Habitués DELFINE Posté(e) 1 juin 2009 Habitués Posté(e) 1 juin 2009 Comme c'est bien dit !Bon alors je cherche dans mes fiches toutes les questions que je me pose en ce moment... Quelle est la place des parents au sein des établissements scolaires ?Je veux dire, est-ce que comme en France ils participent peu (réunion parents-profs trois fois par an) ou font-ils partie intégrante de l'école ?Dans le même temps j'aurais aimé savoir si les enseignants sont souvent confrontés à des parents critiquant leurs méthodes d'enseignement ?bonjour, pour te répondre, malheureusement où mes enfants sont inscrits à l'école peu de parents participent aux réunions. En france je faisait déjà parti du comité de parents d'élèves (je travaillais environ 45h par semaine), ici je fais parti du conseil d'établissement de l'école primaire de mes garçons et je siège aussi au reseau de parents de la commission scolaire (je travaille seulement 36h25 ici, alors je participe une peu plus). Pour moi c'est d'autant plus important que cela m'a permis de comprendre comment fonctionne le système ici. Ce qui est trsite c'est que même si aux alentours il y a des hlm, avec pour la plupart des immigrants (du maghreb et haitien), le taux de chomage est élevé et cela n'encourage pas les parents à participer même s'ils ont du temps libre. Pour couper court à toute reflexion, et taxage de racisme, je papporte les faits chacun en pense ce qu'il veut, souvent je discute avec les parents à 'exterieur de l'école, et je leur demande pourquoi ils ne viennent pas aux réunions de début d'année et pourquoi ils ne se présentent pas pour le CE et j'ai toujours la même réponse, ils pensent que cela ne change rien. Dommage plus on est nombreux mieux le systéme peut évoluer et meilleure sera l'éducation pour nos enfants. Citer
Habitués Ally Posté(e) 1 juin 2009 Habitués Posté(e) 1 juin 2009 Le pb en France je trouve est que les profs/instits ont la securite de l'emploi, qui il me semble, n'existe pas au Quebec. je ne sais pas combien de semaines la maitresse de maternelle de mon fils a ete absente en France, les petits etaient repartis dans d'autres classes et je vous jure que certains ne voulaient plus y aller, et cela a la maternelle !! j'en connais qui ont le meme pb au primaire.ici sa maitresse n'a ete absente qu'uns seule journee et elle a eu une remplacante.par contre la seule chose qui nous manque ici, c'est le contact avec l'enseignante car notre fils prend le bus mais lorsqu'on lui a demande une rencontre, elle a accepte avec plaisir de nous recevoir, et c'était le soir.Peut-etre qu'en France il etait tombe sur une instit qui n'avait rien a faire de son boulot et qu'ici c'est une passionnee mais pour nous il y a un enorme fossé entre les 2 pays.Ça me fait plaisir de lire çà .. C'est ce que je viens chercher au Québec. Bosser avec des gens passionnés (bon bien sur y a toujours des exceptions) qui soient prêts à donner de leur personne et qui ne comptent pas les jours qui les séparent des vacances scolaires.Puis un autre problème en France: la formation des enseignants ! Bon nombre ont leur première expérience avec les élèves après avoir décroché leur capes et être entrés à l'iufm. Ils déchantent vite en voyant que finalement le tableau n'est pas celui qu'ils imaginaient mais restent dans cette branche parce qu'ils ont maintenant cette sécurité de l'emploi si difficile à obtenir, et non pas parce qu'ils aiment ce métier. Citer
Habitués émilie66 Posté(e) 1 juin 2009 Habitués Posté(e) 1 juin 2009 Ah tiens c'est intéressant çà !A ton avis, qu'est-ce qui fait qu'elle réussi au Québec ?quand des profs te disent à longueur d'années que tu ne vaut rien, tu ne fais plus d'effort.... tu es sûr qu'ils ne voient même pas tes efforts !! alors qu'ici, les profs t'encouragent....Peut-être un peu aussi parceque le niveau demandé n'est pas le même non?!?Mon mari et moi on a le même niveau de classe, quand je vois où les miens en sont et où les siens en sont y a pas photos! Et non je passe pas mes journées à leur dire qu'ils sont nuls, qu'on en tirera jamais rien... au contraire.Le feedback, l'image quon renvoie d'eux-mêmes aux élèves c'est sûr que ça joue mais ça fait pas tout!!!A 1à ans en France quand tu dessines des petits bâtons pour trouver le résultat d'une soustraction be n t'es en retard par rapport aux programmes parceque tu devrais la poser ta soustraction. Au Québec on te dira que c'est très bien... Alors quand un petit français a des difficultés en france et arrive au Québec ben sur le coup on a l'impression qu'il a subitement tout compris mais non, on n'en attend pas la même chose... Citer
Habitués émilie66 Posté(e) 1 juin 2009 Habitués Posté(e) 1 juin 2009 Le pb en France je trouve est que les profs/instits ont la securite de l'emploi, qui il me semble, n'existe pas au Quebec. je ne sais pas combien de semaines la maitresse de maternelle de mon fils a ete absente en France, les petits etaient repartis dans d'autres classes et je vous jure que certains ne voulaient plus y aller, et cela a la maternelle !! j'en connais qui ont le meme pb au primaire.ici sa maitresse n'a ete absente qu'uns seule journee et elle a eu une remplacante.par contre la seule chose qui nous manque ici, c'est le contact avec l'enseignante car notre fils prend le bus mais lorsqu'on lui a demande une rencontre, elle a accepte avec plaisir de nous recevoir, et c'était le soir.Peut-etre qu'en France il etait tombe sur une instit qui n'avait rien a faire de son boulot et qu'ici c'est une passionnee mais pour nous il y a un enorme fossé entre les 2 pays.Ça me fait plaisir de lire çà .. C'est ce que je viens chercher au Québec. Bosser avec des gens passionnés (bon bien sur y a toujours des exceptions) qui soient prêts à donner de leur personne et qui ne comptent pas les jours qui les séparent des vacances scolaires.Puis un autre problème en France: la formation des enseignants ! Bon nombre ont leur première expérience avec les élèves après avoir décroché leur capes et être entrés à l'iufm. Ils déchantent vite en voyant que finalement le tableau n'est pas celui qu'ils imaginaient mais restent dans cette branche parce qu'ils ont maintenant cette sécurité de l'emploi si difficile à obtenir, et non pas parce qu'ils aiment ce métier.Et tu trouves que c'est mieux au Québec?!? Où tu fais ton premier "vrai" stage au bout de 3 ans d'étude en pédagogie!!! Je te dis que j'en connais à la pêle qui se sont rendus compte que ça les bottait pas après le stage de 3ème année en autonomie et qui n'ont pas lâchés parceque justement ça faisait 3 ans qu'ils travaillaient à ça! Alors que pendant les 2 premières années on les a envoyées en observation dans des écoles où ça roulait tout seul. Et ça je l'ai vu!Nous le concours c'est le concours, il est dur mais tes études en pédagogie tu les commences pas avant de l'avoir, si tu veux abandonner t'auras passé le concours pour rien mais t'auras pas "gaché" 3 annnées de fac pour rien sauf pour ceux qui y ont fait pédé et encoe y a ds stages pendants ces années là encore. Citer
Habitués vero68 Posté(e) 1 juin 2009 Habitués Posté(e) 1 juin 2009 Ah tiens c'est intéressant çà !A ton avis, qu'est-ce qui fait qu'elle réussi au Québec ?quand des profs te disent à longueur d'années que tu ne vaut rien, tu ne fais plus d'effort.... tu es sûr qu'ils ne voient même pas tes efforts !! alors qu'ici, les profs t'encouragent....Au Québec on te dira que c'est très bien... Alors quand un petit français a des difficultés en france et arrive au Québec ben sur le coup on a l'impression qu'il a subitement tout compris mais non, on n'en attend pas la même chose...C'est sûr !!! elle c'est retrouvé au cégep en programme de littérature à travailler des textes qu'elle avait vu en 6ème (primaire d'ici).... avec dico et notes de cours en plus !!! mais elle a dû fournir plus de travail perso que pendant toute sa scolarité en France, faire des exposés, débattre, défendre un point de vue. Et cela lui a réellement donné le goût d'apprendre. Citer
Habitués émilie66 Posté(e) 1 juin 2009 Habitués Posté(e) 1 juin 2009 Moi je vous parle juste de mon vécu:La différence de niveau, des programmes, chaque pays fait ce qu'il veut on n'a rien à y dire: Si en france ils savent poser les divisions à 9 ans c'est très bien, si au Québec c'est à 10 aussi et à Kualalumpur à 15 aussi. Ce sont des programmes nationaux qui sont en liaison avec ceux du collège qui eux le sont par rapport à ceux du lycée...Par contre ce que je ne comprends pas bien au Québec c'est cette idée de faire de l'émulation partout à l'école:On peut pas non plus forcer quelqu'un à avoir le goût d'apprendre c'est pas en faisant plein d'activités sous forme de jeux, de découverte (alors qu'on sait très bien qu'ils vont aller là où on veut qu'ils aillent au final... en gros on se fout un peu d'eux...) qu'on peut y arriver.Les félicitations et encouragements ont leur place en classe c'est sûr mais les récompenses, passées la maternelle, comme des suçons, des privilèges... parcequ'un travail a été fait dans les temps, parceque le bureau est propre... je trouve que ça n'a pas sa place en classe.Quelle image ça donne de la vraie vie ça?!? Plus tard ils iront demander une promotion au patron parceuqe le bureau est bien rangé? Non! Parceque c'est NORMAL.au Québec j'ai vu une maitresse trébucher sur des livrs d'un enfant qui, allez savoir pourquoi, étaient sous son bureau et dépassé; Ben elle lui a dit: s'il te plait Maxime, pourrais-tu ranger tes affaires, tu as vu j'aurais pu me faire mal...Cette habitude de toujours négocier, remercier pour un oui ou un non je trouve pas ça très sain face à des élèves. ça laisse supposer une relation d'égalité entre les élèves et les profs qui n'a pas lieu d'être et c'est quand on commence à lui faire une place que les problèmes peuvent apparaitre car ils se permettront des choses qu'ils ne se permettraient pas s'ils connaissaient bien les limites entre eux et leurs profs. Citer
Habitués Ally Posté(e) 1 juin 2009 Habitués Posté(e) 1 juin 2009 Reste qu'en France qu'après ton concours, c'est gagne, tu es assuré d'avoir un emploi stable qui t'attends ... Alors qu'au Québec j'ai cru comprendre que la titularisation, il faut se battre pour l'avoir ...Et quand tu y réfléchis bien rares sont ceux qui ont le concours du premier coup. Si les candidats l'ont passé 2, 3 voir même 4 ou 5 fois, çà fait autant d'années de perdues. Peu laisseront tomber une situation si durement acquise ... Citer
Habitués kiki75 Posté(e) 1 juin 2009 Habitués Posté(e) 1 juin 2009 Et tu trouves que c'est mieux au Québec?!? Où tu fais ton premier "vrai" stage au bout de 3 ans d'étude en pédagogie!!! Je te dis que j'en connais à la pêle qui se sont rendus compte que ça les bottait pas après le stage de 3ème année en autonomie et qui n'ont pas lâchés parceque justement ça faisait 3 ans qu'ils travaillaient à ça! Alors que pendant les 2 premières années on les a envoyées en observation dans des écoles où ça roulait tout seul. Et ça je l'ai vu!Nous le concours c'est le concours, il est dur mais tes études en pédagogie tu les commences pas avant de l'avoir, si tu veux abandonner t'auras passé le concours pour rien mais t'auras pas "gaché" 3 annnées de fac pour rien sauf pour ceux qui y ont fait pédé et encoe y a ds stages pendants ces années là encore. Citer
Habitués Guinness Posté(e) 1 juin 2009 Habitués Posté(e) 1 juin 2009 2 chroniques intéressantes de Scrogn sur le sujet :Éducation sentimentale : Québec versus FranceCe sacré Charlemagne : le rythme scolaire au Québec Citer
Habitués émilie66 Posté(e) 1 juin 2009 Habitués Posté(e) 1 juin 2009 Ah tiens c'est intéressant çà !A ton avis, qu'est-ce qui fait qu'elle réussi au Québec ?quand des profs te disent à longueur d'années que tu ne vaut rien, tu ne fais plus d'effort.... tu es sûr qu'ils ne voient même pas tes efforts !! alors qu'ici, les profs t'encouragent....Au Québec on te dira que c'est très bien... Alors quand un petit français a des difficultés en france et arrive au Québec ben sur le coup on a l'impression qu'il a subitement tout compris mais non, on n'en attend pas la même chose...C'est sûr !!! elle c'est retrouvé au cégep en programme de littérature à travailler des textes qu'elle avait vu en 6ème (primaire d'ici).... avec dico et notes de cours en plus !!! mais elle a dû fournir plus de travail perso que pendant toute sa scolarité en France, faire des exposés, débattre, défendre un point de vue. Et cela lui a réellement donné le goût d'apprendre.Oui voilà c'est ça, c'est une approche de l'instruction différente après il faut voir ce qu'on préfère donner à ses enfants:- Qu'ils sachent très bien débattre, faire des exposés, exposer leurs points de vue... mais dans un français plus qu'approximatif et ça c'est un fait! Parceque j'en ai vu des classes comme ça, même des alternatives, où c'était exposé et progets à tours de bras... Mais avec nécessité de lire parfois les exposés à haute voix tellement l'orthographe était mauvaise.- Qu'ils travaillent moins les exposés, moins de débats et projets en classe... mais un niveau d'orthographe (pour garder cet exemple) nettement plus que correct (mais pas parfait non plus...)L'idéal étant bien sûr de trouver le juste milieu... Citer
Habitués vero68 Posté(e) 1 juin 2009 Habitués Posté(e) 1 juin 2009 On peut pas non plus forcer quelqu'un à avoir le goût d'apprendre c'est pas en faisant plein d'activités sous forme de jeux, de découverte (alors qu'on sait très bien qu'ils vont aller là où on veut qu'ils aillent au final... en gros on se fout un peu d'eux...) qu'on peut y arriver.On peut se poser la question pourquoi l'enfant n'a pas le goût d'apprendre et le premier à se poser cette question devrait être l'enseignant !! en hypnose, j'aide les enfants à dépasser leurs blocages, car la plupart du temps, l'intelligence ils l'ont !!! mais le prof fait SON programme, et lui a l'impression d`être inexitant... parfois je me demande ce qui est le plus important pour les enseignants ... enseigner leur matière de prédilection ou apprendre aux enfants à apprendre .... Citer
Habitués Ally Posté(e) 1 juin 2009 Habitués Posté(e) 1 juin 2009 je ne sais pas ou est la meilleure solution entre les 2 mais ce qui est sur c'est qu'en France bcp de personnes font l'IUFM pour la securite de l'emploi et non par passion et ca ca se ressent sur les eleves par la suite.Sans parler de ceux qui font l'iufm parce que "avec ma licence j'ai pas trouvé de boulot donc je passe des concours"Et ceux qui ne quittent pas le boulot parce que "Trop dur de se reconvertir quand t'es prof" (phrase entendue au moins 20 fois cette année).A côté de çà, je bosse avec une assistante éduc passionnée qui n'a pas eu son concours pour la 5ème fois. Y a de quoi être écuré ... Citer
Habitués émilie66 Posté(e) 1 juin 2009 Habitués Posté(e) 1 juin 2009 Mais c'est partout pareil ça! Tant pour tes enfants s'ils sont tombés sur des enseignants super et motivés mais c'est pas dit que ça dure. Parceque les enfants changent et ça devient de plus en plus dur et au Québec aussi! Et je vous dis que le promo de prof de primaire qui sort de l'IDEM cette année ben c'est pas franchement ce qu'il y a de plus motivé et passionné, au contraire. Ils sortent de leur dernier stage et ils sont plus blasés qu'autre chose et comme pendant 4 ans ils tavailleront sur appel ben ils diront rien etvauront l'air super motivés!Et quand ils seront fatigués ils prendront les nouveaux jours de congés qui ont été mis en place pour les profs au Québec. Des jours d'absence sans motif à donner. En gros des jours où t'en peux plus, qu'ils prenaient avant sans y avaoir droit et ça ennuyait tout le monde alors que là ils sont prévenus... Citer
Habitués Kweli Posté(e) 1 juin 2009 Habitués Posté(e) 1 juin 2009 Le pb en France je trouve est que les profs/instits ont la securite de l'emploi, qui il me semble, n'existe pas au Quebec.Faux. La différence, c'est que la sécurité de l'emploi est acquise plus difficilement au Québec. Une jeune bachelière (ce sont plus souvent les jeunes filles) commence son métier avec la suppléance. Du ballotage d'une classe à l'autre, d'une école à une autre, d'une matière à une autre. Ça peut aller jusqu'à cinq ans si ce n'est plus, avant d'obtenir un poste permanent dans une école. Ce qui est pire, c'est qu'au cours de ce ballotage, il y a seulement deux catégories d'enseignants qui vont rester: les plus passionnés du métier et les trop nuls pour se dégoter autre chose. Les autres vont abandonner et se tourner vers un autre métier. Et nos enfants risquent d'être pris avec un nul ou une nulle, qui est confortablement assis(e) sur une permanence de l'emploi et protégé(e) à outrance par son syndicat. Résultat: les nuls restent dans le système, au grand dam des jeunes, des parents et même d'autres enseignants qui devront réparer leurs dégats. Et tenez-vous bien: la Convention collective précise que les enseignants ne doivent pas être évalués et ils y tiennent mordicus.Un autre problème ici, c'est que les enseignants sont trop peu valorisés. Quand les enseignants sont moins payés que les chauffeurs d'autobus, il y a un problème quelque part. Citer
Habitués émilie66 Posté(e) 1 juin 2009 Habitués Posté(e) 1 juin 2009 (modifié) je ne sais pas ou est la meilleure solution entre les 2 mais ce qui est sur c'est qu'en France bcp de personnes font l'IUFM pour la securite de l'emploi et non par passion et ca ca se ressent sur les eleves par la suite.Sans parler de ceux qui font l'iufm parce que "avec ma licence j'ai pas trouvé de boulot donc je passe des concours"Et ceux qui ne quittent pas le boulot parce que "Trop dur de se reconvertir quand t'es prof" (phrase entendue au moins 20 fois cette année).A côté de çà, je bosse avec une assistante éduc passionnée qui n'a pas eu son concours pour la 5ème fois. Y a de quoi être écuré ...Ben déjà passer le concours sans être motivé et l'avoir c'est du boulot ça veut dire qu'il en a dans le ciboulot et c'est pas plus mal quand tu veux être prof!Et non on n'est pas obligé d'être PASSIONE pour être prof des écoles, ça aussi c'est une idée bizarre qui horripile les profs de facs et université!Est-ceque t'es passioné pour devenir podologue? plombier?... Pourquoi pour être prof faudrait être passioné?!?J'en connais des profs excellents que leurs élèves apprécient et qui ont un très bon niveau. Ben ils sont pas PASSIONE, ils font leur travail correctement, ils le préparent, ils font ça comme ça doit être fait!Puis d'autres qui sont PASSIONES et qui s'en dépètrent pas, qui si font mal parler par leurs élèves et te disent après: "oui mais tu comprnds, chez lui...", des élèves qui n'en ont pa pour autant un meilleur niveau...la supermotivation et la passion ça n'a rien à voir là dedans, c'et un travail, avec des enfants cetes, des relations humaines... mais un travail. Tu peux très bien passer le concours et vouloir être prof parceque oui t'as la sécurité de l'emploi (quoique...) sans avoir rêvé toute ta vie d'avoir ta classe, d'aider des élèves...ça fait pas de toi un maivais prof au contraire les passionés c'es généralement ceux qui tombrent de haut et qui sont blasés par la suite...Comme ton amie PASSIONEE, si elle l'a pas c'est qu'il y a une raison et pas 50: où niveau connaissance ou pédagogie ça va pas ou ils ne la jugent pas apte à avoir une classe.C'est ce qui arrive à un ami à moi aussi, qui est passioné, qui est assistant pédé et qui n'a pas le concours pour la 5ème fois! Et je suis à chaque fois désolée pour lui mais chaque fois je sais qu'il ne l'aura pas, et je pense que lui aussi le sait! Parceque les jurys voient qu'ils n'est pas CAPABLE d'avoir une classe. C'est comme ça, la PASSION n'a rien à voir là dedans! Modifié 1 juin 2009 par émilie66 Citer
Habitués émilie66 Posté(e) 1 juin 2009 Habitués Posté(e) 1 juin 2009 Le pb en France je trouve est que les profs/instits ont la securite de l'emploi, qui il me semble, n'existe pas au Quebec.Faux. La différence, c'est que la sécurité de l'emploi est acquise plus difficilement au Québec. Une jeune bachelière (ce sont plus souvent les jeunes filles) commence son métier avec la suppléance. Du ballotage d'une classe à l'autre, d'une école à une autre, d'une matière à une autre. Ça peut aller jusqu'à cinq ans si ce n'est plus, avant d'obtenir un poste permanent dans une école. Ce qui est pire, c'est qu'au cours de ce ballotage, il y a seulement deux catégories d'enseignants qui vont rester: les plus passionnés du métier et les trop nuls pour se dégoter autre chose. Les autres vont abandonner et se tourner vers un autre métier. Et nos enfants risquent d'être pris avec un nul ou une nulle, qui est confortablement assis(e) sur une permanence de l'emploi et protégé(e) à outrance par son syndicat. Résultat: les nuls restent dans le système, au grand dam des jeunes, des parents et même d'autres enseignants qui devront réparer leurs dégats. Et tenez-vous bien: la Convention collective précise que les enseignants ne doivent pas être évalués et ils y tiennent mordicus.Un autre problème ici, c'est que les enseignants sont trop peu valorisés. Quand les enseignants sont moins payés que les chauffeurs d'autobus, il y a un problème quelque part.Oui c'est vrai, ça peut prendre entre 5 et 6 ans pour avoir son poste fixe mais après c'est acquis. Le plus dur étant d'y arriver!Ally ce que tu trouves être une mailleure formation moi je la trouve limite: te faire bosser comme un âne 4 ans, avec des stages en aotonimie où tu fais la classe, seul, sans être payé... et ta balancer un diplôme au final en te disant: "allez au boulot..." Bof bof.C'est sûr que c'est facile de donner des diplômes à des cohortes d'étudiants qui après doivent se dépétrer pour se trouver un job relativement fixe!Pour la majorité (tout de moins ceux qui n'abandonnent pas les premières années) c'est TRES précaire être prof d'école pendant les premières années:tous les matins tu attends qu'on t'appelle pour faire un remplacement et tu peux pas tavailler ailleurs car c'est au jour le jour. Citer
Habitués théglacé Posté(e) 1 juin 2009 Habitués Posté(e) 1 juin 2009 Reste qu'en France qu'après ton concours, c'est gagne, tu es assuré d'avoir un emploi stable qui t'attends ... Alors qu'au Québec j'ai cru comprendre que la titularisation, il faut se battre pour l'avoir ...Et quand tu y réfléchis bien rares sont ceux qui ont le concours du premier coup. Si les candidats l'ont passé 2, 3 voir même 4 ou 5 fois, çà fait autant d'années de perdues. Peu laisseront tomber une situation si durement acquise ...faux en France si tu as ton CAPES tu n'as pas ta place de titulaire de suite, mon pere est prof avec son CAPES il a fini Major sur l'ensemble de la France l'année ou il la passé, il a eu biensure le choix des academies, mais a eu son poste de titulaire 2 ans aprés a Nice, il est passé par maitre auxi. et suivi pendant 1 an et maintenant il est titulaire.bref pareil que ma reflection sur un autre post, vous verez pour beaucoup comment fonctionne le systeme scolaire ici, je ne dis pas que c'Est pourri mais ils ont un retard sur un train, pas d'histoire avant la 6eme année, etc.... un des endroit avec le plus gros taux de décrochage (c'est pas inventé les média et les spécialiste en parlent assez souvent) bref, le protrait tout beau tout rose du systeme québécois est encore une fois un doux réve en couleur. Citer
Habitués Ally Posté(e) 1 juin 2009 Habitués Posté(e) 1 juin 2009 Mais c'est partout pareil ça! Tant pour tes enfants s'ils sont tombés sur des enseignants super et motivés mais c'est pas dit que ça dure. Parceque les enfants changent et ça devient de plus en plus dur et au Québec aussi! Et je vous dis que le promo de prof de primaire qui sort de l'IDEM cette année ben c'est pas franchement ce qu'il y a de plus motivé et passionné, au contraire. Ils sortent de leur dernier stage et ils sont plus blasés qu'autre chose et comme pendant 4 ans ils tavailleront sur appel ben ils diront rien etvauront l'air super motivés!Et quand ils seront fatigués ils prendront les nouveaux jours de congés qui ont été mis en place pour les profs au Québec. Des jours d'absence sans motif à donner. En gros des jours où t'en peux plus, qu'ils prenaient avant sans y avaoir droit et ça ennuyait tout le monde alors que là ils sont prévenus...Oui je me doute bien qu'au Québec aussi on touve une belle bande de glandeur dans le lot ! Mais ce que j'ai apprécié (et qui me pousse à faire mes études / carrière là bas), c'est qu'à priori, l'accès au métier d'enseignant se fait de façon plus "aisée" et oserais-je dire "logique" qu'en France.Etre prof en France: faire un bac+3 quelconque, passer le crpe ou capes et avoir de la chance ! Comme je l'ai dit plus haut, en France ce système veut qu'au final tout le monde n'aura pas accès au métier. Même les plus méritants et passionnés ne sont pas assurés d'enseigner un jour, parce qu'ils n'ont pas les même facilités que d'autres à réussir les épreuves du concours (qui pour moi ne montrent en rien la capacité d'un tel ou un tel à faire le boulot d'enseignant). Au Québec, c'est un choix de cursus scolaire, comme on choisi de partir faire des études de droits ou de stylisme ... L'accès à la formation est beaucoup plus facile (je pense), même si les places sont limitées. Elle donne sa chance à tout le monde et la sélection se fait plus "naturellement".Mais c'est vrai que cette façon de faire à aussi ses lacunes, je cite:Ce qui est pire, c'est qu'au cours de ce ballotage, il y a seulement deux catégories d'enseignants qui vont rester: les plus passionnés du métier et les trop nuls pour se dégoter autre chose. Citer
Habitués tohonu Posté(e) 1 juin 2009 Habitués Posté(e) 1 juin 2009 2 touristes français et canadiens au même endroit :les 2 ont le même objectif, visiter cet endroit. le 1er est muni d'un tas de connaissance sur lui (guide, carte ect........), le 2éme rien, il demande quand il a besoin!C'est une image assez juste ma foi.tu as le même type d'image lorsque tu vas à une exposition de peinture ou sculpture: il y a ceux qui y vont après avoir tout lu sur le sujet. Il y a les autres qui y vont pour la découverte, la curiosité...l'esprit non formaté si je puis dire. Ensuite se documenter selon que l'expo a plu ou non. Je suis dans ce dernier cas, comme pour les voyages ..... découvrir au petit bonheur la chance :-) Citer
Habitués émilie66 Posté(e) 1 juin 2009 Habitués Posté(e) 1 juin 2009 (modifié) Reste qu'en France qu'après ton concours, c'est gagne, tu es assuré d'avoir un emploi stable qui t'attends ... Alors qu'au Québec j'ai cru comprendre que la titularisation, il faut se battre pour l'avoir ...Et quand tu y réfléchis bien rares sont ceux qui ont le concours du premier coup. Si les candidats l'ont passé 2, 3 voir même 4 ou 5 fois, çà fait autant d'années de perdues. Peu laisseront tomber une situation si durement acquise ...faux en France si tu as ton CAPES tu n'as pas ta place de titulaire de suite, mon pere est prof avec son CAPES il a fini Major sur l'ensemble de la France l'année ou il la passé, il a eu biensure le choix des academies, mais a eu son poste de titulaire 2 ans aprés a Nice, il est passé par maitre auxi. et suivi pendant 1 an et maintenant il est titulaire.bref pareil que ma reflection sur un autre post, vous verez pour beaucoup comment fonctionne le systeme scolaire ici, je ne dis pas que c'Est pourri mais ils ont un retard sur un train, pas d'histoire avant la 6eme année, etc.... un des endroit avec le plus gros taux de décrochage (c'est pas inventé les média et les spécialiste en parlent assez souvent) bref, le protrait tout beau tout rose du systeme québécois est encore une fois un doux réve en couleur.Ah ça l'histoire... c'est comme les sciences... Je trouve qu'à trop les faire choisir ce qu'ils veulent étudier ben tu te retrouves avec de grands garçons de 26 ans qui sont prof (comme mon mari pour ne pas le citer) et te sortent un beau jour: "comment ça le sang qui vient au coeur n'est pas bleu?!?"J'ai cru que j'allais mourir... vu que je venais de travailler la circulation sanguine avec mes CM1... Mais comme lui aimait pas ça les sciences et que c'est SURVOLE au primaire et ben il en a pas fait au collège, il a pas choisi ça comme cours, personne l'a obligé, il a vu les schémas sur lesquels il y a la circulation bleue et rouge et s'est dit que ben il devait être bleu ce sang-là... Modifié 1 juin 2009 par émilie66 Citer
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