m'étonne ici c'est que, contrairement à l'Europe, le discours de la majorité n'a aucune raisonnance dans le discours publique. Polititiquement, même les partis nationalistes n'ont pas ce discours. Ce qu'on m'a expliqué c'est qu'ici les nationalistes sont à gauche, d'où toute cette auto-censure.

Je vois que tu as encore rajeuni :P

Ton gouvernement ne recrute pas des citoyens, il recrute des travailleurs, de préférence francophones, nuance importante.

Au cas où tu l'aurais oublié, on a les gouvernements qu'on mérite.

Puis comme tu veux tellement que ton gouvernement recrute des immigrants francophones et de tradition chrétienne, tu ferais mieux de nous dire où il les trouverait. Les Européens sont heureux chez eux (la preuve: même quand ils viennent ils repartent chez eux), les Africains au sud du Sahara? Trop peu nombreux à avoir les moyens d'émigrer et même quand ils les ont, la façon dont CIC traite leur demande, et le traitement qu'ils reçoivent des employeurs d'ici démontrent qu'ils ne sont pas vraiment les bienvenus. Il reste les Maghrébins et je pense que le Québec doit faire mauvaise fortune bon coeur.

Dis-moi qu'est ce que tu connais de l'immigration des Africains du Sud du Sahara ? Pour dire qu'ils ont du mal à immigrer ou comment leur demande est traité? Qu'est ce que t'en sais? Peut etre qu'il n'ont pas tous envie d'immigrer meme si ils vivent dans la misère peut etre ils prefèrent garder leur dignité et non venir se plaindre après dès qu'on ne reussit et mettre tout sur le dos du racisme , Peut etre qu'eux pèsent bien le pour et le contre avant de vouloir immigrer et non comme d'autres qui pensent venir au Paradis. Concernant les pays Européens c'est pas tous qui sont riches , à part les pays Nordiques et les pays de l'Europe Occidentale les autres pays sont pauvres notamment ceux de l'Est comme la roumanie , la bulgarie , et pleins d'autres.

Donc si le Québec decide de changer de politique d'immigration , il peut le faire en allant puiser dans ces bassins tout en finançant leur éducation pour le Français , Donc à mon sens les pays du Maghreb ont plus besoin du Québec , du Canada que du Québec n'a besoin d'eux.

Car il n'agit qu'une langue , donc ça s'apprend , donc vous n'etes pas indispensables au developpement économique du Québec , mon pote.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Habitués
Ce qui m'étonne ici c'est que, contrairement à l'Europe, le discours de la majorité n'a aucune raisonnance dans le discours publique. Polititiquement, même les partis nationalistes n'ont pas ce discours. Ce qu'on m'a expliqué c'est qu'ici les nationalistes sont à gauche, d'où toute cette auto-censure.

Je vois que tu as encore rajeuni :P

Ton gouvernement ne recrute pas des citoyens, il recrute des travailleurs, de préférence francophones, nuance importante.

Au cas où tu l'aurais oublié, on a les gouvernements qu'on mérite.

Puis comme tu veux tellement que ton gouvernement recrute des immigrants francophones et de tradition chrétienne, tu ferais mieux de nous dire où il les trouverait. Les Européens sont heureux chez eux (la preuve: même quand ils viennent ils repartent chez eux), les Africains au sud du Sahara? Trop peu nombreux à avoir les moyens d'émigrer et même quand ils les ont, la façon dont CIC traite leur demande, et le traitement qu'ils reçoivent des employeurs d'ici démontrent qu'ils ne sont pas vraiment les bienvenus. Il reste les Maghrébins et je pense que le Québec doit faire mauvaise fortune bon coeur.

Dis-moi qu'est ce que tu connais de l'immigration des Africains du Sud du Sahara ? Pour dire qu'ils ont du mal à immigrer ou comment leur demande est traité? Qu'est ce que t'en sais? Peut etre qu'il n'ont pas tous envie d'immigrer meme si ils vivent dans la misère peut etre ils prefèrent garder leur dignité et non venir se plaindre après dès qu'on ne reussit et mettre tout sur le dos du racisme , Peut etre qu'eux pèsent bien le pour et le contre avant de vouloir immigrer et non comme d'autres qui pensent venir au Paradis. Concernant les pays Européens c'est pas tous qui sont riches , à part les pays Nordiques et les pays de l'Europe Occidentale les autres pays sont pauvres notamment ceux de l'Est comme la roumanie , la bulgarie , et pleins d'autres.

Donc si le Québec decide de changer de politique d'immigration , il peut le faire en allant puiser dans ces bassins tout en finançant leur éducation pour le Français , Donc à mon sens les pays du Maghreb ont plus besoin du Québec , du Canada que du Québec n'a besoin d'eux.

Car il n'agit qu'une langue , donc ça s'apprend , donc vous n'etes pas indispensables au developpement économique du Québec , mon pote.

Je crois que tu te trompe de cible, car la personne a qui tu réponds est bien africaine et non maghrébine :innocent: donc elle doit savoir de quoi elle parle quand elle parle des africains du sud du sahara.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Ce qui m'étonne ici c'est que, contrairement à l'Europe, le discours de la majorité n'a aucune raisonnance dans le discours publique. Polititiquement, même les partis nationalistes n'ont pas ce discours. Ce qu'on m'a expliqué c'est qu'ici les nationalistes sont à gauche, d'où toute cette auto-censure.

Je vois que tu as encore rajeuni :P

Ton gouvernement ne recrute pas des citoyens, il recrute des travailleurs, de préférence francophones, nuance importante.

Au cas où tu l'aurais oublié, on a les gouvernements qu'on mérite.

Puis comme tu veux tellement que ton gouvernement recrute des immigrants francophones et de tradition chrétienne, tu ferais mieux de nous dire où il les trouverait. Les Européens sont heureux chez eux (la preuve: même quand ils viennent ils repartent chez eux), les Africains au sud du Sahara? Trop peu nombreux à avoir les moyens d'émigrer et même quand ils les ont, la façon dont CIC traite leur demande, et le traitement qu'ils reçoivent des employeurs d'ici démontrent qu'ils ne sont pas vraiment les bienvenus. Il reste les Maghrébins et je pense que le Québec doit faire mauvaise fortune bon coeur.

Dis-moi qu'est ce que tu connais de l'immigration des Africains du Sud du Sahara ? Pour dire qu'ils ont du mal à immigrer ou comment leur demande est traité? Qu'est ce que t'en sais? Peut etre qu'il n'ont pas tous envie d'immigrer meme si ils vivent dans la misère peut etre ils prefèrent garder leur dignité et non venir se plaindre après dès qu'on ne reussit et mettre tout sur le dos du racisme , Peut etre qu'eux pèsent bien le pour et le contre avant de vouloir immigrer et non comme d'autres qui pensent venir au Paradis. Concernant les pays Européens c'est pas tous qui sont riches , à part les pays Nordiques et les pays de l'Europe Occidentale les autres pays sont pauvres notamment ceux de l'Est comme la roumanie , la bulgarie , et pleins d'autres.

Donc si le Québec decide de changer de politique d'immigration , il peut le faire en allant puiser dans ces bassins tout en finançant leur éducation pour le Français , Donc à mon sens les pays du Maghreb ont plus besoin du Québec , du Canada que du Québec n'a besoin d'eux.

Car il n'agit qu'une langue , donc ça s'apprend , donc vous n'etes pas indispensables au developpement économique du Québec , mon pote.

Je crois que tu te trompe de cible, car la personne a qui tu réponds est bien africaine et non maghrébine :innocent: donc elle doit savoir de quoi elle parle quand elle parle des africains du sud du sahara.

C'est pas question de se tromper de cible , c'est une réponse pour la personne qui lancé le post, le reste m'importe peu.

Bref , peut-on avoir des statistiques et non des suppositions car c'est pas toute l'Afrique noire qui est Francophone , il ya plus beaucoup d'autres pays anglophones; peut etre que les ressortissants de ces pays vont dans d'autres provinces ou d'autres pays Anglophones genre Gde Bretagne, voire USA.

Quoi qu'il en soit tout pays peut changer sa politique migratoire , il n'ya aucune contrainte la dessus; regarde le cas de la France par exemple, après les premières immigrations Portugaises , Espagnoles et Italiennes , c'était au tour des pays de l'Afrique Francophone , mais maintenant cette immigration Africaine vers la France n'est plus soutenue , on acecepte plus les nouveaux ressortissants les Pays de l'Est, tout ça pour dire chaque pays peut et a le droit de choisir ces immigrants aucune communauté n'est indispensable pour le developpement économique d'un pays qui à besoin d'immigrant.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Habitués
Ce qui m'étonne ici c'est que, contrairement à l'Europe, le discours de la majorité n'a aucune raisonnance dans le discours publique. Polititiquement, même les partis nationalistes n'ont pas ce discours. Ce qu'on m'a expliqué c'est qu'ici les nationalistes sont à gauche, d'où toute cette auto-censure.

Je vois que tu as encore rajeuni :P

Ton gouvernement ne recrute pas des citoyens, il recrute des travailleurs, de préférence francophones, nuance importante.

Au cas où tu l'aurais oublié, on a les gouvernements qu'on mérite.

Puis comme tu veux tellement que ton gouvernement recrute des immigrants francophones et de tradition chrétienne, tu ferais mieux de nous dire où il les trouverait. Les Européens sont heureux chez eux (la preuve: même quand ils viennent ils repartent chez eux), les Africains au sud du Sahara? Trop peu nombreux à avoir les moyens d'émigrer et même quand ils les ont, la façon dont CIC traite leur demande, et le traitement qu'ils reçoivent des employeurs d'ici démontrent qu'ils ne sont pas vraiment les bienvenus. Il reste les Maghrébins et je pense que le Québec doit faire mauvaise fortune bon coeur.

Dis-moi qu'est ce que tu connais de l'immigration des Africains du Sud du Sahara ? Pour dire qu'ils ont du mal à immigrer ou comment leur demande est traité? Qu'est ce que t'en sais? Peut etre qu'il n'ont pas tous envie d'immigrer meme si ils vivent dans la misère peut etre ils prefèrent garder leur dignité et non venir se plaindre après dès qu'on ne reussit et mettre tout sur le dos du racisme , Peut etre qu'eux pèsent bien le pour et le contre avant de vouloir immigrer et non comme d'autres qui pensent venir au Paradis. Concernant les pays Européens c'est pas tous qui sont riches , à part les pays Nordiques et les pays de l'Europe Occidentale les autres pays sont pauvres notamment ceux de l'Est comme la roumanie , la bulgarie , et pleins d'autres.

Donc si le Québec decide de changer de politique d'immigration , il peut le faire en allant puiser dans ces bassins tout en finançant leur éducation pour le Français , Donc à mon sens les pays du Maghreb ont plus besoin du Québec , du Canada que du Québec n'a besoin d'eux.

Car il n'agit qu'une langue , donc ça s'apprend , donc vous n'etes pas indispensables au developpement économique du Québec , mon pote.

mdr,

pis on va le faire en english aussi...

LOL

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Je pense que pour nous les premiers arrivant au Québec qu'on soit de n'importe qu'elle origine, religion etc... l'assimilation ne se fera jamais. On cohabite, on vit avec les québecois, on apprend sur eux, on les aime ou pas ... Mais c'est plus nos enfants qui se sentiront Québecois, car il connaîtront que cette société. Nous on fait juste de notre mieux pour s'intégré. De toute façon c'est souvent comme ça, c'est à partir de la deuxième génération qu'on s'assimile.

Entièrement d'accord... L'assimilation est quelque chose de quasiment impossible pour un immigrant ! Qui peut avouer ici avoir renoncé à 100% de sa culture ?

C'est comme changer de caractère, ça se fait pas en claquant des doigts !

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Habitués
d'un autre coté si le français est amené a disparaitre c'est aussi de notre faute car nous français ne le defendons pas, il n'y a qu'a voir tous les anglisisme qui sont dans notre vocabulaire.

Ce qui nous a seduit en venant au quebec pendant le voyage de prospection c'est la ferveur qu'on les québécois a défendre notre langue, pas de stop mais des arrets, et bien d'autres cela merite le respect...

Tu vas tomber de haut je crois...

Ce qui est marrant, c'est que les mots anglais que nous utilisons ne sont pas ceux, nombreux, ne vous en déplaise, qui sont utilisés au Québec.

En faisant des recherches pour vérifier mon impression, je suis tombée sur cette page, extrêmement intéressante :

http://www.neovist.org/quebec1.htm

Dont voici un extrait :

Les anglicismes utilisés couramment en français européen et peu utilisés au Québec

- parking, parfois aussi utilisé (à l'oral) au Québec. En France, le mot "stationnement" désigne l'action de stationner, comme dans "stationnement réglementé", mais pas le lieu où l'on stationne son véhicule. D'où l'emploi de l'anglicisme "parking". Mais en France, pas question de parler de "no parking", ni à l'écrit, ni à l'oral : "stationnement interdit" est l'unique expression, et on ne "parke" pas sa voiture, on la "gare".

- shopping. Ah, le fameux "shopping" qui scandalise les Québécois ! Mais il faut préciser que "shopping" désigne surtout l'achat de chaussures ou de vêtements, en général (synonyme : le "lèche-vitrine", aussi utilisé que "shopping"). Pour parler des achats courants, on dira simplement "faire des courses", "faire son marché"... Quant au "magasinage", il s'agit en français standard (Larousse) de mettre des articles en magasin, pas de les acheter, d'où la réticence des Français à utiliser ce mot, bien que la plupart d'entre eux connaissent sa signification québécoise.

- week-end. Non non non, le week-end et la fin de semaine ne sont pas la même chose ! "Week-end" a une connotation de détente, de vacances, plus forte, et "fin de semaine" est une expression ambiguë en Europe, car elle peut désigner le samedi et le dimanche, mais aussi la période du vendredi au dimanche, ou alors carrément la fin de la semaine de travail, c'est à dire le jeudi et le vendredi seulement (exemple dans une école : "vous aurez un examen en fin de semaine"). Donc "week-end" n'est pas un anglicisme inutile. D'ailleurs, il est de plus en plus utilisé au Québec, particulièrement à Montréal.

- pressing. Là je suis d'accord, c'est un mot anglais inutile et que les anglophones n'utilisent même pas (ils disent "dry cleaner's") ! Le terme québécois "nettoyeur", traduction intelligente de "cleaner" et le terme classique français de "blanchisserie" sont bien plus appropriés à mon avis ! Ou à la limite "repassage", "repasseur", qui serait la traduction de "pressing"...

- footing. Encore un mot inutile et entièrement créé par les Français, puisqu'en anglais, il n'a rien à voir avec le "jogging" (anglicisme justifié et utilisé des deux côtés de l'Atlantique), qui est à peu près son synonyme en France.

- ferry (traversier), sponsor (commanditaire), et quelques autres, dans les domaines techniques...

et, alors, attention :

Anglicismes les plus utilisés au Québec

Je n'en ai fait qu'une sélection, car un dictionnaire de près de 400 pages, le Colpron, les répertorie d'une manière plus exhaustive (mais il en met un peu trop à mon goût, car certains ne sont pas vraiment des anglicismes). Je n'ai mis que ceux que j'avais eu l'occasion d'entendre plusieurs fois. Deux types d'anglicismes sont les plus courants au Québec : ceux comme "application", où l'on prend directement un mot anglais et on l'adapte à la française, alors qu'il signifie autre chose en français ou qu'un autre mot français existe déjà, et les anglicismes lexicaux (switcher, checker...). Entre parenthèses, son équivalent en France (et souvent aussi au Québec, du moins à l'écrit). Pour plus de clarté, j'ai exclu ceux qui s'utilisent couramment en France aussi (e-mail, crash, leadership, business, etc.).

- accomodation (hébergement, capacité d'hébergement)

- a.m., p.m. (2 p.m. = 14 h. A.M. et P.M. viennent du latin mais sont des formes anglo-saxonnes).

- anyway (en tout cas, quoi qu'il en soit)

- applicant, application (candidat, candidature)

- appointement (rendez-vous)

- background (arrière-plan, contexte, origine...)

- badluck, badlucké (malchance, malchanceux)

- bag : sleeping bag (sac de couchage)

- balance, balancé (solde, équilibre, équilibré)

- balloon/balloune (ballon, bulle)

- batch (lot, paquet)

- beat (rythme, tempo)

- binnes (fèves)

- bleach (décolorant, eau de Javel)

- blender (mixeur, mélangeur)

- booker (engager, inscrire, réserver...)

- bouncer (videur)

- Boxing Day (après-Noël)

- braker (freiner, ralentir)

- break (pause, répit)

- bright (intelligent, subtil)

- bumper (pare-chocs)

- burnout (surmenage)

- canceller (annuler, décommander)

- canne (boîte, cannette, boîte de conserve)

- car wash (station de lavage)

- cartoon (dessin animé, bande dessinée)

- cash (comptant, en liquide, en espèces)

- cassé (à sec, fauché)

- catcher (attraper / piger, saisir, comprendre)

- chance (possibilité, occasion, risque)

- change (monnaie)

- charcoal (charbon de bois)

- charge (frais), charger (facturer)

- cheap (bon marché / avare, radin)

- checker (jeter un oeil, vérifier, inspecter, enregistrer...)

- check-up (bilan, inspection...)

- chiffre/shift de nuit (quart de nuit, équipe de nuit)

- chop (côtelette)

- choqué (consterné)

- clutch (embrayage)

- coat/jacket (manteau, blouson)

- compétition, compétitionner (concurrence, concurrencer)

- cute (mignon, joli...)

- darts (fléchettes)

- dash (tableau de bord)

- date (sortie, rendez-vous) - à date (pour l'instant)

- deadline (échéance, date butoir, date/heure limite)

- deal (marché, affaire) - package deal (forfait, accord global)

- dealer avec (négocier, traiter, faire face à)

- décade (décennie)

- (sun)deck (terrasse)

- défroster (dégivrer)

- déplugger (débrancher)

- domper/dumper (déposer, laisser tomber, déverser...)

- doorman (concierge, portier)

- downloader (télécharger)

- drink (boisson, comsommation, verre)

- dropper (lâcher, abandonner, décliner)

- dull (morne, ennuyeux)

- egg roll (nem, rouleau impérial, rouleau de printemps)

- exhaust (échappement)

- faker (simuler, feindre)

- fan (ventilateur)

- feedback (réaction, commentaire, retour)

- first aid (premiers soins)

- fitter (convenir, correspondre)

- flasher (clignotant)

- flashlight (lampe de poche, torche)

- flat (dégonflé, crevé)

- flusher (tirer la chasse d'eau / plaquer)

- flyer (voler, déguerpir)

- foreman (chef d'équipe, contremaître)

- frame (armature, cadre...)

- full (plein, complètement)

- gamique (manigance, combine)

- gang (groupe, bande - utilisé en France uniquement pour parler d'un groupe criminel)

- gaz (essence)

- gun (arme à feu, pistolet, fusil)

- helper (assistant, aide)

- insécure (inquiet, peu sûr)

- intercom (interphone)

- job (boulot, travail - utilisé en France uniquement pour parler d'un petit boulot)

- joke (blague, farce, attrape...)

- lap top (ordinateur portatif/portable)

- légal (juridique) - aviseur légal (legal advisor) : conseiller juridique

- lifeguard (maître-nageur, sauveteur)

- lift (donner un) (déposer, emmener)

- lighter (briquet, allume-cigares)

- location (situation, emplacement)

- lousse (loose) (lâche, desserré, en liberté...)

- make-up (maquillage)

- malle (mail) (courrier)

- moppe (mop) (serpillère)

- muffler (silencieux, pot d'échappement)

- napkin (serviette, essuie-tout)

- off (libre, en congé)

- offense (délit, faute...)

- one-way (sens unique)

- opérer (faire fonctionner, exploiter, être en activité...)

- overtime (heures supplémentaires, heures sup')

- package (forfait)

- packsack (sac à dos)

- pamphlet (brochure, dépliant...)

- parker (stationner, garer)

- passer une loi (voter, adopter une loi)

- peanut, pinotte (arachide, cacahuète)

- pedigree (description, CV...) (ne s'utilise en France que pour un animal de race)

- pet shop (animalerie)

- pitcher (lancer, balancer)

- place (lieu, endroit...) (ne s'utilise en France que pour une place dans une ville - ex. : la Place d'Italie - ou pour un siège dans une voiture, un bus...)

- plancher (floor) (étage)

- plugger (brancher)

- plywood (contreplaqué)

- préjudice (préjugé)

- preview (bande-annonce)

- puncher (perforer, pointer...)

- Q-tip (coton-tige)

- rack (casier, panier, étagère....)

- rough (brut, brutal)

- route (itinéraire)

- runner (circuler, fonctionner, conduire, gérer...)

- runway (piste)

- rush (affluence, ruée, période de pointe)

- scrap (casse, débris...), scrapper (démolir, bousiller)

- sécure (en sécurité, sûr, tranquille)

- shack (cabane, bicoque)

- shaker (trembler, vibrer)

- shape (forme)

- shed (hangar, dépôt...)

- shipper (expédier)

- shop (usine, atelier, boutique)

- shot (coup...)

- show (spectacle, numéro)

- slack (mou, lâche, dévissé...)

- slow (lent, au ralenti)

- smatte (smart) (aimable, fin, habile...)

- spark plugs (bougies d'allumage)

- splitter (partager)

- spot (point, eplacement)

- spotlight (projecteur)

- spotter (repérer, matter)

- spread (pâte à tartiner)

- stage (estrade, scène...)

- stainless (acier inoxydable, inox)

- steamé (vapeur, à la vapeur)

- step (bond, saut, pas), stepper (bondir, sauter)

- storage (entreposage, garde-meubles)

- straight (honnête, droit, strict, de suite, sec / hétéro)

- strap (bandoulière, courroie, lanière)

- stretché (extensible)

- suit (costume, combinaison)

- switch (interrupteur, bouton), switcher (changer, passer de.. à..)

- ticket (contravention)

- timer (chronométrer)

- tip (pourboire)

- toffe/tough (pénible, tenace, dur), toffer (persévérer, tenir bon, endurer)

- touer (tow) (remorquer)

- toune (chanson, air)

- truck (camion), trucker (camionneur, chauffeur routier)

- truster (faire confiance à), trustable (fiable)

- twister (tordre, entortiller)

- update (mise à jour)

- U-turn (demi-tour)

- van (semi-remorque, fourgonnette)

- waiter, waitress (serveur, serveuse)

- watcher (surveiller, guetter)

- windshield (pare-brise)

- wiper (essuie-glace)

- yes-man (courbeur d'échine, marionnette)

- zipper (fermeture éclair, fermeture à glissière)

J'ajoute, à titre personnel, que j'ai remarqué que les Québécois utilisent toujours "coconut", "noix de coco" leur semblant totalement étranger. Que les structures de phrases sont souvent très anglaises (alors que beaucoup de personnes que j'ai rencontrées n'en parlaient pas un mot !) et, malheureusement, incorrectes. Les répétitions de sujet, par exemple (tu vas tu... ?), ou les erreurs de préposition. Et ce qui m'a le plus "choquée" : l'apparente indifférence face à l'utilisation du masculin pour le féminin, et inversement, surtout pour l'accord des adjectifs (la prononciation des liaisons pouvant induire en erreur. Un exemple : vous dites vous-même "je trouve ça plate et très plate", alors que le terme exact est "plat", avec un t muet) C'est ce que j'ai pu constater lors d'une croisière aux Caraïbes, durant laquelle nous avons passé 12 jours avec une cinquantainte de Québécois. Nous avons gardé le contact avec l'un des couples, et ces observations se sont confirmées au cours de nos différentes visites l'un chez l'autre. Et qu'on ne me demande pas leur milieu social : le monsieur était directeur d'école... Et oui, bien sûr, c'est une généralisation. Mais je pense qu'à ce stade du débat, on en est tous là...

Pour parler du sujet, je pense que le Québec et le Canada vont subir de grandes crises dues à l'afflux d'immigrants de tous bords.

Tout le monde n'est pas fait pour vivre ensemble tout simplement parce que certains ne veulent pas s'intégrer...

c'Est tellement vrai ;) j'ai du apprendre tout les termes techniques en chauffage et plomberie et quand je donnais les termes francophone les gars ce foutaient de ma guelle jusqu'au jour ou je leurs ai fait voir dans les magasins en tout petit sur les étiquettes que une Pipewrench c'était bien une clé a griffe, qu'un gasket c'était bien un joint, qu'un Nipple c'était bien un manchon qu'un drill c'était bien une viseuse etc...

les premiers jours il me demande de mettre le trailer sur le camion je pointe du doigt la remorque, je dis ''tu veux que je mette la remorque sur le Pick up (c'était un Ford F150 pour info) ? la foutage de guelle etc.... me disent ''Ostie une remorque tabarnack? c't'un trailer caline, pis pas un pick up mais un camion, a vous les français avec vos anglissismes, vous avez que des mots anglais'' la je dirais que en bon français '' No comment'' :innocent:

salut theglacé est ce indiscret de te demander pourquoi tu reviens en france apres 3 ans passé au quebec?

Il est toujours bon de tenir compte des experience de chacun...

piwi.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Habitués
d'un autre coté si le français est amené a disparaitre c'est aussi de notre faute car nous français ne le defendons pas, il n'y a qu'a voir tous les anglisisme qui sont dans notre vocabulaire.

Ce qui nous a seduit en venant au quebec pendant le voyage de prospection c'est la ferveur qu'on les québécois a défendre notre langue, pas de stop mais des arrets, et bien d'autres cela merite le respect...

Tu vas tomber de haut je crois...

Ce qui est marrant, c'est que les mots anglais que nous utilisons ne sont pas ceux, nombreux, ne vous en déplaise, qui sont utilisés au Québec.

En faisant des recherches pour vérifier mon impression, je suis tombée sur cette page, extrêmement intéressante :

http://www.neovist.org/quebec1.htm

Dont voici un extrait :

Les anglicismes utilisés couramment en français européen et peu utilisés au Québec

- parking, parfois aussi utilisé (à l'oral) au Québec. En France, le mot "stationnement" désigne l'action de stationner, comme dans "stationnement réglementé", mais pas le lieu où l'on stationne son véhicule. D'où l'emploi de l'anglicisme "parking". Mais en France, pas question de parler de "no parking", ni à l'écrit, ni à l'oral : "stationnement interdit" est l'unique expression, et on ne "parke" pas sa voiture, on la "gare".

- shopping. Ah, le fameux "shopping" qui scandalise les Québécois ! Mais il faut préciser que "shopping" désigne surtout l'achat de chaussures ou de vêtements, en général (synonyme : le "lèche-vitrine", aussi utilisé que "shopping"). Pour parler des achats courants, on dira simplement "faire des courses", "faire son marché"... Quant au "magasinage", il s'agit en français standard (Larousse) de mettre des articles en magasin, pas de les acheter, d'où la réticence des Français à utiliser ce mot, bien que la plupart d'entre eux connaissent sa signification québécoise.

- week-end. Non non non, le week-end et la fin de semaine ne sont pas la même chose ! "Week-end" a une connotation de détente, de vacances, plus forte, et "fin de semaine" est une expression ambiguë en Europe, car elle peut désigner le samedi et le dimanche, mais aussi la période du vendredi au dimanche, ou alors carrément la fin de la semaine de travail, c'est à dire le jeudi et le vendredi seulement (exemple dans une école : "vous aurez un examen en fin de semaine"). Donc "week-end" n'est pas un anglicisme inutile. D'ailleurs, il est de plus en plus utilisé au Québec, particulièrement à Montréal.

- pressing. Là je suis d'accord, c'est un mot anglais inutile et que les anglophones n'utilisent même pas (ils disent "dry cleaner's") ! Le terme québécois "nettoyeur", traduction intelligente de "cleaner" et le terme classique français de "blanchisserie" sont bien plus appropriés à mon avis ! Ou à la limite "repassage", "repasseur", qui serait la traduction de "pressing"...

- footing. Encore un mot inutile et entièrement créé par les Français, puisqu'en anglais, il n'a rien à voir avec le "jogging" (anglicisme justifié et utilisé des deux côtés de l'Atlantique), qui est à peu près son synonyme en France.

- ferry (traversier), sponsor (commanditaire), et quelques autres, dans les domaines techniques...

et, alors, attention :

Anglicismes les plus utilisés au Québec

Je n'en ai fait qu'une sélection, car un dictionnaire de près de 400 pages, le Colpron, les répertorie d'une manière plus exhaustive (mais il en met un peu trop à mon goût, car certains ne sont pas vraiment des anglicismes). Je n'ai mis que ceux que j'avais eu l'occasion d'entendre plusieurs fois. Deux types d'anglicismes sont les plus courants au Québec : ceux comme "application", où l'on prend directement un mot anglais et on l'adapte à la française, alors qu'il signifie autre chose en français ou qu'un autre mot français existe déjà, et les anglicismes lexicaux (switcher, checker...). Entre parenthèses, son équivalent en France (et souvent aussi au Québec, du moins à l'écrit). Pour plus de clarté, j'ai exclu ceux qui s'utilisent couramment en France aussi (e-mail, crash, leadership, business, etc.).

- accomodation (hébergement, capacité d'hébergement)

- a.m., p.m. (2 p.m. = 14 h. A.M. et P.M. viennent du latin mais sont des formes anglo-saxonnes).

- anyway (en tout cas, quoi qu'il en soit)

- applicant, application (candidat, candidature)

- appointement (rendez-vous)

- background (arrière-plan, contexte, origine...)

- badluck, badlucké (malchance, malchanceux)

- bag : sleeping bag (sac de couchage)

- balance, balancé (solde, équilibre, équilibré)

- balloon/balloune (ballon, bulle)

- batch (lot, paquet)

- beat (rythme, tempo)

- binnes (fèves)

- bleach (décolorant, eau de Javel)

- blender (mixeur, mélangeur)

- booker (engager, inscrire, réserver...)

- bouncer (videur)

- Boxing Day (après-Noël)

- braker (freiner, ralentir)

- break (pause, répit)

- bright (intelligent, subtil)

- bumper (pare-chocs)

- burnout (surmenage)

- canceller (annuler, décommander)

- canne (boîte, cannette, boîte de conserve)

- car wash (station de lavage)

- cartoon (dessin animé, bande dessinée)

- cash (comptant, en liquide, en espèces)

- cassé (à sec, fauché)

- catcher (attraper / piger, saisir, comprendre)

- chance (possibilité, occasion, risque)

- change (monnaie)

- charcoal (charbon de bois)

- charge (frais), charger (facturer)

- cheap (bon marché / avare, radin)

- checker (jeter un oeil, vérifier, inspecter, enregistrer...)

- check-up (bilan, inspection...)

- chiffre/shift de nuit (quart de nuit, équipe de nuit)

- chop (côtelette)

- choqué (consterné)

- clutch (embrayage)

- coat/jacket (manteau, blouson)

- compétition, compétitionner (concurrence, concurrencer)

- cute (mignon, joli...)

- darts (fléchettes)

- dash (tableau de bord)

- date (sortie, rendez-vous) - à date (pour l'instant)

- deadline (échéance, date butoir, date/heure limite)

- deal (marché, affaire) - package deal (forfait, accord global)

- dealer avec (négocier, traiter, faire face à)

- décade (décennie)

- (sun)deck (terrasse)

- défroster (dégivrer)

- déplugger (débrancher)

- domper/dumper (déposer, laisser tomber, déverser...)

- doorman (concierge, portier)

- downloader (télécharger)

- drink (boisson, comsommation, verre)

- dropper (lâcher, abandonner, décliner)

- dull (morne, ennuyeux)

- egg roll (nem, rouleau impérial, rouleau de printemps)

- exhaust (échappement)

- faker (simuler, feindre)

- fan (ventilateur)

- feedback (réaction, commentaire, retour)

- first aid (premiers soins)

- fitter (convenir, correspondre)

- flasher (clignotant)

- flashlight (lampe de poche, torche)

- flat (dégonflé, crevé)

- flusher (tirer la chasse d'eau / plaquer)

- flyer (voler, déguerpir)

- foreman (chef d'équipe, contremaître)

- frame (armature, cadre...)

- full (plein, complètement)

- gamique (manigance, combine)

- gang (groupe, bande - utilisé en France uniquement pour parler d'un groupe criminel)

- gaz (essence)

- gun (arme à feu, pistolet, fusil)

- helper (assistant, aide)

- insécure (inquiet, peu sûr)

- intercom (interphone)

- job (boulot, travail - utilisé en France uniquement pour parler d'un petit boulot)

- joke (blague, farce, attrape...)

- lap top (ordinateur portatif/portable)

- légal (juridique) - aviseur légal (legal advisor) : conseiller juridique

- lifeguard (maître-nageur, sauveteur)

- lift (donner un) (déposer, emmener)

- lighter (briquet, allume-cigares)

- location (situation, emplacement)

- lousse (loose) (lâche, desserré, en liberté...)

- make-up (maquillage)

- malle (mail) (courrier)

- moppe (mop) (serpillère)

- muffler (silencieux, pot d'échappement)

- napkin (serviette, essuie-tout)

- off (libre, en congé)

- offense (délit, faute...)

- one-way (sens unique)

- opérer (faire fonctionner, exploiter, être en activité...)

- overtime (heures supplémentaires, heures sup')

- package (forfait)

- packsack (sac à dos)

- pamphlet (brochure, dépliant...)

- parker (stationner, garer)

- passer une loi (voter, adopter une loi)

- peanut, pinotte (arachide, cacahuète)

- pedigree (description, CV...) (ne s'utilise en France que pour un animal de race)

- pet shop (animalerie)

- pitcher (lancer, balancer)

- place (lieu, endroit...) (ne s'utilise en France que pour une place dans une ville - ex. : la Place d'Italie - ou pour un siège dans une voiture, un bus...)

- plancher (floor) (étage)

- plugger (brancher)

- plywood (contreplaqué)

- préjudice (préjugé)

- preview (bande-annonce)

- puncher (perforer, pointer...)

- Q-tip (coton-tige)

- rack (casier, panier, étagère....)

- rough (brut, brutal)

- route (itinéraire)

- runner (circuler, fonctionner, conduire, gérer...)

- runway (piste)

- rush (affluence, ruée, période de pointe)

- scrap (casse, débris...), scrapper (démolir, bousiller)

- sécure (en sécurité, sûr, tranquille)

- shack (cabane, bicoque)

- shaker (trembler, vibrer)

- shape (forme)

- shed (hangar, dépôt...)

- shipper (expédier)

- shop (usine, atelier, boutique)

- shot (coup...)

- show (spectacle, numéro)

- slack (mou, lâche, dévissé...)

- slow (lent, au ralenti)

- smatte (smart) (aimable, fin, habile...)

- spark plugs (bougies d'allumage)

- splitter (partager)

- spot (point, eplacement)

- spotlight (projecteur)

- spotter (repérer, matter)

- spread (pâte à tartiner)

- stage (estrade, scène...)

- stainless (acier inoxydable, inox)

- steamé (vapeur, à la vapeur)

- step (bond, saut, pas), stepper (bondir, sauter)

- storage (entreposage, garde-meubles)

- straight (honnête, droit, strict, de suite, sec / hétéro)

- strap (bandoulière, courroie, lanière)

- stretché (extensible)

- suit (costume, combinaison)

- switch (interrupteur, bouton), switcher (changer, passer de.. à..)

- ticket (contravention)

- timer (chronométrer)

- tip (pourboire)

- toffe/tough (pénible, tenace, dur), toffer (persévérer, tenir bon, endurer)

- touer (tow) (remorquer)

- toune (chanson, air)

- truck (camion), trucker (camionneur, chauffeur routier)

- truster (faire confiance à), trustable (fiable)

- twister (tordre, entortiller)

- update (mise à jour)

- U-turn (demi-tour)

- van (semi-remorque, fourgonnette)

- waiter, waitress (serveur, serveuse)

- watcher (surveiller, guetter)

- windshield (pare-brise)

- wiper (essuie-glace)

- yes-man (courbeur d'échine, marionnette)

- zipper (fermeture éclair, fermeture à glissière)

J'ajoute, à titre personnel, que j'ai remarqué que les Québécois utilisent toujours "coconut", "noix de coco" leur semblant totalement étranger. Que les structures de phrases sont souvent très anglaises (alors que beaucoup de personnes que j'ai rencontrées n'en parlaient pas un mot !) et, malheureusement, incorrectes. Les répétitions de sujet, par exemple (tu vas tu... ?), ou les erreurs de préposition. Et ce qui m'a le plus "choquée" : l'apparente indifférence face à l'utilisation du masculin pour le féminin, et inversement, surtout pour l'accord des adjectifs (la prononciation des liaisons pouvant induire en erreur. Un exemple : vous dites vous-même "je trouve ça plate et très plate", alors que le terme exact est "plat", avec un t muet) C'est ce que j'ai pu constater lors d'une croisière aux Caraïbes, durant laquelle nous avons passé 12 jours avec une cinquantainte de Québécois. Nous avons gardé le contact avec l'un des couples, et ces observations se sont confirmées au cours de nos différentes visites l'un chez l'autre. Et qu'on ne me demande pas leur milieu social : le monsieur était directeur d'école... Et oui, bien sûr, c'est une généralisation. Mais je pense qu'à ce stade du débat, on en est tous là...

Pour parler du sujet, je pense que le Québec et le Canada vont subir de grandes crises dues à l'afflux d'immigrants de tous bords.

Tout le monde n'est pas fait pour vivre ensemble tout simplement parce que certains ne veulent pas s'intégrer...

J'avoue que je suis tres surpris de ce que tu me dis, je n'avais pas fait attention a tout cela pendant notre voyage de prospection, tu me diras ce n'était pas le plus important a ce moment là.

Le fait d'etre sur place va nous donner une toute autre réalité de ce pays, envers lequel je l'espere, nous ne nous sommes pas trompés dans nos choix...

Mais bon est il si dur de ce comprendre avec les quebecois ?

piwi.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Habitués
d'un autre coté si le français est amené a disparaitre c'est aussi de notre faute car nous français ne le defendons pas, il n'y a qu'a voir tous les anglisisme qui sont dans notre vocabulaire.

Ce qui nous a seduit en venant au quebec pendant le voyage de prospection c'est la ferveur qu'on les québécois a défendre notre langue, pas de stop mais des arrets, et bien d'autres cela merite le respect...

Tu vas tomber de haut je crois...

Ce qui est marrant, c'est que les mots anglais que nous utilisons ne sont pas ceux, nombreux, ne vous en déplaise, qui sont utilisés au Québec.

En faisant des recherches pour vérifier mon impression, je suis tombée sur cette page, extrêmement intéressante :

http://www.neovist.org/quebec1.htm

Dont voici un extrait :

Les anglicismes utilisés couramment en français européen et peu utilisés au Québec

- parking, parfois aussi utilisé (à l'oral) au Québec. En France, le mot "stationnement" désigne l'action de stationner, comme dans "stationnement réglementé", mais pas le lieu où l'on stationne son véhicule. D'où l'emploi de l'anglicisme "parking". Mais en France, pas question de parler de "no parking", ni à l'écrit, ni à l'oral : "stationnement interdit" est l'unique expression, et on ne "parke" pas sa voiture, on la "gare".

- shopping. Ah, le fameux "shopping" qui scandalise les Québécois ! Mais il faut préciser que "shopping" désigne surtout l'achat de chaussures ou de vêtements, en général (synonyme : le "lèche-vitrine", aussi utilisé que "shopping"). Pour parler des achats courants, on dira simplement "faire des courses", "faire son marché"... Quant au "magasinage", il s'agit en français standard (Larousse) de mettre des articles en magasin, pas de les acheter, d'où la réticence des Français à utiliser ce mot, bien que la plupart d'entre eux connaissent sa signification québécoise.

- week-end. Non non non, le week-end et la fin de semaine ne sont pas la même chose ! "Week-end" a une connotation de détente, de vacances, plus forte, et "fin de semaine" est une expression ambiguë en Europe, car elle peut désigner le samedi et le dimanche, mais aussi la période du vendredi au dimanche, ou alors carrément la fin de la semaine de travail, c'est à dire le jeudi et le vendredi seulement (exemple dans une école : "vous aurez un examen en fin de semaine"). Donc "week-end" n'est pas un anglicisme inutile. D'ailleurs, il est de plus en plus utilisé au Québec, particulièrement à Montréal.

- pressing. Là je suis d'accord, c'est un mot anglais inutile et que les anglophones n'utilisent même pas (ils disent "dry cleaner's") ! Le terme québécois "nettoyeur", traduction intelligente de "cleaner" et le terme classique français de "blanchisserie" sont bien plus appropriés à mon avis ! Ou à la limite "repassage", "repasseur", qui serait la traduction de "pressing"...

- footing. Encore un mot inutile et entièrement créé par les Français, puisqu'en anglais, il n'a rien à voir avec le "jogging" (anglicisme justifié et utilisé des deux côtés de l'Atlantique), qui est à peu près son synonyme en France.

- ferry (traversier), sponsor (commanditaire), et quelques autres, dans les domaines techniques...

et, alors, attention :

Anglicismes les plus utilisés au Québec

Je n'en ai fait qu'une sélection, car un dictionnaire de près de 400 pages, le Colpron, les répertorie d'une manière plus exhaustive (mais il en met un peu trop à mon goût, car certains ne sont pas vraiment des anglicismes). Je n'ai mis que ceux que j'avais eu l'occasion d'entendre plusieurs fois. Deux types d'anglicismes sont les plus courants au Québec : ceux comme "application", où l'on prend directement un mot anglais et on l'adapte à la française, alors qu'il signifie autre chose en français ou qu'un autre mot français existe déjà, et les anglicismes lexicaux (switcher, checker...). Entre parenthèses, son équivalent en France (et souvent aussi au Québec, du moins à l'écrit). Pour plus de clarté, j'ai exclu ceux qui s'utilisent couramment en France aussi (e-mail, crash, leadership, business, etc.).

- accomodation (hébergement, capacité d'hébergement)

- a.m., p.m. (2 p.m. = 14 h. A.M. et P.M. viennent du latin mais sont des formes anglo-saxonnes).

- anyway (en tout cas, quoi qu'il en soit)

- applicant, application (candidat, candidature)

- appointement (rendez-vous)

- background (arrière-plan, contexte, origine...)

- badluck, badlucké (malchance, malchanceux)

- bag : sleeping bag (sac de couchage)

- balance, balancé (solde, équilibre, équilibré)

- balloon/balloune (ballon, bulle)

- batch (lot, paquet)

- beat (rythme, tempo)

- binnes (fèves)

- bleach (décolorant, eau de Javel)

- blender (mixeur, mélangeur)

- booker (engager, inscrire, réserver...)

- bouncer (videur)

- Boxing Day (après-Noël)

- braker (freiner, ralentir)

- break (pause, répit)

- bright (intelligent, subtil)

- bumper (pare-chocs)

- burnout (surmenage)

- canceller (annuler, décommander)

- canne (boîte, cannette, boîte de conserve)

- car wash (station de lavage)

- cartoon (dessin animé, bande dessinée)

- cash (comptant, en liquide, en espèces)

- cassé (à sec, fauché)

- catcher (attraper / piger, saisir, comprendre)

- chance (possibilité, occasion, risque)

- change (monnaie)

- charcoal (charbon de bois)

- charge (frais), charger (facturer)

- cheap (bon marché / avare, radin)

- checker (jeter un oeil, vérifier, inspecter, enregistrer...)

- check-up (bilan, inspection...)

- chiffre/shift de nuit (quart de nuit, équipe de nuit)

- chop (côtelette)

- choqué (consterné)

- clutch (embrayage)

- coat/jacket (manteau, blouson)

- compétition, compétitionner (concurrence, concurrencer)

- cute (mignon, joli...)

- darts (fléchettes)

- dash (tableau de bord)

- date (sortie, rendez-vous) - à date (pour l'instant)

- deadline (échéance, date butoir, date/heure limite)

- deal (marché, affaire) - package deal (forfait, accord global)

- dealer avec (négocier, traiter, faire face à)

- décade (décennie)

- (sun)deck (terrasse)

- défroster (dégivrer)

- déplugger (débrancher)

- domper/dumper (déposer, laisser tomber, déverser...)

- doorman (concierge, portier)

- downloader (télécharger)

- drink (boisson, comsommation, verre)

- dropper (lâcher, abandonner, décliner)

- dull (morne, ennuyeux)

- egg roll (nem, rouleau impérial, rouleau de printemps)

- exhaust (échappement)

- faker (simuler, feindre)

- fan (ventilateur)

- feedback (réaction, commentaire, retour)

- first aid (premiers soins)

- fitter (convenir, correspondre)

- flasher (clignotant)

- flashlight (lampe de poche, torche)

- flat (dégonflé, crevé)

- flusher (tirer la chasse d'eau / plaquer)

- flyer (voler, déguerpir)

- foreman (chef d'équipe, contremaître)

- frame (armature, cadre...)

- full (plein, complètement)

- gamique (manigance, combine)

- gang (groupe, bande - utilisé en France uniquement pour parler d'un groupe criminel)

- gaz (essence)

- gun (arme à feu, pistolet, fusil)

- helper (assistant, aide)

- insécure (inquiet, peu sûr)

- intercom (interphone)

- job (boulot, travail - utilisé en France uniquement pour parler d'un petit boulot)

- joke (blague, farce, attrape...)

- lap top (ordinateur portatif/portable)

- légal (juridique) - aviseur légal (legal advisor) : conseiller juridique

- lifeguard (maître-nageur, sauveteur)

- lift (donner un) (déposer, emmener)

- lighter (briquet, allume-cigares)

- location (situation, emplacement)

- lousse (loose) (lâche, desserré, en liberté...)

- make-up (maquillage)

- malle (mail) (courrier)

- moppe (mop) (serpillère)

- muffler (silencieux, pot d'échappement)

- napkin (serviette, essuie-tout)

- off (libre, en congé)

- offense (délit, faute...)

- one-way (sens unique)

- opérer (faire fonctionner, exploiter, être en activité...)

- overtime (heures supplémentaires, heures sup')

- package (forfait)

- packsack (sac à dos)

- pamphlet (brochure, dépliant...)

- parker (stationner, garer)

- passer une loi (voter, adopter une loi)

- peanut, pinotte (arachide, cacahuète)

- pedigree (description, CV...) (ne s'utilise en France que pour un animal de race)

- pet shop (animalerie)

- pitcher (lancer, balancer)

- place (lieu, endroit...) (ne s'utilise en France que pour une place dans une ville - ex. : la Place d'Italie - ou pour un siège dans une voiture, un bus...)

- plancher (floor) (étage)

- plugger (brancher)

- plywood (contreplaqué)

- préjudice (préjugé)

- preview (bande-annonce)

- puncher (perforer, pointer...)

- Q-tip (coton-tige)

- rack (casier, panier, étagère....)

- rough (brut, brutal)

- route (itinéraire)

- runner (circuler, fonctionner, conduire, gérer...)

- runway (piste)

- rush (affluence, ruée, période de pointe)

- scrap (casse, débris...), scrapper (démolir, bousiller)

- sécure (en sécurité, sûr, tranquille)

- shack (cabane, bicoque)

- shaker (trembler, vibrer)

- shape (forme)

- shed (hangar, dépôt...)

- shipper (expédier)

- shop (usine, atelier, boutique)

- shot (coup...)

- show (spectacle, numéro)

- slack (mou, lâche, dévissé...)

- slow (lent, au ralenti)

- smatte (smart) (aimable, fin, habile...)

- spark plugs (bougies d'allumage)

- splitter (partager)

- spot (point, eplacement)

- spotlight (projecteur)

- spotter (repérer, matter)

- spread (pâte à tartiner)

- stage (estrade, scène...)

- stainless (acier inoxydable, inox)

- steamé (vapeur, à la vapeur)

- step (bond, saut, pas), stepper (bondir, sauter)

- storage (entreposage, garde-meubles)

- straight (honnête, droit, strict, de suite, sec / hétéro)

- strap (bandoulière, courroie, lanière)

- stretché (extensible)

- suit (costume, combinaison)

- switch (interrupteur, bouton), switcher (changer, passer de.. à..)

- ticket (contravention)

- timer (chronométrer)

- tip (pourboire)

- toffe/tough (pénible, tenace, dur), toffer (persévérer, tenir bon, endurer)

- touer (tow) (remorquer)

- toune (chanson, air)

- truck (camion), trucker (camionneur, chauffeur routier)

- truster (faire confiance à), trustable (fiable)

- twister (tordre, entortiller)

- update (mise à jour)

- U-turn (demi-tour)

- van (semi-remorque, fourgonnette)

- waiter, waitress (serveur, serveuse)

- watcher (surveiller, guetter)

- windshield (pare-brise)

- wiper (essuie-glace)

- yes-man (courbeur d'échine, marionnette)

- zipper (fermeture éclair, fermeture à glissière)

J'ajoute, à titre personnel, que j'ai remarqué que les Québécois utilisent toujours "coconut", "noix de coco" leur semblant totalement étranger. Que les structures de phrases sont souvent très anglaises (alors que beaucoup de personnes que j'ai rencontrées n'en parlaient pas un mot !) et, malheureusement, incorrectes. Les répétitions de sujet, par exemple (tu vas tu... ?), ou les erreurs de préposition. Et ce qui m'a le plus "choquée" : l'apparente indifférence face à l'utilisation du masculin pour le féminin, et inversement, surtout pour l'accord des adjectifs (la prononciation des liaisons pouvant induire en erreur. Un exemple : vous dites vous-même "je trouve ça plate et très plate", alors que le terme exact est "plat", avec un t muet) C'est ce que j'ai pu constater lors d'une croisière aux Caraïbes, durant laquelle nous avons passé 12 jours avec une cinquantainte de Québécois. Nous avons gardé le contact avec l'un des couples, et ces observations se sont confirmées au cours de nos différentes visites l'un chez l'autre. Et qu'on ne me demande pas leur milieu social : le monsieur était directeur d'école... Et oui, bien sûr, c'est une généralisation. Mais je pense qu'à ce stade du débat, on en est tous là...

Pour parler du sujet, je pense que le Québec et le Canada vont subir de grandes crises dues à l'afflux d'immigrants de tous bords.

Tout le monde n'est pas fait pour vivre ensemble tout simplement parce que certains ne veulent pas s'intégrer...

c'Est tellement vrai ;) j'ai du apprendre tout les termes techniques en chauffage et plomberie et quand je donnais les termes francophone les gars ce foutaient de ma guelle jusqu'au jour ou je leurs ai fait voir dans les magasins en tout petit sur les étiquettes que une Pipewrench c'était bien une clé a griffe, qu'un gasket c'était bien un joint, qu'un Nipple c'était bien un manchon qu'un drill c'était bien une viseuse etc...

les premiers jours il me demande de mettre le trailer sur le camion je pointe du doigt la remorque, je dis ''tu veux que je mette la remorque sur le Pick up (c'était un Ford F150 pour info) ? la foutage de guelle etc.... me disent ''Ostie une remorque tabarnack? c't'un trailer caline, pis pas un pick up mais un camion, a vous les français avec vos anglissismes, vous avez que des mots anglais'' la je dirais que en bon français '' No comment'' :innocent:

Sur le dernier chapitre tu serai vraiment gentil de me traduire ce que cela veut dire, je n'y comprend rien et si c'est tout le temps comme cela je crois que l'on va perdre pas mal de temps au debut pour se faire comprendre....

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Habitués
salut theglacé est ce indiscret de te demander pourquoi tu reviens en france apres 3 ans passé au quebec?

Il est toujours bon de tenir compte des experience de chacun...

piwi.

Pour pas mal de raisons ;) , je t'invite a lire ce message que j'ai mis http://www.forum.immigrer.com/index.php?sh...c=87268&hl=

cela résume pas mal le choix de notre retour

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Habitués
Dis-moi qu'est ce que tu connais de l'immigration des Africains du Sud du Sahara ? Pour dire qu'ils ont du mal à immigrer ou comment leur demande est traité? Qu'est ce que t'en sais?

Strictement rien, zéro, nada :lol::lol::lol:

Peut etre qu'il n'ont pas tous envie d'immigrer meme si ils vivent dans la misère peut etre ils prefèrent garder leur dignité et non venir se plaindre après dès qu'on ne reussit et mettre tout sur le dos du racisme , Peut etre qu'eux pèsent bien le pour et le contre avant de vouloir immigrer et non comme d'autres qui pensent venir au Paradis.

Je ne sais pas ce que tu as contre les Maghrébins mais je ne partage pas ton animosité. Quant à ces Africains trop dignes pour immigrer au Canada, veux-tu que je te dise ce que j'en pense? À d'autres! Et je sais de quoi je parle même si ce n'est pas le sujet ici.

Concernant les pays Européens c'est pas tous qui sont riches , à part les pays Nordiques et les pays de l'Europe Occidentale les autres pays sont pauvres notamment ceux de l'Est comme la roumanie , la bulgarie , et pleins d'autres.

À part les Roumains, je ne connais pas d'autres peuples de l'Est qui sont francophones. On ne parle pas de pauvreté, il y a aussi des Français et des Suisses pauvres. On parle d'immigrants francophones potentiels

Donc si le Québec decide de changer de politique d'immigration , il peut le faire en allant puiser dans ces bassins tout en finançant leur éducation pour le Français , Donc à mon sens les pays du Maghreb ont plus besoin du Québec , du Canada que du Québec n'a besoin d'eux.

Car il n'agit qu'une langue , donc ça s'apprend , donc vous n'etes pas indispensables au developpement économique du Québec , mon pote.

Ben oui, mon pote :P Je le sais que je ne suis pas indispensable. Pour ce qui est de la francisation, moi je suis déjà Québécoise et s'il y a des défis à relever dans notre coin de pays, c'est bien celui d'emmener des immigrants adultes à parler, aimer et utiliser le français dans leur vie. Je te passe les détails de toute la problématique. Si tu as une recette pour une francisation rapide, efficace et durable, nous sommes preneurs :P

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Habitués
Sur le dernier chapitre tu serai vraiment gentil de me traduire ce que cela veut dire, je n'y comprend rien et si c'est tout le temps comme cela je crois que l'on va perdre pas mal de temps au debut pour se faire comprendre....

C'est pourtant clair :lol: Nan, je sais c'est pas facile au début.

En gros retiens la chose suivante sur la langue : les Québécois ne vont cesser de te fatiguer avec les anglicismes utilisés par les Français. Cela arrivera le plus souvent à la 1ère rencontre. Après, ils se calment.

La raison est simple : on n'utilise pas les mêmes anglicismes.

Je reprends l'exemple assez drôle de Théglacé :

Un Québécois dit : "mets le trailer sur le camion", là où un Français dit "'mets la remorque sur le Pick up".

Trailer = remorque, et camion = pick-up. Vois-tu ?

Dans la vraie vie, les Québécois utilisent 10 fois plus d'anglicismes que les Français, mais pour les entendre le reconnaître, c'est une autre paire de manches... ;)

Redflag

Modifié par Redflag
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Habitués
Mais bon est il si dur de ce comprendre avec les quebecois ?

piwi.

Chez le garagiste ou au magasin de bricolage, ça peut :lol:

De la bouche même de mon homme à tout faire : "va falloir aller chercher des bolts, un p-trap, une lame pour le grinder, quelques washers, des studs, une ou deux pin pour la drill...." Tu me suis ? :wacko:

Bon de temps en temps les mots "ciment, colle, vis, papier sablé" sortent aussi...

Redflag

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Habitués
Je suis athée, je suis une menace?

(je sais, je chipote...)

Au contraire t'es peinard t'as pas de traditions ou de coutumes particulières :lol:

Mais c'est quoi alors pour vous vivre à la Française ? je trouve pas qu'on est vraiment de traditions ou de coutumes hormis peut être les "nationalistes" bretons, corses, vendéens... :lol: (je vais me faire des amis encore... lol)

je pense que c'est pas facile à citer "de l'intérieur", un étranger serait plus à même de décrire les habitudes françaises.

Mais je dirais: fêter Noël et autres fêtes religieuses habituellement fêtées en France, et puis certaines attitudes et comportements en société (que je ne saurais citer n'étant moi-même pas super sociable (en plus d'être athée, je sais, ça commence à faire beaucoup...)), etc.

Je te rejoint un peu la dessus en ce qui me concerne je suis pas vraiment brancher traditions et coutumes ou attachement à une région ni même à un pays d'ailleurs, mais tout le monde n'est pas comme moi. lol

Oui, alors la, je t'arrete tout de suite. Quand tu auras immigre et vecu ici quelques annees, on en reparlera.

Mon conjoint pensaqit comme ca et aujourd'hui, il est tres attache a la culture francaise (voire bretonne alors qu'il n'a aucune racines dans cette region, comme quoi...)

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Habitués
salut theglacé est ce indiscret de te demander pourquoi tu reviens en france apres 3 ans passé au quebec?

Il est toujours bon de tenir compte des experience de chacun...

piwi.

Pour pas mal de raisons ;) , je t'invite a lire ce message que j'ai mis http://www.forum.immigrer.com/index.php?sh...c=87268&hl=

cela résume pas mal le choix de notre retour

Vous n'aurez pas de regrets vous l'aurez fait, c'est ce que je dis souvent ne pas y aller on aurai le doute de savoir si cela aurai marché, vous rentrerez plus fort d'une experience...

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Mais bon est il si dur de ce comprendre avec les quebecois ?

piwi.

Chez le garagiste ou au magasin de bricolage, ça peut :lol:

De la bouche même de mon homme à tout faire : "va falloir aller chercher des bolts, un p-trap, une lame pour le grinder, quelques washers, des studs, une ou deux pin pour la drill...." Tu me suis ? :wacko:

Bon de temps en temps les mots "ciment, colle, vis, papier sablé" sortent aussi...

Redflag

Ah non mais moi chez Home Depot je me sens pas DU TOUT intégrée :lol: entre les drill, wrench et les pouces-pieds, j'ai une attaque d'angoisse à chaque fois que je dois aller poser une question à un vendeur :lol:

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Habitués
Mais bon est il si dur de ce comprendre avec les quebecois ?

piwi.

Chez le garagiste ou au magasin de bricolage, ça peut :lol:

De la bouche même de mon homme à tout faire : "va falloir aller chercher des bolts, un p-trap, une lame pour le grinder, quelques washers, des studs, une ou deux pin pour la drill...." Tu me suis ? :wacko:

Bon de temps en temps les mots "ciment, colle, vis, papier sablé" sortent aussi...

Redflag

Est ce qu'il comprenne le troll aussi :lol::lol:;) , on va se marrer je pense ou alors on immigre en suede il faut reflechir :wacko:

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Habitués
Sur le dernier chapitre tu serai vraiment gentil de me traduire ce que cela veut dire, je n'y comprend rien et si c'est tout le temps comme cela je crois que l'on va perdre pas mal de temps au debut pour se faire comprendre....

C'est pourtant clair :lol: Nan, je sais c'est pas facile au début.

En gros retiens la chose suivante sur la langue : les Québécois ne vont cesser de te fatiguer avec les anglicismes utilisés par les Français. Cela arrivera le plus souvent à la 1ère rencontre. Après, ils se calment.

La raison est simple : on n'utilise pas les mêmes anglicismes.

Je reprends l'exemple assez drôle de Théglacé :

Un Québécois dit : "mets le trailer sur le camion", là où un Français dit "'mets la remorque sur le Pick up".

Trailer = remorque, et camion = pick-up. Vois-tu ?

Dans la vraie vie, les Québécois utilisent 10 fois plus d'anglicismes que les Français, mais pour les entendre le reconnaître, c'est une autre paire de manches... ;)

Redflag

Je me demande si ils connaissent la parlure marseillaise pure souche, ça va payer :lol: , mais ceci dit j'ai compris il faut ecouter et traduire, avec le temps cela devrai aller...

merci de tes conseils..

piwi.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Rejoindre la conversation

Vous pouvez publier maintenant et vous inscrire plus tard. Si vous avez un compte, connectez-vous maintenant pour publier avec votre compte.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Collé en tant que texte enrichi.   Coller en tant que texte brut à la place

  Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

×   Vous ne pouvez pas directement coller des images. Envoyez-les depuis votre ordinateur ou insérez-les depuis une URL.

  • En ligne récemment   0 membre est en ligne

    • Aucun utilisateur enregistré regarde cette page.



×
×
  • Créer...
Ouvrir un compte bancaire avant mon départ
© 2024 immigrer.com

Advertisement